Localisation
Chamonix, France
Profession

Depuis 3 ans, Claire parcourt le monde et enchaîne les PVT (Japon, Nouvelle-Zélande, Australie). Elle nous parle de son mode de vie nomade, hors des sentiers battus…

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Bonjour Claire, peux-tu te présenter ?
Bonjour à tous. Mon nom est Claire et j’ai 29 ans. Je suis née à Melbourne, en Australie. Mes parents sont ensuite rentrés en France et j’ai vécu dans pas mal d’endroits différents (la frontière belge, la Lorraine, la Provence, Nice, Paris).
J’ai fait des études de Cinéma, d’Arts et de Graphic Design. J’ai toujours été attirée par la Photographie et la création.
Avec mes parents ont a toujours beaucoup voyagé et fait énormément de randonnées. Je pense que le voyage, la découverte, l’envie de partir à l’aventure, ça fait partie de moi.Tu as quitté la France il y a 3 ans pour voyager autour du monde.
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Qu’est-ce qui t’a poussée à partir ?
À cette époque j’étais en dernière année de master Graphic Design. Je ne me sentais pas très bien dans ma peau, j’étais inquiète pour la suite, j’avais des relations un peu tendues avec mes parents, j’étais très angoissée et je vivais dans une espèce de mal-être permanent. Du coup j’avais envie de m’enfuir, d’aller voir ailleurs, d’échapper à mes problèmes. Le voyage est donc apparu comme une obligation. Je voulais partir, seule, pour essayer de changer, de me prouver que je pouvais me débrouiller dans un pays étranger, de trouver un sens à ma vie et grandir. Oui, c’est très cliché et naïf mais je me sentais à l’époque tellement bloquée dans ma vie que le voyage me semblait être la seule option possible. Étant passionnée d’animation, de films, de mangas et de culture japonaise depuis que j’ai découvert ça vers mes 13 ans, c’est donc naturellement que j’ai choisi le Japon comme destination. Les samouraïs, les films du studio Ghibli, le shintoïsme, les kimonos, la cérémonie du thé, les Yokais, etc. Je voulais découvrir tout ça dans la réalité. En plus, c’était loin de la France, avec une culture et une langue très différente, c’était parfait. J’ai donc organisé mon voyage pendant ma dernière année de master et j’ai pris 3 mois de cours pour apprendre la langue. J’ai également décidé de mettre en place un blog pour documenter mon voyage et mes photos. Une fois le diplôme reçu, début Novembre 2015, (j’avais alors 25 ans) je me suis envolée pour Tokyo avec un PVT de 1 an en poche.
Claire PVT nomade
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A part le Japon, quels pays as-tu visités ces dernières années, et comment les as-tu choisis ?
J’avais prévu un an de voyage au Japon. Mais au bout de six mois, pour être honnête, je n’en pouvais plus. J’étais sur le point de détester ce pays que j’aime tellement et ça me faisait mal. En plus je me sentais extrêmement seule. Je suis quelqu’un de solitaire mais la difficulté des relations du fait que j’avais du mal à communiquer et que les Japonais sont très timides, me pesait énormément. Avec le recul, je pense que je n’étais pas prête pour voyager un an au Japon. J’avais beaucoup trop d’attentes et d’idées préconçues. Maintenant 3 ans plus tard, j’ai une envie folle d’y retourner. Suite à ça j’ai décidé d’aller en Nouvelle-Zélande. J’ai fait une escale de six mois en Australie avant où j’ai retrouvé mes parents. C’était la première fois qu’ils revenaient en Australie depuis ma naissance et c’était la première fois que j’y posais les pieds.
Le séjour s’est moyennement bien passé suite à des difficultés de relation avec mes parents et je me suis presque « enfuie » en Nouvelle-Zélande. J’avais en tête d’y rester un mois puis si j’appréciais le pays demander le PVT d’un an. Ce que j’ai fait au bout de deux semaines.
Après la NZ, je voulais aller voyager à travers les pays d’Asie à vélo pendant un an. C’est un projet auquel je tiens énormément. Hélas, je n’ai pas gagné assez d’argent lors de mon dernier travail en NZ.
Je suis donc retournée en Australie avec en tête d’y travailler pendant six mois puis de rejoindre l’Asie. Mais bien sûr, mes plans ont changé et j’ai fini par y rester 15 mois. Je suis rentrée en France fin Septembre 2018, suite à un petit essoufflement. Mais je prévois d’y rester seulement jusqu’à fin Avril 2019, le temps de faire la saison d’hiver à Chamonix Mont-Blanc. Ensuite je compte me balader à pied et en vélo à travers les Alpes Françaises, Italiennes et Autrichiennes. Puis direction l’Islande. Donc comme vous pouvez le voir mes voyages ne sont pas vraiment planifiés. Je suis les opportunités et mes envies. J’ai appris à reconnaître les signes et à les suivre. J’ai dans ma tête une idée qui commence à être claire de qui je veux être et des « principes de vie » qui sont les plus importants pour moi (le rapport à la nature, la méditation, la volonté de vivre de façon nomade, la recherche de la paix intérieure, le rapport à la photographie, etc.) et j’ai l’impression que plus je voyage, plus je suis consciemment ou inconsciemment des signes qui m’emmènent dans la direction que j’ai choisie.
