- 22/01/11, 03:16 #21Là est mon problème : cet article est mensonger, et diffame mon travail.
Par ailleurs, je répondrais volontiers à son auteur si une quelconque fenêtre me permettait de le faire publiquement. Cette opportunité n'existe pas.
Je suis très à l'aise avec la critique (d'autant plus que ce n'est pas mon premier livre). Mais j'attends qu'elle demeure honnête, et surtout pacifique. La violence de l'attaque me choque autant que les inexactitudes de fond. Pas un mot de son article n'est vrai. Vomir avec cette hargne un livre qu'on n'a pas lu (au sens de lire, pas parcourir en grappillant un mot ou deux), il faut quand même le faire, non ?
Pour le reste, lisez ce que vous voulez.
J'assume chaque ligne écrite.
-
- 22/01/11, 03:30 #22tout dépend de ce qui a été convenu avec la journaliste
si vous n'avez pas demandé de droit de regard sur son article, elle fait ce qu'elle veut ...
- 22/01/11, 03:31 #23J'ai lu la quatrième de couverture où on peut lire que les enfants québécois prennent des antidépresseurs. Je doute que ce soit le travail d'une journaliste de faire le portrait d'une société que l'on connait pas. Le journaliste rapporte des faits, que ce soit dans une forme humoristique ou non. Les faits sont fondés avec des arguments. Écrire de tels propos destinés au peuple français qui souhaite découvrir le Québec est ridicule. Les français viendront ici et constateront que ce qu'ils ont lu était de la foutaise. Que ce soit autobiographique, humoristique ou le récit d'une expérience personnelle, votre devoir et vos responsabilités de journaliste professionnelle et reconnue vous obligent à fonder l'information que vous divulguez.
-
- 22/01/11, 03:56 #24Mademoiselle, vivez-vous au Québec ? Si oui, lisez-vous les journaux ? J'en doute. Car voyez :
Le Québec est le principal consommateur canadien de méthylphénidate, la famille médicamenteuse souvent identifiée par le nom du plus connu, le Ritalin. "En 2009, plus de 43 % des ordonnances traitées par des pharmacies canadiennes ont été utilisées par des Québécois", selon les données compilées par la firme IMS Health.
Selon des données de la firme, 32 millions de comprimés de Ritalin seront consommés d'ici la fin de l'année au Québec.
Et maintenant, ces extraits tirés de La Presse (de journalistes québécois, on s'entend bien, eux ont donc le droit d'en parler):
"L'utilisation du Ritalin a augmenté de façon fulgurante au Québec. En dix ans, de 1990 à 2000, le nombre de prescriptions vendues est passé de 33 000 à 248 000. Alarmant? Oui, parce qu'on ne connaît pas vraiment les effets secondaires à long terme de ce médicament et qu'il est donné à tort et à travers dans les écoles afin de calmer les enfants les plus turbulents. De la discipline chimique." (La presse)
"À Montréal, des enseignants, probablement tout aussi ignorants que leurs confrères ontariens, exigent que les élèves les plus agités prennent du Ritalin sinon ils les excluent de la classe. Certaines écoles vont jusqu'à distribuer des dépliants qui vantent les bienfaits du médicament aux parents souvent dépassés par le problème d'hyperactivité de leur enfant. Il y a quelque chose d'odieux dans ces pressions indues." La presse, toujours, sous la plume de Michèle Ouimet.
"Devant la hausse de la consommation de Ritalin et son utilisation douteuse par les écoles, le gouvernement du Québec a décidé de mettre sur pied un groupe de travail qui a pondu l'année dernière un rapport proposant un plan d'action qui dégage un fort relent bureaucratique. «Concertation» de tous les milieux, étude plus poussée pour mieux cerner l'ampleur du phénomène, etc. Bref, pas de quoi fouetter un chat. Et surtout, pas de quoi régler le problème."
Heureuse d'avoir pu vous informer.
-
- 22/01/11, 03:57 #25ben ça dis donc... cet article nous permet d'en débattre au moins ! et il y a matière à en débattre.
