Discussion: Bilan et désillusions...
- 22/10/06, 09:16 #41juste une precision pour la visite. quand on est arrivées a l'immigration, le monsieur nous a demandé si on vait passé la visite on a repondu non et il a donc noté sur notre pvt qu'on avait pas le droit de travailler avec des enfants ...
Apres ça depend sur l'agent qu'on tombe, chaque personne doit avoir des petites annotations differentes sur le pvt.
- 24/03/07, 19:22 #42Je me permets de faire un petit "up" sur ce topic tres interessant car la nouvelle generation des pvtistes arrive
- 24/03/07, 19:41 #43interessant en effet, faudra etre resistant et encaisser...
mais on a tous beaucoup de volonté !!
- 24/03/07, 19:46 #44Tres bonne idee de remonter ce topic Mat !!
En effet il faut rapeller que le PVT ou qu'il soit n'est pas que sourires et vacances .. que c'est dur egalement comme je le rapellais sur un autre post a propos du bon ou mauvais PVT mais comme le dit Yanaki on a de la volonte , on y arrivera tous autant que nous sommes !Dernière modification par sasmira ; 24/03/07 à 19:48.
- 24/03/07, 22:40 #45merci mat!
- 24/03/07, 23:46 #46Je vous rassure les canadiens de vancouver sont aussi des vrais requins et tout n'est pas rose...je pourrai faire un post très long sur les cotés négatifs des canadiens et les galère que j'ai rencontré, mais bon, le coté qui m'a aider c que je ne suis pas le meilleur en anglais de mon boulot (peut être le pire même!) mais je ne refuse jamais rien du coup le boss viens de me faire passer en full time!! N'oubliez pas que le jeune canadien moyen est assez fainéant et ce surtout quand vous êtes dans des petits boulots!!
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- 26/03/07, 21:14 #47bon je me permet de mettre mon grain de sel même si je ne suis pas sur le site depuis longtemps mais cela fais quand même 6 mois que je suis au canada!
en plus, je n'ai pas la même histoire que la majorité des pvtistes... C'est vrai que vous avez tous l'air très épanoui et heureux et tout et tout d'être au canada... d'ailleurs cette conversation est là pour rappeller un peu que tout n'est pas rose...
moi je ne suis pas venue toute joyeuse en pensant que le canada était un petit paradis. Je suis quelqu'un qui adore voyager mais pas pour aussi longtemps. Je suis quelqu'un de très impliqué dans ma famille, avec mes amis, dans des associations et vivre loin ne m'a jamais tenté!!! le canada non plus d'ailleurs, en général, je préffère découvrir des pays et des cultures plus différentes de la mienne.
et puis... l'homme de vie voulant devenir prof d'anglais, il devais partir dans un pays anglophone. et pour ne pas risquer de le perdre, en pleurs, je l'ai suivi. et j'ai pleuré longtemps et beaucoup!!
mais ici, tout s'est bien passé. on a tout les deux trouvé du travail en une semaine de recherche, on avait trouvé notre logement sur internet avant d'arrivé. pour le travail, on a pris les premier qu'on a trouvé mais ils nous plaisent, on a de la chance. Moi je garde un bébé, c'est pas super passionant mais la famille est trop sympa avec moi, j'ai pu aller en vacances avec eux en floride!!!
et puis, on a voyagé un peu, on a fais du chien de traineau(mon meilleur souvenir! à faire!) et là on se prépare 15 jours avant de rentrer pour voyager plus genre rando, kayak...
le plus dur pour nous c'est qu'on a l'habitude d'avoir une belle vie sociale, et là, rien! on est à ottawa, il parait que ça aide pas! et je viens juste de découvrir ce site...( j'ai un peu merdé sur le coup là!)
donc pour ceux qui viennent au canada sans le vouloir: ce sera dur, mais vous allez vraiment vivre de magnifiques choses, vous allez apprendre à vous connaitre et à connaitre un peu comment ça marche de l'autre coté de la mer, et puis vous pourrez dire je l'ai fais, et puis... vous allez rentrer!!!
courage et bonheur
- 26/03/07, 22:21 #48Je pense que les galères ne sont pas forcément là ou on les attend.
Moi je n'ai pas accroché avec Montreal et j'ai passe 3 mois, a m'ennuyer, a deprimer. Ma coloc était vraiment pourrie et rien ne m'a stimulé.
Pourtant j'avais trouvé un travail en 2 semaines...
