- Âge au début du PVT : 30 ans
- PVT : en couple en novembre 2019 à Montréal (Québec) puis road trip dans les provinces maritimes
- Domaine professionnel : Avocat
- Activité professionnelle au Canada : Juriste et volontariats dans l’agriculture
- Économies en arrivant : 4 000 euros
Suivre sa compagne dans son projet
Initialement, le projet, c’est quand même ma compagne qui l’avait en tête, elle en était à l’initiative. C’est pas quelque chose que moi, j’aurais envisagé seul. Elle, elle connaissait le Canada pour y être déjà allée. Elle y avait vécu sept mois quelques années auparavant et elle s’était dit qu’elle voudrait quand même y retourner un jour et faire son PVT. C’est une chose dont elle m’a parlé deux, trois fois pendant nos sept ans de relation, en disant : « Tu sais, un jour, j’aimerais bien le faire », et puis un jour elle m’a dit : « J’aimerais bien m’inscrire à la nouvelle vague de PVT ». Elle m’a dit : « Toi, tu fais comme tu veux, t’es pas obligé, mais moi je compte le faire ».
J’avais le choix. Bon, après c’est pas un choix comme quand tu es célibataire ! Quand tu es célibataire, tu te dis : « J’y vais, j’y vais pas…», tu fais ce que tu veux, ça ne dérange personne ! Là, je me disais que c’était mon choix à moi mais en même temps, si je décidais de continuer ma petite vie, ça impliquait aussi de ne pas la voir pendant un an ou deux. On aurait fait des allers-retours mais peut-être pas non plus tous les week-ends.
Je savais que ça allait changer quelque chose dans notre relation. C’est la première chose que je me suis dite vu que moi, ce n’était pas mon projet : avant même de penser au projet Canada ou de me poser la question : « Est-ce que j’ai envie de rester, est-ce que j’ai envie de partir », c’était : « Ah ! oui, mais si je reste, je ne la verrai pas ».
Je ne me suis pas lancé dans ce projet seulement pour la suivre et par amour, justement. C’était quelque chose qui me paraissait vraiment être une mauvaise idée. On en avait beaucoup parlé, j’ai pris le temps de la réflexion, je ne suis pas très rapide pour réfléchir à ce genre de choses mais ça ne servait à rien que je vienne pour la suivre ! Aucun de nous ne voyait comment ça pouvait bien se passer si jamais je ne faisais que la suivre, si je n’avais pas d’autre projet que celui d’être avec elle.
Quand je me suis posé cette question : « Est-ce que je la suis ou pas ? Est-ce que je viens, est-ce que je ne viens pas ? », je me suis demandé pourquoi je voulais rester à Lyon et aussi pourquoi je voulais partir. J’ai pesé les pour et les contre et j’ai longuement réfléchi à quels étaient les bons arguments, les bonnes raisons. Il fallait que je prenne une décision un peu éclairée.
J’ai jamais envisagé d’essayer de la retenir d’une façon ou d’une autre. Elle, elle en avait très envie depuis très longtemps, je savais que c’était ce qui allait la rendre heureuse. Elle était prête à le faire seule, dans ce cas-là, qu’elle le fasse. Si j’avais voulu rester en France, je n’aurais pas essayé de l’empêcher de partir, au contraire, je l’aurais encouragée, j’aurais fait un ou deux allers-retours en avion, elle aussi pendant un an, deux ans, je sais pas. On se serait débrouillés.
Après réflexion, je me suis rendu compte que finalement, j’avais une belle petite vie sympa à Lyon et que je pouvais aussi la reprendre en rentrant ! Que si, au début, je n’osais pas partir, c’était parce que j’avais un peu peur de ce que j’allais trouver, de toutes les démarches : recherche d’appartement, de boulot. C’était dommage de se lancer là-dedans alors qu’à Lyon j’avais tout.
Malgré tout, je me suis rendu compte que c’étaient des mauvaises raisons, je ne voulais pas rester dans mon confort, je voulais aussi profiter du fait que j’avais 30 ans et je n’avais jamais vécu à l’étranger, c’était aussi peut-être pour moi la seule occasion de le faire.
