Visiter des zoos ou des refuges est la solution de facilité pour voir toutes sortes d’animaux du Mexique ou d’ailleurs. Hors de leur milieu naturel, il faut cependant être conscient que leur comportement est altéré par la captivité et leur qualité de vie est affectée. À long terme, cela impacte leur moral, leur santé physique et donc leur bien-être global. Sous couvert de conservatisme et d’éducation, beaucoup de lieux exposent et exploitent simplement les animaux pour des fins lucratives. Les histoires de maltraitance ne sont pas rares (exemple). Il faut également savoir que certains zoos participent au trafic illégal d’animaux (exemple avec le zoo de chapultepec, à Mexico).
L’utilisation des animaux sauvages dans les cirques a été interdite en 2015.
En revanche, il est toujours légal pour les particuliers de posséder des animaux sauvages s’ils sont acquis via des revendeurs officiels et si l’espèce n’est pas en danger d’extinction.
Les réglementations en lien avec les animaux deviennent de plus en plus strictes au fil du temps, mais il y a encore un long chemin à faire pour assurer une protection complète. Les mesures actuelles sont fragmentaires, inégales selon les États, parfois contradictoires, et il n’y a pas toujours de suivi global pour s’assurer de leur bonne application.
Il est par exemple encore largement répandu de se prendre en photo avec des animaux sauvages, malgré les conséquences connues pour ces derniers. Récemment, le Quintana Roo a interdit cette pratique. Pas vraiment respectée, cette restriction ne s’applique de plus qu’aux photos de rue et ne comprend pas les personnes qui possèdent un local et peuvent donc continuer cette activité. Cette pratique va à l’encontre du bien-être animal et favorise souvent leur commerce de façon illégale, il est fortement recommandé de ne pas y participer.
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