Bref je suis à Vancouver et j'adore cette ville et la vie que j'y mene. J'ai pas un boulot exceptionnel mais au moins j'ai la satisfaction d'apprendre l'anglais et d'avoir des petites satisfactions tous les jours.
Meme si je suis au chomage (mon contrat a pris fin vendredi) et bien je ne me fais pas de soucis car ici il faut avoir la niac et aller demarcher et on peut trouver facilement!
voila je crois qu'il y a des galeres pour tout le monde mais en fin de compte on vit des choses qui nous aident a grandir et à devenir nous meme.
- 26/03/07, 22:29 #49Bon, j'ai pas trop le temps de mettre mon gros grain de sable dans tout ca. Mais pour ma part, heureusement que j'ai des amis ici, sinon j'aurai pas tenu le coup. Ce pays est "crazy". Je suis a Vancovuer, et je pense qu'il y a trop de personnes venants de partout. J'ai jamais vu ca de toute ma vie! that's incredible!
- 1er galere: plus de VISA pour 2006...
- J'etais avec un canadien pendant un mois qui m'en a fait voir de toutes les couleurs,
- je me fais cambrioler a la maison: comme de par hasard, ils mn'ont pris que mon ordi portable ( que j'avais acheter specialement pour venir ici) et mon app photo...
- putain de fouriere... t'as interet de comprendre l'anglais, sinon tu raques encore. C'etait donc mon cas
- les collocs avec des histoires de deposit, j'aurai jamais imaginer une histoire pareil... le vrai deposit est de 575$, mais il y a actuellement 1350$ qui tournent, car 3 personnes ont paye 450$ chacun. Qlq peut m'expliquer?
- un colloc allemand qui me menace de pas payer le loyer car trop de soirees en semaines, et monsieur voudrait dormir...
- une histoire de viol, un torontois de merde (je hais les torontois)
- attention en travaillant au Blenz: le cidre a 150degre, ca brule!!!
...
bref et j'en passe.
Juste que des fois c'est trop, heureusement qu'il y a toujours mes amis pour s'occuper de moi (pour girl)
A part ca, le soleil est sur Vancouver actuellement, et ca aussi c'est genial!
- 27/03/07, 01:29 #50He be bouhh
tu cumules un peu les galeres ... je te souhaite de continuer sur une lancee plus calme ...
- 07/01/08, 23:10 #51
- 01/05/08, 16:24 #52Vraiment très bien ton article Lilou !
Je pense que les nouveaux pvtistes devraient tous le lire... Pour moi, les premiers mois n'ont pas été facile du tout mais bon maintenant c'est beaucoup mieux
- 01/05/08, 22:31 #53Pour ma part, petit grain de sable aussi...
L'herbe est elle plus verte ailleurs? je ne sais pas et voici notre histoire, brièvement comptée.
Avec Steph ma compagne, on avait choisi de partir 6 mois pour découvrir le Québec. 5 mois à travailler, 1 mois à profiter , à voyager (au fond la vrai raison de notre venue).
Mais la réalité des choses est différente. Ingénieur en informatique avec un bon CV, je pensais trouver sans problème. Première erreur, puisque, pour une période de 5 mois, ça n'intéresse pas vraiment les entreprises.
En outre, malheur de croiser la route d'un escroc. Méfiant au départ face à son discours, j'ai abandonné mes réflexes de français (tout le monde il est beau ici..tout le monde il est gentil...) Bref, je passe les détails mais le mec m'a promené pendant 1 mois... certes j'ai pas beaucoup bossé (quelques heures en télétravail),j'ai du utiliser un prise d'otage sur un serveur (changement mot de passe) pour être payé en partie...
Mais j'ai surtout perdu un mois...
du coup un job d'ingénieur pour 4 mois = mission quasi impossible. Par contre si j'omets le fait que je ne reste que quelques mois, il est clair que je trouve en 48h chrono. Tout ça pour dire qu'il bien réfléchir à son parcours, la durée de son séjour.
Les offres en France étant nombreuses, le taux de change trop avantageux, on a choisi de raccourcir le séjour pour qu'il gagne en intensité. Aussi, il nous reste 20 jours de folie..Québec, Saguenay, Gaspésie....
Déçu? triste? échec? non, bien au contraire...car cette expérience nous a permis de souder notre couple, de nous enrichir humainement. Certains sur cette planète ne sourient que pour vous montrer leurs crocs...c'est ainsi...en France comme ailleurs....
