Discussion: C'est la crise au Canada!
- 05/11/09, 00:10 #21AnonymeBonjour tout le monde !
En effet, post très intéressant et ô combien nécessaire pour les futurs pvtistes.
En ce qui nous concerne : installés depuis 5 mois à Calgary, les choses commencent enfin à prendre un peu de forme.
Nous sommes arrivés début juin, plein d'enthousiasme et d'humilité, en poche une licence de droit + école de commerce master en management pour moi, licence d'éco + école de commerce master en management pour lui...
persuadés qu'il faudrait du temps pour transformer l'essai, mais près à bosser dur d'ici là... et bien nous n'avons pas été déçus !
J'ai personnellement eu un gros coup de chance en me voyant proposer un job de vendeuse dans la première boutique où je suis entrée, car ils n'avaient pas encore fini leurs embauches Stampede.
Mon copain a continué à chercher partout ailleurs car il voulait avoir quelque chose de mieux pour commencer... 15 jours après, et des dizaines de cv envoyés, rien ne "mordait". Il m'a donc rejoint dans le magasin où je bossais.
On a fait ça pendant 2 mois 1/2, le temps de reconstituer un peu les économies dépensées à l'arrivée avec l'installation.
Pendant tout l'été, on a continué à appeler toutes les annonces, des plus "pourries" au plus élaborées.
J'ai recontacté toutes les personnes avec qui j'avais amorcé des contacts depuis la France (recruteurs divers à calgary), utilisé linked in a 250%, rencontré diverses personnes en mode "networking" comme cela se fait beaucoup ici, et des gens plutôt "haut placés".
Le discours était à peu près toujours le même : de même qu'en période faste, les embauches se font ici à tour de bras et avec des salaires bien supérieurs qu'ailleurs au Canada, en période de crise on ferme toutes les vannes et on marche au minimum. Donc "you have an excellent profile, I would love to have you on my team whenever we're out of this crisis... keep in touch ?"
Ca fait plaisir et mal en même temps
Bref, dead-end de ce côté-là.
On a donc commencé en septembre à parler de monter une entreprise de consulting ici parce qu'on avait des contacts en France avec une boite qui souhaitaient se développer en amérique du nord et pour qui on pourrait faire le boulot...
Entre temps, nous avons quitté notre job et recommencé à vivre sur nos économies avec le stress de les voir fondre dangereusement, mais nous avions besoin de temps pour préparer cette création d'entreprise et continuer toujours "on the side" à postuler à tous les emplois pertinents.
Et puis un peu soudainement, vers mi-octobre, tout s'est "amélioré". On s'est mis à nous rappeler pour des "petits" jobs auxquels nous avions postulé durant l'été, j'ai été sélectionnée dans le programme de recrutement jeunes diplomés d'hsbc, le president d'une boite de consulting de calgary a accepté de me rencontrer et m'a donnée du boulot à travers la boite que nous avions crée depuis...
Et aujourd'hui, nous sommes début novembre et nous voyons enfin se profiler devant nous une allure de croisière professionnelle, si je peux dire ainsi.
J'ai passé avec succès toutes les étapes d'hsbc et j'attends leur réponse pour un poste à calgary ou vancouver, nous bossons de manière régulière en contrat par notre entreprise avec la boite de consulting du centre qui a été enchantée de la première mission que nous avons réalisé pour eux, la boite française souhaitant s'implanter ici a commencé à payer nos services et nous avons quelques sérieux "leads" pour eux etc etc
Ce qui a été très "dur" dans tout ça, c'est que cela a été beaucoup plus long que ce que nous pensions.
Alors notre projet dès le départ était de nous installer ici indéfiniment si nous nous plaisions, donc je pense que cela nous a aidé à "tenir le coup".
Le fait d'être en couple également, et d'avoir rencontré grâce aux blogs pas mal d'autres français ici avec qui nous faisons quelques diners mensuels...
Je maintiens quand même qu'à beaucoup d'égards, l'ouest canadien est un très bel eldorado. Je ne souhaite pas entrer ds la polémique est vs ouest canadien, nous vivons dans l'ouest, y sommes très très bien, et voyons défiler en touristes ou nouveaux habitants des habitants de l'ontario et du québec qui racontent tous la même chose "ca n'est plus ce que c'était dans l'est".
