N'exagérons rien

(je rappelle que pour les factures, elle me les a montré et qu'il n'y avait pas de réelle entourloupe )
"Les forts écrasent les faibles" est une phrase-bateau pour justifier ces propres échecs et continuer à se sentir faible (ou fort). De plus, "fort" ne veut pas forcément dire "autoritaire", "machiavélique" ou "dur". On peut être fort par sa capacité d'analyse, son instinct, son mental, ses compétences, etc.
Ceci dit, j'admets que j'ai plutôt un caractère "faible" (je ne recherche pas à m'imposer ou à créer des conflits inutiles). Je suis pour une entraide respectueuse, une solidarité commune en gros, un soutien réciproque et respectueux. Bien sûr, cela ne fonctionne qu'avec des personnes ayant le même souhait. Je ne crois pas que ce soit utopique même si on fustige de nos jours, le caractère "individualiste" de nos sociétés.
Tu sais dans ta vie, c est un detail la colocation je comprends, mais attention j ai des doutes pour tes attitudes a ton boulot ou dans la vie de tous les jours car dans la vie meme a montreal les forts ecrasent les faiblent et le caractere y est pour quelquechose...( un mec naif malheureusement pour les gens est un c.....)
J'ai travaillé dans une grande entreprise (+ de 1 an en alternance) avant d'arriver ici, et tout s'est très bien passé. C'est vrai qu'une fois ma chef m'a dit que j'étais trop "gentil" par moment, à ne jamais refuser d'aider tout le monde (j'étais devenu le technicien-bis de l'étage, et bon... ça ne se fait pas de faire le travail de quelqu'un d'autre).
Qui plus est, ça m'a permis de sympathiser très rapidement avec beaucoup de monde (avec un respect réciproque) autant du côté des techniciens / assistants, que des cadres et haut-responsables. J'ai donc réellement apprécié ma première véritable expérience du milieu professionnel. D'ailleurs, malgré le fait que ça va faire 1 an que je suis parti, j'ai toujours des contacts amicaux avec certains d'entre eux (dont les personnes de mon ancien service).
J'ai toujours fait mon boulot de la meilleure façon possible. A la fin, on m'a proposé de rester. Ceci dit, j'avais déjà prévu mon départ pour Montréal depuis un pti bout de temps.
Ma vision du monde professionnelle est peut-être encore idyllique, où j'imagine pouvoir concilier vie privée et vie professionnelle sans trop me prendre la tête. Je ne recherche pas l'argent ou le pouvoir hiérarchique à tout pris. Voir le mal partout ne m'apporterait rien de bon de toute façon.
Enfin, on s'éloigne du topic initial (ou ça dérive un peu trop)