Juin 2018. Ça fait désormais 5 mois que j’ai posé le pied sur le sol canadien. Et après 5 mois passés dans la ville de Québec, l’envie de voir ce qui se cachait au delà du Boulevard Henri Bourassa commençait furieusement à me titiller. Voyager en van, dormir où bon nous semble, manger des haricots en conserve et ne plus prendre de douche… J’ai déjà expérimenté ça en Australie, il y a 4 ans. Et ce mode de vie nomade commençait sérieusement à me manquer. Cette fois-ci, je suis accompagnée de Delphine, ma copine, qui a également obtenu son PVT. Notre plan, c’est tout simplement de traverser le pays d’est en ouest. De la Nouvelle-Écosse jusqu’en Colombie-Britannique. Et pour cela, il nous faut un véhicule. Faute de moyens, et dans un souci de fiabilité, notre choix se détournera du van vintage pour une splendide Honda Odyssey de 2006. Couleur pourpre nacré, V6, 24 Soupapes, 244 CV, 5750 RPM, 4 roues et 1 volant. Je déconne, je n’y connais rien. En gros, c’est un grand monospace.

Voiture

Bref, avoir une voiture, c’est bien, mais pas question de payer une chambre de motel tous les soirs. Notre mission devint alors de virer les sièges arrière pour transformer cette voiture de papa de classe moyenne en un formidable camper-van aménagé tout confort, fleurant bon le patchouli et la liberté. Sachant que ni moi ni Delphine n’avons jamais planté un clou dans quoi que ce soit, et que le montage d’une armoire Ikea Törnviken®​ constitue ma limite en matière de bricolage, inutile de dire que notre camping car allait probablement ressembler à un matelas, une couette et deux oreillers, posés négligemment à l’arrière de la voiture.

Étape 1 : trouver un endroit pour bricoler

Le centre-ville de Quebec n’étant pas vraiment compatible avec cette activité, nous décidons de nous mettre en quête d’un WWOOFing quelque part en Nouvelle-Écosse. En plus d’avoir la possibilité d’emprunter les outils de nos hôtes, le WWOOFing constituait une bonne introduction à notre road trip. Cela nous permettrait de travailler notre anglais, de faire des rencontres, d’obtenir des conseils et des bons plans de la part de locaux sur les trucs à visiter et de faire quelque chose de différent de nos métiers respectifs. Nous envoyons des messages à plusieurs fermes de la province, en expliquant clairement nos projets. En quelques heures, nous recevons déjà la réponse d’Elizabeth, qui nous accueillera donc 2 semaines dans sa ferme en échange de quelques heures de travail quotidien. Direction Torbrook, donc, en Nouvelle-Écosse, à 10 heures de route de Québec, pour ce qui marquera le début officiel de notre road trip. La seconde étape de la conversion de notre voiture en van pouvait débuter !

Étape 2 : faire des plans

Ce WWOOFing chez Elizabeth et sa famille ne fut pas la meilleure expérience de notre voyage au Canada, pour tout un tas de raisons que je ne détaillerai pas ici. Mais il avait l’avantage de nous laisser beaucoup de temps libre. À peine sortis de l’hiver, les travaux nécessaires pour la ferme n’étaient pas très importants, et nous ne travaillions en général que deux petites heures avant d’être autorisés à vaquer à nos occupations.​ ​

Avec 210 cm de longueur sur 140 cm de largeur, il était important de bien optimiser l’espace pour rendre ces 3m2​ de surface suffisamment confortables pour pouvoir y passer quelques mois sans devenir fous.

Mesures

La seconde étape fut donc de lister nos contraintes et de dessiner nos plans. En gros, nous avions besoin d’un lit (sans dec’), d’un espace où cuisiner et d’un autre nous permettant de chiller à l’intérieur en cas de pluie ou de neige. Il nous fallait aussi suffisamment de rangement pour pouvoir entreposer nos vêtements, vaisselle, nourriture, etc. et que l’ensemble soit le plus accessible possible. La voiture possédant une sorte de trappe secrète dans le sol, derrière les deux sièges passagers, nous avons jugé pertinent d’y garder un accès pour y cacher notre matériel sensible et limiter ainsi le risque de vol pendant notre absence. Enfin, ne pas oublier de garder un accès à la roue de secours en cas de crevaison, cette dernière étant bizarrement située dans la cloison arrière gauche de la voiture. Bref, un vrai casse-tête. On voulait aussi aménager une petite mezzanine et une véranda, mais on s’est dit que ca risquait de compliquer les choses…

