Discussion: Grosse déception
- 20/04/06, 18:37 #41ah mon humble avis jamais je serai venu a Montreal sans aucun contact pour y vivre 1 an ou plus, il est fortement preferable de connaitre du monde avant cela,et que moi je vous conseil d'y venir quelques semaines en vacances pour tater le terrain et se faire des contacts avant d'y plonger la tete la premiere..
- 20/04/06, 18:39 #42va a l'anaem, tu a des cours d'anglais proffesionnel pour 150$ et ils sont super cool tu peut t'arranger avec la prof pour payé en plusieurs fois
~babas~
- 20/04/06, 18:40 #43Je sais que ce n'est pas évident mais Courage! il est possible de faire une recherche sur le site d'emploi-quebec en spécifiant le niveau de langue utilisé en anglais et français (aucune connaissance, bonnes connaissances, très bonnes connaissances), en ce qui me concerne, quand je suis arrivée on me disait d'éviter scrupuleusement de postuler dans les entreprises du centre qui demanderaient forcément d'être bilingue, que ce n'était même pas la peine de penser y travailler...finalement j'ai trouvé un poste d'adjointe à la direction en plein centre et je ne parle quasiment pas l'anglais...Cela demande plus de patience dans les recherches que pour quelqu'un de bilingue (ou presque) et une bonne dose de courage, ce qui n'est pas toujours facile quand on est loin de nos repères, mais il faut respirer un grand coup et reprendre espoir
- 20/04/06, 19:14 #44Bonjour,
Il est certain que l'anglais est très important. Stef cherche un travail de technicienne en comptabilité et dans 90% des cas, l'anglais est nécessaire. Pour ma part, en informatique, plus l'entreprise est grande et plus l'anglais est primordiale. Au salon des TI, sur certains stands (Oracle, Corporation Compuware du Canada, etc.), les personnes ne parlaient qu'en anglais ! Il faut savoir que les grandes entreprises américaines viennent au Canada car la main d'oeuvre est moins cher donc tout est en anglais.
C'est une de nos conclusions : la loi 101 indique et impose le français comme langue officielle dans les affaires commerciales, l'enseignement, etc. au Québec ; mais il est très difficile de trouver un travail si on n'est pas bilingue.
Si vous voulez en savoir un peu plus sur la loi 101 : https://www.immigrer-contact.com/bes...qbc_pol_54.htm
dont voici un extrait :
"Quelles en sont les grandes lignes ? Elle stipule que la province du Québec n'est pas bilingue, mais bien unilingue, et que le français en est sa langue officielle. Ceci implique que toutes les inscriptions publiques doivent être rédigées en français, et que si l'écriture de l'anglais n'est pas interdite, elle doit être deux fois plus petite que la version française. La partie la plus contraignante de la loi 101 est sur l'école. Pour stopper l'hémorragie, n'ont le droit d'envoyer leurs enfants à l'école anglaise que si un des parents a suivi lui même sa scolarité dans une école anglaise du Québec. Pour tous les autres, c'est école française obligatoire (débarrassée à présent de l'influence catholique). Les produits vendus au Québec doivent au moins proposer des textes en version française. C'est de là que les panneaux STOP sont devenus ARRET, et que les hot dogs sont devenus chiens chauds…"
fred
- 20/04/06, 21:37 #45tiens ca m'intéresse la partie comptable!
moi je prépare un bts comptabilité gestion, j'ai un bon niveau en anglais (15/20 au bts à l'oral) et en fait à mon boulot, on me passe tous les appels de fournisseurs et j'en ai recu 3 appels auj, bref j'arrive à me faire comprendre et à leur dire ce qu'ils veulent savoir, il faut impérativement être bilingue pour travailler dans la compta ? et autre question, est il nécessaire de connaitre la comptabilité anglophone? car je pense pas qu'au canada on pratique la compta francaise...
ca serait cool de me répondre merci
Bon courage pour vos recherches de boulot!!!!
- 20/04/06, 22:17 #46Coucou.
