Nous avons interviewé Florent il y a quelques mois, alors que son PVT Nouvelle-Zélande était sur le point de se terminer. Vous pouvez consulter son interview, par écrit ou en vidéo, au choix !
Bonjour, qui es-tu ?
Je m’appelle Florent et voici Monsieur Wellington, nous sommes tous les deux pvtistes en Nouvelle-Zélande.
D’où viens-tu ?
Je viens du Sud-Ouest, au sud de Toulouse. Si je vous dis Tarbes ? Je pense que vous arrivez à situer les Pyrénées. Il fait beau, c’est l’accent du sud, l’accent chantant, tous les gens y sont magnifiques 😉
Tu faisais quoi en France ?
Je travaillais dans un office de tourisme en tant que responsable marketing et responsable comm’, je gérais également les accueils presse et j’étais community manager. Je suis également bloggeur (Les aventures de Monsieur Wellington) en Nouvelle-Zélande, d’où l’idée de Monsieur Wellington, qui est ma mascotte, que vous pouvez suivre partout sur Internet.
Comment s’est passée ton arrivée à Auckland ?
Je suis parti le 11 juin (2015) avec une escale de 6 heures à Paris et une escale à Hong-Kong, de 6 heures également, donc avec tout le décalage horaire… ça a été une sacrée expérience !
Mes débuts en Nouvelle-Zélande ont été un peu dans l’esprit découvertes et tourisme. Avant de partir de France, j’avais réservé 10 jours en backpacker (auberge de jeunesse) et au début j’ai vraiment pris mon temps. J’ai essayé de m’intégrer le plus rapidement possible dans la vie néo-zélandaise, j’ai visité Auckland dans tous les sens, les différents lieux de découverte, les musées, les endroits où sortir, etc. Ca a été une immersion totale en tant que touriste.
Ensuite, tu t’es mis en route et tu as commencé avec des HelpX !
L’idée, c’était vraiment d’être intégré à 400 % je dirais, en étant entouré de Kiwis. Je voulais démarrer avec une expérience de HelpX. Très vite, j’ai réussi à trouver un endroit à une heure et demie d’Auckland, dans la direction de Waihi. Mon premier HelpX a consisté à travailler dans un restaurant, pas en tant qu’aide-cuisinier ou en tant que serveur mais plutôt en tant que jardinier (jardinage et nettoyage principalement). J’étais sur des horaires assez classiques. Faut savoir qu’en HelpX, on travaille généralement de 4 à 5 heures par jour grosso modo. C’était un travail en échange du gîte et du couvert et j’y suis resté une semaine. C’était ma toute première expérience en tant que Helper.
Cette expérience t’a plu ?
C’était gé-nial, pour moi c’était une immersion à 400 % comme je le disais. Alors au début, c’est vrai que j’étais perdu, j’ai vraiment été confronté, très rapidement, à l’accent kiwi, qui est un accent assez surprenant et c’est pas forcément évident de tous les comprendre parce qu’ils parlent très vite, comme nous on doit le faire en français, mais ça a été une super expérience. Et suite à ça, je me suis dit que c’était exactement le type d’expériences que j’avais envie de vivre, du coup, j’ai continué à faire du HelpX. J’en ai fait pas moins de 20.
Tu en as profité pour voyager ?
J’ai fait les étapes un peu touristiques, notamment le Coromandel… c’est une région que j’affectionne tout particulièrement, qui est vraiment belle, surtout en plein hiver. Faut savoir que l’hiver au nord de la Nouvelle-Zélande, ça n’est pas l’hiver que l’on connaît en France, surtout au Coromandel. J’y suis resté un mois et j’ai eu des conditions qui étaient loin d’être hivernales. Il y avait très peu de monde, j’ai pu admirer des plages magnifiques et des décors de rêve. On a vraiment l’impression que ça nous appartient…
Pour mon HelpX dans le Coromandel, je suis resté 10 jours dans un motel où c’était du travail uniquement contre le gîte. Bosser dans un motel, c’est faire les lits, le ménage et faire en sorte que tout soit clean avant que les guests arrivent.
Comment tu te déplaçais ?