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Quelques recherches sur Internet furent nécessaires, histoire de trouver des idées sympas réalisées par des gens bien plus doués que nous. ​Cette recherche peut avoir un petit côté démotivant, tant les résultats observés étaient mortels. Surtout en se baladant sur Pinterest, qui ne propose que des petites mises en scène de vans des années 1970 entièrement rénovés, avec du lambris sur les murs, des spots au plafond, une bouilloire vintage sur une gazinière, des tissus ethniques en guise de couvertures et une meuf tranquillement installée sur le lit, entourée de coussins, un livre à la main, en train de regarder l’horizon à travers la porte arrière du véhicule. Et forcément, avec ce p***** de chapeau d’influenceuse qui semble être sur la tête de toutes les filles qui se font photographier de dos sur Instagram. Toutes les personnes qui ont voyagé dans leur véhicule savent que la réalité n’est jamais comme ça. En vrai, il y a des duvets en vrac, des lingettes pour bébé qui trainent, pas de place pour s’asseoir et une odeur de pieds et de nouilles instantanées. Mais je m’égare… ​

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Cette recherche fut pour nous l’occasion de découvrir plusieurs solutions pour construire un lit convertible, élément indispensable pour disposer d’un endroit où dormir et d’un endroit où chiller. Ces lits, une fois dépliés, se transforment en de formidables banquettes, avec parfois une petite table intégrée, où des tiroirs et coffres permettent un accès facile à toutes sortes d’affaires. Le problème, c’est que ces lits sont bien plus complexes qu’une simple planche de bois posée sur quatre pieds. Il y a des pivots, des charnières, des tiroirs, plein de trucs à anticiper… Au final, nous opterons pour une solution de notre invention, compatible avec nos compétences de bricoleurs du dimanche. Le lit sera constitué de 4 planches. Une grande, servant de base, et trois petites pouvant chacune se rabattre sur la planche principale. Quand toutes les planches sont dépliées, ça fait un lit.

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Quand les deux petites planches latérales sont pliées, la petite planche du milieu devient une table, autour de laquelle on peut s’asseoir à même le sol. Quand toutes les planches sont repliées, ça fait un grand espace entre la base du lit et les sièges conducteurs, ce qui peut être utile pour le rangement, tout en nous donnant un accès à notre trappe secrète. Sous le lit, nous décidons de garder suffisamment de hauteur pour y entreposer nos vêtements que nous rangerons dans des caisses. Nous sacrifions quelques centimètres de longueur de lit pour avoir la place d’aménager notre “cuisine” à l’arrière de la voiture, composée d’un petit meuble avec tiroirs pour y ranger la nourriture, d’une petite plateforme pour y poser les plaques de cuissons et en dessous d’autres caisses pour ranger la vaisselle. Ca peut paraitre un peu obscur dit comme ca, donc mieux vaut se référer au plan ci-dessous pour tout comprendre.

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Faire des plans c’est bien, mais les faire à l’échelle, c’est mieux. Pendant toute une après-midi, nous mesurons tout dans les moindres détails. Pas facile, vu que l’arrière de notre voiture a une forme plus complexe qu’un simple rectangle. Il faut penser au fait que le sol et le plafond ne sont pas droits, et donc que la hauteur change en fonction de l’endroit où l’on se place. Pareil pour les côtés ou pour le coffre. Il faut être sûr que toutes les parties vont s’emboiter correctement les unes dans les autres, que les pièces qui pivotent ne vont pas se retrouver bloquées par les sièges avant ou par le plafond, que le coffre pourra se fermer correctement, etc. Ce n’est pas la partie la partie la plus intéressante. Ni la plus facile. Mais c’est assurément la plus importante.
Une fois les plans dessinés et les mesures faites, il devient facile de lister les pièces nécessaires à acheter. On va enfin pouvoir passer à du concret !