- 22/01/11, 04:13 #26Il est tout de même étonnant que jamais vous n'ayez entendu parler de la chroniqueuse/journaliste Sophie Durocher si vous vous penchiez sur la société québécoise en «profondeur». Je ne déclare pas que Mme Durocher soit la plus connue des journalistes, mais outre ses chroniques dans Châtelaine, elle est très connue à la radio, a eu une émission de télévision et a travaillé pour Radio-Canada. Après, là n'est pas la question de faire un débat sur le métier de journaliste de l'une ou de l'autre ou de leur talent.
Je n'ai pas lu votre livre, madame Woessner, donc je ne me permettrai pas d'en juger, je vous l'assure, car ce serait faire ce que les gens vous reprochent. Il est probable que l'article de Sophie Durocher était assez amère et peut-être même exagéré, mais si certains des passages relevés du livre sont véridiques, je peux comprendre que les Québécois (et les Français qui vivent ici) n'apprécient pas spécialement, et ce n'est pas une question d'«
humour » ou de fierté mal placée. Je crois que, Québécois comme Français, nous souhaitons tous que notre société soit décrite de façon véridique, et pas seulement par l'entremise de «mythes» ou autres légendes urbaines entendues au détour de conversations avec quelques personnes ou alors d'observations de surface. Je ne soutiens pas plus les Québécois qui dépeignent la France sur ces mêmes bases.
Après, il se peut fort bien que votre livre soit fait sous l'angle de l'humour, tout comme A year in the merde, mais je crois qu'il ne me sera possible de vraiment critiquer ou juger si je le lis.
Sur ce, je vous souhaite tout de même bon succès, madame Woessner.
Comme on dit : « qu'on en parle en bien, qu'on en parle en mal ; tant qu'on en parle »
- 22/01/11, 04:41 #27Au moins, ce débat m'aura davantage donné envie de lire ce livre que l'article de 24h.
Je me ferais un avis une fois que je l'aurais bouquiné.
-
- 22/01/11, 05:01 #28Il faut avouer que je trouve ce débat un peu violent pour un sujet pareil. J'adore les trucs sur les clichés je trouve ca tjs drôle. Non ce n'est pas quelque chose de francais que de vouloir tout comparer a son pays d'origine, on retrouve ce phénomène dans toutes les cultures. Je dirais meme qu'il y a rarement de la fumée sans feu (meme si je ne comprend toujours pas pourquoi les francaises sont réputées etre velues.. Lol!!)
Tout comme le dit Flo, j'ai maintenant tres envie de lire ce livre.
Si je puis me permettre par ailleurs je remarque que pas une seule personne ici, et notamment celles qui le fusillent, n'a lu le fameux bouquin....
Allez pour désamorcer tout ca un petit YouTube tres marrant sur les cliché Francais....
YouTube - Cliché ! version française
- 22/01/11, 06:19 #29Oui. On s'enflamme autour d'un livre qu'au final nous n'avons même pas lu. L'article du journal est peut-être mensonger ou exagéré. Mais en bons français, nous aimons bien polémiquer n'est-ce pas ?
-
- 22/01/11, 06:34 #30
- 22/01/11, 11:17 #31J’écrivais il y a peu :
Je viens de terminer le bouquin de Robitaille : ‘’ Ces impossibles Français.’’ qui a eu les faveurs de la critique en France..
Quand je dis ‘’terminer’’, j’exagère un peu, je dois avouer qu’après la moitié du livre, je l’ai plutôt parcouru en diagonale.
Pour en dire deux mots, l’auteur présente les français comme les champions du futile, voire de l’inutile. Et évidement tous les poncifs du genre sont mis à contribution.
Le livre a eu un petit succès de librairie dans l’hexagone. Sans doute parce qu’il est tellement français qu’il ne s’adresse qu’à ceux-ci, et qu’un étranger peu au courant du microcosme parisien et de la soi-disant intelligentsia de la capitale serait décontenancé par les références qui y sont employées. Mais n’exagérons rien, 4000 exemplaires vendus n’ont jamais révolutionnés le monde de l’édition.
Le mieux est sans doute de lire ici la critique qu’en a fait un journaliste Québécois, qui déplore un peu tous les travers du livre.
