Saviez-vous qu’au Japon, quand un pickpocket est repéré dans un grand magasin, les clients sont prévenus non pas par un message d’annonce qui pourrait les inquiéter mais par la diffusion de la musique de la Panthère Rose dans les haut-parleurs ?
Saviez-vous que chaque semaine, les salles de cinéma japonaises décrètent leur jour de la femme, durant lequel elles bénéficient d’un tarif avantageux ?
Savez-vous ce que veulent dire chikan, pachinko, fukubukuro, hikikomori ou karaoke ?
Si vous répondez par la négative, alors prenez deux minutes pour lire le dossier qui suit. Parce que là-bas beaucoup de choses diffèrent de chez nous, nous nous sommes amusés à vous faire une petite liste de A à Z de choses surprenantes, utiles ou typiquement japonaises.
C’est parti pour l’abécédaire du Japon moderne !
KIHABARA
“La ville électrique”, comme la surnomment les Japonais, est un quartier de Tokyo, l’emblème du Japon moderne avec son lot d’électronique, de Maid-cafés (cafés où les serveuses portent un uniforme de domestique) et d’arcades. Le Japon moderne dont nous avons l’image à l’étranger s’est créé ici et continue d’attirer nombre de touristes tous les ans. Un passage obligé lorsque l’on vient dans la capitale nippone !
LANCHISSANT (agent)
En France, on tient à garder un teint hâlé après nos vacances au soleil, synonyme d’éclat, de santé et de bonne mine. Au Japon, les produits cosmétiques contiennent tous des agents blanchissants pour laisser au teint cette « beauté pâle », signe de distinction et de vie urbaine. C’est pourquoi on croisera souvent en été des jeunes femmes protégées par leur ombrelle, ou portant une visière noire, juchées sur leur vélo.
HIKAN
Le terme “chikan”, signifiant « pervers », fait référence aux gestes déplacés de certains hommes envers les femmes dans les wagons bondés du métro. Pour palier à ce phénomène répandu, certaines lignes de train fréquentées proposent, aux heures de pointe, des wagons exclusivement réservés aux femmes.
AIJOUBU
Terme qui signifie “ça va” et qui est employé dans de nombreuses occasions. En effet, les Japonais n’aiment pas ennuyer les autres avec leurs problèmes ou demander de l’aide, ainsi quand vous voyez quelqu’un en situation délicate, il vous répondra toujours que tout va bien, “daijoubu desu”. Il faut savoir parfois passer outre cette formule de politesse et aider la mamie du deuxième à porter ses courses ou la mère de famille à descendre les escaliers avec sa poussette car visiblement elles ont besoin d’aide malgré ce qu’elles disent…
Ce mot peut aussi être utilisé dans les magasins ou restaurants pour signifier à l’employé que vous n’avez besoin de rien, que tout va bien. Encore un mot à retenir rapidement pour alimenter vos conversations du quotidien.
TAGES
Au Japon, le chiffre zéro n’est quasiment jamais utilisé. Ainsi, lorsqu’on compte les étages, par exemple, on commence par le 1. Notre rez-de-chaussée est donc le premier étage au Japon et notre 4e étage correspondra au 5e étage.
Plus surprenant, on entend souvent que les grossesses des Japonaises durent 10 mois. Ce n’est pas un phénomène surnaturel, mais le compte des mois commence dès le premier jour de grossesse par 1. Du coup, si les Françaises accouchent après 9 mois, les Japonaises accouchent, elles, dans leur 10e mois.
UKUBUKURO
Au Nouvel An, les pochettes surprises « fukubukuro » vendues dans les magasins sont similaires au Black Friday des États-Unis en terme de folie acheteuse. Vendues dans la majorité des commerces du 1er au 3 janvier, elles offrent des réductions avantageuses mais sur des produits que vous ne pouvez pas choisir. Apple avait créé l’événement en insérant des MacBook Air dans ses « fukubukuro » il y a quelques années pour un prix dérisoire par rapport à la valeur du paquet surprise.
OKON
Le « gokon » est un rendez-vous arrangé par un couple pour se faire présenter des amis ou des connaissances célibataires. La parité entre les sexes est respectée, le but étant de voir se former des couples. La fameuse « règle des trois jours » est respectée et une fille attendra toujours ce laps de temps avant de recontacter un garçon. Aujourd’hui on trouve des « gokon » en dehors du cercle amical, organisés par les entreprises ou des sites de rencontres.