Étape 3 : acheter les pièces​

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Pour cela, nous nous rendons au « Fraser » de Middleton, le Leroy Merlin local. Nous nous pointons donc gentiment, avec notre petite liste de pièces de bois bien dimensionnées… En cm… Au Canada, on sent que les colons n’ont pas su faire de choix clairs quant au système de mesure adopté pour leur nouveau pays. Ainsi, si on compte les grandes distances avec des kilomètres bien français, les plus petites mesures, se font elles avec les pouces et les pieds de ces satanés Anglais. Une complication que nous n’avions pas vraiment anticipée et qui nous a valu un petit retour à la maison pour convertir toutes ces mesures. Et puis les bricoleurs savent que l’on ne peut pas se pointer dans un magasin pour demander juste du bois et des vis. Il faut savoir quel type de bois est nécessaire, quelle épaisseur, quelle taille de vis, de quel type, pour quel type de charnières… Bref, tout un tas de questions pour lesquelles nous n’avions pas de réponses et qui nous ont valu quelques aller-retours entre la ferme et le magasin. Heureusement, les vendeurs se sont montrés très compréhensifs face à notre inexpérience et à notre anglais approximatif. Et au bout de quelques jours passés à aller et venir dans ce magasin, nous étions prêts à couper notre première planche de bois !

Étape 4 : couper des trucs et visser des machins

La première chose à faire fut de construire notre plancher. Nous ne voulions pas abimer le sol de la voiture, en cas de revente, et surtout, une fois les sièges enlevés, nous avons réalisé que le sol n’était pas droit. Nous avons donc empilé des tasseaux en bois pour compenser la pente du sol, puis avons fixé une grande planche par dessus. Pas évident d’être précis au mm près. Le résultat est satisfaisant, mais loin d’être parfait. Les tasseaux ne touchant pas la planche à certains endroits, nous avons été contraints de réajuster les quelques millimètres manquants avec les tapis de sol de la voiture pour que l’ensemble reste stable. C’est pas très pro, mais ca marche. En posant ce plancher, il ne fallait pas oublier de garder un accès à notre petite trappe secrète, d’où la nécessité de construire une seconde trappe, au dessus de la première (vous suivez ?) avec trois charnières et quelques vis. Le fait d’avoir réussi à construire une trappe qui s’ouvre correctement nous procura un sentiment de fierté absolue. J’ai alors compris l’effet qu’avait dû ressentir Francis Porte, le mec qui a inventé la porte. C’était grisant !

Sur ce plancher fraîchement installé, nous décidons de poser un petit lino en imitation parquet. Une coquetterie qui s’est aussi révélée pratique car facilitant le glissement de nos caisses de rangement, ainsi que nous évitant de nous planter des échardes dans les pieds. La voiture était prête à accueillir notre splendide lit convertible. ​Avec du recul, la principale difficulté que nous avons rencontrée avec les outils (perceuse, scie circulaire, scie sauteuse, pistolet à colle), ne fut pas leur maniement. Mais plutôt de mettre la main dessus ! Elizabeth n’étant pas ce que l’on pouvait appeler une personne ordonnée, l’utilisation d’un nouvel outil nécessitait systématiquement une errance d’une heure dans la ferme pour trouver l’objet tant convoité. Dans l’établi, dans la serre, par terre dans le jardin, dans la cuisine. Ça pouvait être n’importe où. À titre d’exemple, j’ai trouvé la scie sauteuse dans les toilettes et le pistolet à colle dans l’enclos des canards. Et je ne vous parle même pas des mèches de perceuse !

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La maison d’Elizabeth n’étant qu’une succession de plusieurs caravanes, nous bricolions dehors, entourés de poules, de dindons, de chats et de chiens. On se serait crus dans un film de Kusturica. C’était plutôt agréable… Jusqu’aux alentours de 17 h 30, où les poules font alors place aux mouches noires, ces bâtards de moucherons qui piquent et qui pullulent au Canada à cette période de l’année. Rester dehors devenait rapidement invivable, ce qui nous obligeait à arrêter toute activité et à nous retrancher dans notre chambre.

Désormais rodés au maniement de nos outils et à l’installation de charnières, la construction du lit ne présenta pas de difficulté particulière et fut rapidement bouclée. Les planches battantes ne semblent pas des plus solides, mais le reste tient bien en place. Ça commence à prendre forme. Pour le meuble de la cuisine, nous achetons simplement une petite table de nuit à deux tiroirs, que nous posons à l’arrière de la voiture.