Effectivement, en pvt, pas d'aide si vous n'avez pas de boulot. il faut donc avoir les "reins".
Nos parents nous ont beaucoup soutenu, pck ils avaient confiance dans le fait que nous trouverions à terme, donc ils ont fait de gros efforts pour nous envoyer des rallonges le temps que les choses commencent.
Sans cela, je pense que notre début de pvt aurait été plus... compliqué.
Pour les langues, ici en tous cas, parler francais est EXTREMEMENT apprécié.
De même que les recruteurs s'en foutent pas mal de votre "education". ce qui compte c'est l'ex-pé-rience..... insupportable quand on n'a pas beaucoup d'expérience et qu'on cherche à en acquérir, mais ça, c'est un peu la même chose en france je pense. ce cercle vicieux bien connu !
J'en profite pour dire qu'un de nos amis francais ici arrivé en pvt en février 2009 et qui parlait très mal anglais à l'époque (je ne fais que reprendre ce qu'il raconte lui même ), avait comme baggage une expérience de manager en retail dans une très grande enseigne de sport...
Il a postulé dans une chaine de sport ici et en raison de son mauvais anglais a été pris en partiel seulement... 1 semaine après il passait en full time, très vite dans la foulée "key holder" et il vient d'être nommé assistant store manager après 9 mois ici !
Son salaire a donc doublé depuis son arrivée.
C'est aussi une réalité ici. Et le fait de mal parler anglais n'est pas un obstacle, du - de ce que nous en avons vu. En alberta, les gens sont très compréhensifs de ce point de vue et souvent prêts à vous laisser une chance quitte à vous virer 2 jours après si vous ne faites pas l'affaire.
Je concluerai en disant qu'en tant que "locomotive" du Canada, l'Alberta a souvent quelques mois d'avance sur les évolutions de la situation économique, et que depuis 1 mois 1/2 environ, toutes les enseignes de restauration (fast food et restaus traditionnels) , supermarchés, chaines de magasins divers et retail en général recommencent à faire fleurir des panneaux "hiring now", chose qu'on nous avait raconté avant que nous arrivions, mais que nous n'avions malheureusement pas vu à notre arrivée car la situation s'était aggravée !
Courage à tous, ça va dans le bon sens et en networking, les vice president divers que j'ai eu la chance de rencontrer parlent tous d'un retour progressif à la normale sur le 1er trimestre 2010
PS : le témoignage portant sur Banff qui peut paraitre relativement inquiétant tient surtout au fait que cette ville est un pôle touristique majeur dans la région, et qu'on se trouve en ce moment entre deux saisons, sans plus de touristes d'été et sans encore les touristes d'hiver.Dernière modification par planetemuzo ; 05/11/09 à 00:12.
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- 05/11/09, 00:30 #22Je pense que au canada comme ailleurs, vous devez oublier la fleur et garder le fusil. Ici, la crise est passée, elle a fait augmenter le chômage et donc les pti job sont un peu plus dur a trouver.
Mais a coté de ca, du travail il y en a(et quand vous trouvez ca peut etre jackpot)
Reflechissez bien avant de partir. Par exemple, je trouve que c'est suicidaire d'aller a montreal en ce moment. Quelle plue vaalue apportez vous ? Vous ne parlez pas bien anglais, vous ne parlez pas non plus avec l'accent et les expressions québéécoises, bref, vous etes le cul entre 2 chaises et des gens sont meilleurs que vous dans les deux langues(je sais, pour le français on parle mieux que les québécois, mais c'est pas leur avis).
Si vous allez a Toronto, vous êtes bilingue par défaut, il manquent de main d'œuvre française(comme pour Vancouver pendant les JO) Donc vous valez plus.
Après, a vous de voir, mais ne venez pas sans économies et avec le sentiment que ca va aller quoi qu'il arrive, c'est pas facile loin de la et faut s'accrocher et savoir se rabaisser jusqu'aux jobs les plus merdiques. Ceux qui n'y arrivent pas repartent de toute façon au bout de 3-4 mois ruinés.
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- 05/11/09, 01:04 #23A mois de mettre mon grain de sel à cette discussion !
