Après plus de deux mois à attendre depuis le prélèvement de mes données biométriques, j’ai enfin pu prendre l’avion direction Montréal le 9 novembre dernier. Pendant les 8 semaines d’attente de ma lettre de correspondance, j’ai eu le temps de consulter des dizaines d’articles sur le site pvtistes.net, regarder les lives questions-réponses sur Instagram et de lire tous les retours sur le groupe Facebook. J’étais plutôt rodée sur les démarches à réaliser et les documents à fournir mais comme pour beaucoup, ça n’a pas suffi à m’enlever tout stress le jour du départ.
Je suis arrivée à Paris la veille, en train depuis Rennes, pour passer une dernière soirée chez des amis dans la capitale. L’occasion surtout de partager un dernier plateau de fromages et une bouteille de vin rouge avant le grand départ ! J’ai réservé un uber pour rejoindre l’aéroport Paris Charles de Gaulle, solution la plus simple pour me déplacer avec ma grosse valise et mes deux sacs à dos ! Décollage prévu à 13 h 20. J’ai préféré prendre large pour ne pas me laisser dépasser par le temps. En arrivant vers 10 h, j’ai pu enregistrer mes bagages sans faire la queue. L’opération n’a duré que quelques minutes. L’agent m’a simplement demandé de présenter mon passeport.
Après avoir enregistré mes bagages, direction les portiques de sécurité. Avant d’y accéder, on m’a demandé mon pass sanitaire et j’ai dû scanner mon passeport sur une borne. Après cette étape, j’ai attendu moins de 30 minutes avant de faire passer mon sac à dos (celui qui reste en cabine). Il faut donc sortir du sac son ordinateur, éventuellement les liquides (moins de 100 ml) si vous n’avez pas tout laissé en soute. Personnellement, j’avais embarqué un flacon de produits à lentilles au cas où. J’avais également une gourde avec moi que j’ai oublié de vider. Pas d’inquiétude, on ne vous la jette pas, on m’a simplement indiqué l’endroit où la vider. Les affaires sont disposées dans plusieurs bacs afin d’être scannées et vérifiées. Cette étape est simple et rapide, pensez simplement à bien organiser votre sac ou valise cabine pour faciliter le moment où vous devrez séparer les éléments.
Une fois cette étape passée, plus de stress avant l’arrivée à Montréal. Le temps de se balader, manger, envoyer des messages aux proches et hop on se retrouve à décoller. J’ai bénéficié du bon plan pvtistes avec Air Canada et je n’ai rien à redire sur la compagnie. J’ai la chance d’avoir des petites jambes, les voyages en avion ne sont donc pas une épreuve pour moi. Le personnel est québécois, ce qui nous met tout de suite dans le bain !
Après 3 siestes, 2 repas et 1 film déjà vu, l’avion se pose sur le sol canadien. Le stress commence à monter à l’idée de passer devant les agents d’immigration. Pas de suspens, tout s’est très bien passé. Après devoir longer les longs couloirs de l’aéroport, on arrive dans un très grand hall avec des écrans digitaux. Des lumières vertes sont allumées sur les écrans disponibles. Je me rends à l’un d’entre eux où je dois scanner mon passeport. L’appareil me prend en photo et me pose quelques questions sur l’objet de mon arrivée. À la fin du questionnaire, un papier s’imprime avec votre photo et diverses informations. Il sera récupéré plus tard par un agent canadien.
J’attends ensuite quelques minutes qu’un membre du personnel vérifie mon passeport et me dirige vers la queue avant de passer devant les agents d’immigration. Je pense avoir été très chanceuse du début à la fin puisque tout a été très rapide. J’attends quelques minutes dans la queue, jusqu’à arriver devant une personne qui me demande de voir ma lettre de correspondance (aussi appelée lettre d’introduction), me donne un numéro et m’invite à m’asseoir. Il y a un écran en haut à gauche de la pièce où le numéro qu’on vous donne est attribué à un box pour rejoindre l’agent d’immigration qui vous donnera votre fameux permis de travail. Je sais que pour certains, l’attente peut durer plus de 2 heures. Je pense qu’il y a moins de voyageurs le lundi ou mardi qu’en fin de semaine, ce qui doit réduire nettement les délais de passage.
Allez, c’est à mon tour ! J’avais préparé tous les documents à présenter dans un classeur. J’ai posé ce classeur sur le guichet, l’agent m’a alors réclamé toutes les pièces qu’il voyait : passeport, lettre de correspondance, offre d’emploi (alors que celle-ci n’est plus obligatoire depuis le 7 septembre 2021, preuve de fonds de moins de 7 jours et adhésion pendant 2 ans à Globe PVT. L’agent ne m’a que très peu parlé, il regardait attentivement tous les documents en restant silencieux. Après plusieurs minutes d’attente qui m’ont semblé interminables, il m’a enfin remis mon permis de travail. J’avais lu plusieurs retours d’expériences de pvtistes pour qui il y avait eu des erreurs sur les dates d’expiration, j’ai donc bien vérifié que mon permis de travail était valable 2 ans. Si vous souhaitez travailler avec des enfants ou dans le milieu de la santé et que vous avez réalisé votre visite médicale, vérifiez bien qu’aucune restriction liée à votre secteur d’activité ne soit mentionnée.
Je vais donc maintenant récupérer mes bagages. J’ai si peu attendu que le tapis n’avait pas commencé à rouler. Je finis par les récupérer. L’avion a atterri à 15 h. 16 h, je suis dehors. Après plusieurs mois d’attente et de préparation, le projet débute pour de vrai !
(4) Commentaires
Merci pour ton témoignage c’est très édifiant
Bonjour 👋🏽
J’ai une question à te poser
Je vois que dans ton récit tu n’as pas effectuer le tour du poteau.
Il n’est pas obligatoire ?
Bonjour,
Le tour du poteau concerne les personnes se trouvant déjà au Canada. Pour activer un permis de travail elles doivent se rendre à la frontière pour l’activer auprès de la douane.
Pour mon cas, pas besoin. En effet, je venais déjà de l’étranger donc j’ai activé mon permis de travail en arrivant à l’aéroport de Montréal :).
J’espère que ma réponse a pu t’éclairer !
Merci pour ton témoignage Marie ! 🙂
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