7Se préparer au retour : ressentis et conseils

Que vous soyez parti seul ou accompagné et qui que vous ayez rencontré au cours de votre route, votre expérience a été unique, tout comme votre retour dans votre pays d’origine le sera. On en parle d’ailleurs dans notre article Pourquoi tout est plus intense quand on vit à l’étranger ?.

 Votre retour pourra peut-être être vécu comme un soulagement, une redécouverte de votre terre d’origine, ou, au contraire, comme un moment assez compliqué avec une impression de retour en arrière. Voici un résumé de quelques ressentis et solutions qui pourraient vous aider à vivre au mieux cette étape. 

Le sentiment de décalage

En rentrant au bout d’un an, vous aurez certainement changé, vous aurez des centaines de photos en plus sur vos appareils, et encore plus de souvenirs en tête. Un PVT ce n’est pas comme deux semaines de vacances, on ne peut pas tout raconter autour d’un repas entre amis ou en famille.

On lâche des bribes de temps en temps, des anecdotes, des histoires rigolotes, ou des galères, le tout souvent face à des personnes qui n’ont pas vécu les mêmes choses que vous et qui de ce fait ne les comprennent pas complètement. Un sentiment de décalage peut alors s’installer comme une certaine gêne de votre côté de ne plus avoir de terrain commun avec votre interlocuteur. Pour une partie, ce décalage incite un peu à se renfermer à garder ses expériences pour soi et à essayer de reprendre ses vieux codes et habitudes de langage. 

Vous avez pourtant le droit et c’est même normal d’avoir envie de parler de tout ce que vous avez vécu, de tout ce que vous avez vu sans savoir par où commencer. Vous pourriez craindre un sentiment étrange pour votre entourage si vous enchaînez les phrases qui commencent par « Tu vois quand j’étais au Japon… », « Non mais au Canada »… Pour autant, votre entourage peut totalement comprendre qu’une année est une longue période, et tout est question d’équilibre. 

Rencontrer de nouvelles personnes 

Vous n’êtes pas seul à avoir voyagé, et vous n’êtes pas seul à être rentré. Il existe des communautés, des rassemblements, des blogs, des groupes de personnes qui ont vécu une expérience similaire à la vôtre et qui veulent la prolonger par le partage de leur vécu. Pourquoi ne pas aller à leur rencontre ? 

Par ailleurs, si vous souhaitez continuer d’apprendre la langue de votre pays de PVT pour y retourner un jour ou simplement pour progresser, tentez de contacter les expatriés de ce pays, de rejoindre des associations ou des groupes pour poursuivre vos échanges. 

À l’inverse, vous pourriez aussi aller à des rencontres de futurs voyageurs. De cette manière, vous pourrez partager votre expérience à d’autres personnes qui, certes ne comprendront peut-être pas encore, mais qui seront enjouées et curieuses d’en apprendre un peu plus sur votre expérience.

Un retour en arrière, ou un nouvel élan 

Un autre sentiment auquel vous serez peut-être confronté une fois de retour, est une impression de retour en arrière. Beaucoup de pvtistes passent par la case « retour chez les parents » dès qu’ils rentrent de voyage et, malgré le plaisir de retrouver ses proches, ce sentiment de retour en arrière peut rapidement devenir désagréable. 

Vous n’êtes plus complètement la même personne que la dernière fois que vous avez habité dans ces murs et il faut continuer d’évoluer. 

C’est pourquoi poursuivre une activité, une habitude que vous aviez avant de partir, peut rendre la transition plus agréable. Vous pouvez, par exemple, avoir pris l’habitude de courir, de marcher pour visiter votre quartier, de dessiner ou de tenir un journal de voyage. Continuez d’avoir ces moments créera une sorte de fil rouge entre votre voyage et votre retour. 

