1Se rendre à Valparaiso, s'y déplacer et questions de sécurité


Valparaiso, ou Valpo pour les intimes, est l’une des villes les plus colorées du Chili, souvent encensée par les touristes du monde entier qui adorent se perdre dans ses ruelles et ses escaliers, à la recherche de street art. La ville s’étend sur 42 (ou 45, personne n’est vraiment sûr!) cerros (collines) d’où on peut admirer la mer.

Depuis Santiago, il n’y a rien de plus simple : plusieurs compagnies de bus (Turbus, Pullman, Condor…) font le trajet quasiment toutes les heures, en sachant qu’il faut compter deux petites heures de route depuis la capitale chilienne pour rejoindre Valpo. Les tarifs sont sensiblement les mêmes, certaines compagnies offrant cependant des remises si vous réservez vos billets sur Internet (même en toute dernière minute). Une fois sur place, la gare routière est relativement centrale et de là vous pourrez facilement faire une correspondance si nécessaire.

Pour se déplacer dans Valparaiso, plusieurs modes de transports sont à votre disposition :

  • les micros et les colectivo : comme partout au Chili, vous trouverez ces mini-bus et ces taxis partagés pour vous déplacer partout en ville. Les colectivo ont l’avantage de monter dans les collines, ce qui n’est pas le cas de tous les micros. Référez-vous aux petits panneaux sur le devant du véhicule (pour les micros) ou sur le toit (colectivo) pour connaître leur destination.
  • le trolebus : depuis 1952, ces petits trolleys effectuent le trajet entre le quartier du port et celui plus à l’ouest de Polanco (à proximité de la gare routière, du parlement et du méga centre commercial de la ville). Certains sont encore assez anciens, d’autres plus récents, mais cela donne un petit cachet supplémentaire à la partie basse de la ville, souvent délaissée pour les collines.
  • le métro : autre point fort de Valparaiso, c’est son métro qui relie Limache (plus loin que Viña del Mar) au quartier du port (Valpo centre). Vous pouvez ainsi faire une petite partie de la côte dans ce métro qui ressemble finalement plus à un RER. Pour monter à bord, vous aurez besoin d’une carte rechargeable “METROVAL” (qui coûte 2 000$CLP et qu’il faudra recharger en fonction de vos voyages). Gardez-là bien, elle pourra aussi être utilisée dans les funiculaires (cf. ci-dessous) et permet des tarifs “groupés” avec le trolebus (sinon il faudra payer en liquide lors de la montée dans ce dernier).
  • A pied ! Valparaiso est une ville où l’on marche beaucoup. Mettez des bonnes baskets et partez à la découverte de la ville, perdez vous dans les petites allées et les escaliers !

pvt-chili-valparaiso-vue-cerro-carcel

La sécurité à Valparaiso

Valpo est bien souvent réputée pour être “dangereuse” et mal-famée. Si pour beaucoup la visite de cette ville se passe sans problème, on ne peut pas nier l’existence de vols ou petites agressions sur place.
Voici donc quelques conseils : tout d’abord, et même si cela peut sembler évident, faites toujours très attention à vos appareils photos et téléphones, que ce soit sur les lieux touristiques ou dans la partie basse de la ville (de nombreux cas de vols à l’arrachée ont été recensés).
Idéalement, ne sortez pas avec vos bijoux les plus précieux (montres, chaînes, bracelets) surtout s’ils sont trop voyants.
Ensuite, évitez le quartier du port le soir : passez-y plutôt le matin ou en milieu de journée. Enfin, gardez à l’esprit que plus on monte dans les cerros, plus ça craint. Ne vous y aventurez pas seul et encore moins le soir. Restez plutôt dans les quartiers touristiques, tout en prenant garde à vos effets personnels (une ceinture ventrale pour vos documents et argent peut être une bonne idée ici).
Bon à savoir : Une technique très utilisée par les voleurs consiste à vous asperger d’un produit blanchâtre ou jaunâtre et à vous faire croire qu’un oiseau s’est soulagé sur votre sac à dos, votre veste. La personne propose de vous aider, avec des mouchoirs et de l’eau, à nettoyer tout ça. Vous posez votre sac et commencez à nettoyer, c’est là que le complice vous dérobera ce que vous allez laisser sans surveillance pendant 30 secondes. Ca va vite, c’est bien rôdé. Beaucoup de personnes se font avoir chaque jour (et pas qu’au Chili).

Chapitre suivant
Floriane

Passionnée de voyages, j'ai commencé mon "expatriation" par un semestre d'échange au Québec, dans la région du Lac St Jean, puis enchainé sur un PVT d'un an en Nouvelle-Zélande, avant de rentrer en France pour faire un Master de recherche en sociologie où j'ai travaillé sur... le PVT! Depuis, je suis repartie en PVT au Chili pendant 8 mois et demi (2017/2018) et je prépare actuellement mon départ pour un PVT en Australie !

Ajouter à mes favoris
5
1 avis

Connectez-vous pour pouvoir voter.

(1)Commentaire

Mélusine I |
Merci pour toutes ces infos
{{likesData.comment_1179346.likesCount}}