Bon, je ne vais pas raconter toute mon expérience, car j'en ai parlé dans d'autre discussions, mais il est vrai que ça n'est pas facile de trouver du travail, comme on se l'est tout imaginés en partant, mais qui n'a jamais imaginer qu'en allant ailleurs, ça serait mieux ?!
Avec mon chéri, on est saisonniers, donc forcément on a voulu trouver un job de saisonniers ici, et on pensait qu'avec nos 3 ans (pour moi) et 6 ans (pour lui) d'expérience en stations de ski françaises, ça serait plus simple pour nous..ben on s'est bien plantés ! D'une, trouver un job dans un service en relation avec le client, on a vite abandonné, car mêmes si les employeurs disent qu'ils ne s'inquiètent pas de votre anglais, que vous allez vous améliorer, blablabla (ou alors on vous dit cash que vous êtes trop nuls, mais au moins, on sait à quoi s'attendre en proposition d'emploi), finalement on vous remercie d'avoir fait le déplacement, mais qu'en fonction de notre niveau d'anglais, on n'a rien à nous proposer, à part des postes en cuisine ou à la vente et vérification des forfaits. Ben on s'est rabattus sur ça au final, car si on ne voulait pas rentrer en France après 5 mois passés ici et être ultra déçus, on s'est dit que c'était notre chance, et qu'il n'y en aurait sûrement pas de meilleures..! Ca fait mal, mais c'est comme ça ! On aurait pu chercher en hôtellerie et trouver facilement je pense, comme Julie (jolijuli) à Banff, mais là bas on a essayé, on a dit que c'était la saison morte, et comme on ne faisait que passer, ça n'intéressait pas les employeurs. Et puis après 3 mois à galérer à trouver un job à Toronto (bon, on a mis plus ou moins de motivation à chercher aussi faut dire ), on en avait marre, mais on est finalement pas si déçus que ça, car on s'est accroché et ça a finit par payer et on a à peu près c'qu'on voulait : un boulot en station de ski, un logement, le forfait de ski offert, des réductions sur diverses magasins (location, vêtements, alimentation), des soirées organisées par la société pour laquelle on travaille, donc c'est pas si mal. Mais je pense que si on n'avait pas trouvé, on serait certainement rentrés, malgré notre CV qui aurait pu nous permettre de trouver un bon poste de réceptionniste, mais le problème est aussi qu'ici, ils cherchent des gens à temps plein, et ça n'est vraiment pas dans nos intentions de rester plus d'1 an ici, ou alors ils cherchent des managers, on en est capable en France, mais ici avec notre anglais moyen, on se sent pas de tenter l'aventure..
Donc voilà, juste, accrochez-vous au début, ne faites pas les difficiles, prenez le premier truc qu'on vous propose pour commencer, ça vous fera votre première expérience canadienne, et perséverez, la chance finira bien par vous sourire ! Et puis si ça ne marche pas, profitez des économies que vous aviez prévues de dépenser sur place, voyagez, et au moins, vous vous direz que vous n'êtes pas venus pour rien, vous aurez vu du pays ! C'est aussi pour ça qu'on est là non ?!
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- 08/11/09, 16:10 #24Un petit article que j'ai trouvé dans le "Windsor Star" j'espère que c'est pas hors charte d'en mettre une partie?
WINDSOR, Ont. — Windsor's unemployment rate dipped slightly in October, from 14.3 per cent to 13.7 per cent, but remained the highest in the country with London coming in at 10.8 per cent, Kitchener at 9 per cent and Hamilton at 8.4 per cent.
(.....)
There was a wide spread between other Ontario cities, from a low of 5.2 per cent unemployment in the Ottawa region and Kingston to 10.1 per cent in St. Catharines-Niagara. Oshawa stood at 9.1 per cent, Toronto 9.6 per cent, Sudbury 8.7 per cent and Thunder Bay 8.8 per cent.
(.....)
Mais...
"Despite the fact that the pace of job losses and the surge in the unemployment rate were worse than expected, there are obvious signs that U.S. labour market conditions are continuing to improve, and we expect this to continue," said Millan Mulraine, also an economics strategist TD Securities.
"Notwithstanding, with the considerable labour market slack that has developed over the course of this deep recession, we believe that the Fed will remain on hold at least for a few months after the unemployment rate peak."