Je comprends votre réaction. On part avec de belles idées en tête, en espérant que ça sera facile de trouver un travail, un logement. La vie est partout pareille. C’est vrai que pour moi aussi la ville n’est pas comme je l’attendais. Elle me parait ‘bordélique’, trop grande, presque inhumaine. Mais, malgré que ça ne fasse qu’une petite semaine que je sois là, je me dis que certaines rues ont vraiment du charme. Et puis faut attendre la fin du ménage de printemps et la pleine saison…
Je cherche un logement pour six mois alors que tous les baux sont d’un an, pas simple. Mais il ne faut pas baisser les bras. Tout viens à point à qui sait attendre (mais faut aussi provoquer les choses…). Et puis si vous êtes là, c’est que c’est un projet qui vous tient à cœur. Alors prenez le temps de prendre vos marques, de chercher du travail, mais aussi de profiter de la ville, de nous aussi, pvtistes de Montréal, on est là pour se motiver. Et si jamais ça s’arrange pas (ce qui m’étonnerait bien…) Vous rentrerez chez vous en disant ‘Au moins j’ai tenté’, pas de regret…
Aller bon courage et tenez nous au courant…
- 20/04/06, 22:24 #47Ouais et pis un debut d'après midi a bronzer au parce lafontaine ça remet les zidées en place. du nef du nerf
- 21/04/06, 00:47 #48Message de Aude
Bonjour Aude,
Comme le disait Fred, l'anglais est très important pour trouver un poste en compta puisque en général, les entreprises ont des fournisseurs et des clients anglais. Mais cela ne devrait apparemment pas être un problème pour toi. (ce que fred n'a pas mentionné c'est que j'ai également du mal à trouver un poste car j'ai des problèmes auditifs et j'évite donc les postes où il y a trop de téléphone).
Par ailleurs, c'est bien la compta anglo saxone qui s'applique ici. Il y a cependant peu de différences avec la compta française au vu de ce que j'ai pu lire dans des bouquins empruntés à la bibliothèque. Les principes de base restent les mêmes. Les différences sont dans le plan comptable, les termes utilisés, la présentation du bilan et du compte de résultat (le bilan par exemple est inversé par rapport au notre: ce qui reste le moins longtemps dans l'entreprise est dans le haut du bilan c'est à dire que l'encaisse, qui correspond aux disponibilités en banque et en caisse chez nous, figure dans le haut du bilan, les immos sont dans le bas du bilan, au passif les capitaux propres sont dans le bas du bilan). Si tu as des livres sur la compta anglo saxone à la bibliothèque de ton école, n'hésites pas à les consulter, sinon demande des références à ton prof de compta.
Les entreprises ici sortent très souvent des états financiers tous les mois.
Les logiciels utilisés ici ne sont également pas les mêmes mais ca il fallait s'y attendre aussi.
Au moins deux ans d'expérience sont souvent demandé mais là c'est pareil en france. Pour ma part j'ai un DECF et trois ans d'expérience en cabinet d'expertise comptable mais on me reproche souvent de ne pas avoir d'expérience canadienne (mais là, c'est le problème dans beaucoup de domaines).
Je te souhaite bon courage pour la fin de ton année et une bonne préparation pour ta venue au Canada.
Steph
- 31/05/06, 13:02 #49Message de flyingstar
Alors Positive vibes numéro deux : à Québec je suis arrivée, 2 jours plus tard je suis allée donner 3 CV, uniquement dans les endroits (un restau, une librairie et un magasin débile...) où ça me disait de travailler.
Le restau m'a rappelée le lendemain pour un entretien que j'ai passé dans la foulée, et 5 minutes après l'avoir passé je bossais.
Maybe j'ai eu de la chance, mais je crois qu'on peut s'aider soi-même, et puis surtout ne pas oublier que tout est possible (sur un malentendu ça peut toujours marcher! Merci M. Dusse)
Bonne chance à tous ceux qui s'essayent
- 06/10/06, 10:26 #50Juste un petit up pour ce post où les avis étaient partagés mais fort instructifs. Pourrions nous avoir des nouvelles des différents protagonistes? AVez vous perceverez et trouvez ce que vous vouliez coco et lulu?
- 06/10/06, 11:27 #51Je comprends votre désenchantement coco et lulu mais comme beaucoup l'ont dit ici il faut surtout s'accrocher et ne pas hésiter à faire du porte à porte. Internet c'est chouette ok mais il vaut mieux regarder les vitrines et ne pas hésiter à rentrer pour faire un "drop off" de CV. D'une part c'est chouette car on visite la ville, ça ne coûte rien à part l'abonnement de transport indispensable à l'arrivée. Ca permet d'avoir confiance et de discuter avec les gens (souvent il arrive qu'on aille chercher le manager pour remplir l'"application form" ou un entretien en live). Je reconnais que c'est pas facile mais ça reste un bon moyen.
En ce qui concerne le bilinguisme en question, ce n'est pas la même notion en français qu'en anglais mais tout dépend du degré d'exigence de la boîte et ça on le voit plutôt en entretien.
Petite anecdote : en attendant avec des candidats pour un entretien on a commencé à discuter et j'expliquais tant bien que mal que mon anglais pouvait être fluent mais pas "bilingue" et eux de leur côté s'obstinait à m'expliquer que vu que je parlais deux langues c'est que j'étais bilingue. Donc à moins dêtre super nul en anglais si vous vous débrouillez, n'hésitez pas à postuler pour les postes bilingues car on ne sait jamais, parfois le niveau qu'on a peut suffir.