Mais, on trouve aussi leur opposé, des gens discrets et formidables...les c..ns sont donc bien répartis uniformément sur cette planète
Aussi, suivant ce que vous venez chercher ici, envisagez simplement que tout ne se passera peut-être pas comme prévu...et en particulier ce à quoi vous n'aurez pas pensé!
Bon allez, il est temps de préparer les valises...l'aventure nous appelle...ah..non...c'est juste l'ambulance qui passe dans la rue..
Bon séjour à tous, profitez bien de cette expérience dans tous les cas enrichissante...
- 02/05/08, 19:24 #54Meme constat pour nous, malgré plusieurs séjours au Quebec, beaucoup de désillusions (surtout a MTL).
Pour les nouveaux arrivants, un petit coup d'oeil sur:
https://www.immigrer-contact.com/
beaucoup de temoignages interressants mais pas positifs du tout...
malgré tout, beaucoups de beaux moments en perspectives.
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- 05/05/08, 13:29 #55Je viens de lire ce post avec une grande attention et je dois dire que même si on (je pars avec ma copine) s'attend à avoir quelques coups sur la tête, le stress commence à m'envahir au fûr et à mesure que la date approche, un peu comme une rockstar avant de rentrer sur scène (vive la comparaison).
Un mélange d'excitation et de peur (de se planter royalement) .
Mais pour les autres futurs pvtistes, voilà ce que je me dis quand je me pose des questions du style "Mais dans quoi je me suis embarqué ?"
Je me dis que si je ne pars pas, je vais rester le cul assis sur ma chaise (de merde) dans mon boulot au 20ème étage d'un building en plein centre de la capitale européene, qu'après dix ans j'aurai peut-être une promo, voir deux, mais qu'intrinsèquement je n'aurai pas profité de ma jeunesse et de ma liberté (européen, jeune, pas d'enfant,...). Et là, ça me remet d'applomb
Et puis comme disait Lamartine :
"Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie."
Méditons ( et festoyons) !!!
- 05/05/08, 17:08 #56J'aime bien ce que tu as écris Sido, disons que j'ai l'impression de me lire et je ne sais pas si tu ressens ça desfois mais quand je tiens ce genre de propos par moments, j'ai l'impression de parler a des gens qui vivent dans un autre univers. Soit ils me dévisagent, soit ils hochent la tête genre "ouais, j'comprends trop" alors que non, non, euh il la trouve assez chouette leur chaise dans leur boulot au 20ème étage d'un building en plein centre de la capitale européene
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- 06/05/08, 01:10 #57A mon tour je me retrouve dans ce que tu écris Sido...
de mon coté par contre, ce sont ces 2 proverbes qui ont guidé mes pas
le premier est un proverbe touareg disant ceci:
celui qui a beaucoup vécu sait beaucoup de choses...mais celui qui a voyagé en sais encore plus..
l`autre, celui de lao tseu qui dit : le voyage de mille lieux commence par un pas...
Alors, stress et autre...on a connu...galères aussi...
mais l enrichissement est tel que nous ne regrettons pas, malgré certaines désillusions on l a vu..
En tous les cas, bonne chance à tous ceux qui prendront le `risque` d une vie un peu différente..je crois plus que jamais que cela en vaut la peine...
ps: fais ch..er ce clavier qwerty
- 06/05/08, 12:59 #58merci Lilou, je pensais être seule dans mon cas, à savoir une année déprimante à Montréal...
et oui c'est vrai, il n'y a pas que des heureux pvtistes.
Je suis venu avec mon conjoint, no job, no appart mais plein d'espoir... Après 3 semaines de canapé chez des amis d'amis, et une vingtaine de visite d'apparts pourris, sales, en sous-sol sans fenêtre et chers, enfin un appart toujours cher mais bien placé, propre et tout meublé. Un petit chez nous pour un an. Ensuite un job, et bien, plus dur, nous sommes cuisiniers, et plutôt dans la haute gastronomie, grosse désillusion, pas de job, pas payé, ici ce n'est pas un metier, une carrière, j'ai croisé des étudiants en massothérapie et génie civile !
Tant bien que mal, refoulage d'orgueil et au charbon, des petits restos pas pire pas pire.
Mon conjoint, une autre histoire, il garde sa fierté donc décide de travailler cà et là, il ne garde pas sa place, essaye d'autres, et encore, déprime, reste tout l'hiver sur le canapé, pendant que je pars travailler.
Déprime profonde, il ne veut pas sortir, devient associal, malgrès l'accueil des Quebecois.
Au final, crise de couple, aucune rencontre, coincé tous les deux dans ce mignon petit appart, hémisphère clos et prise de tête.