En gros pour les non-anglophones, l'article donne certaines villes et leur taux de chômage pour le mois d'Octobre, on apprend par exemple que Windsor va un peu mieux mais garde le pire taux de chômage du pays (13,7%) suivi de London et de Kitchener, et que les taux de chômage varie rien que dans l'Ontario et là encore ils donnent ceux d'Ottawa, de Toronto, ect..
A la fin ils expliquent que même si le chômage s'aggrave, ils attendent/espèrent que ça ira mieux considérant que le marché américain va un peu mieux.Dernière modification par Marie ; 08/11/09 à 16:19.
- 08/11/09, 16:18 #25
- 09/11/09, 08:06 #26
- 11/11/09, 03:17 #27J avoue que vous m effrayez un peu avec tous ces commentaires!! Je compte partir debut mars à Toronto, je cherche n importe quel emploi mais entre la crise qui a augmenté le chomage, les autraliens, les phillipins, les allemands et j en passe, les chances de trouver un job se reduisent à vue d oeil...
Certes, il faut un minimum d argent pour partir la bas( ce qui est prevu^^)mais je compte pas vider mes economies en 3 mois parce que je n ai pas trouvé de boulot!!
Enfin bon, je reste perplexe sur ce que vous avez dit plus haut...
Je sais que le Canada ne correspond pas à l Eldorado mais c est un pays qui peut faire rever au moins pendant un an!(enfin je l espere...)
- 11/11/09, 04:04 #28Te laisse vraiment pas décourager, si t arrives avec un minimum d économie et une bonne connaissance de ce que tu vas devoir faire en arrivant(papier, logement etc), des bons plans et que t es une bosseuse, y a aucun problème!!!!!
- 11/11/09, 06:19 #29salut siham,
je suis egalement de lyon, comme toi, lol, et partage ton point de vue, sachant qu'il est vrai qu'il ne faut pas avoir une vision manichéenne ou tout est noir ou bien tout est blanc, c'est comme cela dans tous les domaines.
Cependant il faut faire un comparatif entre la france et le canada, au canada si vous êtes compétent on vous prendra, c'est le principe de la méritocratie, alors qu'en france nous sommes plus dans un système de cooptation, ou de favoritisime, ou des gens compétents (à dilômes et compétences égales)sont laissés de côté au profit de gens moins compétent, je fais références aux différentes discriminations (origine ethnique, différence homme/femme, personnes handicapés, origine géographique, etc...), de ce côté là le canada est très en avance, et donc tout le monde à sa chance de rèussir !
Ce qui explique qu'une partie de la jeunesse francaise ayant des diplomes et des compétences s'expatrie vers les pays du golfe (qatar, dubai, etc...) ou les pays anglo saxons (angleterre, états unis, canada...), ils savent que leurs valeurs est reconnue dans ces pays.
je fais certes une description un peu raccourci du monde du travail, mais c'est mon point vue et mon vécu qui me pousse à une telle argumentation. Je tiens à souligner que je ne dénigre personne, car en matière de santé et de dépenses sociales, la France reste le meilleur pays au monde, contrairement aux pays précités auparavant (conclusion : il y'as du bon et du mauvais de partout sur cette sainte planète, lol)
Citation du jour : "C'est le rapport de l'homme à la propriété qui détermine et commande ses rapports aux choses et aux hommes" JEAN JAURES.Dernière modification par princeorient ; 11/11/09 à 06:21.
- 11/11/09, 16:15 #30Un peu naif je pense... et surtout très dépendant du type de job que tu cherches.(pour les ptis job, c'est pas vraiment ca...)
Les débutants ne sont pas plus les bienvenues ici.
Par contre, c'est vrai qu'il n,e faut pas 10 ans d'expérience pour être déclaré compétent, 1 ou 2 ans peuvent suffire si on a le bon profil.
Pour shinam, je pense qu'il faut juste avoir la tête sur les épaules.
Savoir que tu vas avoir 3 mois sans emploi, que tu vas devoir aller postuler pour bosser chez macdo, et parfois même bosser de nuit. Y a pas de petite boulots quand tu es immigrant.
Après, tout peut aller très vite et si tu montre que tu es bosseur, et que tu pètes pas plus haut que ton cul(en particulier en bossant sans regarder le boulot) tu fais bonne impression.