Claire PVT nomade
Claire PVT nomade
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Très terre à terre, mais comment finances-tu tes voyages ?
J’aimerais beaucoup vivre du travail en freelance, hélas pour l’instant je n’ai pas un réseau assez développé et je ne suis pas assez connue sur internet. J’espère que cela va se mettre en place dans les deux prochaines années. Mais je ne veux surtout pas devenir une influenceuse Instagram ou une blogeuse tendance. Non, je voudrais plutôt devenir une reporter National Géographic ou une envoyée en mission écologique. Pour l’instant je finance mes voyages en cherchant du travail sur place, principalement du travail saisonnier. J’ai fait beaucoup de travail en ferme et récoltes. Et aussi pas mal de ménage, restauration et hôtellerie. Ce sont des boulots difficiles, mais qui payent bien, notamment en Australie, et qui sont très formateurs. Et puis être bon dans la restauration (serveuse, barman, maître d’hôtel) permet de trouver du travail partout dans le monde. Tu es passionnée par la photographie. Est-ce aussi pour cette raison que tu parcoures le monde ?Oui et non. C’est difficile à dire. Je dirais que même moi je ne sais pas exactement expliquer pourquoi je voyage. Ce que je sais c’est que le fait de voyager à travers le monde me parait être comme une évidence. Je ne peux vivre autrement qu’en voyageant. Ou en tout cas plus je voyage et plus je me dis que je ne peux pas vivre autrement.
C’est en voyageant au cours de ces trois dernières années que j’ai appris énormément, que je me suis rendue compte de certaines vérités et que j’ai réalisé comment je voulais vivre. Voyager m’a appris que la beauté absolue est dans la nature et qu’il est essentiel de vivre en contact avec elle et de la protéger. Je me suis intéressée à tout un tas de techniques, connaissances en rapport avec la recherche du bien-être, de la paix intérieure, à l’éveil de la conscience (observation, méditation, yoga, Ayurveda, huiles essentielles, reiki, tai-chi, etc.) qui sont essentielles pour apprendre à se connaitre, pour apprendre à écouter son corps, pour apprendre à voir la réalité telle qu’elle est et non à travers les filtres que l’éducation et la société nous ont appris. J’ai commencé à apprendre les principes de la permaculture, l’importance de connaître et comprendre ce que l’on mange, de retourner à une alimentation plus adaptée à nos corps de chasseurs-cueilleurs, centrée sur les plantes, les légumes, les noix et baies. Je me suis également mis à faire mes produits de soin (shampoing, savon, crème…) par moi-même. Le voyage m’a appris que ce mode de vie que l’on appelle aujourd’hui « alternatif » est un simple retour aux sources. Et que dans la société actuelle, consumériste, matérialiste, vide et angoissée, le mode de vie alternatif et nomade est une nécessité absolue. Je voyage aussi pour voir le monde avant qu’il ne disparaisse. Avant que l’économie, le développement, l’exploitation des matières premières, le changement climatique ne changent à jamais la surface de la terre. Je ne sais pas comment sera le monde dans 20 ans mais je suis certaine qu’il ne ressemblera en rien au monde d’aujourd’hui. Pour revenir à la photographie, je prends des photos parce que j’essaye de capturer la beauté, la perfection du paysage et la nature autour de moi. Parce que la réalité, l’essence de la vie se trouve dans la nature.
Claire PVT nomade
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Aurais-tu des conseils à donner aux pvtistes qui veulent rapporter des photos de leurs voyages ?
Ahahahaha. Il y a tellement de gens sur Instagram ou Youtube pour vous donner des leçons sur comment faire le parfait selfie ou faire la photo de paysage parfaite. Je ne fais pas des photos pour faire de jolies photos ou des photos à 3 000 likes. Je fais des photos pour essayer de capturer la réalité, la beauté de la nature, la simplicité. C’est comme une approche documentaire teintée de poésie. Bon, pour être honnête, pour l’instant, je n’y suis pas encore. Ma vision est encore bien souvent trop teintée de mes propres attentes et interprétations. Mais c’est vraiment ça que je veux atteindre dans ma pratique de la photographie. Si je devais donner un conseil, c’est de laisser tomber toutes les mises en scènes et la volonté égocentrique de se mettre en photo. Et simplement ouvrir les yeux et regarder. Observer les couleurs, la luminosité, les motifs, les animaux, les formes. Observer et vous commencerez à voir la réalité.