D’ailleurs, si vous avez une petite âme créatrice, profitez de ce moment pour mettre à plat tous vos souvenirs en créant des albums photos, un carnet de voyage ou en imprimant quelques souvenirs. On a d’ailleurs un bon plan ici pour vos impressions de photos. 

Les réactions négatives des proches face au PVT

Parmi les difficultés inattendues, la réaction de nos proches peut être un facteur de poids dans notre réadaptation. Malheureusement, il s’agit aussi d’un facteur sur lequel nous n’avons que très peu de contrôle. Ainsi, certains d’entre vous auront déjà fait l’expérience de réactions négatives à l’annonce de votre départ en PVT.

Malheureusement, même au retour, beaucoup ne sont pas épargnés par les commentaires quelque peu désobligeants des proches.  Entre les incompréhensions, le manque d’intérêt ou le mépris, il y a de quoi se sentir isolé. Toutefois, n’oubliez pas ces proches qui vous épauleront (sans forcément tout comprendre), qui seront à l’écoute et qui pourront être de réelles ressources dans ce nouvel accueil chez vous. Focalisez-vous sur ces personnes qui vous apportent de la bienveillance et de la douceur dans cette étape.

La peur du vide

Pour certains, le PVT était aussi l’occasion de réaliser un rêve d’enfant, un objectif de vie, un défi qu’on s’était donné. Une fois réalisé, on peut se retrouver face à l’étrange sensation d’avoir fait ce qu’on avait à faire et de ne plus être porté par un grand projet. Revenir de PVT, c’est un peu comme si on devait faire le deuil d’une aventure qui se termine.

Se donner un nouvel objectif…

Pourtant, la fin d’un rêve laisse place à quelque chose de merveilleux : de nouveaux rêves. Petit ou grand, se donner un nouvel objectif peut nous aider à faire la transition entre son PVT et sa vie en France. Votre année à l’étranger vous a peut-être donné envie de commencer la danse, d’écrire un carnet de voyage, de reprendre le sport, de vous reconvertir, ou même d’investir dans l’immobilier. Sachez qu’aucun objectif est trop petit et que de se focaliser sur les petites choses qui nous animent peut grandement aider notre réadaptation.

…ou un nouvel objectif de voyage 

Cette année de PVT a peut-être été votre premier long voyage, et il a ouvert la porte à une envie folle de continuer de découvrir le monde. Appuyez-vous sur ça pour vous construire de nouveaux objectifs, vous ouvrir à d’autres pays, d’autres cultures et préparer un autre départ

Le secret ? La préparation 

Finalement, le point le plus important est la préparation. Pour éviter les coups de déprime, soyez conscient des potentielles difficultés rencontrées par les voyageurs et identifiez vos propres craintes à l’approche de votre retour.

Nous vous conseillons d’avoir des objectifs et des plans pour votre retour, ce qui implique souvent de s’y prendre avant le départ. Vous pourriez donc être amené à chercher un logement ou à postuler à des jobs avant de rentrer, ou pourquoi pas de prévoir des voyages plus courts.

Toutefois, ne vous précipitez pas trop non plus. Respectez votre rythme et donnez-vous le temps d’atterrir (si vous en éprouvez le besoin) avant d’entamer cette nouvelle aventure en France. 

Attention, ne sacrifiez pas non plus vos derniers instants de PVT dans la préparation de votre retour. Anticipez donc votre retour tout en profitant des moments présents.

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(85)Commentaires

Enola I |
Message de Sheherazadesoul
Bonjour,

Je n'ai pas trouvé de réponse sur le forum, ni dans les commentaires sous ce dossier, désolée si le sujet a été abordé.

