Elle commence par un volontariat pour s'acclimater, puis enchaîne avec divers emplois, notamment en restauration, qui lui permettent de renforcer son anglais et de gagner en confiance. Le voyage solo se transforme en avantage, lui ouvrant les portes à de nouvelles rencontres et expériences enrichissantes. Après deux ans, elle ressort transformée, plus ouverte et déterminée, prête à continuer ses aventures à l'international.
Curieux de savoir comment elle a transformé ses craintes en forces et ce que l'avenir lui réserve ? Plongez dans l'article complet pour découvrir le parcours inspirant d'Amélie en Australie !
À mon arrivée, j’étais émerveillée de tout, jusqu’au “bip bip” des passages pour piétons. Les oiseaux qui étaient différents de la France, les lézards, la vibe dans les pubs, les gens qui boivent des coups en terrasse, le peu de fumeurs, la propreté des rues. Tout ce que je découvrais était trop stylé !
Quand je voulais faire fille au pair, je devais aller en Suisse faire HelpX. Même si cela ne s’est pas fait, je suis restée sur le site. De là, j’ai rencontré un monsieur qui était en Australie et qui proposait un échange. C’est lui qui m’a initialement poussé à venir.
Après avoir fait mes 88 jours à Port Douglas, j’ai décidé de faire un road trip sur la côte est, j’ai passé le nouvel an à Sydney. Puis je suis arrivée à Melbourne. J’arrivais proche de la fin de mon visa, pile dans la période où je kiffais ma vie. J’étais dans une colocation, j’avais fait de trop bonnes rencontres. Et je voulais continuer le voyage pour visiter la côte ouest.
Il y a plein de choses qui ont changé… Je dirais que j’ai acquis une grande ouverture d’esprit. Je ne me prends plus la tête, où alors ce sont des prises de tête réfléchies. Aujourd’hui, je sais qu’il y aura toujours des problèmes, mais aussi toujours des solutions.
C’est aussi mon voyage en Thaïlande qui m’a fait changer. Je me suis dit que j’étais partie seule en Australie, alors autant le faire aussi pour la Thaïlande. Après tout, j’avais besoin de qui ?
Au début, je ne me rendais pas compte de ce que je faisais. Plus mon entourage m’en parlait, plus je me disais “quel culot j’ai eu”. J’étais vraiment fière de moi. Et quand je suis rentrée chez moi, ça s’est confirmé. Tout le monde me disait que j’avais changé, que je n’étais plus la même. C’est là que j’ai réalisé que j’avais changé, mais que rien n’avait bougé en France.
Qui ne tente rien n’a rien ! Si je n’avais pas tenté, je n’aurais pas pu grandir, je serais restée dans ma routine : usine, boulot, prise de tête, problème de famille.
(2) Commentaires
Bonjour Morgane! Ton article m’a vraiment donné la motivation pour enjamber le pas et faire cette expérience! Je me demandais sur quel site as tu pu trouver facilement du travail en cleaning? Aussi est-ce que ton expérience HelpX tu l’as fait à Brisbane ou dans une zone reculée je n’ai pas bien saisi? Je me questionne sur comment entammer mon expérience, je pense arriver en aout/septembre. Merci beaucoup 🙂
Bonjour, un grand merci pour ton retour !! Je suis très contente de savoir que ce témoignage t’aide à sauter le pas ! Pour mon job en cleaning, j’ai trouvé via un groupe Facebook. Pour l’expérience en HelpX, je pense que tu fais référence à Amélie (dans l’interview). Elle avait trouvé un volontariat à Seventeen Seventy. Une ville qui est éloignée de Brisbane (au nord).
Quand on part seul(e) en Australie, le volontariat peut être une super option ! Cela permet souvent de trouver un hébergeur avant même d’arriver, ce qui aide à commencer son aventure plus sereinement : tu es logé(e), nourri(e), et tu rencontres du monde tout de suite.
Après, tout dépend de ce que tu recherches. De mon côté, j’avais choisi de débuter à Sydney en auberge de jeunesse, et c’était une expérience géniale aussi
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