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Mercredi 26 novembre 2014

Objet : les origines de mon intérêt pour le Japon

Lorsque je m’intéresse à un pays, j’accorde une grande importance à ses habitants. La façon de penser des Japonais, marquée par des notions telles que « enryo » (sens de la réserve) ou « omotenashi » (hospitalité désintéressée), a largement contribué à mon intérêt pour cette culture.

Ma première expérience avec le Japon remonte au jour où j’ai vu Le Voyage de Chihiro des studios Ghibli au cinéma. L’importance attribuée aux détails scénaristiques et la morale de cette histoire ont véritablement suscité ma curiosité. Très vite, j’ai voulu en savoir plus sur les œuvres de Hayao Miyazaki pour avoir une meilleure approche de la culture et des traditions japonaises.

À l’âge de neuf ans, j’ai commencé à pratiquer l’Aïkido. Ce qui m’a tout de suite plu dans cet art martial, c’est la philosophie qui privilégie la droiture, l’entraide et le respect du partenaire plutôt que l’esprit de compétition. En parallèle de mes huit années d’Aïkido, j’ai nourri un intérêt toujours plus grand pour le Japon, sa civilisation et sa culture. Pour mieux appréhender celle-ci, j’ai décidé, à seize ans, de faire une année d’étude dans ce pays grâce à l’association AFS. Pour des raisons d’assurance, je ne pouvais pas voyager sans ma famille d’accueil, toutefois j’ai pu progressé dans l’apprentissage de la langue japonaise, d’abord en autodidacte, puis avec l’aide d’un professeur japonais du lycée Gakushuin. L’année suivante, j’ai passé le Japanese Language Proefficiency Test niveau 3. À mon retour, je me suis promis d’y retourner une fois la majorité passée, afin de pouvoir voyager librement.

Mi-avril jusqu’à juin 2014, l’opportunité de passer deux mois à Tokyo s’est de nouveau présentée à moi. Grâce aux relations que j’ai commencées à construire sur place lors de mon précédent séjour, j’ai eu la chance de participer à des activités traditionnelles diverses telles que les onsen ou une séance de zazen et d’autres un peu plus récentes comme le karaoké. Pendant ces deux mois, j’ai été une nouvelle fois touché par la gentillesse des personnes que j’ai rencontrées et impressionné par tout ce que la ville avait à offrir.

Repartir au Japon serait l’occasion pour moi de découvrir de nouvelles régions et de nouvelles villes. Je souhaite en effet m’imprégner de la culture du Kansai, visiter Osaka et, si possible, y apprendre le dialecte local à l’aide des habitants de la région. Mon objectif pour ce séjour serait d’avoir une vision du Japon qui ne se limite pas à Tokyo. J’aimerais découvrir et comprendre le Japon « provincial » avec ses richesses et ses différences. Afin de réaliser mon programme et de financer ce voyage, j’économise depuis plus d’un an. Bien sûr, un projet aussi vaste ne saurait s’envisager sans un Visa Vacances-Travail, c’est pourquoi j’en fais la demande aujourd’hui.

Mon objectif pour ce séjour serait d’avoir une vision du Japon qui ne se limite pas à Tokyo. J’aimerais découvrir et comprendre le Japon « provincial » avec ses richesses et ses différences.