Tout savoir sur le PVT / WHV à Brisbane

Un peu d’Histoire

Avant l’installation des colons européens, Brisbane, peuplée par deux tribus aborigènes (les Jagera et les Turrbal), était appelée « Mian-Jin », ce qui signifie « lieu en forme de pointe ».

La ville de Brisbane est fondée en 1824 en tant que colonie pénitentiaire, en complément de celle de Bontany Bay à Sydney, afin d’y envoyer les détenus les plus difficiles. Les deux futurs plus anciens monuments de la ville voient alors le jour, le vieux magasin général et le moulin à vent du park Wickham, construits par les forçats.

Le nom « Brisbane » est attribué à la ville en référence à la Brisbane River sur les rives de laquelle elle est construite, elle-même nommée d’après le gouverneur de la Nouvelle-Galles-du-Sud de l’époque, Sir Thomas Brisbane.

En 1839, la colonie est démantelée et en 1842 les premiers colons libres sont autorisés à s’installer dans la région réduisant peu à peu le nombre d’Aborigènes vivant dans la ville. Brisbane devient quelques années plus tard la capitale du Queensland, lorsque l’Etat devient indépendant en 1859.

Après la Seconde Guerre Mondiale, la ville connait une forte prospérité et accueille plusieurs vagues d’immigrations en provenance notamment de l’Europe, ce qui lui vaut en partie son multiculturalisme actuel. Elle connait une croissance continue et ne cesse de s’agrandir depuis.

Brisbane fait parler d’elle sur le plan international lorsqu’elle accueille successivement les jeux du Commonwealth en 1982 puis l’Exposition Universelle en 1988.

Entre décembre 2010 et janvier 2011 la ville subit des chutes de pluie diluviennes qui provoquent sa plus importante inondation. De nombreuses maisons se retrouvent sous l’eau jusqu’au toit, tandis que des pontons sont arrachés et emportés par la rivière. Le Central Business District (CBD) a les pieds dans l’eau et la River Walk est détruite. Les dommages matériels sont importants mais, pleine de ressources, la ville réussit à s’en relever et à effacer les traces des dégâts en quelques mois.

Troisième plus grande ville d’Australie avec plus de 2 millions d’habitants, elle a été placée sous les projecteurs au niveau mondial en accueillant, en novembre 2014, les 20 plus puissants chefs d’Etats au cours de la réunion du G20.

Les Brisbanais

Réputée pour être l’une des villes d’Australie à la plus forte croissance, Brisbane est une ville qui offre de nombreuses opportunités. C’est une ville d’actifs. Ses habitants sont globalement jeunes (les retraités ayant tendance à se rapprocher de la côte) et disposent d’un niveau de vie confortable dont ils n’hésitent pas à profiter en sorties et en loisirs.

La ville est cosmopolite. Vous croiserez à Brisbane des personnes de diverses nationalités souvent asiatiques et européennes. Ce sont les communautés grecques et italiennes issues de l’immigration post seconde-guerre mondiale qui sont les plus importantes. La ville reste malgré tout une ville très australienne avec l’état d’esprit « friendly » qui l’accompagne. Ici, le mot d’ordre est décontraction et en dehors du CBD, les gens ont tendance à être moins pressés et stressés que dans les  grandes  villes. Ne soyez pas étonné par exemple qu’on engage la discussion avec vous à l’arrêt de bus ou qu’on vous propose de l’aide dans la rue sans que vous n’ayez rien demandé à personne !

Chaque année, un grand nombre d’étudiants rejoignent les bancs des 3 grandes universités de la ville qui accueillent également une vaste population de chercheurs et de scientifiques : les University of Queensland (UQ), Queensland University of Technology (QUT) et Griffith University.

Quant à la population aborigène, elle est relativement discrète. Il n’y a pas vraiment de quartier dit aborigène à Brisbane mais seulement quelque centres communautaires.

Enfin, si vous avez peur d’être un peu trop dépaysé, rassurez-vous, vous aurez l’occasion de croiser régulièrement des Français, ils sont nombreux à Brisbane !