Bilan et désillusions...

Ben d'après ce que je viens de lire, les futurs pvtistes sont mieux préparés psychologiquement que moi quand je suis arrivée ici, et au risque de passer pour la naïve de service, je pensais que la vie au Canada serait beaucoup plus facile que ça !!!

Aujourd'hui évidemment j'ouvre les yeux et après 3 mois ici, je me dis qu'il faut absolument que je me bouge pour progresser en anglais car là, mon niveau est vraiment pas top et qu'en rentrant j'aurai besoin de l'anglais...

Bref, tout ça pour dire que quand je suis arrivée, j'étais dans le même état d'esprit que Lilou... et qu'après quelques mois je relativise sur cette expérience et je me fixe de nouveaux ojectifs à courts termes !

Bonnes fêtes à tous...

MOi ce que je trouve remarquable c'est de la désillusion tout le monde en est sorti plus fort et plus motivé. Alors tout le monde peu etre fier de ce qu'il a deja accompli et des moyens qu'il est pres a mettre en oeuvre pour que cela se passe s'améliore.

Beaucoup de choses ont déjà été dites alors je ne vais pas trop répéter mais je pense qu'effectivement ce genre de posts peut être utile de temps en temps pour bien rester dans la réalité et ne pas s'emballer trop vite.
Au niveau taf, je n'ai aucune idée de ce que ça peut donner dans ma branche (l'édition) au Canada mais je ne me fais pas trop d'illusions. Alors je pars dans l'idée de faire des petits boulots s'il le faut et sans que ça me fasse trop chier alors qu'à Paris je ne serais pas du tout prête à ça.
Pour ce qui est des québécois moi ce qu'il y a de sûr c'est que j'ai été accueilli par une famille québécoise juste parce qu'une relation leur a demandé s'il pouvait m'héberger qq jours en arrivant pour ma maîtrise. Au final, ils m'ont hébergé 1 mois, m'ont prêté tous les meubles d'une de leurs chambres parce que la chambre en colocation que j'avais trouvé n'était pas meublé, m'ont invitée à passer Noël avec eux et aujourd'hui encore on est en contact. Grâce à eux j'ai rencontré plein de québécois adorables et même si effectivement ce ne sont pas forcément des relations comme on les envisage en France ce sont des gens très accueillants et agréables. Mais il y a des cons partout assurément...

Un petit up sur ce sujet fort interessant

Discussion enrichissante..
On dit trop souvent les points positifs or partir a l'etranger ca peut poser des problèmes.
c'est bien de remettre ca au clair parce qu'il faut s'y préparer

Du calme, du calme, vous êtes là que pour un an... C'est sûr que ça va pas venir tout cuit dans le bec. En France en un an, z'auriez pas acheté une BMW et un duplex sur les champs non-plus... Et vous croyez que vous auriez trouvé du boulot dans vot branche, là comme ça en sortant de la fac ? Hum, vraiment ? Et bien payé en plus ?

C’est une expérience, avec pleins d’obstacles, et si vous restiez plus d’un an, vous verriez combien cela devient facile après, une fois passé le parapet, zet dans le château (si vous êtes motivés, parce qu’ici ça marche pas trop à l’ancienneté, hein, on n’est plus en France là). Attention, je parle Toronto / Vancouver, possiblement un brin plus dynamiques que d’autres villes niveau boulot.

Doubler votre salaire français la deuxième année ? Le tripler la quatrième ? Finir directeur de votre service à la sixième ? SNCANADAF, c’est possible… Évidemment ça déborde un peu du PVT, et ça prend de « souffrir » un peu au début… Mais motivation et efficacité seront plus facilement reconnus ici (ils ont pas boycottés les primes de mérites ici comme certains fonctionnaires hexagonaux).
Ça prend juste un peu temps pour faire lever la pâte.

Pour ceux qui le désirent, aussi "pénible" soit votre PVT, c'est une première pierre bien pratique pour gravir la montagne.

Comme je ne suis pas encore partie, ca va etre difficile de faire un bilan de parler de mes désillusions mais je vais plutot évoquer la plus ou moins connaissances des difficultés que je risque de rencontrer dans mon secteur. Le milieu de la petite enfance étant assez restreint au Quebec, surtout avec ce qu'il se passe en ce moment - le gouvernement réduit l'envelloppe budgétaire "petite enfance" et les postes d'éducateurs en CPE (centre petite enfance) ferment à tour de bras -, je me dis que trouver un job la dedans ca va etre très difficile, je sais d'ores et déja que je vais commencer comme tout le monde avec des ptits boulots qui n'ont rien a voir. Mais en meme temps, ca me permettra de voir autre chose et de repartir regonflée a bloc en rentrant en france (je ne prévois pas pour l'instant de demander la RP, c'est pas dans mes objectifs. J'suis un petitt peu trop "famille" pour ca). Donc meme sis on n'est jamais a l'abri de pépins ou de "chutes du 36ème", je pense que si on est bien conscient de ce qu'on peut NE PAS touver au Canada, Cela permetra peut etre de mieux vivre les dits pépins et autres.

En fait je suis un peu dans la même situation que Hell. Je travaille dans la relation d'aide/relaxation mais surtout auprès des enfants et des ados.