Pour aller un peu plus loin, Robitaille, lui aussi journaliste, est le correspondant du journal Québécois ’’ La Presse’’ et réside dans la capitale depuis plus de trente ans et a l’air de s’y plaire.. On se dira peut-être qu’il exploite un filon qui lui réussit bien, à en croire la publication de :
• Paris-France. (Boréal, 1989)
• Et Dieu créa les français. (Robert Davies, 1995)
• Le salon des immortels, une académie très française. (Denoël, 2002)
Le dernier opus cité, ‘’le salon des immortels’’ s’en prend à la vieille institution du quai Conti et
le titre du précédent, ‘’ Et Dieu créa les français’’, fait allusion à une vieille légende, je vous la fait en raccourci :
‘’Dieu créa la lune, les étoiles, les rivières, les fleurs, et puis il créa la France.
Quand il vit qu'il avait fait un pays parfait, il se dit: C'est peut-être un peu injuste pour les autres pays.
…….Alors il créa les Français.’’
C’est devenu un genre, je crois, ces essais prétendument sociologiques d’auteurs étrangers, sur ce qui caractérise la France et les français. Sans être exhaustif, je citerais :
-Sacrés français, de Ted Stranger.
-Pas si fous, ces français, de Nadeau et Barlow
- French Vertigo, de Peter Gumble, lui aussi journaliste, correspondant du Time à Paris.
Je m’en voudrais d’oublier cette chère Denise Bombardier, officier de la légion d’honneur française : ‘’ Lettre ouverte aux Français qui se croient le nombril du monde’’ déjà citée dans un autre billet.
Je ne puis m’empêcher de m’interroger sur le tremblement de terre qu’aurait produit dans la belle province une attaque en règle semblable des mœurs et coutumes de ses citoyens provenant d’un maudit français…Il n’y a qu’à se souvenir du ‘’scandale’’ de Clotaire Rapaille .
je disais cela……….. Voilà, je me doutais bien que, n’ayant pas caressé les Québécois dans le sens du poil, Géraldine Woessner se ferait tomber dessus à bras raccourcis…
Alors que l’initiatrice de cette discussion n’a même pas lu le livre.
L’auteure du bouquin aurait pu faire un chapitre sur l’intolérance des Québécois à la moindre critique, et un autre sur la violence de leurs réactions.
- 22/01/11, 16:20 #32Ce n'est pas la critique envers mon peuple qui me choque (parce que j'pourrais t'en parler longtemps de ce qu'on fait de mal!), mais l'absence de fondement dans ses énoncés.
Merci pour l'article sur le ritalin, j'étais au courant, je suis québécoise et considérablement au courant de l'actualité politique et sociale de mon pays. Ce reportage que vous avez publié ici est pourtant bien différent de ce qu'on retrouve en quatrième de couverture. On peut y lire que dans ce livre, du pays où les enfants prennent des antidépresseurs, on retrouvera tel ou tel truc...
C'est franchement peu représentatif de la réalité. C'est d'ailleurs ce que je reproche. Pas la comparaison.
J'en conviens, peut-être que Durocher a exagéré certains propos, j'ai fait une observation à partir de cet article. Le sujet de ce poste est donc: pourquoi les français ont tendance (la généralisation n'est pas un problème lorsqu'on la fait à partir d'un comportement récurant, c'est lorsqu'on la construit à partir d'un cas isolé qu'elle devient biaisée) à gribouiller le portrait des québécois injustement. J'ai l'impression qu'il faut toujours que le français en ressorte supérieur. C'est agaçant.
Malheureusement, ce n'est pas un cas isolé. Laissez-moi vous dire que le français à Montréal n'est plus rare du tout. Il est facile d'en côtoyer. J'ai visité la France deux fois, j'ai cohabité avec cinq français pendant un an, je suis fiancée avec un et mon oncle est né à Tours. Je ne prétends pas connaître la vérité absolue juste que j'ai une expérience relationnelle considérable avec mes cousins du vieux-continent.
Encore une fois, on reproche aux québécois ici d'être incapable d'humour et d'auto-dérision. Sérieusement...
- 22/01/11, 16:37 #33AnonymeSur un forum où la majorité des inscrits sont curieux de découvrir ou aiment vivre au Canada (pas uniquement le Québec), je ne comprends pas pourquoi il y a toujours besoin de lancer des débats qui vont nécessairement froisser et mettre les deux partis sur la défensive.
Parce qu'une Française a écrit un livre qui apparemment (vu que personne ne l'a lu ce bouquin...) contient beaucoup de faux clichés (d'où viennent donc les clichés?!), tout d'un coup .
