4Les boissons

Le vin 

Le vin, considéré comme “boisson nationale”, fait partie des traditions gastronomiques de l’Argentine. Principalement connu pour le Malbec de la région de Mendoza, le vin argentin a su s’imposer sur le marché mondial et est aujourd’hui très reconnu pour sa qualité. S’ajoute à cela de délicieux cabernet sauvignon, merlot et pinot noir dans la catégorie des vins rouges. Les blancs ne sont pas laissés de côté puisque la vallée de Cafayate est réputée pour le torrontés

Le climat particulier andin, le sol pierreux et l’altitude donnent au vin argentin une puissance caractéristique unique. Toutes les exploitations sont au pied de la cordillère des Andes avec certains vignobles qui se trouvent même à 2 500 mètres d’altitude.
La route des vins se veut bien longue et n’en faire même qu’une petite partie donne acte de beaux paysages et d’excellentes dégustations.

gastronomie argentine

 

Le Fernet 

Bien qu’il soit originaire d’Italie, le Fernet, boisson alcoolisée amère à base de plantes, est consommé en grande majorité en Argentine. Il peut se boire seul, mais il est souvent accompagné de coca “Fernet con coca”. C’est un mélange incontournable, notamment dans les soirées de jeunes, servi dans des gobelets en plastique. Il est également très présent lors des asados et des évènements sportifs. Il est associé à la culture du rassemblement social et de la fête en Argentine. 

 

Le mate

Le mate est LA boisson incontestable du pays. Je mets au défi celui ou celle qui a été en Argentine et qui n’a pas vu quelqu’un dans la rue, dans un bus, dans une voiture, au bureau avec son thermos à la main et le maté dans l’autre. Sa consommation est très ritualisée et comme beaucoup de choses en Argentine, le mate se partage lors d’un moment convivial. C’est presque une religion.
Le maté est donc une infusion issue de la culture amérindienne guaranis, consommé dans plusieurs pays d’Amérique du Sud, mais principalement en Argentine.

Le mot mate est en vérité un dérivé du mot quechua mathi qui signifie calebasse. Ainsi lorsqu’on parle de mate ce n’est en réalité que le récipient dans lequel on boit l’infusion. Il faut bien distinguer le mate, la yerba (l’herbe) et la bombilla (la paille). La méthode de préparation diffère selon les individus mais la plus courante consiste à disposer avec soin l’herbe dans la calebasse avant d’y ajouter de l’eau chaude. Suivant cette méthode, la calebasse est tout d’abord remplie d’herbe à moitié ou aux trois-quarts. Une fois la calebasse remplie, elle est retournée et secouée brièvement. Ainsi les particules les plus fines et les plus poudreuses de l’herbe forment un dépôt près de la paume de la main du préparateur et dans la partie supérieure de la calebasse. L’herbe est censée être inclinée à environ 45° selon les fabricants de yerba. En voici donc une photo avec des conseils de préparation :

gastronomie argentine

Enfin, on insère la bombilla dans la calebasse déjà remplie d’eau frémissante. Cependant l’eau doit être chaude et non bouillante pour ne pas ébouillanter la plante et provoquer l’altération de certains de ses nutriments.
Surtout, une fois placée, il ne faut pas remuer la bombilla car le mate pourrait se transformer en une bouillie imbuvable.
Une fois l’eau chaude ajoutée, l’herbe infuse et le mate peut être bu et on peut remplir la calebasse de nombreuses fois, la plupart du temps jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau dans le thermos.

gastronomie argentine

Le mate se boit avec ou sans sucre. Selon la tradition, les locaux le consomment amargo (amer, donc sans sucre), alors que les étrangers le consomment dulce (avec sucre). Le rituel veut que l’on partage le même mate avec toutes les personnes en présence et désireuses d’en boire.

L’objet en lui-même est très esthétique et beaucoup d’artisans se laissent aller à des folies d’originalité comme par exemple confectionné avec un pied de bœuf.  La calebasse a laissé la place à des matériaux plus résistants comme le bois, par exemple, ou encore une calebasse ornée de cuir.