Un projet qui était différent du sien et peut-être différent de celui de beaucoup de pvtistes, un projet pas très révolutionnaire mais qui pouvait me faire trouver mon compte ici. J’ai fait quelques rencontres pvtistes, ils avaient tous ou presque des étoiles dans les yeux quand ils parlaient du Canada, pour différentes raisons : y en a qui voulaient juste fuir la France, y en a qui imaginaient le Canada comme quelque chose de merveilleux, parfois c’était un mélange de tout ça. Moi, je me sentais moins concerné.
Partir pour lever le pied
Je travaillais quand même beaucoup, je voyais aussi l’intérêt de faire un 9 h-17 h : c’était un projet professionnel de ce point de vue-là. Bon, je ne serais pas avocat mais je sortirais plus tôt du travail, j’aurais une vie le soir avant de rentrer, avant de me coucher. Mon intérêt était là, contrairement aux gens qui viennent pour voyager et découvrir. Je venais bien évidemment pour ça, mais je venais pour travailler moins, avoir plus de temps pour moi. C’est compliqué d’être avocat en France, en ce moment. À Montréal, je me suis inscrit à la salle de sport, je sors deux fois par semaine, ce qui ne m’était pas arrivé depuis un moment. J’ai le temps le soir en rentrant, je profite de mon épouse. C’est agréable comme vie, la vie est plus douce pour moi. C’est aussi un choix. Si j’avais voulu être avocat ici, j’aurais sûrement eu une vie différente, même si j’ai pas l’impression que dans mon cabinet ce soit des acharnés. J’ai pas non plus un projet exceptionnel ! Je ne vais pas écrire un livre sur ce que j’ai fait ! *Rires* Malgré tout, c’est mon projet, je rentre dans les clous, même s’il n’est pas extraordinaire, même s’il est pas révolutionnaire, il me convient. C’est pour ça que ça se passe bien.
Travailler dans le domaine juridique au Québec
L’avantage c’est que bon… ! C’est Napoléon, il était fort Napoléon, il a réussi à exporter son code civil ici ! *Rires* Le droit civil canadien, donc ce que je pratique là, est basé sur le code Napoléon de 1807. En fait, c’est du droit civil français qu’on pratique ici, ils l’ont adapté, ils ont modifié deux, trois trucs. Quand tu prends le code civil québécois, tu retrouves exactement la même chose qu’en France. Ici, mon domaine est quasiment le même, même si je suis juriste et pas avocat. Il faudrait demander une équivalence, ce qui en soit n’est pas très compliqué, ça coûte un peu d’argent et ça prend du temps mais c’est simple… si je voulais être avocat, je pourrais.
Rechercher un emploi à Montréal, je ne sais pas si ça a été facile ou pas, j’arrive pas à répondre à cette question-là ! C’était vraiment quelque chose que j’appréhendais donc j’ai pris rendez-vous avec Danielle Staraci.
C’est le premier truc que j’ai fait, je l’ai vue la première semaine en arrivant et je pense qu’elle m’a fait gagner un mois sur ma recherche d’emploi parce qu’elle connaît tout, elle sait ce qu’elle fait, quoi. T’arrives, en l’espace de deux heures, t’as repris tout ton CV, elle t’explique comment chercher, elle te donne les adresses des sites. Parce que chercher sur Monster et Indeed, ça suffit pas… Elle m’a donné deux ou trois sites spécialisés dans mon domaine, ça m’a fait gagner du temps ! Vraiment, heureusement qu’elle a été là, ça m’a beaucoup aidé, elle était bien dispo après pour me conseiller, pour me faire passer un entretien fictif et pour m’entraîner.
J’ai quand même pas mal postulé. Je pense que j’ai dû envoyer 30 ou 40 CV. Comme j’ai ciblé, mon but n’était pas non plus d’envoyer 250 CV ! Je prenais le temps de les faire avec une lettre de présentation vraiment ciblée à chaque situation. En parallèle, pendant mes recherches je suis allé à la CITIM à une formation aux nouveaux arrivants qui était vraiment intéressante, sur la société québécoise, comment on se comporte vis-à-vis des gens, et qui m’a apporté pas mal de choses. J’ai fait tout ça en même temps que je faisais ma recherche d’emploi.