J’ai discuté avec énormément de voyageurs, et on va dire que c’est du 50/50, certaines personnes font de l’auto-stop, d’autres personnes ont un véhicule, d’autres personnes prennent le bus… Chacun a sa façon de voyager. Très vite, je me suis tourné vers le bus, c’était une solution de facilité, parce que je ne connaissais pas forcément le mode de vie et la façon de faire en Nouvelle-Zélande, et puis je me suis rendu compte qu’en fait, ce n’était pas un moyen de transport que j’affectionnais. C’était assez impersonnel : on ne discute pas avec les gens, on profite du wifi, du confort du bus… mais bon. Alors, j’ai voulu essayé le stop, je n’en avais jamais fait en France, et je me suis dit que c’était le moment ou jamais, qu’il fallait que je me jette à l’eau et que faire de l’autostop ça pouvait être génial. Et en effet, c’est du 100 % contact avec des Kiwis ou avec des étrangers, des backpackers, c’est génial ! Donc j’encourage vraiment tout le monde a découvrir les joies du stop.
Est-ce que tu t’es posé à un moment de ton PVT ?
Oui, effectivement, au bout de 9 mois de voyage en Nouvelle-Zélande, j’ai réussi à trouver ce job qui est plutôt typique, celui de milker, c’est-à-dire celui de traire des vaches.
J’ai réussi à trouver ce job sur un site internet spécialisé dans les offres d’emplois pour les backpackers (backpackersboard.com), ça peut être des jobs pour une durée limitée ou plus longue, principalement des boulots de backpackers donc. Ce n’est pas forcément des jobs très qualitatifs ou exaltants mais il faut partir du principe qu’en étant backpacker, il faut oser se salir les mains. Je pense qu’il faut se dire qu’on est là pour gagner de l’argent et qu’on est prêt à tout, même à vendanger, à faire des horaires qui ne sont pas forcément super, à se lever tôt… Il faut apprécier l’alarme qui sonne à 3h50 du matin. C’est souvent des horaires en décalé, on a un train de vie un peu particulier, mais à coté de ça, on se dit « je travaille, je gagne de l’argent » et ensuite ça nous permet de continuer pleinement son PVT s’il reste encore un peu de temps ou alors de partir en vacances, de réaliser des projets qui n’étaient pas forcément réalisables avant faute de budget.
Combien tu gagnes pour ton travail de milker ?
En tant que milker, je gagne 17 $ par heure en sachant que je suis sur des horaires de 8 a 9 jours de travail d’affilée, avec un temps de pause de 2 jours, 2 jours 1/2 ou 3 jours grand max. En Nouvelle-Zélande, on est payés toutes les semaines.
Grosso modo, pour le moment, j’ai travaillé au minimum 25 h par semaine et au maximum, 40 h par semaine, sachant que ça peut aller jusqu’à 60 et 70 h sur 8/9 jours donc ça peut être un rythme assez intense, mais en contrepartie, on gagne de l’argent, donc faut savoir faire des concessions.
Et l’anglais, ça donne quoi ?
Être vraiment en immersion et surtout dans un pays anglophone, c’est ça que je cherchais. Quand je suis parti de France, je voulais vraiment partir dans un pays anglophone, pas forcément pour être parfaitement fluide, mais pour avoir un bon niveau d’anglais, pour pouvoir revenir en France en en ayant un peu sous le talon. Ça doit être une histoire de confort mais beaucoup de backpackers français, quand ils viennent en Nouvelle-Zélande, choisissent d’être entourés de Français. Quelque part, ça les rassure de pouvoir parler français, d’échanger en français sur ce qu’on a fait en Nouvelle-Zélande, c’est sûr, c’est génial, mais je trouve ça dommage de venir en Nouvelle-Zélande et de n’être entouré que de Français. Je suis là pour un an, voire moins et je suis là pour parler anglais, pour améliorer mon niveau et pour avoir de super expériences. Alors j’ai eu des super expériences et grâce à ça, j’ai aussi pu améliorer mon anglais.
Tu devais avoir des compétences particulières pour exercer le métier de milker ?
Non, il n’y a pas de compétence particulière à avoir pour être milker, c’est un peu la particularité, comme les vendanges, de ce type de boulots tres accessibles pour les backpackers… On peut aussi bosser comme serveur, ça tout le monde peut le faire. J’avoue que je n’y connaissais absolument rien au monde de la ferme, je viens du tourisme, du marketing et de la communication, ça n’a strictement rien à avoir avec la traite des vaches.