Mais bon, ne vient pas avec 1000€ ou en réservant un appart à 1000$ dés le début. Fais comme tout le monde et prend une chambre en auberge ou en coloc.
Avoir la tete sur les épaules, c'est la clef.
- 11/11/09, 17:39 #31Pmithrandir : "Un peu naif je pense... et surtout très dépendant du type de job que tu cherches.(pour les ptis job, c'est pas vraiment ca...)"
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Un peu naïf ???? merci pour la remarque, surtout que mes propos sont réfléchis et argumenté après des témoignanges, des recherches, mais aussi des expériences diverses (voyages, etc..); il faut bien lire ce que j'ai écrit (principe de méritocratie plus reconnue au canada qu'en france).
Y'as rien de naïf quand je dis qu'on as plus de chance de percer professionnellement au canada qu'en france, surtout qu'en matière de discriminations le canada est bien en avance par rapport à la france, et cela ne peut être contredit.
Si tu lis bien, je ne dis pas que tout est facile, mais pour une personne qui a des compétences et de l'expérience le canada est une opportunité à saisir surtout dans les métiers les plus recherchés même en temps de crise, le canada est certes touchés par la crise mais beaucoup moins que les pays d'europe de l'Ouest ou les états unis.
Il y'a beaucoup de jeune qui n'ont pas ces opportunités de travailler à leur juste valeur en france pour différentes raisons, alors il est donc préférable d'immigrer pour celui qui n'a rien à perdre et tout à gagner, cela me parait évident, car rien de pire que de ne pas tenter sa chance et ensuite nourrir des regrets, il vaut mieux essayer et échouer, que de regretter quelques années plus tard de ne pas avoir essayer une expatriation, car la clef est le temps ! plus les années passent, moins on a de chances de saisir des opportunités (exemple le PVT canada est fixé à un âge limite de 35 ans, et 30 ans pour les autres pvt).
Il faut avoir la tête sur les épaules comme tu dit, mais ça c'est de la logique et je partage ton point de vue, mais la vrai clef est la gestion du temps (dans sa vie), car c'est le seul facteur sur lequel l'homme ne peut agir (si tu as une machine à remonter le temps, je suis preneur, lol).
En conclusion, je dis que pour une personne qui n'a rien à perdre (personne ayant des diplomes,de l'experience occupant des postes de manutentionnaire en france, j'en connais beaucoup) et qui à des compétences à revendre avec un esprit revanchard (esprit positif, c'est à dire envie de se donner à fond avec une motivation sans limite), le canada reste une bonne opportunité, ainsi que d'autres pays, cependant la crise n'est pas éternelle, en économie on attribue cela à des cycles (croissances et crise), il y'en aura toujours des périodes de croissance et des périodes de crises.
Enfin, il est vrai qu'une personne ayant une bonne situation en france (job, logement, etc....), devrait reflechir à 2 fois avant de tout plaquer, comme je le dis l'opportunité reste bonne de partir au canada pour ceux qui n'ont rien à perdre en terme d'emploi ou autres, ça tombe sous le sens.
Le but est de ne pas avoir de regrets, car on ne peut jamais revenir en arrière, et qui ne tente rien à rien, comme le dis Oscar wilde : "Il faut toujours viser la lune car en même en cas d'échec on atterit au milieu des étoiles...Dernière modification par princeorient ; 11/11/09 à 17:45.
- 11/11/09, 18:29 #32
Sur ces points vous avez raison tous les 2.
En resume:
1- venir avec beaucoup d'economies et en sachant qu'on va galerer, pas arriver trop optimiste.
2- savoir que seuls les employes qualifies ou diplomes sont demandes, si ce n'est pas le cas, savoir que ca risque d'etre fast-food ou job de nuit.
3- savoir qu'ici, effectivement, certaines annonces ne sont que pour les femmes, que pour les hommes, que pour les handicapes... discrimination positive.
4-Ne pas hesiter a partir quand meme, au pire, ben vous rentrerez plus tot en France, mais vous aurez tente (trop de gens qui rentre en ce moment d'ailleurs, apres 4-5 mois, a cause de la galere mais ne regrette pas leur pvt pour autant, aurai voulu rester + mais pb de budget mais retournent en France gagner de l'argent et reviendront ici en vacances)
5- Mais quand meme bien reflechir, se dire que pour certains, ca a ete 4-5 mois avant de trouver le 1er taf. Donc fin du confort de vie, qui vous rendra plus fort au final, a votre retour en France!Dernière modification par murielj ; 11/11/09 à 19:06.