J’ai eu un entretien dans une société de télécommunication pour être juriste, qui s’est extrêmement bien passé mais j’ai vite compris en sortant que je ne l’aurais pas parce qu’une de leurs grandes inquiétudes était que je sois surqualifié. Ce qui était évidemment mon grand atout mais aussi mon grand inconvénient !
Ils hésitaient un peu puisqu’ils disaient : « Je peux avoir un avocat pour le prix d’un juriste, c’est vachement bien mais en même temps est-ce que dans un mois il ne se sera pas ennuyé et il n’aura pas trouvé mieux autre part ». C’est pour ça qu’ils ne m’ont pas pris, d’ailleurs, ils m’ont dit en sortant : « On est un peu embêtés, on pense que tu es surqualifié, tu risques de t’ennuyer ». Effectivement j’ai reçu un mail quelques jours après où ils disaient que je n’étais pas passé loin mais qu’ils avaient pris quelqu’un d’autre.
Finalement, j’ai trouvé du boulot grâce à une agence de placement. J’ai passé un entretien avec eux, ils avaient déjà une idée en tête. Ils avaient un client, un cabinet d’avocats spécialisés dans les baux commerciaux. L’agence de placement s’est dit que je pouvais bien correspondre à leurs attentes. Effectivement, j’ai fait deux entretiens et j’ai eu le poste. Je pense être payé un peu en dessous du marché. C’est ma première expérience québécoise ! Beaucoup de gens viennent ici et commencent en faisant du bénévolat ou des petits boulots pour justement avoir cette expérience québécoise. Je ne suis pas très bien payé mais j’accepte aussi les règles du jeu. À côté, si demain je suis débauché par quelqu’un qui paie plus, je n’ai aucune raison de rester chez eux.
Arriver en hiver : bons et mauvais côtés !
On est arrivés début novembre, et quatre jours après, il y a eu une grosse tempête de neige. À cette époque, c’est assez rare. C’était plutôt sympa pour l’arrivée à Montréal ! Pour visiter, se balader et faire les courses, c’était pas top, mais c’était magique toute cette neige, c’est typique, c’est ce que t’attends quand tu arrives à Montréal en hiver : la neige, le froid !
J’avais un beau manteau acheté chez Decathlon qui va jusqu’à -20 °C, effectivement très bien, si tu rajoutes deux/trois couches dessous, des tee-shirts thermiques, des machins, tu finis par t’en sortir. *Rires* Les rares fois où il a vraiment fait froid, c’est-à-dire qu’il faisait -28 °C en ressenti, tu le sens quand même bien passer ! Tu sors peut-être un peu moins, encore qu’on s’est baladés le week-end dernier au Jardin Botanique, pendant une heure ou deux. Là, pour le coup, il faut quand même être bien équipé. On avait le cache-cou qu’on avait remonté jusqu’au nez, les gants et tu gardes bien les mains au fond des poches. On avait aussi des collants.
Tu ne te baladerais pas toute la journée. À la fin, t’es bien content de rentrer au restaurant pour récupérer un peu de chaleur. Si t’es bien équipé, tu peux profiter même à des températures froides ici.
Différences communicationnelles
À la CITIM, pour nous exposer les différences de raisonnement entre les Français et les Québécois, ils prenaient l’exemple de l’Eurotunnel : les Anglais (qui sont Anglo-Saxons donc plus proches de la mentalité canadienne et américaine que de la mentalité française), étaient censés retrouver les Français pile au milieu de la Manche au bout d’un an et demi.
Les Anglais ont commencé à construire tout de suite, ils ont pris leurs machines, ils ont creusé leur trou et ils ont eu des problèmes, évidemment ! Il y a eu des infiltrations, alors, ils ont arrêté le chantier pendant des mois en se demandant : « Qu’est-ce qu’on fait ? Il y a des infiltrations ! » puis ils ont réglé le problème.
