Le vélo est un moyen de déplacement en développement au Mexique. Très utilisé dans les villages et par les personnes les moins aisées, son usage augmente en ville grâce à la création de pistes cyclables spécialement réservées aux deux roues. Ces dernières se trouvent cependant souvent sur des routes principales ou des circuits touristiques, et ne sont pas forcément très adaptées pour un moyen de transport quotidien. Globalement, se déplacer à vélo est loin d’être de tout repos et pour éviter de faire partie des nombreux accidents recensés chaque année, il faut faire très attention. Essayez de mémoriser votre trajet en amont et observez bien la route quand vous êtes aux intersections et hors des pistes cyclables, pour ne pas vous faire surprendre par les voitures et les bus qui ne sont pas très prévenants avec les cyclistes.
Dans les grandes villes, vous trouverez des vélos partagés publics que vous pouvez louer à la journée, sur quelques jours, au mois ou à l’année. Il est demandé une pièce d’identité et une caution pour pouvoir valider l’abonnement que vous choisissez. Les prix peuvent aller de 80 à 180 pesos par jour selon les lieux et le temps d’usage. Dans la capitale par exemple, tous les abonnements donnent droit à 45 minutes gratuites après quoi il y a des frais supplémentaires. Vous pouvez cependant déposer votre vélo dans une borne, attendre quelques minutes, puis le ré-emprunter pour 45 nouvelles minutes.
Vous pouvez aussi vous rapprocher de magasins de vélos qui offrent un service de location, voire d’une agence de tourisme spécialisée en vélotour si vous voulez qu’un guide vous accompagne.
Voyager à vélo
Pour les adeptes du cyclotourisme, il est possible de voyager sur des longues distances au sein du pays, notamment le long de la mythique route panaméricaine. Il y a très peu de pistes réservées aux cyclistes hors agglomérations et vous roulerez donc à côté des voitures et des camions qui, encore une fois, ne sont pas toujours très précautionneux. Soyez donc très prudents et profitez de la largeur des routes pour vous serrer sur les bas-côtés. Si possible, empruntez des routes parallèles moins fréquentées pour plus de sécurité. Prévoyez votre itinéraire pour ne pas traverser d’endroits dangereux, anticipez les dénivelés et renseignez-vous sur les lieux de ravitaillement. Pensez également à vous renseigner sur la météo (en amont et tout au long du voyage) pour ne pas être surpris par les fortes intempéries de la saison des pluies, les ouragans et les éventuels tremblements de terre.
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