J'imagine que puisqu'il s'agit de tous les Français, ça englobe tes colocs, ton fiancé et les gens que tu as rencontré lors de tes visites en France, Amélie? Doit pas être facile de vivre entourée de ce genre de personnes...
Et alors, tout le monde sur le forum (y compris moi!) tombe dans le panneau à chaque fois. Vas-y qu'on se défend et qu'on argumente.
Ca mène où tout ça?Parce que bon, finalement, il n'y a pas de vérité objective, on ne pourra pas empêcher aux gens têtus (Français ou Québecois) de penser ce qu'ils veulent... Et on a vu que sur ce genre de posts, on n'a jamais fini par dire "ah oui c'est vrai, t'as raison!"...
-
- 22/01/11, 16:53 #34C'est vrai que c'est un peu de la branlette, tout ça.
Pardonnez-moi l'expression mais qu'on soit Français, Quebécois ou autre, on a tous nos défauts, nos qualités... Même en ayant peu voyagé, tu finis par comprendre à quel point les êtres humains sont semblables. Mais on aime bien différencier l'autre, ça nous rassure. En vérité, des gens qui caricaturent, il y en a partout dans le monde. Et si ces gens ont les moyens d'être lus, entendus alors forcément ils apparaissent comme les représentant d'une majorité. A part les moeurs qui changent, on a les mêmes envies, les mêmes besoins d'où que l'on vienne.
Si je suis un Français discret, ouvert d'esprit et qui ne mange pas de cuisses de grenouilles, je suis quoi ? Un marginal ?
Et puis non, je ne connais aucun Québécois, on verra sur place. je vais peut-être croiser des Canadiennes timides, des Canadiens qui n'aiment pas la poutine, qui sait...
- 22/01/11, 17:17 #35Bonjour à tous!
Je vous invite à lire la réponse de Géraldine Woessner sur son blog : Québec News: Réponse à la "critique" québécoise Sophie Durocher, chroniqueuse très chic (et un peu choc) à Châtelaine et 24 heures.
Je ne rentrerai pas dans la polémique, car je n'ai pas lu le livre et je ne me permettrai donc pas de critiquer un essai sans en avoir tiré sa substance. J'achèterai donc ce livre, pour avoir des armes pour en parler, en bien, en mal, peu importe... Ce que j'en dirai n'appartiendra qu'à moi!
Depuis que j'ai pris la décision de partir au Québec, je m'amuse à lire les impressions des Français sur cette contrée sur ce site, sur des blogs, etc... Mais JAMAIS je n'en ferai des généralités!
J'ai eu la chance de pouvoir étudier l'interculturalité, à apprendre à lisser les clichés pour établir des relations saines avec d'autres cultures. Pour résumer ce cours, on pourrait juste dire : apprend à regarder la poutre qu'il y a dans ton œil avant de regarder la paille qui est dans l'œil de ton voisin! L'ethnocentrisme est banni de mon cerveau, remplacé par l'ouverture d'esprit que je retrouve chez bon nombre de pvtistes...
Sur ce, bonne fin de journée à tous!
(Et pour rire et se détendre un peu, je vous conseille également la lecture d'extrait de "Le Québec mou" d'Arnaud Le Gouëfflec : lapetitelibrairie.net/extrait%20livres/quebec-mou.pdf , pour pouvoir le lire, copiez-collez le lien dans votre barre d'adresse)Dernière modification par Antipode ; 22/01/11 à 17:33.
- 22/01/11, 17:53 #36Je viens de parcourir les différents messages du sujet et ce qui m'amuse plus que tout c'est que personne ne semble douter qu'il est capable de faire une analyse objective de son pays, que ce soit rédactrice qui pense connaître le Québec et la société québécoise ou les français qui pensent connaître la france et les français.
C'est, il me semble, oublier que peut-être encore plus que le produit de notre pays, nous sommes le produit de notre milieu social et de notre entourage. rares sont ceux qui peuvent se targuer d'avoir une vraie vision d'ensemble de la société nationale à laquelle ils appartiennent. Et, à ce titre, je pense que le témoignage de quelqu'un débarquant au Québec est tout aussi valable que celui d'un québécois qui, après tout, ne voit sa province qu'à travers le prisme de ce qu'il en connait. (la chose se révélant vrai pour un anglais débarquant en France par exemple). Pour preuve, le québécois aura peut-être le temps pour lui mais sans doute pas la curiosité d'aller vers de nouvelle choses, ce qu'une journaliste expatriée peut faire de façon plus exhaustive.