Par contre, quand les Français ont commencé à creuser, ils avaient anticipé tous les problèmes éventuels et chaque fois qu’un problème se posait, ils avaient déjà la solution donc ça ne les interrompait pas… Morale de l’histoire : tout le monde s’est retrouvé au milieu en même temps.
C’est un peu ce que j’ai pu constater quand un employeur québécois m’a dit en entretien : « Avec les Américains, ça avance et avec les Français, ça avance pas ». Je me demande si en fait avec les Français, il n’y a pas aussi moins de problèmes pendant l’exécution des tâches, car le travail est mieux anticipé, là où les Canadiens et les Américains vont plus vite. En France, en tout cas, tu rends pas un travail bâclé en te disant que tu régleras les problèmes après. Ici, ça pose moins de soucis.
Aussi, je sais qu’on peut te faire un compliment, en t’expliquant : « C’est super ce que tu as fait mais y a un petit truc à rectifier, il va falloir faire mieux sur ce point-là la prochaine fois ». Toi t’es super content de toi, tu penses que c’est un problème tout à fait secondaire qu’on vient d’évoquer, alors qu’en réalité il fallait bien comprendre que ce qu’on t’a dit qu’il fallait améliorer, il fallait vraiment l’améliorer.
Un autre exemple tout bête, quand on cherchait des cartons pour déménager pour la 3ᵉ fois à Montréal (le bonheur de l’installation ici !), on est allés en demander à la SAQ* parce qu’ils en avaient plein. J’ai demandé au caissier qui a eu l’air de réfléchir et qui m’a dit : « Oui, mais normalement on les garde plutôt pour les clients ». J’ai insisté : « Oui mais il n’y en aurait pas un ou deux qui ont été jetés et que je pourrais récupérer ? », il a un peu réfléchi et m’a répondu : « Ah ! Si, il y a ceux-là, là-bas ». Je suis parti avec mes cartons mais ma conjointe m’a dit : « Tu ne t’es pas rendu compte mais il ne voulait pas te les donner, c’est juste que toi tu as insisté et il n’a pas su te dire non ». Moi, je pensais qu’il était pas forcément très agréable mais j’ai pas vu le problème, j’ai pas eu l’impression d’insister, j’ai pas eu l’impression de le mettre devant le fait accompli. Mais en réalité si, c’est ce qui c’est passé et je m’en étais absolument pas rendu compte. Dans ce cadre-là, c’est pas trop gênant, mais dans le travail… c’est plus délicat.
Une expérience écourtée par le Covid
On avait prévu de rester peut-être plus longtemps, c’est une question qu’on s’est posée au printemps, on arrivait vers la fin de notre deuxième année de PVT, fallait qu’on trouve une solution pour rester sur place. Je me suis rapproché de mes patrons pour qu’ils me fassent un permis de travail fermé, ce qui m’aurait permis de rester, mon épouse aussi. Sur le principe, ils étaient d’accord, la seule difficulté, c’est qu’on débutait la crise Covid et qu’il y avait beaucoup d’incertitudes.
Je télétravaillais et je me rendais bien compte qu’ils avaient du mal à me trouver des tâches. Donc j’étais pas sûr qu’ils puissent continuer à me garder en temps plein (parce qu’il faut avoir un temps plein pour avoir un permis de travail fermé). Il y avait également d’autres difficultés, mon épouse venait de perdre son travail à cause du Covid. On allait bientôt plus avoir d’appartement à la fin de l’été puisque notre sous-location prenait fin. Finalement, on a décidé de voyager quand on a vu que la situation sanitaire commençait à s’améliorer avant l’été. Et de rentrer en France à l’automne, en fin de PVT. Moi j’ai annoncé à mes patrons que je partais, et le lendemain, ils me passaient à temps partiel !