Claire PVT nomade Quels sont tes meilleurs souvenirs de voyage ?Ohlala, il y en a tellement !
Pêle-mêle :
– Les moments de paix absolu en pleine nature à observer le paysage ou les levers et couchers de soleil
– Prendre soin de bébés kangourous dans un wildlife sanctuary
– Les couleurs de la Tasmanie
– Voyager en vélo à travers la Nouvelle-Zélande
– Apercevoir le Mont-Fuji pour la première fois
– Toutes les randonnées que j’ai faites
– Déguster un burrito de Zambrero après une dure journée de travail
– Être à la porte du musée Ghibli et avoir des larmes aux yeux
– Monter sur les volcans au Japon et en Nouvelle-Zélande
– Passer des heures à observer les oiseaux.
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En tant de temps de voyage, il y a dû en avoir de moins bons également…
Le voyage, c’est fait de bons et mauvais moments en permanence. Mais c’est ce qui nous fait progresser et changer. En regardant en arrière, je dirais qu’il n’y a jamais eu vraiment de mauvais souvenirs. Je ne me suis pas blessée, je n’ai pas eu de catastrophes, je ne me suis pas fait agressée ou je n’ai jamais vraiment eu de problèmes.
J’ai eu des déceptions, beaucoup, mais cela n’est dû qu’à mes propres attentes.
Au final, je dirais que je n’ai pas de pires souvenirs, mais que j’ai des blessures qui vont guérir avec le temps et qui m’ont beaucoup appris.
Les plus grosses étant :
– la difficulté de communication partout (bien qu’un peu plus marquée au
Japon dû à la barrière de la langue) et le sentiment de solitude qui l’accompagne
– Une expérience de travail et de relation amoureuse en Australie qui s’est très mal passée
Claire PVT nomade
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En parlant de ça, tu es rentrée de ton PVT en Australie plus tôt que prévu. Peux-tu nous expliquer pourquoi ?
Le dernier boulot que j’ai fait en Australie, de juillet à début septembre 2018, c’était à Mont Buller dans une petite station de ski. Oui, oui, il y a quelques montagnes avec un peu de neige en Australie.
J’ai toujours aimé la neige, l’hiver, le ski et l’atmosphère des stations de ski européennes. Bien-sûr, comme je m’en suis rapidement rendue compte, en Australie, ça n’a pas grand-chose à voir. Je vivais et travaillais dans un petit restaurant fast-food situé sur les pistes. Ce qui était génial c’est que du coup j’étais vraiment située dans la nature et la neige en permanence. Je n’avais qu’à sortir et enfiler mes skis pour aller observer les magnifiques levers et couchers de soleil. Sauf que sur les deux mois pendant lesquels je suis restée à Mt Buller, il a fait moche pendant un mois et demi. Vent, nuage, pluie et neige en permanence. J’avoue que mon moral a eu un peu de mal. Associé à ça, un boulot et une équipe très moyenne, un hébergement en dortoir sale, petit et bondé et un espace skiable assez limité, j’ai eu un petit coup de dépression. À Mt Buller, il y beaucoup d’instructeurs de ski européens. Quand c’est l’été en Europe, ils vont travailler en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud ou en Amérique du Sud. J’ai très vite sympathisé avec plusieurs d’entre eux, dont un Italien. Eux aussi étaient très déçus des conditions d’hébergement et de travail. Du coup forcément, les Alpes sont venues très vite dans la conversation. Suivies du Mont-Blanc et de Chamonix. Il n’y a pas beaucoup de choses qui me manquaient de l’Europe après 3 ans de voyage, mais l’une d’elles était les Alpes. Les montagnes des Alpes me manquaient. Alors voilà, devant mes yeux, j’avais un signe gigantesque, qui me soufflait qu’il était peut-être temps de rentrer. Rentrer pour se changer un peu les idées et pour continuer à mieux voyager. Rentrer en France, mais sans vraiment rentrer. Aller à Chamonix, passer une « vraie » saison d’hiver au pied du plus haut sommet européen. Faire du ski, des randonnées et profiter des opportunités photographiques énormes. Juste pour voir, j’ai postulé pour une offre d’Assistante Maître d’hôtel dans un hôtel-restaurant à Chamonix. Je n’y croyais pas vraiment. Le lendemain j’ai reçu une demande d’entretien par Skype et une semaine après j’avais le job. Quand on a des signes si gros devant les yeux, il ne faut pas les rater. Alors voilà, après 15 mois en Australie, j’ai décidé de quitter le pays pour venir passer quelques mois à Chamonix.
Claire PVT nomade