Puis, alors que nous contemplons fièrement le fruit de notre labeur, nous réalisons avec effroi que nous avons complètement oublié de gérer l’accès à notre roue de secours ! La trappe permettant son accès se retrouve alors bloquée par le lit, déjà fixé dans notre plancher. Après quelques minutes d’effort, nous arrivons malgré tout à extirper la roue. En revanche, la petite trappe sous la roue de secours comportant tous les outils nécessaires en cas de crevaison, est complètement bloquée par le plancher. Pas question de tout enlever, nous décidons plutôt de souscrire à une assurance CAA de 10$ par mois qui couvre le dépannage de la voiture en cas de crevaison.

Étape 5 : les finitions

Nous digérons difficilement cet échec mais décidons malgré tout de continuer dans notre lancée. Les jours passent et nous devrons bientôt quitter notre WWOOFing. Il est impératif que la voiture soit habitable d’ici-là. Il ne nous reste plus que le rideau et le matelas. Pour ce dernier, nous achetons une mousse d’environ 15 cm d’épaisseur que nous découpons en 4 (1 morceau par planche), afin de pouvoir faciliter la conversion du lit en table.

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Reste alors à envelopper ces mousses d’un tissu. Les tailles de nos morceaux de matelas n’étant pas standard, il va falloir coudre nos couvre-lits nous-mêmes. Et nos compétences en couture sont encore plus limitées qu’en bricolage ! Nous décidons de remettre cette étape à plus tard, car c’est déjà le jour de partir.

On se passera de couvre-lits pendant quelques jours. Le jour du départ, nous nous rendons au Walmart du coin, le temple de la consommation d’Amérique du Nord, qui vend aussi bien des oignons que des cabanes de jardin. Nous y achetons tout le matériel nécessaire pour améliorer notre confort au jour le jour. Réchaud à gaz, glacière, caisses de rangement, chaises de camping, une bassine pour faire la vaisselle, un bidon de 20 L pour l’eau, ainsi que des assiettes, des bols, des casseroles, et de la nourriture pour les premiers jours. Pour les rideaux de chaque côté de la voiture, nous achetons des petits crochets fixés à des ventouses, pour les coller sur les vitres, ainsi qu’un rideau de douche léger. Pour les rideaux arrière et avant, de simples morceaux de tissus, des pinces et un bout de corde qui sera rapidement remplacé par un tendeur, plus droit et plus solide. Pour notre première nuit passée dans la voiture, nous trouverons un petit parking de bord de mer, sous les sapins, avec une vue splendide sur la baie de Fundy.

On aurait difficilement pu trouver mieux. Nous avons tout juste assez de temps pour faire nos rideaux avant que le soleil ne se couche. Dehors, en plein vent, à essayer de couper des morceaux de tissu le plus droit possible. Inutile de dire que nos rideaux manquent un peu de finitions. Et le choix du rideau de douche ne s’est pas révélé la meilleure idée qui soit. Si sa légèreté permet aux ventouses de rester en place, son opacité laisse un peu à désirer. Nos rideaux sont donc tout juste suffisants pour préserver notre intimité, mais un peu limités pour bloquer les rayons du soleil au petit matin.

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Nos premiers jours de road trip se passent bien. Le lit semble tenir le coup. Du moins pendant 4 jours. Au bout du 4e jour, les charnières qui permettent à notre lit de se rabattre commencent à montrer des signes de faiblesses. Les vis s’enlèvent, les parties rabattables se fragilisent. Et nous n’avons plus les outils d’Elizabeth pour réparer notre lit. Nous décidons donc de faire une halte dans une auberge de jeunesse minuscule, de 4 chambres à peine, dont nous étions les seuls clients. D’abord pour prendre une douche et ensuite pour coudre nos draps de lit. Une tâche qui nous prendra tout un après-midi pour un résultat mitigé, mais fonctionnel ! La propriétaire de l’auberge était une adorable petite mamie, qui vivait avec son mari au rez-de-chaussée du bâtiment. Visiblement ravie d’avoir des clients, nous profitons de sa gentillesse pour lui demander s’il est possible de lui emprunter une perceuse afin de réparer nos charnières défectueuses.