IKIKOMORI
Encore plus fort que l’ « otaku » (expliqué plus bas), ce terme désigne les jeunes qui ont tendance à rester chez leurs parents, accablés par les exigences de la société japonaise et l’obligation de réussite. Ce phénomène est très préoccupant au Japon puisqu’il concerne près de 10 % des jeunes. On l’explique par la pression exercée sur les jeunes durant leurs études et les nombreux examens d’entrée qui génèrent souvent beaucoup de stress chez les collégiens et lycéens. Incapables de s’intégrer dans la société, ces jeunes deviennent des ermites reclus dans leur chambre.
SOGASHI
Au Japon, il est très important socialement d’être considéré comme « isogashi », c’est-à-dire quelqu’un d’« occupé ». C’est le signe d’une vie sociale et professionnelle remplie. Ainsi, les journées de travail effectuées par les Japonais sont certes très longues mais l’efficacité et la rentabilité du temps passé au bureau ne sont pas encore prouvées…
VRESSE
Les Japonais ne tiennent pas l’alcool et il y a une raison à ça : 50 % de la population japonaise a une enzyme en moins dans leur organisme, d’où la teinte rosée de leur visage au premier verre de bière.
Les sorties entre collègues sont fréquentes et il est impoli de ne pas se laisser aller à boire quelques verres. Autant, en journée, les Japonais doivent être irréprochables et sérieux, autant, en soirée entre collègues, on attend d’eux qu’ils se détendent et qu’ils boivent de l’alcool.
ITENSHA
Le vélo est un moyen de transport très prisé au Japon. Traduits « jitensha », on nomme aussi les vélos « charinko ». Ce sont ces vélos de ville bien hauts, avec un panier à l’avant (voire également à l’arrière) qui laissent le dos bien droit. Ils sont utilisés par les mamans pour faire leurs courses ou pour emmener leurs enfants à l’école sur le siège enfant accroché au porte-bagages.
Les parkings à vélo existent mais en ville, les Japonais garent souvent leur vélo de façon très anarchique… Les services de la ville interviennent en accrochant au guidon un avertissement : si le vélo est toujours au même endroit 48 heures plus tard, il est confisqué et mis en « fourrière », où on peut le récupérer grâce à sa plaque d’immatriculation et moyennant une amende.
Tous les vélos ont des numéros d’identité enregistrés et fichés au moment de l’achat. Ils sont gravés sur les vélos. En cas de contrôle par des policiers, c’est grâce à ce numéro d’identité du vélo qu’ils peuvent vérifier que la personne qu’ils contrôlent en est bien le propriétaire.
ARAOKE
C’est une abréviation de « kara no okesutora », littéralement « orchestre vide ». Ce passe-temps populaire est très prisé des Japonais, quelle que soit leur classe d’âge.
Les jeunes y louent généralement un « box » et profitent de l’ouverture 24/24 h et des formules illimitées jusqu’au matin (boissons à volonté et répertoire de chanson gigantesque). Les plus âgés opteront plutôt pour leur bar de quartier dans lesquels ils poussent la chansonnette entre amis.
ASA
Le parapluie jetable transparent est une vraie institution au Japon. Disponible aux 100 yens shops (magasins où tout est à 1 euro), tout le monde en possède et il se révèle très pratique dans la cohue de la ville aux heures de pointe, sa matière transparente ne réduisant pas le champ de vision.
S’il pleut, il est très fréquent de rencontrer des cyclistes qui pédalent le parapluie à la main. Il peut aussi être maintenu par un système de fixation posé sur le guidon et prévu à cet effet.
OVE-HOTEL
Bien qu’aujourd’hui, les Love Hotels soient répandus dans plusieurs pays d’Asie, le Japon reste le champion et le précurseur en la matière. L’exiguïté des logements, le fait de vivre chez ses parents jusqu’au mariage, font qu’il est souvent délicat de recevoir son/sa partenaire. Ainsi, ces Love Hotels (on en trouve de toutes sortes, à tous les prix) facturent les chambres à l’heure ou à la nuit. La clientèle est majoritairement composée de jeunes vivant chez leurs parents, et de personnes mariées entretenant des relations extra-conjugales… Cependant, en tant que touriste, c’est une expérience tout à fait intéressante à faire, ces hôtels étant généralement très confortables et… kitsch !