Il faut savoir se prouver a soi-même qu’on est capable de faire face à quelque chose d’inconnu, ça permet de voir sa capacité d’adaptation, de voir jusqu’à quel point on peut aller, savoir si on peut s’adapter a une situation nouvelle ou non. Il m’a fallu du temps pour être un bon milkeur, environ 15 jours, mais maintenant, j’ai mon troupeau de 400 vaches qui m’attend et c’est quand même de la responsabilité. Mais il suffit d’avoir un peu de force et de motivation et ça passe.
Quels sont tes projets pour la suite ?
J’ai pas mal d’idées et de projets en tête et mes projets changent sans arrêt. Pour l’instant je suis dans l’idée de terminer mon expérience en tant que milker, ce qui me fera une expérience de 3 mois et demi, il me restera environ 1 mois de temps libre, je me suis prévu une semaine de vacances à Melbourne. Pas très loin, il y a la Great Ocean Road, qui est très connue dans le monde entier. C’est l’une des plus belles routes côtières donc je pense la parcourir, ensuite je vais revenir dans le nord de la Nouvelle-Zélande, parce qu’il y en a encore pas mal de choses que je n’ai pas encore pu découvrir dans le nord du pays, comme le Tongariro Crossing, qui se trouve sur Taupo, New Plymouth qui se trouve sur la côte ouest, ensuite je remonterai la côte ouest, en direction du Norhtland et de la Bay of Islands (c’est la péninsule la plus au nord ouest de l’île du nord de la Nouvelle-Zélande) et ensuite j’irai vers Cape Reinga, qui se trouve tout à fait au nord de la péninsule.
Mon départ est prévu pour le 2 juin, malheureusement. Je vais devoir repartir en France. Je fais une escale de 7 jours à Hong-Kong. Partir de la Nouvelle-Zélande, où il y a 4 millions d’habitants et arriver dans un environnement qui est complètement inconnu, entouré de monde, avec des gratte-ciel partout… mais bon je pense que c’est une expérience à vivre, j’ai vraiment hâte.
Je reprends l’avion le 9 juin pour revenir en France. Mon état d’esprit actuel, c’est : est-ce que je reste en France ? Je suis pour l’instant dans l’incapacité de donner une réponse positive, je me dis que je vais peut-être vendre mon dernier bien, ma voiture, et tenter un autre PVT, peut être au Mexique, peut-être en Colombie, peur-être en Argentine. Je parle aussi espagnol donc l’Amérique Latine me tente aussi pas mal, je ne sais pas, je suis un peu dans l’expectative et dans l’attente, je vais me laisser du temps et on verra ce que ça donne…
Consulter d’autres interviews de pvtistes…
Consulter des récits de pvtistes (emplois, voyages, etc.)…
(9) Commentaires
est ce qu’il y’a PVT entre NOUVELLE ZELANDE LE MALI
Salut,
Malheureusement, il n’existe pas d’accord entre la Nouvelle-Zélande et le Mali en ce qui concerne le PVT. Tu peux retrouver les différents visas sur le site de l’immigration néo-zélandaise.
Belle journée,
Pamela
Bonjour Pamela.
Je suis en République de Guinée et j’aimerais tenter un Pvt pour la nouvelle zelande. Est ce possible ?
Salut,
Malheureusement, le PVT Nouvelle-Zélande n’est pas disponible pour les citoyens de République de Guinée. Tu peux retrouver les visas disponibles sur le site de l’immigration.
Belle journée,
Pamela
Suis en République démocratique du Congo comment je peux faire pour travailler comme pvt en Australie
Bonjour,
Malheureusement, l’Australie n’a pas d’accord avec le Congo pour le PVT. Mais tu peux regarder du côté des autres types de visas possibles https://pvtistes.net/dossiers/visas-tourisme-etudes-travailler-en-australie/
Bonjour, il y aurait-il une ville la plus optimal pour trouver du travaille comme Perth en Australie, dans le secteur des fermes ( picking, packing, etc..).
Salut Giuseppe,
Tu peux trouver ces types de jobs un peu partout en Nouvelle-Zélande. Les régions de Tauranga, Hawke’s Bay, et Nelson sont des régions plutôt abondantes (parmi tant d’autres).
Belle journée 🙂
bonjour je souhaite m’installer en nouvelle Zélande
{{like.username}}
Chargement...
Voir plus