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En sachant que tu as passé un an en Nouvelle-Zélande et 15 mois en Australie. Que dirais-tu aux nombreux pvtistes qui hésitent entre ces deux pays ?
Ah, bonne question. Je dirais que si vous traversez le monde pour aller aussi loin, autant faire les deux.
Les deux pays sont à voir, les deux pays regorgent d’opportunités. La Nouvelle-Zélande, c’est très beau, montagneux, ça ressemble par endroits à l’Europe, c’est assez sauvage, les oiseaux y sont incroyables, les gens très très sympathiques et puis c’est là qu’a été tourné le Seigneur des Anneaux. L’Australie c’est gigantesque, plus désertique, vous allez passer votre vie sur la route à regarder le même paysage monotone pendant des heures, jusqu’à tomber sur une pépite absolue. La Tasmanie et la Grande Barrière de Corail sont des gemmes à ne pas rater, les oiseaux et mammifères sont superbes, les Australiens sont agréables et les emplois mieux payés qu’en NZ avec un choix un peu plus large. Que ça soit en OZ ou en NZ, le mode de vie est quasiment le même, l’architecture inexistante, la nourriture moyenne et les relations avec les natifs (Aborigènes et Maoris) conflictuelles. Pour moi, les deux pays sont à faire. Beaucoup de gens viennent en Australie avec le PVT et vont passer quelques mois de « vacances » en NZ. Je trouve ça dommage.
Les deux pays méritent six mois, au moins, de voyage. Je commencerais par la NZ puis l’OZ.
Claire PVT nomade
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Pour terminer, quels sont, selon toi, les avantages et les inconvénients d’un mode de vie nomade comme le tien ?
Il n’y a pas d’avantages ou d’inconvénients. Juste des choix.
De toute façon je pense que l’on vient au mode de vie nomade à la suite d’expériences, avec une volonté de vivre différemment de la norme imposée par la société. Le mode de vie nomade c’est le retour à la simplicité, à l’essentiel, à la nature, à la réalité. C’est très formateur, c’est parfois difficile et c’est un défi permanent. Pour beaucoup de gens et pour la société, le mode de vie nomade est associé à l’insécurité et à la volonté de fuir les règles (pas de maison, pas de boulot stable, pas de cotisation permanente à la retraite, pas de plans pour le futur (mariage, famille), pas de télévision, pas de voiture, pas de collections d’habits et de poissons rouge, etc.).
À trente ans, ta vie est censée, pour beaucoup, être toute tracée avec des plans clairs pour le futur, un investissement dans l’immobilier et / ou dans la bourse, un travail stable dans une compagnie, métro-boulot-dodo, dépenser tout ton argent durement gagné dans l’achat toutes les semaines de dizaines de trucs dont tu as apparemment absolument besoin et une fois par an prendre deux semaines de vacances à Tahiti. Un mode de vie stable et sûr. Sauf que tout ça, c’est faux. Rien n’est jamais sûr. La vie c’est le changement, l’évolution permanente. Le passé n’existe que dans nos souvenirs qui s’altèrent de secondes en secondes et le futur n’existe pas.
Seul le présent existe et l’évolution. Une fois qu’on a compris ça, réellement compris, je pense qu’un mode de vie nomade s’impose de lui-même. Et encore je ne suis pas encore parfaitement nomade. Je ne passe pas encore ma vie sur les routes avec pour seul équipement un sac à dos et mon vélo. Pour l’instant je dirais que je suis semi-nomade. J’ai une collection d’affaires qui constituent mon équipement de nomade, je n’achète que ce dont j’ai absolument besoin, je travaille quelques mois, puis je voyage, je change de pays, je retrouve du travail pendant quelques mois, etc. Je ne sais pas pendant combien de temps je vais réussir à continuer à vivre comme ça ou si je vais un jour devenir parfaitement nomade. Mais toujours est-il que je veux continuer dans cette voie. Claire PVT nomade Pour l’instant me voici à Chamonix Mont-Blanc pour profiter des montagnes, du ski et acquérir un peu plus d’expérience en restauration. Suite à ça, je prévois cinq mois (de mai à Septembre 2019), à travers les Alpes puis en Islande. Après j’aimerais m’envoler pour un an en Écosse pour y travailler et voyager.
Mais on verra comment tout cela va se passer avec le Brexit… Après je ne fais pas de plans. Comme je l’ai dit juste avant, tout change et je suis les signes. Je sais juste que je compte bien, dans un futur proche, aller faire un an de voyage à vélo à travers l’Asie (Java, Laos, Cambodge, Birmanie, Népal, Tibet, Bhoutan, Tadjikistan, Inde, Chine, Mongolie,
Sibérie). Je compte retourner au Japon. Et j’aimerais beaucoup traverser la Scandinavie et l’Amérique du Sud à vélo ou à pied.
On verra ce que l’avenir me réserve !
Claire PVT nomade