ANGAS
La culture manga est évidemment omniprésente au Japon. On croise des lecteurs partout dans le métro, des salarymen portant d’énormes magazines en papier recyclé qui diffusent chaque semaine des planches de mangas en avant-première. Des magasins spécialisés dans la lecture de mangas sur place sont appelés des « manga kissa ». Ils sont des sortes de bibliothèques mais l’entrée est payante et le prix varie selon la durée que l’on passe dans le magasin. On n’y emprunte pas les mangas, on les lit sur place. Des machines à café gratuites et des ordinateurs sont également mis à disposition.
Le « tachiyomi » (« lecture debout ») est très courant au Japon. Cela consiste à lire des mangas dans les rayons des « konbini » (supérettes de quartier ouvertes 24/24 h) sans se soucier du monde autour ni du temps passé. Cette pratique est tolérée même si de nombreux konbini tentent d’éviter cette pratique en emballant maintenant les ouvrages avec du film plastique.
ASQUE HYGIÉNIQUE
Le port d’un masque couvrant la bouche, le nez et le menton est très courant au Japon. Il permet d’éviter de partager ses microbes avec autrui lorsqu’on est malade, mais aussi d’éviter de l’être si l’on est un peu fragile. Aujourd’hui de plus en plus de femmes le portent aussi les jours où elles ne sont pas maquillées, pour cacher leur visage nu.
Au printemps, la multiplication du port du masque est très impressionnante. Le phénomène d’allergie au pollen étant très répandu chez les Japonais, il est très courant de monter dans un wagon presque entièrement rempli de porteurs de masques !
EKO CAFE
Aka « café à chat », un autre emblème du Japon et surtout de son quartier Akihabara, d’où est partie cette mode. Vous payez environ 10 euros pour rester une heure à jouer avec des chats en buvant du café ou des jus de fruits. Ne vous attendez pas à de la qualité ou à du choix niveau boisson, on ne vient pas ici pour boire mais pour jouer avec les animaux !
Aujourd’hui, on trouve des « neko café » absolument partout, même dans des villes de taille moindre et l’activité s’est développée à de nombreux autres animaux : serpents, hiboux, faucons, lapins, hérissons, chiens… à Tokyo vous aurez l’embarras du choix.
TSURI
O-tsuri, la “monnaie” est une chose à laquelle vous allez être confronté quotidiennement au Japon. Dans le pays de la technologie absolue, le mode de règlement le plus privilégié est sans conteste le liquide, même pour les gros achats. Les chèques n’existent pas et la carte bancaire se limite souvent au retrait d’espèces.
TAKU
Ce terme, qui signifie littéralement « maison » correspond à un phénomène très présent au Japon. Il fait référence aux comportements asociaux de personnes enfermées dans leur monde virtuel de mangas ou de jeux vidéo. C’est malheureusement devenu un fléau, que la société japonaise ne fait qu’amplifier au fil du temps par son individualisation et sa pression sociale. Contrairement à l’Occident où « otaku » caractérise des personnes passionnées du Japon, ce terme est très négatif au Japon et n’est pas employé à la légère.
ACHINKO
Les « pachinkos » sont ces grandes salles de machines (comme les machines à sous) très populaires, à la climatisation et aux décibels très élevés et où l’odeur de cigarette est très forte. Les machines envoient des billes sur un parcours vertical et le joueur gagne en fonction de l’endroit où ces minuscules billes atterrissent. Ce jeu crée de nombreuses addictions et beaucoup de joueurs passent des heures voire des journées entières à se ruiner derrière ces machines. On ne gagne pas d’argent au pachinko (car les casinos et activités similaires sont interdites au Japon) mais des gains que la plupart des joueurs échangent dans d’autres commerces contre de l’argent.
URIKULA
C’est la version rigolote du photomaton. Pour environ 400 yens, on peut se photographier entre amis puis décorer lesdites photos grâce à une machine proposant tout un tas de cadres et de décorations. La particularité de ces photos réside aussi dans le fait qu’elles lissent les traits, agrandissent les yeux et donnent un effet « bonne mine » / maquillé, qui séduit surtout les jeunes femmes japonaises. La machine imprime alors tout un tas de petites photos sous forme d’autocollants qui finiront souvent collées au dos des téléphones portables.