Ceci dit sans préjuger du contenu du livre incriminé ou de la valeur des critiques faites à son encontre.
-
- 22/01/11, 18:44 #37Quand j'ai lu la réaction de la chroniqueuse québécoise, j'en ai voulu à) mort à la journaliste française qui nous fait passer pour des cons.
Un peu comme le pseudo écrivain anglais avec son "year in a merde". D'ailleur ce mec se fait du fric sur notre dos, on devrait l'imposer en france pour avoir fait des sous avec notre image.
-
- 22/01/11, 19:19 #38On fait le procés d'une auteure alors qu'on n'a pas lu son livre...
je peux vous poser une question à tous, vu que personne n'a lu le livre (moi y compris):
si la chroniqueuse avait dit que ce livre était excellent, est ce qu'on aurait eu ce debat alors que le contenu du livre reste identique?
sinon la chroniqueuse donne SON avis,et j'insiste sur le SON car bcp semble prendre ce qu'elle dit pour parole d'évangile.
SON avis cela ne veut pas forcement dire que c'est le bon.Elle donne des exemples à priori mais ils sont retirés de leurs contextes
c'est comme pour le cinema, il y a des films descendus par la critique alors qu'ils sont excellents (et l'inverse existe aussi).
2 exemples : Le grand bleu (que la critique n'a pas aimé et que je trouve excellent) et Bienvenue chez les chtis (encensé que je trouve être une grosse daube)
ensuite pour ma part juste avec le titre du livre "ils sont fous ces Québécois", ça me rappelle juste "Ils sont fous ces gaulois" (Asterix et Obelix, j'atteins les hautes spheres de la reference je sais) et je me dis que c'est juste un demi pamphlet humoristique et rien de plus.(analyse qui peut ne pas être pertinente je vous l'accorde) donc je pense que je vais lire ce livre pour me faire ma propre opinion
---------- Message ajouté à 12h19 ---------- message précédent à 12h17 ----------
reaction assez violente quand memeDernière modification par Riad ; 22/01/11 à 19:28.
-
- 22/01/11, 20:28 #39Merci à Géraldine d'être venue ici et d'avoir pu apporter son opinion et nuancer ainsi les propos de Sophie Durocher. Même si j'avoue ne pas être intéressée par la lecture de son livre, je tiens tout de même à dire qu'il faut toujours savoir dans quel journal on lit un article. Il me semble que 24h n'a pas un point de vue journalistique aussi pointu et analytique que le Devoir par exemple et qu'un propos qui n'est pas nuancé et simplement vindicatif est à prendre avec du recul. Moi-même, j'avoue avoir été trompée par l'article de Sophie Durocher puisque je pensais que ses exemples étaient directement tirés du livre de Géraldine. Il semblerait que non.
Je vous invite à écouter l'interview de Géraldine par Christiane Charrette pour Radio Canada. Cela offrira un second point de vue journalistique sur le livre. J'essaye de retrouver le podcast.
- 22/01/11, 21:57 #40si, si je l'ai lu ce livre..32.95$ chez renaud- bray et je maintiens ce que je disais plus haut..
Voilà je le répète, je me doutais bien que, n’ayant pas caressé les Québécois dans le sens du poil, L'auteure se ferait tomber dessus à bras raccourcis…
L’auteure du bouquin aurait pu faire un chapitre sur l’intolérance des Québécois à la moindre critique, et un autre sur la violence de leurs réactions.
Tout en sachant qu’il serait idiot de généraliser.
Je dois dire que j’aurais bien aimé trouver ce livre à mon arrivée à Québec-city.
Il devrait se trouver dans la valise de tous les candidats à l’expatriation dans la belle province. je l’ai trouvé très mesuré, parfois..(trop?)
Ça ne se veut pas une étude anthropologique de la société Québécoise, à mon avis, le bouquin de Victor Armony, ''Le Québec expliqué aux immigrants est irremplaçable'', mais celui-ci, d'une lecture rapide à le mérite de ne pas décrire le Québec avec une vision bisounours.
Identifiez-vous pour répondre
Pour accéder à cette fonctionnalité, vous devez vous inscrire au préalable ou vous identifier grâce au formulaire ci-dessous.