J'ai l'impression que répondre ici représente un danger certain!
En tant que Québécois, je pense que mes compatriotes masculins sont généralement assez "soft". Par contre, il existe, comme partout ailleurs des énergumènes moins fréquentables. Le pourcentage variera selon les endroits! Certaines boites montréalaises en comptent plus que d'autres...
Je ne suis pas spécialiste des boites, mais voici déjà un indicatif selon mon expérience :
Soft : La Tulipe, le Petit Medley,
Moyen : les Bobards, le Café Campus, les Foufounes électriques, le Syndrome, le Rocket
Hard : Le Dogue, le Loft, la Boite à Marius, le Belmont
Hard core : le Cathédrale et pas mal d'autres endroits où je ne mettrais même pas un orteil
Mon opinion, c'est que les Québécois qui vont vers les filles pour flirter ne sont pas la norme, mais que beaucoup de ceux qui le font manquent totalement de style! Sérieux, au Québec, le flirt se joue à deux, à distance. Un mec qui s'essaie avec une fille avec qui il n'a pas eu de contacts visuels, de sourire, c'est un mec qui croit un peu trop à sa chance. Il y en a qui le font et en général ils se font refouler! Mais c'est ceux qu'on remarque le plus, les supers relous qui vont vers toutes les filles en espérant que loi de la moyenne joue.
Il y a des Québécoises qui embarquent dans ce genre de flirt sauvage et dans certains bars, il y en a beaucoup. Mais ça ne veut pas dire que ces gens là sont représentatifs du Québec.
Je ne connais pas les boites françaises, j'en ai entendu parler beaucoup (en mal). J'ai l'impression qu'il y a beaucoup moins de boites au Québec (en proportion), mais ça c'est à vous de me le dire

. Je pense tout de même que les boites ne sont pas supers populaires ici!
La majorité des filles que j'ai connues sortaient dans les boites avant tout pour danser. Ensuite, certaines n'avaient rien contre ramener à la maison un mec pour un soir, d'autres, plus rares, fréquemment! Mais, trouver un vrai amoureux dans une boite ou un bar est presque considéré comme un tabou et pour beaucoup de filles, le fait d'avoir rencontrer le mec dans un bar ou surtout une boîte garantit que ce mec ne sera jamais un futur amoureux, seulement un trip d'un soir vite oublié.
Beaucoup de garçons québécois n'ont pas la danse dans le sang et ne fréquentent les boites que célibataire, à la recherche d'un one night stand. La majorité reste sagement dans leur coin, soit parce qu'ils n'ont pas le courage d'aborder une fille, soit parce qu'ils ont senti qu'ils seraient rejetés en cas de tentative avec une des filles qui leur plait.
Tout ça, c'est ce que je perçois depuis que je suis jeune, dans mon entourage et dans les bars que je fréquente. C'est clair que vous pouvez vivre des expériences différentes selon les endroits, la moyenne d'âge dans le bar, le style musical, le quartier...
Beaucoup d'entre vous semblent avoir eu des drôles d'expérience avec les québécoises en Colombie-Britannique ou dans les montagnes en Alberta...
Que ce soit pour le "fruit picking", passage obligé pour certains Québécois, ou les fanatiques de skis qui vont travailler un hiver dans les grands centres de ski de l'Alberta, ces voyages vers l'ouest sont connus pour être des "voyages de découvertes". La majorité ont entre 18 et 25 ans, et la découverte peut se présenter sous différentes formes et pour certains et certaines, une occasion pour tester une plus grande liberté sexuelle (en étant loin de leur famille et de leurs amis). Ce n'est encore pas le fait de la majorité, mais on les remarque plus n'est-ce pas?
Sujet difficile en tout cas : je pourrais retourner la pareille, j'ai entendu et vu des comportements choquants chez beaucoup de Français en visite au Québec. Beaucoup de mes amis de filles se plaignent des Français relous qui flirtent sans élégance, trop directs et qui ne se rendent pas compte que non, c'est non. Mais je n'érigerai pas ce que j'ai vu ou entendu en vérité ou en norme, je sais bien qu'on remarque toujours plus les comportements négatifs que positifs. Morale de l'histoire : il y a des cons partout.