-TIP
Un accessoire du quotidien qui a gardé son nom anglais mais qui est un peu différent ici. Les coton-tiges au Japon servent principalement pour le maquillage et sont donc un produit relativement féminisé et customisé pour plaire à la gent féminine toujours en recherche de « kawaii » (tout ce qui est mignon). On en trouve de formes différentes, spécialement conçus pour aider à la correction de votre maquillage, des roses, des noirs… le coton-tige blanc pour les oreilles, c’est tellement dépassé !
OBOT
Comment ne pas évoquer le sujet des robots lorsque l’on parle du Japon moderne ? Nous sommes encore loin d’une société robotisée comme on pourrait le voir dans certains mangas et animés. Cependant, il est vrai que le Japon a toujours travaillé sur ce projet et envisage sérieusement de compenser son déficit humain par des robots pour de nombreux métiers à l’avenir, notamment ceux de l’aide à la personne.
Dans certains magasins on peut déjà en trouver qui viennent vous donner des informations ou vous diriger vers les rayons appropriés. Il y a les jouets, les animaux de compagnie robotiques également, mais nous sommes encore loin de “Ghost in the Shell”, rassurez-vous.
MARTPHONE
Le téléphone portable est indéniablement l’outil indispensable à la vie sociale à la japonaise. Se retrouver dans la foule, prendre photos et vidéos, payer des achats, regarder la télé… Mais il est surtout un moyen de communication textuelle. Avoir une conversation dans les transports en commun est très mal vu et les Japonais auront tous tendance à garder le nez dans leurs e-mails et surtout sur leur application de messages nationale LINE, durant leurs trajets.
Au-delà de son aspect ultra-pratique et même indispensable, il est aussi un objet culte et même identitaire. Les Japonais y accrochent toutes sortes de décorations, stickers et artifices. Apple domine incontestablement le marché aujourd’hui et semble avoir enterré la concurrence japonaise, talonné par le coréen Samsung et le taïwanais Asus.
ABAKO
Au Japon, il est interdit de fumer dans la rue, sur les trottoirs, en centre-ville. Si vous décidez de ne pas respecter cette règle, vous pourriez avoir à payer une amende de 1 000 yens. C’est plutôt le « aruki tabako », le fait de fumer en marchant, qui est puni. Ainsi, en extérieur, on trouvera souvent des « aires fumeurs », composées de cendriers dans le coin d’une rue, dans un parc ou à la sortie des gares. En revanche, on fume tranquillement dans les cafés, les bars et les restaurants divisés en coin fumeurs et non-fumeurs. Certains espaces publics non-fumeurs possèdent tout de même un fumoir, comme c’est le cas dans les trains, les aéroports et les gares.
En France, les messages de prévention du tabac portent essentiellement sur les dangers encourus par le fumeur lui-même. Au Japon, l’accent est mis sur les dangers que le fumeur fait encourir aux autres : tabagisme passif, notamment avec les femmes enceintes, risque de brûler un enfant avec le bout de sa cigarette, etc.
NIQLO
La marque de vêtements nippone qui conquiert peu à peu le monde est une véritable institution ici. L’immense majorité des habitants s’habille régulièrement chez Uniqlo pour les basiques, qui tient une solide réputation de vêtements de qualité, pratiques, classiques et à prix raisonnables. Les Japonais vous vanteront sûrement la technologie HEATTECH des sous-vêtements de la marque dont la plupart sont équipés durant l’hiver. Il y a aussi la technologie AIRism pour l’été avec des vêtements qui respirent mieux. Bref, tant que votre t-shirt blanc n’est pas d’Uniqlo, vous ne serez pas intégré dans le pays !
(le signe)
Un visage souriant avec une main faisant le signe V de l’index et du majeur, voilà un beau stéréotype japonais. En effet, cette posture semble tenir quasiment du réflexe devant un appareil photo de la part d’une grande partie de la population, surtout chez les jeunes. Bien que les théories diffèrent sur l’origine de ce geste, il semble que le lien avec le V de « Victory » soit la plus probable, ce geste ayant été fait par des champions olympiques et repris par la suite par des célébrités.
Aujourd’hui, les filles tout particulièrement aiment faire ce geste proche de leur visage afin d’en cacher une partie et de le rendre plus petit. Elles peuvent aussi faire le signe V des deux mains posées sur les joues (car elles trouvent toujours leurs visages trop ronds). Si les femmes font ce geste près du visage, les hommes ont tendance à éloigner leur main, pour une attitude considérée comme étant plus “masculine”.