Je suis partie du Canada il y a plus de deux ans, je suis revenue en Europe, mais pas en France en 2022, et je suis désormais en France et en fin de contrat. Je suis partie de Toronto en "catastrophe", et j'ai perdu bon nombre de documents dans le process, dont mes accès aux impôts (oui, c'est pas idéal...). Je fais les démarches pour avoir droits aux allocations chômage d'ici un mois, et en anticipation de ma réinscription, je voudrais commencer à demander les documents nécessaires. Je crois savoir que pour les emplois que j'ai occupés en Europe, il me faudra le formulaire U1 (ou U2), mais quelqu'un saurait quels documents il me faudrait pour justifier ma présence au Canada ? Est-ce qu'ils sont réellement impératifs, si j'ai travaillé en Europe et en France, depuis (j'ai démissionné à Toronto, pour partir en Irlande) ?

Pour être totalement honnête, si j'ai pensé à bien faire mes démarches en arrivant en Europe, je pense vraiment avoir bâclé mon départ du Canada, et j'ai peur que ça m'empêche de récupérer tous les documents nécessaires à France Travail, est-ce que quelqu'un a déjà dû justifier sa présence et son activité au Canada, même après être retourné en France ?

Merci !
Bonjour Shehérazade,

Cet article de France-Travail explique assez bien : Je rentre en France après avoir résidé en Europe |France Travail

En gros c'est le formulaire U1, si tu n'as pas encore bénéficié des indemnités du pays où tu résidais (Irlande) et le formulaire U2 si tu touchais déjà des indemnités.

Par contre, ils indiquent aussi, que tu ne peux être indemnisé que si tu travaillais en France avant de travailler dans un pays européen, mais dans ton cas, comme tu travaillais au Canada, je ne sais pas si ça fonctionne.

Aussi, à confirmer, mais je pense que ce n'est pas grave (pour France Travail) si tu n'as plus de docs pour prouver ton travail au Canada. Ton travail au Canada, ne te permet pas de bénéficier d'indemnité en France dans tous les cas.

Je pense que pour ta situation, il est mieux de voir avec France Travail directement, normalement ils doivent être en mesure de t'aider et de t'accompagner.
Shéhérazade I |
Bonjour,

Je n'ai pas trouvé de réponse sur le forum, ni dans les commentaires sous ce dossier, désolée si le sujet a été abordé.

Je suis partie du Canada il y a plus de deux ans, je suis revenue en Europe, mais pas en France en 2022, et je suis désormais en France et en fin de contrat. Je suis partie de Toronto en "catastrophe", et j'ai perdu bon nombre de documents dans le process, dont mes accès aux impôts (oui, c'est pas idéal...). Je fais les démarches pour avoir droits aux allocations chômage d'ici un mois, et en anticipation de ma réinscription, je voudrais commencer à demander les documents nécessaires. Je crois savoir que pour les emplois que j'ai occupés en Europe, il me faudra le formulaire U1 (ou U2), mais quelqu'un saurait quels documents il me faudrait pour justifier ma présence au Canada ? Est-ce qu'ils sont réellement impératifs, si j'ai travaillé en Europe et en France, depuis (j'ai démissionné à Toronto, pour partir en Irlande) ?

Pour être totalement honnête, si j'ai pensé à bien faire mes démarches en arrivant en Europe, je pense vraiment avoir bâclé mon départ du Canada, et j'ai peur que ça m'empêche de récupérer tous les documents nécessaires à France Travail, est-ce que quelqu'un a déjà dû justifier sa présence et son activité au Canada, même après être retourné en France ?

Merci !
Nora I |
Message de Delphine90
Bonjour,
Je vais quitter le québec d'ici la fin de la semaine et je me posais la question de savoir s'il fallait informer service canada de ce départ? dois je également contacter agence du revenu du Canada pour transmettre mes coordonnées?
merci

Bonjour Delphine,

As-tu finalement mentionner à l’ARC puis Revenu Québec de ta nouvelle adresse en France ? Si oui, par quel moyen ? Merci beaucoup pour ton retour d’expérience.
Enola I |
Message de Margaauxp
Bonjour à tous,

J'envisage de rentrer en France après 1 an et demi passé au Canada.