On trouve la yerba dans tous les supermarchés à bas prix. Il en existe plusieurs sortes plus ou moins amères ou certaines sont même parfumées (orange, citron…)

 

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(9) Commentaires

Pierre-Marie & Lucie I |

C’est pas mal le Fernet! On a essaye avec de la Cerveza pour tester genre Picon-Biere, et la pour le coup c’est pas fameux (pas assez sucre).

Pour le pinard ne pas faire l’impasse sur le vignoble de San Juan, au nord de Mendoza. En pleine mutation, et loin des sentiers battus mendocinos, la province vaut le detour, et le lever de coude.

On pourrait ajouter les chipas. Ces petits pains typique du Nordeste (Misiones, Corrientes) sont prepares avec de l’amidon de mais ou de madioca melange avec du fromage. On en trouve de toutes sortes. De la galette (Chipas M’Beyu), au tube (Cabure), en passant par les boulettes au four ou encore plus commun les anneaux type Bagel. Le tout delicieux calentito!!!

Marie I |

Le dulce de Leche, tellement bon ! Pour les parisiens, sachez qu’on trouve des boîtes de la marque San Ignacio (délicieux) dans une boutique au coeur de Paris : Carnar (bon, en fait, ils vendent surtout de la viande…).

Anonyme I |

Sympa cet article! On y apprend pleins de choses 🙂

anais I |

Sympa de nous faire découvrir les délices (ou pas à priori, concernant le Fernet 🙂 ) argentins. Merci pour l’article mais maintenent j’ai faim 🙂

Johanna I |

Miam ! J’ai ramené les recettes des alfajores et du dulce de leche (il y a mille fois plus simple que faire bouillir du lait mais je ne donnerai pas ma super recette niark niark).

Par contre, du Fernet, nooooooooon. Cette boisson est le truc le plus ignoble qu’il m’a été donné de boire. Surtout mélangé à du coca. Eurk.

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Amandine I |

Mais siiiiiiiii, la recette! Un an que je suis rentrée et le dulce de leche me manque à chaque seconde de ma vie! Pour le Fernet, pas d’ac, le premier verre est dégueu, le deuxiéme passable…c’est à partir du troisiéme que ça devient bon. Et le petit plus, pas de gueule de bois! Que viva el Fernet Branca

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Marie I |

Pour le dulce de leche, je sais qu’à Paris, il y a une épicerie argentine qui vend du « San Ignacio » (l’un des meilleurs) à 13 euros le kilos. (le sceau de 7 kg est à 60 euros…). C’est dans une boutique qui s’appelle Carnar à Ecole militaire.
En cherchant une chouille, tu peux peut-être essayer de contacter le restaurant la Pampa sur Nîmes (apparemment, tu viens de là), c’est un restaurant qui propose des plats (probablement des desserts) avec du dulce de leche. Ils ont peut-être un fournisseur. Un coups de téléphone pour peut-être connaître leur fournisseur 😉

Johanna I |

Bon. 😀
Pour le dulce de leche (confiture de lait), il suffit d’utiliser une boîte de lait concentré sucré et de la faire chauffer au bain-marie 40 minutes fermée. Bien laisser refroidir avant d’ouvrir (oui, il faut résister à la tentation !) et hop, on a du très bon dulce de leche à un prix plus que minime ! 😉

Amandine I |

J’irais jeter un oeil (et un coup de langue par là bas). Sinon dans la série Huggy les bons tuyaux, pour les toulousains, y a un ptit bouiboui rue des Gestes qui s’appelle el Caminito, tenu par une bande d’argentins bien sympa, des empanadas extra bons, du vin de Mendoza excellent et…des roulés au dulce de leche! Plus la déco tipico, c’est ce que j’ai trouvé de plus proche des souvenirs que j’ai de l’Argentine.