- 11/11/09, 19:37 #33Concernant la supposée méritocratie canadienne:
C'est juste que tu n'es pas du tout dans la même situation en arrivant en tant que migrant au Canada qu'en tant que citoyen français ayant vécu plusieurs années en France.
Je m'explique:
Quand tu arrives au Canada, tu ne connais pas grand monde, tu n'as pas masse de contacts... De fait, la cooptation est pratiquement impossible.
Un Canadien, de son côté, va avoir un passé dans son propre pays, des contacts, des amis, des relations faites au cour de sa scolarité, de ses études, de sa jeunesse, de ses amitiés, de ses rencontres professionnelles.
La méritocratie reste en grande partie un mythe partout où l'on est.. Ceux qui réussissent n'ont pas toujours été les plus brillants (même si beaucoup sont très très brillants!). Des éléments tels que le réseautage, les contacts, les relations sont des éléments très importants au Canada... Des éléments qui ne sont pas vraiment liés à la méritocratie dirons-nous...
De plus, comme Pmithrandir, cela dépend des types d'emplois.
Par exemple, dans mon cas: 1 de mes emplois au Canada(le mieux parmi ceux que j'ai occupé) avait beau être seulement un emploi de serveuse, mais était trop bien... Et bien je l'ai obtenu du fait de la cooptation. Un pote à moi m'a dit qu'il y avait un poste vacant. De son côté, il a dit à sa patronne qu'il connaissait une jeune fille qui serait très intéressée...
Une chose en entraînant une autre, bah j'avais récupéré le job...
- 11/11/09, 19:44 #34Salut dalil,
je voulait juste dire que j'étais d'accord avec ton analyse pertinente. et je me reconnais quand tu dis que tu connais beaucoup de personne qui sont blindés de diplome mais qui occupent des tafs de "manutentionnaires". donc il est vrai qu'au pire des cas tu perdera juste quelques ou toutes des economies. et de toute facon tu en ressortira plus fort de cette expérience.
- 11/11/09, 19:46 #35Inutile de s'énerver, chacun(e) à ces raisons de venir vivre au Canada.
Après je pense qu'il est inutile de critiqué, si c'est juste pour avoir le dernier mot.
A bonne entendeur,
QB122.
@ abdes34 : il est normal que tu débute de bas, vue les équivalences ne sont pas les mêmes..
- 11/11/09, 19:57 #36salut Christopher,
rassure toi, en fait je me dis que vu qu'en france j'ai un bac+5 et j'accumule juste des cdd sur des postes de bas de l'echelle, alors pourquoi pas allé au canada au moins labas mes diplome seront peut étre pas reconnu et cela me posera aucun probleme de commmencer au bas de l'echelle, mais comme l'a dit dalil, la progression peut étre un peu plus rapide qu'en france et puis si je sa ne marche pas c'est pa tres grave je rentre en france, mon pays n'est pas en guerre, ya pa de genocide, je ne le fuis pas quoi! donc si cela de fonctionne pas je retourne au bercail.
Ce n'est pas une belle facon de voir les choses??
- 11/11/09, 20:51 #37koukou , bon j'y vais de mon petit commentaire qui n'engage que moi . la crise , la crise , je veux bien mais je crois que maintenant c'est une crise selectionnée . ça depend des secteurs d'activité . je vois rien qu'en france deja (bah oui pas encore a montreal ) je bossais dans un mcdo , et bah crise ou pas y avait toujours autant de monde . alors moi je veux bien que les gens n'est plus d'argent mais si y en avait plus bah ils gacheraient pas leur argent dans un mcdo mais plutot a acheter de la nourriture saine .
et je pense que c'est partout pareil , ou presque .apres si on viens au canada c'est sur qu'il faut pas s'attendre a l'eldorado non plus , personne nous attends la bas , donc c'est a nous de faire nos preuves . c'est clair que par contre les autres pays citer offrent plus de taf pour des metiers qualifiés .
donc voilà ce n'est que mon point de vu et il vaut ce qu'il vaut mais c'est dit
- 12/11/09, 00:59 #38salut abdes,
En effet, tu partages mon point de vue car nous devons avoir le même vécu en france, et l'expérience passe par le vécu, chacun à un parcours différent, mais le point commun pour certains est la discrimination en france ce que n'arrive pas à comprendre certaines personnes qui ne l'ont jamais subie pour tel ou tel raison.