- 06/10/06, 11:39 #52je suis d'accord avec vous sur pas mal de chose (euhh me suis déjà fait déjà un peu huer d'ailleurs...snif).
Mais question boulot, je pensais grave galérer (surtout que je préférais trouver dans ma branche, donc j'ai commencé par chercher la dedans) et avec emploi québec sur le site internet, j'ai trouver en 30 minutes. (euh j'ai jamais été aussi vite en france..).
Mais bon courage! ne perdez pas espoir, déjà ya d'autre ville que Montréal si vraiment vous n'aimez pas, pis on rencontre quand même des québécois très sympa (c'est sûr pas tous le temps mais c'est comme les français, pas pire)
- 19/07/13, 00:19 #53Voici notre témoignage à ma copine et à moi concernant l'emploi à Montréal en tant que pvtistes : pour le dire en un mot le constat est catastrophique.
nous cherchons du boulot depuis 2 mois et demi.
Nos CV, s'agissant de notre secteur d'emploi, sont très bons tant du point de vue de l'expérience que de la qualification.
Nous avons fait en arrivant une formation pour être au plus près des exigences d'emploi au Canada.
Nous avons commencé à chercher dans nos domaines de prédilection à savoir la culture, le cinéma, les musées, les bibliothèques, puis nous avons élargi nos recherches à tous les petits boulots : serveurs, caissiers, Subway, interim dans l'administration, dans des usines, j'ai également fait un examen médical pour des tests médicamenteux avec Inventiv Health Clinique (je le dis en passant, en tant que pvtiste, nous sommes éligibles mais finalement j'ai décidé de ne pas faire l'étude, trop contraignante et dangeureuse) etc...
Ce qui pose souvent problème est notre visa :
-dans la culture, c'est souvent l'équivalent en France de contrats aidés auxquels nous ne sommes pas éligibles puisque pas résidents permanents donc pas inscrits à Emploi-Québec, donc pas de subvention.
-quand ils savent que notre visa est temporaire des portes se ferment.
-n'ayant pas d'équivalence de diplôme, certains jobs nous sont fermés.
-notre mauvais niveau d'anglais pose problème (spécialement à Montréal). Je précise que nous avons postulé dans tout le Québec.
-beaucoup d'emplois sont réservés aux étudiants.
Nous faisons du bénévolat. Pour ça y'a pas de problème, ils t'appellent. Sommes-nous la main d'oeuvre bénévole du Canada?
En tout, à nous 2, nous avons fait à peu près 150 candidatures. Résultat j'ai trouvé un poste de pigiste dans un musée, mais je vais faire très peu d'heure et c'est pas ça qui va nous faire vivre.
Si nous avions fait des démarches équivalentes en France, nous aurions trouvé de façon certaine au moins 2 ou 3 postes chacun. Sachant que nous sommes venus ici parce que c'était censé être plus facile...
Donc on se pose des questions : quel est le problème? Est-ce l'absence de réseau (réseau qui doit souvent être proche du piston)? Un certain racisme anti-français? Quelle est votre expérience?
Depuis quelques temps, nous sommes passés à l'étape supérieure, c'est-à-dire que nous mentons carrément sur nos CV. Ca change rien. Candidatures spontanées, réponses à des offres (auxquelles nous correspondons parfois parfaitement), démarchage directe auprès des employeurs, rien n'y fait.
Donc ras-le-bol, au bout d'un moment ça devient du foutage de gueule.
On va certainement rentrés fin septembre, la queue entre les jambes, mais avec le sentiment d'avoir fait tout ce que nous pouvions.
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- 19/07/13, 01:01 #54AnonymeJe sent une colère en toi quand tu écris tout ca!!
Si tu arrive conquérant super diplômer ou super expérience tu part du mauvais pied, ici nos diplômes ne sont pas reconnu hélas, mais ne lâche pas pour autant.
Tu veux du travail, vas dans les IGA Pharmaprix tout ces magasins la ont du travail à te proposer, d'autant plus que l'IGA de Berri recherche quelqu'un depuis que je suis arriver.
Apres moi pour trouver du travail j'avais chercher depuis la France et ca a été plus simple quand je suis arriver, mais ca ne m'a pas empêcher de démissionner pour autant.
Poursuit à fond dans t'est recherche, ne ment pas, surtout pas ils vont te griller directe, vas les voir tout les jours, fait du porte a porte ta rien a perdre.
Moi pendant que je travailler je postuler a 10 offres par jours.
Il y a aussi le carrefour jeunesse emploi qui peut t'aider pour faire ton cv, ils vont peut être te donner des conseils, et ils m'ont aider à faire une super lettre de présentation et ils ont une banque d'offre d'emploi!!
Mais lâche pas l'affaire, continu, avance tu n'en ressortira que plus fière de toi quand tu aura réussi.
