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Quand on part en PVT, il y a mille façons de vivre cette année à l’étranger. Certains choisissent une vie plutôt sédentaire : trouver un logement dans une ville, décrocher un emploi stable et s’installer pour quelques mois.
Quand d’autres pvtistes décident plutôt de se lancer dans une aventure nomade. Voyager à travers tout le pays, aller de ville en ville, multiplier les découvertes et vivre au rythme du mouvement.

C’est ce mode de vie que nous allons explorer ici : ses avantages uniques… mais aussi ses complexités, pour bien s’y préparer et profiter à fond de son aventure.

Les atouts d’une vie nomade en PVT

Découvrir un pays en profondeur

Être nomade, c’est l’occasion de découvrir un pays dans toute sa richesse. On ne se limite pas à une seule grande ville : on traverse des villages, des campagnes, des montagnes, des côtes… Chaque région révèle ses paysages, ses spécialités culinaires, ses expressions et ses coutumes. Ce mode de vie permet ainsi de sortir des sentiers battus et de mieux comprendre la diversité culturelle et géographique d’un pays.

Faire des rencontres riches et variées

En changeant régulièrement d’endroit, on multiplie les rencontres. D’autres voyageurs sur la route, mais aussi des locaux avec qui on partage un bout de vie, un repas, un trajet. Beaucoup de pvtistes racontent que c’est dans ces moments imprévus qu’ils ont eu leurs plus beaux souvenirs.

Avoir une liberté totale

Le mode nomade offre une flexibilité incroyable. Rester plus longtemps quelque part si on s’y sent bien. Partir quand on a envie de changement. Finalement, suivre ses envies au jour le jour. On se laisse porter par les opportunités et les imprévus, souvent source d’expériences inoubliables.

Apprendre sur soi et grandir

La vie nomade pousse à sortir de sa zone de confort. Elle apprend à s’adapter, à relativiser et à se débrouiller face à toutes sortes de situations. Beaucoup de voyageurs en reviennent avec une plus grande confiance en eux et une meilleure connaissance d’eux-mêmes.

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Le budget

Bouger constamment implique un budget plus élevé que si vous étiez installé durablement dans une seule ville. Il faut prévoir des dépenses supplémentaires pour les déplacements, les logements variés et les imprévus. Certains voyagent uniquement avec leurs économies, d’autres financent leur voyage avec le volontariat ou un travail à distance par exemple.

Voyager uniquement grâce à ses économies, c’est s’offrir une grande liberté : chaque journée peut être consacrée aux découvertes, aux rencontres et aux imprévus du voyage.
Mais cette liberté demande une solide préparation en amont et une gestion rigoureuse du budget. Les choix de destinations, d’activités ou de durée de séjour seront forcément conditionnés par l’argent disponible.

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L’émerveillement qui s’atténue avec le temps

Au début du voyage, tout est “wahou” : chaque paysage, chaque plat et chaque rencontre. Au fil des semaines, des mois, on sent que cette intensité se réduit petit à petit. Et c’est normal, on a déjà vu tant de paysages grandioses, goûté de nouvelles saveurs, créer tant de nouveaux souvenirs, que l’étonnement devient plus rare.

Ce phénomène est normal. L’esprit s’habitue à la nouveauté, et il faut parfois des expériences vraiment exceptionnelles pour retrouver l’excitation des débuts. Certains pvtistes parlent même d’un petit sentiment de « blues du voyageur« , une impression d’être moins facilement émerveillé, voire un peu blasé.

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La fatigue du voyage

Changer sans cesse de logement, dormir dans des lits différents, parfois dans des conditions rustiques (matelas, eau chaude variable, bruit…). Tout ça peut devenir épuisant à la longue. Le manque de repères stables et la nécessité d’être toujours en mouvement peuvent aussi peser psychologiquement.

À cette fatigue s’ajoute souvent une pression invisible. Celle de “devoir profiter” de chaque journée. Beaucoup de voyageurs ressentent de la culpabilité s’ils décident de ne rien faire, de se reposer et de rester dans leur hôtel ou auberge de jeunesse. Alors que dans une vie “classique”, c’est courant de ne rien faire et de s’accorder du temps pendant la semaine ou le week-end.

Cette obligation de vivre des expériences fortes en permanence peut rendre le voyage encore plus épuisant et créer une tension intérieure. S’accorder des moments de pause est au contraire essentiel pour savourer pleinement les découvertes.

Une organisation permanente

Être nomade, c’est aussi devoir se poser en continu les mêmes questions : Où dormir ? Où manger ? Que visiter ? Comment se déplacer ?
À court terme, cela fait partie de l’excitation du voyage, mais sur la durée, cette organisation permanente peut devenir épuisante.

Dans notre quotidien « classique », on ne réfléchit pas autant à ces aspects pratiques. Au mieux, on planifie un week-end ou des vacances. En mode nomade, chaque journée est une nouvelle logistique à mettre en place.

Des hauts et des bas émotionnels

Même en multipliant les rencontres, il arrive de ressentir de la solitude, un manque vis-à-vis de ses proches ou une certaine lassitude face aux imprévus. Sur la route, les repères changent sans cesse, ce qui peut fragiliser l’équilibre émotionnel.

En auberge, on est constamment sollicité, ce qui conduit souvent à un épuisement social au bout de quelques mois. Entre les discussions, les activités de groupe et les nouveaux arrivants, il peut devenir difficile de trouver un vrai moment de calme. Même si les rencontres sont riches, devoir être en permanence disponible et aimable peut s’avérer épuisant. Surtout quand on dort en dortoir et que l’intimité est limitée.

Dans ces moments-là, il est important de s’accorder une pause en solo. Se prendre une chambre privée par exemple permet de se ressourcer, de relâcher la pression sociale et de retrouver un équilibre avant de repartir à la rencontre du monde.

Quelques conseils pratiques

  • Prévoir un budget de secours pour les imprévus.
  • Voyager léger : moins d’affaires = moins de stress, de fatigue et plus de mobilité.
  • S’accorder des pauses : rester une semaine ou plus au même endroit permet de se reposer et de se ressourcer.
  • Essayer le volontariat : un bon moyen de ralentir le rythme, de rencontrer du monde et de réduire ses dépenses.
  • Garder une petite routine (sport, lecture, journal de voyage, appels à la famille) pour se sentir ancré malgré le mouvement.
  • S’entourer d’autres voyageurs pour échanger des bons plans et partager les moments de doute.

La vie nomade en PVT, c’est une aventure intense et unique. Elle permet de découvrir un pays dans toute sa diversité, de faire des rencontres inoubliables et de gagner une liberté rare. Mais elle demande aussi de l’énergie, de l’organisation et une bonne dose de flexibilité.

Le plus important, c’est de trouver l’équilibre qui vous correspond. Alterner mouvement et repos, accepter les imprévus, profiter des belles surprises… et se rappeler qu’un PVT, qu’il soit sédentaire ou nomade, reste avant tout une expérience qui se vit pleinement.

Laura

Actuellement en PVT en Colombie (depuis juin 2025), je poursuivrai mon voyage avec le Pérou, l’Équateur et la Bolivie. N’hésitez pas à me poser vos questions, je serai ravie de vous aider.

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