OMEN ONLY
Nous avons abordé rapidement ce thème avec la lettre C pour Chikan un peu plus haut mais les espaces réservés aux femmes ou tout simplement la ségrégation par genre est très courante au Japon. Ainsi, une grande partie des JR (les trains) subissant une grande affluence en heure de pointe réserve des wagons entiers aux femmes, avec du personnel sur le quai des grandes stations pour filtrer les passagers qui se dirigent vers cette zone. Dans certaines stations il existe des zones d’attente spéciales pour les femmes où sont pointées en permanence des caméras de surveillance pour déceler rapidement toute action suspecte sur le quai.
Certaines compagnies de bus longue-distance séparent strictement hommes et femmes à l’intérieur des bus, hommes à l’avant et femmes à l’arrière. Seuls les couples faisant expressément la demande lors de la réservation des billets pourront s’asseoir côte à côte.
Également, certains cafés et restaurants sont réservés exclusivement aux femmes (les Butler-cafés par exemple, alors que leur équivalent pour hommes, les Maid-cafés sont ouverts à tous) et il n’est pas rare de voir que dans le cadre privé, hommes et femmes ont tendance à s’amuser et à sortir séparément.
Finalement, nous pouvons citer la compagnie théâtrale Takarazuka exclusivement composée de femmes, en réaction au théâtre Kabuki (où les femmes sont interdites) qui déclenche depuis de nombreuses années des passions dans son public quasi-exclusivement féminin.
(films)
C’est l’une des industries les plus lucratives et des plus particulières… le monde de la pornographie au Japon est bien différent de ce à quoi nous avons l’habitude en Europe. Certains journalistes estiment qu’une femme japonaise sur 200 fera une apparition dans le monde du X au cours de sa vie, la majorité d’entre elles ne cherchant pas à devenir professionnelle mais souhaitant juste gagner rapidement de l’argent. Le marché est si vaste que la chance d’être reconnue un jour est minime, paraît-il…
Le consumérisme poussé à l’extrême doublé d’un désintérêt de plus en plus marquant pour les relations amoureuses et une absence de tabou religieux sur ce point font que de nombreuses jeunes femmes n’hésitent plus à gagner de l’argent rapidement par ce moyen pour s’acheter des produits de luxe, payer leurs dettes ou leurs études.
AMANOTE SEN
Elle est l’emblème de Tokyo, certains touristes ne connaissent qu’elle tant elle dessert de façon pratique la majorité des quartiers branchés de la ville. La ligne de métro Yamanote (plus semblable à un RER parisien qu’à un métro, dans son statut et son fonctionnement) est une ligne en forme de cercle sur laquelle vous pouvez utiliser votre JR PASS et qui vous amènera à Shinjuku, Shibuya, Harajuku, Akihabara, Ueno, Shimbashi et bien d’autres endroits.
Elle est également une des lignes les plus fréquentées et il y a de grandes chances que vous y expérimentiez l’effet « boîte de sardines » si propre à Tokyo…
ANGYOU
Voici le mot japonais pour parler des « heures supplémentaires » et il est peu dire que cela fait partie intégrante du quotidien ici. Tous les ans, il y a des morts par « karoshi », des morts liées au surmenage au travail, arrêts cardiaques, accidents et suicides compris. Les heures supplémentaires sont un cauchemar qui semble sans solution au Japon, la plupart des gouvernements ayant toujours échoué à faire respecter la législation malgré le mal-être de la population, la baisse inquiétante de la natalité (grandement influencée par l’excès de travail) et les morts qui s’accumulent au fil des années. En moyenne, un Japonais cumule une quarantaine d’heures supplémentaires par mois, certains cas de « karoshi » ont fait découvrir que des entreprises faisaient faire jusqu’à une centaine d’heures supplémentaires par mois à leurs employés jeunes, particulièrement vulnérables et peu enclins à protester.
Alors, avez-vous découvert des choses avec ce dossier ? N’hésitez pas à compléter cette liste dans les commentaires, avec d’autres mots !
Si vous en voulez plus, allez faire un tour du côté de notre abécédaire sur le Japon traditionnel où nous parlons de yakuza, superstitions, omiyage et bonenkai !
(3)Commentaires
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