La découverte des provinces Maritimes et du volontariat
On a choisi de voyager dans les Maritimes parce que, c’est très simple… on avait pas le choix ! *Rires* Toutes les provinces étaient fermées ! Il n’y a que la bulle atlantique qui pouvait nous recevoir ! Une fois qu’on était dans cette bulle atlantique, on pouvait voyager entre les différentes provinces atlantiques, c’était la seule liberté qu’on avait à ce moment-là. C’était pas non plus un choix par défaut car on comptait y aller, Covid ou non. On voulait avoir de la liberté, partir longtemps, au moins trois mois, un peu au hasard. Ça faisait du bien après un long confinement !
On voulait initialement acheter un van aménagé pour pouvoir vivre dedans et avoir la liberté absolue. On a été contraints d’y renoncer à cause de raisons financières, on a décidé d’acheter une voiture moins onéreuse à la place et de camper avec notre tente, à l’ancienne !
On a choisi de faire du volontariat pour deux raisons : la première est financière ! On n’avait plus de revenus. On pouvait pas se loger pendant plusieurs mois, même en camping, sans aucun revenu. En même temps, y avait un intérêt humain et de découverte, aller vivre avec les gens, découvrir des régions un peu sur le plus long terme. On a eu plusieurs expériences très différentes ! La première, en Nouvelle-Écosse. Y avait pas énormément de choix de volontariats (dû à la période particulière ?), mais on en a trouvé un sur la côte atlantique, dans une ferme, pendant deux semaines, durée de l’isolement obligatoire à ce moment-là.
On est restés dans cette ferme sans mettre un pied en dehors de la propriété, on a été très bien accueillis dans le sens où on avait une chambre et une salle de bain rien que pour nous, comble du luxe. On était plutôt bien traités. Après, on a pas plus sympathisé que ça avec les deux personnes qui nous ont reçus et qui étaient très différentes de nous. On a aussi trouvé que les animaux dont on s’occupait étaient maltraités. C’était une première expérience qui s’est bien déroulée mais mitigée sur le côté humain, c’était confortable et ça nous a permis d’entrer dans la bulle atlantique : c’était le bon choix ! On a décidé de voyager le plus possible par la suite et de temps en temps se poser en volontariat pour alterner.
On est partis au Cap Breton, on a campé dans le parc national : c’était une très belle découverte, surtout les paysages magnifiques le long du Cabot Trail. Là-bas, il y avait une forte communauté francophone et c’était assez sympa de pouvoir parler français ! Après ça, on est allés dans la vallée d’Annapolis chez un couple qui venait d’acheter leur lopin de terre, en train de construire leur maison, faire leur jardin, et qui avaient besoin d’aide. On était logés dans une vieille caravane installée derrière leur maison. C’était un volontariat assez rustique car il n’y avait pas l’eau courante et seulement l’électricité avec des panneaux solaires. Pas de frigo, pas de machine, pas de toilettes ni de douche, on a passé deux semaines dans ce cadre-là au milieu de la nature. J’avais pas plus d’appréhension que ça, de vivre hors réseau !
J’en retiens principalement les gens avec qui on était, le couple qui nous a accueillis… Le volontariat, c’était surtout pour rencontrer des gens et partager, découvrir d’autres cultures aussi. Humainement, ça s’est très bien passé. On a beaucoup échangé, d’autant plus qu’eux sont de Terre-Neuve, un coin du Canada que je ne connais pas, que j’ai jamais visité, peut-être que j’irai un jour… C’était intéressant de pouvoir échanger avec eux sur leur province d’origine. On a continué notre voyage sur l’Île-du-Prince-Édouard qui m’a beaucoup plu : c’était une ambiance un peu particulière. Même si c’est une toute petite île, elle était très agréable à vivre, au niveau du climat, des paysages. Il y a un parc national divisé en trois parties qui est vraiment très beau et ils ont beaucoup de chance pour une si petite île d’avoir un si beau patrimoine !
Après un passage au Nouveau-Brunswick, on a décidé de quitter la bulle atlantique en sachant qu’on ne pourrait plus y revenir : c’était un choix important à faire. On est passés par la Gaspésie dont j’attendais beaucoup et qui est effectivement un lieu magnifique au Québec. Ces paysages incroyables de montagnes qui tombent dans l’océan…
*Société des Alcools du Québec, la société d’État gérant la vente d’alcool dans la province.
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