Petite question : je n'ai pas le souvenir de m'être inscrite au consulat sur le registre des français à l'étranger. Dans ce cas on est d'accord que je n'ai aucune démarche à faire auprès du consulat ? Ce n'est pas "dramatique" de ne pas y être inscrit ?

Pour ce qui est de la sécurité sociale, je n'ai fais aucune démarche en quittant la France. Du coup je ne sais pas trop dans quelle situation je me trouve en réalité... J'imagine que je dois directement m'adresser à eux.

Et pour les impôts, y en a-t-il permis vous qui ont déjà effectué leurs impôts à distance ? Et par conséquent fermé un compte en banque canadien à distance ?

Je suis très confuse dans mes questions j'en suis vraiment désolée mais en même temps je suis tellement confuse dans ma tête...

Je vous remercie par avance pour vos retours.

À bientôt !

Margaux
Bonjour Margaux,

1 - Pour le consulat, tu n'as rien à faire. Et non, ce n'est pas grave si tu ne t'étais pas inscrite.
2 - Pour la sécurité sociale. Normalement, tu aurais dû te désinscrire en partant. Comme tu ne l'as pas fait, tu es toujours inscrite, donc tu n'as rien besoin de faire en rentrant. Si tu les contactes et que tu les préviens un an et demi après que tu étais partie vivre au Canada, ils verront que tu ne t'es pas désinscrite, ce qui peut être considéré comme une fraude.
3 - Pour le paiement des impôts à distance, tu peux soit conserver ton compte le temps de faire ta dernière déclaration puis le clôturer. Tu peux demander à ta banque canadienne en amont s'il est possible de clôturer un compte à distance. Sinon tu clôtures ton compte à distance et tu payes tes impôts via un autre moyen de paiement. Ici Faire un paiement pour les particuliers - Paiements à l'ARC - Canada.ca, tu trouveras tous les moyens de paiement acceptés par l'ARC. (Garder son compte canadien le temps de la démarche puis le clôturer après semble être le plus simple).
Margaux I |
Bonjour à tous,

J'envisage de rentrer en France après 1 an et demi passé au Canada.

Petite question : je n'ai pas le souvenir de m'être inscrite au consulat sur le registre des français à l'étranger. Dans ce cas on est d'accord que je n'ai aucune démarche à faire auprès du consulat ? Ce n'est pas "dramatique" de ne pas y être inscrit ?

Pour ce qui est de la sécurité sociale, je n'ai fais aucune démarche en quittant la France. Du coup je ne sais pas trop dans quelle situation je me trouve en réalité... J'imagine que je dois directement m'adresser à eux.

Et pour les impôts, y en a-t-il permis vous qui ont déjà effectué leurs impôts à distance ? Et par conséquent fermé un compte en banque canadien à distance ?

Je suis très confuse dans mes questions j'en suis vraiment désolée mais en même temps je suis tellement confuse dans ma tête...

Je vous remercie par avance pour vos retours.

À bientôt !

Margaux
Enola I |
Message de mashaes89
Bonjour,
J'ai une question par rapport à ce point:
Si vous êtes dans la situation n°1

À votre retour en France (s’il date d’il y a moins de 3 ans), vous disposez probablement d’un « reliquat de droits », c’est-à-dire de droits au chômage que vous n’avez pas utilisés en intégralité avant votre départ à l’étranger. Il suffit d’informer le Pôle Emploi de votre retour pour bénéficier à nouveau de l’aide au chômage. Dans ce cas, vous retrouvez immédiatement votre affiliation à la sécurité sociale dès votre réinscription à Pôle Emploi.

Je suis actuellement en France et envisage potentiellement de partir en PVT dans les mois à venir.
Je suis inscrite chez Pôle Emploi et bénéficie du versement d'ARE (post rupture conventionnelle). Je sais qu'il m'est possible de "geler" mes droits pendant 3 ans + durée de versement des ARE.

