2 Les bus de ville


Toutes les villes et leurs périphéries possèdent un réseau de bus urbains très efficace. Au Mexique, ils sont aussi appelés “camión” (attention au faux-ami !). Ils passent très régulièrement et sont très économiques.

Le prix varie selon les endroits et les compagnies de bus : parfois il est fixe (à Guadalajara par exemple, chaque trajet a un prix unique de 9.50 pesos soit 50 centimes d’euros), parfois il dépend de la distance que vous allez parcourir. Quand le prix est fixe, il est inscrit sur le pare-brise ou sur le côté du bus. Pensez à faire un signe de la main à l’approche du bus pour être sûr qu’il s’arrête, sinon il filera tout droit. Il faut payer en montant dans le bus, au conducteur ou dans les machines dédiées. Prévoyez des pièces, les billets sont parfois refusés. Dans les plus grandes villes, vous trouverez parfois des bus dotés d’un système de carte rechargeable qui peut être plus pratique si vous prévoyez de rester plusieurs mois au même endroit.

Pour connaître les lignes, les arrêts et les horaires – approximatifs – de passage, la meilleure application est Moovit. N’hésitez pas à demander aux locaux qui pourront aussi vous guider. Les bus circulent généralement à partir de 5 h du matin, jusqu’à 21 h pour les lignes suburbaines, minuit pour les centres-villes.

Pendant le trajet

À l’exception de quelques modèles récents, la plupart des véhicules sont anciens et peu confortables. Si vous restez debout, accrochez-vous bien aux barres car les routes ne sont pas toujours en bon état et possèdent de nombreux ralentisseurs qui pourraient vous faire perdre l’équilibre, sans compter la conduite abrupte de certains conducteurs. Mais c’est aussi ça qui fait leur charme et vous verrez, vous prendrez vite l’habitude !

Comme en France, il est demandé de laisser sa place aux personnes âgées, enceintes, avec un handicap et aux enfants si les sièges qui leur sont réservés sont déjà occupés.

Dans la ville de Mexico, depuis 3 ans, les métro-bus (bus disposant d’une voie dédiée) et les métros ont également une zone réservée aux femmes et enfants de moins de 12 ans pour les protéger des violences commises dans les transports en commun. Selon une grande étude réalisée en 2018 à Mexico, 96% des femmes ont vécu une situation de violence sexuelle (verbale, physique ou psychologique) dans leur vie dans les transports en commun, dont 88% dans l’année écoulée, le plus souvent par des hommes inconnus. Si vous êtes un homme, il est très important de respecter ces espaces de sécurité.

L’étude s’intéresse à plusieurs quartiers de la ville et ne spécifie pas si ces proportions sont égales partout. Les femmes interrogées sont a priori mexicaines et utilisent les transports très régulièrement. En tant qu’étrangère, le risque est probablement moindre et il n’y a pas de raison de s’empêcher d’utiliser les transports en commun tant qu’on reste sur nos gardes.

Chapitre précédent Chapitre suivant
claire

Actuellement en PVT au Mexique!

Ajouter à mes favoris
5
2 avis

Connectez-vous pour pouvoir voter.

Aucun commentaire