Ce que j'ai éssayé de faire comprendre dans ce forum, c'est qu'au canada tu as un handicap en moins et qui pour moi est très important, c'est celui de la discrimination (négative) , et je peux vous dire que déjà partir à égalité de compétences dans une recherche d'emploi sans qu'il y ait de discrimination, c'est déjà beaucoup pour moi, même si il y a la crise, ça me dérange pas, car avec ou sans la crise, en France la discrimination existe toujours, contrairement au canada, c'est ce que j'essaye de faire comprendre, sans dire que ce n'est pas facile de reussir au canada.
Il faut le vivre pour le comprendre, même en période faste en France c'est difficile de trouver un bon job, lol, et comme tu le dit abdes, qu'est ce qu'on risque à tenter notre chance quand on a rien à perdre (sauf peut etre nos petites économies, mais si on echoue et que l'on revient en france on trouveras toujours de quoi manger, lol).
Tout est une question de mentalité, il faut avoir un esprit conquérant (de crève la faim), lol, pour réussir.
Marie, tu fais bien de confirmer que la cooptation, existe de partout, et tu prends pour exemple les populations qui sont bien implantés depuis des générations au canada ou en france, et qui explique le fait d'avoir un réseau, donc des possibilités de trouver un job plus facilement.
Tu soulèves un point important, car que doivent faire les nouveaux migrants ou les gens de la seconde génération de migrant qui n'ont pas de réseau ou connaissances car leur implantation est récente, c'est pour cela qu'une certaines catégories de la jeunesse francaise galère malgré les diplômes et compétences et s'expatrie pour reussir ailleurs, et là dessus j'ai des cas concret ou le principe de mérotocratie existe bel et bien et sans cooptation, car comment des gens à bac+5 galère en france avec 1200 euros, et une fois partie reussissent à toucher 4000, 5000 voir 10000 euros (je parle de cas concret), n'y a t'il pas un malaise ? lol.
Loin de moi l'idée de tout enjoliver, ou de tout noircir, le but est de ne pas laisser passer les occasions dans sa vie, après chacun est libre de ses choix.
J'oubliais, le climat, en effet y'as une grosse différence entre la france et le canada, lol.Dernière modification par princeorient ; 12/11/09 à 01:05.
- 12/11/09, 02:24 #39Je vais y aller moi aussi de mon commentaire.
Je suis au Canada, à Montréal pour être précise, en RP donc ma situation en terme de travail est un peu différente de celle des pvtistes vu que je n'ai pas un permis de travail temporaire (ce qui rassure les employeurs) et que je cherchais un travail dans ma branche.
Mais mon expérience peut peut-être en aider tout de même quelques uns. J'ai mis 2 mois pour trouver une job telle que je le voulais. Je me suis faite aider en participant à un stage de 3 semaines dans un Club de Recherche d'Emploi (financé par Emploi-Québec). Au cours de ce stage, la principale activité est d'apprendre à attaquer le marché caché de l'emploi car ce marché représente environ 80% du marché du travail (ce sont toutes les jobs dont l'annonce n'est pas rendue publique). Pour attaquer ce marché il y a le réseautage (qu'on peut appeler aussi cooptation) et le contact direct aux entreprises. Quand on parle de réseautage, c'est aussi bien dire aux plus de personnes possibles qu'on cherche un taf (boulanger, coiffeur, dans les magasins, propriétaire...). Plus il y a de gens au courant plus il y a de chances que ça marche.
Sinon le contact direct c'est simplement appeler directement tous les employeurs possibles et essayer de décrocher une vraie entrevue ou au moins un entretien d'information (informations sur la société) avec votre "potentiel" supérieur.
Dans mon cas, c'est de cette manière que j'ai obtenu ma job. ça permet de se rendre visible sur le marché du travail ce qui est essentiel quand on vient d'arriver.
Voilà pour mon expérience...
- 12/11/09, 02:28 #40
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