J'ai plusieurs questions auxquelles je ne trouve pas de réponses claires:
- Si je gèle mes droits au chômage pour partir en PVT, et que je travaille dans cet autre pays pendant le PVT, le montant de mes droits à mon retour sera-t-il recalculé en fonction de mon dernier emploi fait en PVT, ou restera-t-il le même montant qu'avant mon départ?
- Dans le cadre d'un emploi dans le pays du PVT et d'une démission, puis-je tout de même bénéficier de la réouverture de mes droits et du versement de mes ARE restants à mon retour?
- Dans le cadre d'un CDD ou d'un licenciement dans le pays du PVT, le montant de mes droits sera-t-il recalculé en fonction de mon salaire gagné en PVT?

Je vous remercie par avance pour votre aide ! A bientôt!
Bonjour,

Ce qui se passe en matière d'emploi dans ton pays de PVT, n'aura pas d'impact sur tes droits à Pôle emploi en France.
Quand tu reviendras en France, la situation restera la même qu'avant ton départ (si tu ne dépasses pas les 3 ans).
mashaes89 I |
Bonjour,
J'ai une question par rapport à ce point:
Si vous êtes dans la situation n°1

À votre retour en France (s’il date d’il y a moins de 3 ans), vous disposez probablement d’un « reliquat de droits », c’est-à-dire de droits au chômage que vous n’avez pas utilisés en intégralité avant votre départ à l’étranger. Il suffit d’informer le Pôle Emploi de votre retour pour bénéficier à nouveau de l’aide au chômage. Dans ce cas, vous retrouvez immédiatement votre affiliation à la sécurité sociale dès votre réinscription à Pôle Emploi.

Je suis actuellement en France et envisage potentiellement de partir en PVT dans les mois à venir.
Je suis inscrite chez Pôle Emploi et bénéficie du versement d'ARE (post rupture conventionnelle). Je sais qu'il m'est possible de "geler" mes droits pendant 3 ans + durée de versement des ARE.

J'ai plusieurs questions auxquelles je ne trouve pas de réponses claires:
- Si je gèle mes droits au chômage pour partir en PVT, et que je travaille dans cet autre pays pendant le PVT, le montant de mes droits à mon retour sera-t-il recalculé en fonction de mon dernier emploi fait en PVT, ou restera-t-il le même montant qu'avant mon départ?
- Dans le cadre d'un emploi dans le pays du PVT et d'une démission, puis-je tout de même bénéficier de la réouverture de mes droits et du versement de mes ARE restants à mon retour?
- Dans le cadre d'un CDD ou d'un licenciement dans le pays du PVT, le montant de mes droits sera-t-il recalculé en fonction de mon salaire gagné en PVT?

Je vous remercie par avance pour votre aide ! A bientôt!
Delphine90 I |
Bonjour,
Je vais quitter le québec d'ici la fin de la semaine et je me posais la question de savoir s'il fallait informer service canada de ce départ? dois je également contacter agence du revenu du Canada pour transmettre mes coordonnées?
merci
Moh I |
Salut!
On a des infos sur comment refaire l'échange de permis au retour du Canada? Je suis un peu en galère
Angelique I |
Bonjour,

Je suis arrivé en août 2021 au Canada avant d'arriver j'avais ouvert mes droits au chômage. Je vais devoir rentrer cet été. Ma question je n'ai pas de contrat avec mon employeur mais une lettre d'embauche qui n'indique ni un cdi ou cdd... tous le monde le sait au Canada c'est plus le bazar niveau administratif. Donc je n'ai pas de date d'arrêt. Je vais devoir quitter mon job mais à mon retour en France ça se passe comment pour mes allocations chômage ? Est ce pris comme une démission? Faut-il que je m'arrange avec mon employeur pour qu'il me fasse une lettre genre c'était une entente de départ ? Je suis perdue j'ai beau chercher je ne trouve aucunes réponses à mon cas. Merci de vos témoignages