Ça y est, votre année au Japon a défilé à une vitesse folle et maintenant que votre PVT arrive à échéance vous devez faire un choix : partir ou tenter de rester au Japon par un autre moyen.

Partir du Japon

Rentrer en France

Beaucoup de pvtistes viennent tenter l’expérience du PVT au Japon, en ayant pour objectif de rentrer en France et de reprendre leur vie à la fin de cette belle aventure. Ils ont suivi l’idée de base du PVT qui est de voyager au maximum le pays en faisant des petits boulots pour financer leurs déplacements et de découvrir la culture en s’immergeant sur place pendant plusieurs mois.

Entre nous, ce sont souvent eux qui profitent le plus de leur PVT en terme de découvertes et de tourisme, comme nous le prouve Alexandre dans son interview.

Ils repartiront éventuellement avec quelques lignes accrocheuses sur leur CV (éleveur de chevaux dans la campagne japonaise, par exemple !), des photos magnifiques, de beaux souvenirs et des dizaines d’histoires à raconter à la famille.

Voici quelques lectures utiles :

Et si vous voulez témoigner de votre expérience au Japon, n’hésitez pas à nous contacter pour qu’on vous interviewe 🙂

Repartir sur la route

D’autres ne veulent pas vraiment rentrer en France mais ne peuvent ou ne veulent pas pour autant rester au Japon.

Pour certains en effet, une première expérience PVT mène à enchaîner sur d’autres destinations, même si ça n’était pas leur objectif initial. La facilité de ce visa et l’envie de découvrir de la même façon d’autres cultures les lancent parfois sur la route en mode “Serial pvtistes”.

Si ce projet vous intéresse, voici des témoignages à lire :

  • Nicolas (Canada, Japon, Corée du Sud)
  • Julien (Argentine, Nouvelle Zélande, Australie, Canada, Japon)
  • Céline (Japon, Corée du Sud)

Si vous voulez continuer à voyager après le Japon, regardez du côté des autres destinations PVT : Australie, Chili, Russie, Canada, Colombie, Hong Kong, Brésil… la France a signé 15 accords de PVT dans le monde !

N’oubliez pas non plus qu’en tant que français, vous n’avez besoin d’aucun visa pour travailler au sein des pays membres de l’Union Européenne. Ça en fait des possibilités à portée de main !

Les formalités

Dans ces deux cas, vous n’avez pas beaucoup de formalités à remplir avant de quitter le pays.

Voici les principales :

  • Déposer votre préavis de démission (généralement entre 15 jours et 1 mois en avance).
  • Résilier votre abonnement téléphonique.
  • Prévenir votre logeur (share-house ou agence immobilière) et résilier les contrats d’eau, d’électricité et internet si vous en avez.
  • Rendre vos cartes de transports (type Suica) pour obtenir le remboursement de la caution (ou la garder en souvenir !).
  • Transférer votre argent (vous bénéficiez d’un premier transfert sans frais avec le bon plan Wise / pvtistes.net) et fermer votre compte en banque.
  • Remplir un formulaire à la mairie pour leur signaler votre départ et rendre votre carte de sécurité sociale (comme lors d’un déménagement normal).
  • Pas de retour d’impôts (tax return) possible, vous avez été prélevé à la source si vous avez travaillé, il n’y a donc aucune autre formalité à faire lors du départ.
  • À l’aéroport, on va poinçonner votre carte de résident pour la rendre inutilisable, pensez donc à l’avoir sur vous.

Rester au Japon avec un autre visa

Certains pvtistes viennent avec ce projet en tête dès le début quand d’autres tombent amoureux du pays et ne veulent plus en repartir. Au final, cela fait pas mal de monde qui cherche à rester à la fin de son PVT.
Le Japon est loin d’être une terre d’asile, l’immigration y est réduite au possible (même si le pays manque à l’heure actuelle de main-d’œuvre dans bien des domaines). Si vous voulez rester au Japon, il va falloir de la chance, de la persévérance, de l’argent, voire tout en même temps !

Il y a beaucoup de visas longue durée permettant de rester au Japon, voici les plus fréquemment rencontrés :

  • Le visa étudiant : vous aurez le droit de rester deux ans maximum dans le pays en suivant des cours intensifs de japonais en école de langue (plus longtemps si vous allez à l’université). Les écoles ne sont pas données, les frais d’inscription peuvent être rédhibitoires mais vous avez une autorisation de travail de 28 heures par semaine maximum pour vous aider à financer votre vie quotidienne.
  • Le visa de travail : vous devez trouver une entreprise qui est prête à vous embaucher mais aussi à sponsoriser votre visa. Si vous trouvez un travail sur place dans votre branche lors du PVT, il y a des chances que ce soit possible, sinon les démarches s’annoncent compliquées.
  • Le visa d’entrepreneur : vous avez un sacré pactole au chaud à la banque et vous voulez lancer votre affaire au Japon ? Ce visa est fait pour vous ! Attention, se lancer sans expérience et en empruntant à droite à gauche pour atteindre la somme exigée peut mener à la catastrophe, réfléchissez bien si le jeu en vaut la chandelle.
  • Le visa d’époux : comme l’indique son nom, si vous épousez un local, il se porte garant pour vous au Japon. Ce visa ne donne pas automatiquement le droit de travailler, il faut demander une dérogation par la suite.
  • Le visa de dépendant : vous êtes marié(e) à un étranger qui a un visa de travail au Japon. Il y a là aussi des conditions quant au droit de travailler.
  • Le visa culturel : vous venez au Japon dans le but d’apprendre un savoir-faire typiquement japonais (activité non-rémunérée).

Pour connaître les conditions dans le détail ainsi que tous les autres visas possibles, consultez notre dossier sur tous les visas qui permettent de se rendre au Japon (VIE/VIA, programme JET, MEXT, Villa Kujoyama, programme AFS…).

Pour plus d’informations sur les bourses et certains programmes, allez visiter le site officiel JASSO (en anglais) ou le portail Study in Japan.

Et voilà, quel que soit le choix que vous faites à la fin de cette année de PVT, on espère en tout cas que le Japon restera une belle expérience et un temps fort de votre vie. Profitez à fond de cette chance et partagez-nous vos anecdotes, doutes ou questions dans le forum Japon.

Mylène

Passée par le Canada, la Chine et Taïwan, je suis arrivée au Japon en 2015 et suis toujours aujourd'hui dans ce pays fascinant.

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(1) Commentaire

SeikoJap I |

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