Pendant l'année, il repart un mois en France, besoin d'air. Mais toujours aussi déprimé, je le soutiens, le l'engueule, je me pose des questions................................
Retour en France, il y a 15 jours, on a fait l'année, à quel prix ? mon couple, ma confiance en moi, ma volonté de réussir, et le sentiment profond de n'arriver à rien.
En France, pas mieux ! alors profitez, même si c'est dur de s'intégrer, de bosser dans sa branche. Tout ce qui nous tue pas , rend plus fort, même si c'est un echec que l'on ramène comme souvenirs.
Bon courage à tous !
- 06/05/08, 14:29 #59Pour rebondir sur ce que tu écris, je rencontre beaucoup de gens qui crient au fou quand j'explique ma situation. Et je peux comprendre que la peur de tout perdre (matériellement) peut transformer l'envie d'aventure en simple désir touristique de deux semaines par an.
Seulement, même si je n'ai pas une vision aussi manichéenne de la vie, je pense quand même qu'il y a deux grands groupes dans l'espèce humaine, une majoritaire, les suiveurs et une minorité, les entreprenants. Chaque personne pouvant passer d'un groupe à l'autre suivant le contexte. Loin de là l'idée de me prendre pour un grand sage, un martin Luther King, un mandela ou un Ghandi, mais j'essaie de vivre dans la Société avec un regard le plus extérieur possible et avec un sens très critique. C'est dans ce contexte que je me suis rendu compte que la vie n'était pas une course acharnée vers l'argents (même si j'en ai besoin et que je ne cracherai pas dessus) et vers le pouvoir. Ne me trouvant pas dans la partie "entreprenante" de la société tout en étant une personne curieuse et ambitieuse, je me suis dit que mon seul moyen de me trouver dans cette partie "entrepenante, audacieuse,..." c'était de partir à la découverte du monde... Je pense que sur ce site, nous sommes tous des grands romantiques en quêtes d'expériences nouvelles. Nous sommes des blazés de notre société, car le jeune vit dans un environnement ou plus rien n'est certain, tout devient nuancé, flou, de plus en plus difficile et ceci nous pousse vers la sortie car maintenant pour être "quelqu'un" au yeux des autres, pour être une personne entreprennante, curieuse et ambitieuse, dans notre monde d'aujourd'hui, cela devient très difficile, même le sentiment d'"exsister" (pourquoi suis-je), d'"être quelqu'un" (qui suis-je), ces sentiments deviennent également floues.
Alors, rien de telle qu'une boule dans le bide lorsqu'on se trouve à 5000 bornes de chez soit pour se dire, j'ai peur, j'angoisse, mais j'ai fait le choix, j'assume mes choix, c'est à ce moment précis que l'on a le sentiment d'"exister"...
Pour ceux qui aiment les proverbes, en Afrique du Sud, on dit que l'enfant devient homme lorsqu'il a traversé le fleuve. Mon fleuve sera l'atlantique...
PS : Pour beaucoup, ici, j'ai l'impression que le Canada était un choix respectable, culture occidentale, langue française, c'est à dire proche de notre culture tout en étant éloignée. Et qu'il est une sorte de test pour d'autres voyages (moi c'est mon cas, même si j'accepterai l'échec avec tristesse, je me batterai)...Dernière modification par sido ; 06/05/08 à 14:57.
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- 06/05/08, 15:03 #60Juste un bémol Sido : chacun part (au Canada ou ailleurs) pour des raisons qui lui sont propres et on peut plus ou moins les regrouper en trois thèmes : personnelles (ex. : je pars maintenant que je suis célibataire), professionnelles (ex. : je pars parce que je suis mal payé et que je n'avance plus dans ma boîte), idéologiques (ex. : je vous déteste tous, la France est un pays de merde).
Mais tous les pvtistes ne sont pas des romantiques, certains disent clairement vouloir faire de l'argent, d'autres préparent mal leur voyage, d'autres encore sont moins près qu'ils le pensent.
Ce que tu décris, c'est le malaise de la société occidentale post-moderne. Et le voyage est un moyen comme un autre de s'épanouir, de remplir la vacuité de notre existence. Nous, voyageurs temporaires ou perpétuels, ne valons pas plus que ceux qui choisissent de miser sur leur carrière ou sur leur famille. C'est un choix qui nous mets davantage en danger, qui nous amène à nous confronter à d'autres cultures, à nous même aussi, mais ce n'est ni plus noble, ni "meilleur".
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