Pour financer votre séjour en Visa Vacances-Travail (Working Holiday Visa) à Hong Kong, vous allez sûrement devoir trouver un emploi. Mais quel type d’emploi chercher ? Est-ce que Hong Kong recrute dans votre branche ? Que faire si votre niveau d’anglais, de cantonais ou de mandarin est insuffisant ? Que mettre dans votre CV pour décrocher peut-être l’emploi des vos rêves ? Comment chercher et trouver un travail à Hong Kong ? C’est à toutes ces questions (et beaucoup d’autres) que nous vous proposons de répondre dans ce dossier.
Rappel : le PVT vous permet de partir pendant un an maximum à Hong Kong, sans avoir à trouver d’emploi en amont. Une fois sur place, vous pourrez vous faire un réseau et chercher du travail activement. Vous pourrez travailler (dans votre domaine ou non) pour un ou plusieurs employeurs. Vous n’avez pas le droit de travailler plus de 6 mois pour un même employeur.
Un PVT à Hong Kong, un frein à l’emploi ?
La limite des 6 mois
Le PVT Hong Kong vous permet de travailler 6 mois maximum pour un même employeur. Passée cette période de 6 mois, vous pouvez tout à fait continuer à travailler, mais cela doit être avec un autre employeur.
Cette impossibilité de travailler plus de 6 mois pour un même employeur peut être un frein pour certaines entreprises, qui n’ont pas forcément envie d’embaucher un candidat qui ne pourra pas rester plus de 6 mois.
Mais heureusement, ça n’est pas le cas de plein d’autres entreprises. Par ailleurs, cette interdiction de travailler plus de 6 mois avec un même employeur pourrait vous permettre de multiplier les expériences professionnelles, ce qui pourrait être plus enrichissant encore ! Vous pourriez aussi envisager de faire des missions courtes ou des missions de remplacement de quelques mois, par exemple.
Néanmoins, si vous êtes suffisamment qualifié ou si vous avez suffisamment d’expérience (et que votre job vous plait bien entendu), il est tout à fait envisageable qu’à l’issue des 6 premiers mois de travail, vous demandiez, avec le soutien de votre employeur, un visa de travail lié à une entreprise sous le visa General Employment Policy (GEP). Dans ce cas, votre PVT prendrait fin et vous passeriez sous un visa de travail fermé, ne vous autorisant à travailler que pour votre employeur.
Vous pouvez présenter les choses de cette façon à une entreprise qui pourrait être réticente à vous embaucher en raison des limites de votre PVT : les premiers mois de votre PVT peuvent servir en quelque sorte de période d’essai pendant laquelle votre employeur peut évaluer vos compétences. S’il souhaite vous embaucher à l’issue de cette période, ça sera possible !
Un PVTiste face aux autres étrangers
Quand des entreprises à Hong Kong souhaitent faire appel à de la main-d’œuvre étrangère, elles doivent généralement prouver qu’elles n’arrivent pas à recruter des locaux suffisamment qualifiés pour le job. De plus, ces entreprises font le plus souvent appel aux services d’un avocat pour les assister dans le dépôt d’une demande de visa de travail pour un étranger. Les frais sont alors assez élevés (en général, autour de 15 000 $HK par dossier).
Un jeune en PVT n’a pas à passer par toutes ces formalités. Vous pouvez être embauché dès que vous avez validé votre visa et obtenu votre Hong Kong ID (ou même la carte temporaire de la Hong Kong ID). Cette situation présente un véritable avantage pour un employeur, qui n’a pas de démarche supplémentaire à faire pour vous embaucher !
C’est un avantage principalement pour les petites et moyennes entreprises à Hong Kong, qui n’ont pas à investir sur vous avant même d’avoir pu voir ce que vous valez. Les grandes entreprises, elles, ont un service dédié à ce type de recrutement, et ne voient pas d’avantage particulier à votre embauche.
Toutefois, si vous êtes déjà sur place, cela signifie que vous êtes disponible immédiatement, ce qui est un sacré avantage face à plein d’autres étrangers avec un visa de travail fermé. Beaucoup d’employeurs souhaitent quelqu’un immédiatement disponible. Génial, c’est votre cas !
Puis-je envisager de travailler dans mon domaine à Hong Kong ?
Oui, c’est tout à fait envisageable, notamment si vous avez de l’expérience dans certains secteurs où la main-d’œuvre est recherchée, ainsi qu’un bon niveau d’anglais. Vous devrez peut-être trouver un premier emploi éloigné de votre champ de compétences au départ, pour financer votre vie sur place, tout en continuant à chercher dans votre domaine et en multipliant les contacts et les rencontres.
Le nombre d’heures de travail à Hong Kong
Hong Kong ne dispose pas d’un nombre maximum d’heures de travail. Non, à Hong Kong, on ne se limite pas à 35 heures par semaine. De plus, il n’existe pas de seuil horaire au-delà duquel les heures sont automatiquement comptées comme heures supplémentaires. Parfois, des contrats de travail peuvent prévoir un tel seuil, mais ça n’est pas vraiment commun.
Dans les faits, il est fréquent de travailler au moins 50 heures par semaine. En 2016, une étude indiquait que 11 % des travailleurs à Hong Kong travaillaient au moins 60 heures par semaine. Une infime partie de gens (0,1 %) travaillait même au moins 75 heures par semaine. Le nombre d’heures médian de travail à Hong Kong est plutôt situé autour de 45 heures par semaine.
Dans les bureaux, les horaires sont généralement de 9 h à 18 h, mais les salariés quittent souvent leur bureau plus tard.
Faut-il parler anglais, cantonais, mandarin ?
Faut-il obligatoirement parler cantonais, la langue parlée par 95 % de la population, pour trouver un travail ? Non !
Certes, parler cantonais vous apporte un avantage indéniable et vous ouvre les portes vers un nombre bien plus important d’emplois. Mais il y a aussi énormément d’emplois où le cantonais n’est pas absolument nécessaire.
En revanche, il est essentiel d’avoir un bon niveau d’anglais. Vous n’avez pas besoin d’être parfaitement bilingue pour travailler à Hong Kong (et vous vous améliorerez sur place, de toute façon), mais il est important de préciser qu’un PVT Hong Kong, pour des personnes qui ont peu confiance en elles en anglais, pourrait être compliqué. Bien sûr, certains parviennent à trouver du travail malgré un anglais moyen (notamment dans des entreprises françaises), mais votre recherche risque d’être nettement plus compliquée si votre niveau d’anglais est assez bas.
Parler mandarin peut aussi être un véritable avantage pour votre recherche d’emploi. Les contacts commerciaux avec la Chine sont quotidiens dans la plupart des entreprises, et dans ces cas-là, la langue du business est très souvent le mandarin. Les entreprises hongkongaises sont donc aussi en quête d’employés en mesure de parler mandarin.
Si vous envisagez un emploi de bureau, visez au maximum les entreprises internationales, plutôt que les entreprises locales, qui pourraient être réticentes à embaucher des pvtistes qui ne parlent pas forcément cantonais ou mandarin.
Tournez-vous plus particulièrement vers les entreprises françaises, ou des entreprises ayant des liens directs avec la France, de façon à faire de votre maîtrise du français un véritable atout.
Le fait de parler d’autres langues, notamment des langues asiatiques, comme le japonais ou le coréen, pourrait également être un atout pour votre recherche d’emploi.
Quid de la retraite et des impôts à Hong Kong ?
Sur ces sujets, nous vous recommandons la lecture de notre dossier La retraite (MPF) et les impôts à Hong Kong.
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