Quand je suis partie vivre en Irlande, j'ai carrément pas chercher à travailler dans le milieu socio-éducatif et je me suis adaptée à ce qui se présentais à moi, en restant ouverte. Ce qui comptait était de me sentir bien dans ce que je faisais.

Finalement, j'ai trouvé en moins de 15 jours un job dans un petit magasin Spar. La tâche était hyper simple, et j'étais entourée d'autres jeunes étrangers.

J'ai vécu exactement ce que j'avais à vivre, j'ai appris beaucoup de choses. Au bout de quelques mois, j'ai eu des propositions et des pistes qui collaient plus à mon profil.

Même en Irlande, il faut du temps pour travailler dans ce milieu. Idem pour lier des amitiés réelles avec des autochtones. Mais après, c'est du solide.

La patience et la persévérance pour s'insérer dans un pays qui n'est pas celui où on est né sont essentielles.

Et puis, même en France, quand on sort dîplôme en poche, il faut se faire connaître, se constituer une expérience significative et ça met parfois du temps, et en plus le salaire ne suit pas toujours.

Il y a l'idée que l'on se fait d'un pays avant d'y être et puis y'a la réalité de ce qu'on y vit une fois sur place...

Conclusion : il y aura toujours des avantages et des inconvénients dans chaque pays où l'on s'expatrie. Parfois, on a besoin de vivre tout ça pour comprendre ce que l'on veut vraiment.

Certains se disent qu'ailleurs c'est toujours mieux et parcourent le monde incessamment, d'autres finissent par se poser quelque part enfin, ou choisissent de retourner en France, parce que pour eux finalement la France c'est pas si pire ! lol

euh Hell et Nymue, pensez que le pvt nous interdit de travailler avec les enfants ....

la chose a faire est de reconstruire un dossier ici... avec casier judisciaire (venez avec) et pleins d'autres choses...

non, elles ont la possibilité de passer la visite médicale obligatoire en France il me semble, et grâce l'interdiction ne figurera pas sur leur permis de travail...

du moins c'est ce qu'il me semble!

Oui c'est exact, si tu précise sur ton pvt que tu veut travailler dans le domaine de l'enfance et bien il te demanderont de passer une visite médicale qui coûte un peu d'argent bien sur. Mais rien d'insurmontable par contre.

caro a raison, il nous suffit de passer la visite (bon 150 € non remboursés quand meme) pour le casier judiciaire et autre... C'est pour la RP

ah ouais quand même! Paies (c'est le cas de le dire!) ta visite médicale!

Est ce quelqu'un sait si ça revient aussi cher de la passer ici, si par exemple je trouve une job dans l'animation?

Bon, si il faut, je suis prête à payer la visite médicale pour ce PVT mais, où est-ce qu'on se procure la liste des médecins agréés pour ça ?

En plus, c'est pas sûr que je sois PVTiste, il se peut que je sois étudiante à temps partiel. Dans ce cas aussi on n'a pas le droit de travailler avec les enfants ?

Caro, alors la, aucune idée, renseigne toi aupres de l'ambassade de france au canada, il pourront te donner le tarif et ne dit pas que tu veux la passer, pour connaitre le vrai tarif .
Pour les medecins, c'est aussi l'ambassade qui donne une liste. En étant étudiante (je ne sais plus dans quoi tu es ) je ne sais pas trop si tu as le droit de bosser, quoi que en job étudiant pendant l'été ca doit etre possible et a mon avis la visite est aussi obligatoire mais a confirmer.

Merci Hell ! Je me renseignerai l'air de rien à l'ambassade pour les tarifs... ;o)

Si je suis prise en intervention psychosociale (donc milieu socio-éducatif, donc sûrement auprès de jeunes côté métier), ce sera des études à temps partiel. Je sais qu'à la base, on ne peut commencer à travailler qu'après les 6 premiers de cours quand on est étudiant par les universités que je vise (elles ont passé des accords).

Enfin moi comme je le disais, rien ne sert de passer la visite médicale en France alors que vous n'êtes pas sûres de trouver un job dans votre branche. S'ils sont intéressés par vous ici, vous pourrez toujours passer la visite médicale le moment voulu

En plus si j'ai bien compris, souvent ils demandent une simple visite chez un médecin et donc c'est moins cher que 150$

c'est sur que payer 150 € sans etre sure ca me fait reflechir mais si tu dis que la bas ya pas besoin de faire analyses d'urines, de sang et radio des poumons en plus alors c'est tout vu !

C vrai qu'apparement, il ne vérifie pas sur le visa si l'on a passé la visite médicale ou pas... en tout cas dans le milieu de la santé!

Ms en même temps c'est prendre un risque de se voir refuser un job dans sa branche parce que l'on a pas passé la visite médicale avant... et ça ce serai vraiment dommage!

Et puis, il doit bien y avoir une partie de remboursé sur les 150 euros... nan?

Bref, au final je pense que je vais passer la visite médicale en France car je veu bosser comme massothérapeute à Montréal (je suis kiné en France) et apparement ce n'est pas trop dur de trouver du boulot!!!

Ms bon je sais que ce n'est pas forcément le cas ds tt les domaines...

Salut Lilou,

Je n'avais pas lu ton article avant de partir et franchement je me retrouve complètement dans ce que tu dis. Je ne m'attendais vraiment pas à tant de difficultés !
Encore merci pour tes différents récits, tu as un vrai talent rédactionnel.