Débuter le ski au Québec

Avoir peur du froid ne fera pas passer l’hiver plus vite ! Lorsqu’on est bien équipé, tout est faisable ! Ce serait dommage d’avoir toute cette neige et de ne pas en profiter. Cet hiver, à Montréal, en pleine crise sanitaire, de nombreux lieux étaient ou sont encore fermés. Sauf les stations de ski !

La dernière fois que j’ai enfilé des chaussures de ski, je devais avoir 6 ans. Depuis, plus de 20 ans sont passés. C’est comme tout, ça revient vite ! Et puis les stations autour de Montréal sont parfaites pour débuter. D’ailleurs, la plus proche, qui se trouve à moins de 30 minutes en voiture, a pour slogan “Créateur de skieurs”.

Louer son matériel

Au Québec, il est possible de skier de décembre à fin mars (avec des conditions plus ou moins bonnes en début et fin de saison), je décide donc de louer du matériel de ski à la saison. Il y a plusieurs avantages à ça :

• Pas d’excuse pour ne pas y aller.
• Toutes les stations ne louent pas, notamment à cause des restrictions liées à la Covid-19.
• C’est financièrement plus avantageux que de louer à chaque sortie (si on s’y rend régulièrement).
• On ne passe pas par l’étape essayage et file d’attente avant chaque session.

Je me rends donc à la Poubelle du Ski, adresse conseillée sur le groupe Pvtistes à Montréal, à laquelle on peut louer du matériel d’occasion ou neuf, ou d’acheter selon ses préférences. J’en ai eu pour un total de 286,29 dollars canadiens :

• Achat de bâtons : 25 $
• Location de ski alpin (chaussures + ski) : 189 $
• Location du casque : 35 $

Facture totale (avec taxes) : 286.29 $

La location est valable pour toute la saison. Je vais donc stocker le matériel chez moi et je ne le ramènerai que 6 mois plus tard à la boutique.

À savoir qu’une location de matériel en station coûte entre 40 et 50 dollars. Ça reste un investissement, mais si on souhaite y aller régulièrement, on s’y retrouve vite en termes de temps et d’argent.

Pour le reste, pantalon de ski ou cagoule par exemple, vous pouvez aller dans des friperies, regarder les petites annonces ou vous rendre en magasin de sport.

Acheter son billet

Une fois équipée, il n’y a plus qu’à réserver son pass. Rien de plus facile, tout se fait en ligne. Il existe de nombreuses stations autour de Montréal et plus généralement au Québec. Il y en a pour tous les prix et tous les niveaux.

Si vous êtes expert, vous prendrez certainement du plaisir à aller skier à Bromont ou Mont-Tremblant. Pour la débutante que je suis, Saint-Bruno sera très bien !

Il est possible d’acheter son pass à l’heure, à la demi-journée, à la journée ou même à la saison. Une matinée pour commencer fera l’affaire !

Dévaler les pistes

Aller tout schuss à la vitesse de l’éclair, ce n’est pas pour demain ! Mais pour un début ça aurait pu être pire ! Quelques chutes à signaler mais pas de jambe cassée. Ça m’aurait bien embêtée mais dans le doute j’avais vérifié mon assurance Globe PVT avant de partir. Ouf, elle couvre bien en cas d’accident de ski. Je croise les doigts quand même pour ne pas en avoir besoin !

Après quelques conseils donnés par des amis, la confiance vient petit à petit et les pistes s’enchaînent. Outre le plaisir de s’essayer à un nouveau sport, je me rends compte de la chance que j’ai de pouvoir pratiquer ce type d’activité à 30 minutes de chez moi. Depuis les télésièges et le haut des pistes, on a même une vue sur Montréal. La prochaine fois, on reviendra plus tard pour y voir le coucher de soleil !

Il faut avouer que j’appréhendais un peu l’hiver canadien. Les -15 degrés et les ressentis à -20 (dont je vous parlais pendant notre live Instagram sur la vie à Montréal), je ne pensais pas m’y habituer si vite et je ne m’attendais surtout pas à toutes les activités accessibles si facilement. Ski alpin à 30 minutes de Montréal, ski de fond au Mont-Royal, patins à glace au parc La Fontaine, luge partout où se trouve une bosse et j’en passe sûrement.

Si jamais le climat canadien est un frein pour vous, je vous assure qu’avec un bon équipement et la soif de découverte, vous n’y penserez plus !