Crois moi je suis passer par bien des galères et je suis encore la!!!
Allez courage!!
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- 19/07/13, 01:21 #55Je reviens au message de départ.
Du travail en deux semaines ? OK c'est le plein emploi ici comparativement à la France mais faut pas pousser.
J'ai trouvé du travail en une semaine de recherche car la chance était peut être de mon côté.
Je vous prie de considérer les paramètres avant de vous lancer tous dans une aventure comme celle ci et de ne pas oublier que des galères comme ça, des immigrés en France les traverses et vous ne vous posiez pas tant de questions à leur sujet.
Personne ne vous attend au Québec, c'est votre décision de vous y rendre alors allez-y mais soyez patients autant avec les gens que le travail.
Le diplôme n'est pas la clef de la réussite, la capacité d'adaptation, la persévérance, la chance et l'humilité sont des qualités pour réussir une installation.
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- 19/07/13, 01:44 #56La liste des problèmes que je vois par ordre d'importance:
1) Travailler dans la culture à Montrèal sans un anglais courant, limite billignue, c'est quasi impossible.
2) Vos domaines de prédilection (donc la culture encore) sont surchargés, même par des gens ayant les diplomes locaux et billingues. Pour les blibliotheques, a part commis ça prend un diplome local.
3) Ton message me donne l'impression que vous avez loupé la coche pour la première expérience québecoise en vous focalisant trop sur vos domaines. Je juge pas, j'ai fait pareil. Mais dans ce cas faut être prêt a repartir prématurément.
4) La chance ou malchance. 2 mois et demi et 75 CV par tête, ça démontre effectivement une recherche soutenue. Certains trouvent trés rapidement. Moi après mon premier job j'ai eu 3 mois à vide avec juste un ou deux entretiens pour a peu près le même nombre de CV envoyés que vous
Bon courage pour la suite.
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- 19/07/13, 02:05 #57
- 19/07/13, 02:57 #58Perso je suis globalement d'accord avec Mr Bungle. Sans connaitre le marche du travail a Montreal, etre billingue dans un domaine comme la culture semble assez evident. Il y a egalement une bonne part de chance, et egalement de reseautage. Une grande partie des offres d'emploi n'arrive jamais sur le marche du travail. Avez vous pense a aller faire un tour dans des reunions meetup dans vos domaines d'activite? Parfois ca aide pour rencontrer du monde.
Pour le reste de la description, ca correspond helas a un certain cliche fait par les reportages en tout genre sur les Francais au canada. Ils montrent des gens dans des domaines particuliers qui trouvent tout de suite et s'integrent bien dans la vie professionelle Canadienne, mais ca reste tres aleatoire.
Le benevolat, meme si il est tres critique dans ce message, reste un bon moyen de se construire un reseau. C'est en acceptant de faire des choses gratuitement que l'on s'ouvre des portes.
Par exemple, ici a Vancouver se trouve l'aquarium (magnifique) qui emploie enormement de benevoles, que ce soit a l'aquarium meme ou au centre de secours des mammiferes marins. J'ai eu l'occasion de discuter avec quelqu'un qui y travaile et qui expliquait que le meilleur moyen pour se faire embaucher la bas est d'avoir ete benevole pendant un certain temps, que ca compte quasiment plus que les diplomes. (sauf jobs particuliers evidemment).
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- 19/07/13, 05:37 #59Ça se saurait si travailler dans la culture était simple comme dans tous les pays ce milieu est blindé ni plus ni moins quand France.
Je suis dans les Même conditions que vous, faut pas se décourager.
Le bénévolat s'est top, contrairement à la France le volontariat est quelque chose de valorisant pour vos CV, c'est pas de la main d'œuvre facile, c'est uniquement dans leur mentalité à partir de 16 ans et jusqu à 97 ans les canadiens en font.
Envoyé depuis l'app pvtistes.net
- 19/07/13, 09:57 #60Je vais reprendre ce qui a été dit un peu par tout le monde, mais le bénévolat est un bon moyen de réseauter! il ne faut pas le négliger, pour nous Français, ce n'est pas forcément une évidence, certes, mais au Canada c'est, je dirais culturel, pour eux c'est évident de faire ça, ça ne peut qu'être positif
Et puis, si je peux me permettre si "grosse déception" c'est qu'il y avait "grosse attente" de votre part.... il faut rester lucide! Le Canada ne nous attend pas, il faut aussi être humble et ne pas hésiter à faire un autre boulot en attendant!
Quand on arrive, on est tout frais comme des gardons, a vouloir manger tout le monde parce qu'on se dit "ici je vais y arriver", mais non nous n'avons pas encore d'identité Canadienne tout juste arrivé!!
Humilité et patience de mise et réseautage of course!
Bon courage
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