Il n’y a pas d’avantages ou d’inconvénients. Juste des choix.
De toute façon je pense que l’on vient au mode de vie nomade à la suite d’expériences, avec une volonté de vivre différemment de la norme imposée par la société.
Le mode de vie nomade c’est le retour à la simplicité, à l’essentiel, à la nature, à la réalité. C’est très formateur, c’est parfois difficile et c’est un défi permanent.
Pour beaucoup de gens et pour la société, le mode de vie nomade est associé à l’insécurité et à la volonté de fuir les règles (pas de maison, pas de boulot stable, pas de cotisation permanente à la retraite, pas de plans pour le futur (mariage, famille), pas de télévision, pas de voiture, pas de collections d’habits et de poissons rouge, etc.).
À trente ans, ta vie est censée, pour beaucoup, être toute tracée avec des plans clairs pour le futur, un investissement dans l’immobilier et / ou dans la bourse, un travail stable dans une compagnie, métro-boulot-dodo, dépenser tout ton argent durement gagné dans l’achat toutes les semaines de dizaines de trucs dont tu as apparemment absolument besoin et une fois par an prendre deux semaines de vacances à Tahiti. Un mode de vie stable et sûr.
Sauf que tout ça, c’est faux. Rien n’est jamais sûr. La vie c’est le changement, l’évolution permanente. Le passé n’existe que dans nos souvenirs qui s’altèrent de secondes en secondes et le futur n’existe pas.
Seul le présent existe et l’évolution. Une fois qu’on a compris ça, réellement compris, je pense qu’un mode de vie nomade s’impose de lui-même.
Et encore je ne suis pas encore parfaitement nomade. Je ne passe pas encore ma vie sur les routes avec pour seul équipement un sac à dos et mon vélo. Pour l’instant je dirais que je suis semi-nomade. J’ai une collection d’affaires qui constituent mon équipement de nomade, je n’achète que ce dont j’ai absolument besoin, je travaille quelques mois, puis je voyage, je change de pays, je retrouve du travail pendant quelques mois, etc.
Je ne sais pas pendant combien de temps je vais réussir à continuer à vivre comme ça ou si je vais un jour devenir parfaitement nomade. Mais toujours est-il que je veux continuer dans cette voie.

Pour l’instant me voici à Chamonix Mont-Blanc pour profiter des montagnes, du ski et acquérir un peu plus d’expérience en restauration. Suite à ça, je prévois cinq mois (de mai à Septembre 2019), à travers les Alpes puis en Islande. Après j’aimerais m’envoler pour un an en Écosse pour y travailler et voyager.
Mais on verra comment tout cela va se passer avec le Brexit… Après je ne fais pas de plans. Comme je l’ai dit juste avant, tout change et je suis les signes. Je sais juste que je compte bien, dans un futur proche, aller faire un an de voyage à vélo à travers l’Asie (Java, Laos, Cambodge, Birmanie, Népal, Tibet, Bhoutan, Tadjikistan, Inde, Chine, Mongolie,
Sibérie).
Je compte retourner au Japon. Et j’aimerais beaucoup traverser la Scandinavie et l’Amérique du Sud à vélo ou à pied.
On verra ce que l’avenir me réserve !
(8) Commentaires
Super témoignage sincère et touchant ! Je suis certain que ton récit va inspirer de futurs pvtistes 🙂
Merci beaucoup Mathieu !
Ton témoignage m’a beaucoup touchée, j’ai l’impression de m’y retrouver, ça fait quelques années que je bouge de part et d’autre de la France, pour le travail, pour le plaisir, je « squatte » chez des amis, en échange de bons services, je créée des relations inoubliables du coup. On peut dire que je n’ai pas une situation stable, au grand dam de mes parents haha !
Même si c’est une situation de stress des fois, à savoir si on va trouver de l’argent, où on va vivre etc, petit à petit je change ma façon de voyager, et adopte des pensées différentes, et donc un mode de vie différent, qui finalement, me fait du bien.
Merci pour ton témoignage, et surtout pour ta façon de pensée ! Belle route à toi.
Merci beaucoup pour ton message Pauline. Une très belle route à toi aussi !
C’est beau, je me retrouve dans ta description. Sa renforce mon envie de partir, qui m’est une vocation mais j’ai des blocages au niveau de la langue et l’argent me dis je. Mais je me dis que ce n’est qu’une pensée, qu’une fois sur place je pourrai me débrouiller. Je me donne encore un peu de temps avant de m’élancer et enfin être libre! Merci beaucoup pour se témoignage et Bonne continuation pour la suite.
Bonjour Bourbon ! Oui, comme tu le dis, ne laisse pas l’argent et la langue t’empêcher de voyager. Quand on voyage, on devient débrouillard et il devient relativement simple de trouver des solutions. Lance-toi, n’hésite pas ! Bon courage et bonne chance !
Un des témoignages qui me touche le plus! J’aime beaucoup ta façon de penser, Claire 🙂
La simplicité du présent! Celebrate life!
Merci beaucoup Hafsa ! Cela me fait très plaisir que mon témoignage t’ai touché !
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