Le résultat fut au-delà de nos espérances. Non seulement nous avons eu le droit d’emprunter sa perceuse, mais en plus, nous avons pu emprunter son mari, qui, visiblement ravi d’avoir trouvé une occupation pour son après-midi, nous a aidés à renforcer notre mécanisme. Grâce à son intervention, nos charnières auront supporté notre poids pendant toute la durée de notre road trip.

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Le 15 Juin 2018. La conversion de notre voiture en camper-van est désormais terminée. Au final, de l’élaboration des plans jusqu’à la couture des matelas, il nous aura fallu environ deux semaines pour créer notre petite maison mobile. Au niveau du budget, nous avons dépensé un total de 486 $ pour l’achat des pièces et du matériel nous ayant permis l’aménagement (rideaux et matelas compris). En ajoutant l’achat au Walmart de tout notre équipement de camping, nous arrivons à un total global d’environ 1 000 $.

Ça n’a pas toujours été facile, mais malgré notre inexperience en bricolage et en couture, malgré le casse-tête des mesures en pouces et en pieds,​ malgré les poules et les mouches noires, les outils cachés dans les toilettes​, et les charnières un peu trop fragiles, nous sommes malgré tout fiers du résultat final. Notre lit convertible nous a sauvé de la pluie et de la neige plus d’une fois, notre matelas était confortable et notre cuisine fonctionnelle. Seule notre trappe secrète, pour laquelle nous avons dû faire quelques compromis dans l’aménagement, s’est révélée au final peu utile, car trop difficile d’accès.
Si Delphine et moi avons réussi à aménager notre voiture, n’importe qui peut le faire. Et ça vaut vraiment le coup de se casser la tête car c’est assurément la meilleur façon de visiter un pays aussi grand que le Canada !

Nathan

L'heureux gagnant du concours organisé par pvtistes.net et par conséquent ancien "reporter" en Australie

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(12) Commentaires

CLEMENT I |

Super article!
On veut faire la meme chose en Juillet avec ma copine à partir de Vancouver.
Puis je savoir ce que vous avez fait des sièges arrières de la voiture? Merci!

Nathan I |

On les a stocké dans la cave d’un couple d’ami a quebec. Si ils n’avaient pas été la on les auraient surement jeté.

CLEMENT I |

Ok Super merci! Du coup, j’imagine que vous les avez envoyés par la poste à Quebec si vous êtes partis de Vancouver, tu te souviens du coup à peu près?
Aussi, pourrais tu me donner le nom de Woofing ou vous avez fait votre bricolage stp?

Vous avez terminé votre roadtrip desormais?

Merci pour les infos!

Clement

Amélie I |

Super article les gars, je me lance dans mon premier en solo, et quand je vois tout les articles sur internet, je ne me dis qu’une chose : je suis dans la merde haha . Mais grace a vous je me sens plus humaines 🙂

tiphaine I |

ah la la merci Nathan j’avais oublié comment c’était agréable de te lire :))

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isa I |

Nathan, tu devrais être remboursé par la sécu, pour tout le bonheur que tu m’as apporté pendant cette lecture 😀

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Nathan I |

Haha ! J’ignorais que j’avais un tel pouvoir. Je vais leur envoyer mon RIB dès demain pour obtenir un remboursement 😉

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Sarah I |

Merci pour le partage Nathan, l’idée du woofin pour monter son setup est une super idée!
Pour ceux que le budget inquiète, pour les gens pas habitué à bricoler ou autre: Rassurez-vous!
Avec une scie sauteuse et une visseuse j’ai réussi découper et assembler mon setup basique en 4h (vider et remplir la voiture compris) pour 100$ de bois, vis et charnières.
Des fois, un setup simple marche très bien aussi et est tout aussi fonctionnel 😉

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Annelise I |

Génial ton récit Nathan !

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Nathan I |

Merci 😉

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Julie I |

Le titre de l’étape 4, ton « non je déconne » et ta réf à JCVD… du grand Nathan, welcome back, tu nous avais manqué ! 🙂

Nathan I |

Ça fait plaisir d’être de retour 🙂

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