Un grand merci à Claire pour cette interview et ces belles photos ! Vous pouvez la retrouver sur son blog.

Annelise

Après un an passé à découvrir l'Australie en PVT, puis un an à Toronto et 6 mois dans l'ouest canadien (toujours en PVT), je suis ensuite partie en vadrouille un peu partout autour du globe.

I spent one year exploring Australia on a working holiday, followed by another year in Toronto and 6 months in Western Canada. After that, I travelled around the globe.

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(8) Commentaires

Mathieu I |

Super témoignage sincère et touchant ! Je suis certain que ton récit va inspirer de futurs pvtistes 🙂

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Claire I |

Merci beaucoup Mathieu !

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Pauline I |

Ton témoignage m’a beaucoup touchée, j’ai l’impression de m’y retrouver, ça fait quelques années que je bouge de part et d’autre de la France, pour le travail, pour le plaisir, je « squatte » chez des amis, en échange de bons services, je créée des relations inoubliables du coup. On peut dire que je n’ai pas une situation stable, au grand dam de mes parents haha !
Même si c’est une situation de stress des fois, à savoir si on va trouver de l’argent, où on va vivre etc, petit à petit je change ma façon de voyager, et adopte des pensées différentes, et donc un mode de vie différent, qui finalement, me fait du bien.
Merci pour ton témoignage, et surtout pour ta façon de pensée ! Belle route à toi.

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Claire I |

Merci beaucoup pour ton message Pauline. Une très belle route à toi aussi !

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Bourbon I |

C’est beau, je me retrouve dans ta description. Sa renforce mon envie de partir, qui m’est une vocation mais j’ai des blocages au niveau de la langue et l’argent me dis je. Mais je me dis que ce n’est qu’une pensée, qu’une fois sur place je pourrai me débrouiller. Je me donne encore un peu de temps avant de m’élancer et enfin être libre! Merci beaucoup pour se témoignage et Bonne continuation pour la suite.

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Claire I |

Bonjour Bourbon ! Oui, comme tu le dis, ne laisse pas l’argent et la langue t’empêcher de voyager. Quand on voyage, on devient débrouillard et il devient relativement simple de trouver des solutions. Lance-toi, n’hésite pas ! Bon courage et bonne chance !

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Hafsa I |

Un des témoignages qui me touche le plus! J’aime beaucoup ta façon de penser, Claire 🙂
La simplicité du présent! Celebrate life!

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Claire I |

Merci beaucoup Hafsa ! Cela me fait très plaisir que mon témoignage t’ai touché !

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