Je me pose la même question (0)
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  1. #141

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    Message de Myam
    Bonjour à tous ...

    Pourtant, je ne ressens pas cette impression de défi, de challenge. Ce projet est plutôt pour vécu comme un aboutissement, une évidence. Comme si c'était écrit. Je ne me suis pas posée beaucoup de questions avant de décider d'envoyer mon dossier à l'ambassade.

    [...]

    Et voilà ...
    Les choses se sont faîtes, je trouve très naturellement. Je ne vois même pas une preuve de courage particulière.
    De la fuite ? non, je ne crois pas, j'ai plutôt l'impression d'avancer, d'aboutir là où j'ai toujours voulu aller.
    Je ne perçois pas l'aventure PVT comme un défi personnel. Tout se passera bien. J'e suis sûre.
    Je me reconnais tout à fait dans tes impressions, Myriam, j'aurais pu écrire les mêmes... (mais jamais aussi bien dit )

    L'histoire est tout de même un peu différente. Je suis "obligée" de partir loin de chez moi dans le cadre de mes études : le but est de découvrir le monde du travail et l'autonomie.

    Là où certains dans ma promo stressent et sont inquiets, je suis tout à fait sereine. De même, quand j'en parle à mes proches, ils me prennent pour une sorte d'Indiana Jones... Je ne me sens pas ultra aventurière, avec un goût prononcé pour le risque ou l'inconnu... Juste, envie d'autres horizons, d'autres personnes... de découvertes.

    C'est une chance immense, je le conçoit bien ! Mais je suis aussi confiante. C'est là où je dois aller, et ça se passera bien...

    Départ dans une semaine...

  2. #142

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    A la suite de Mandinette et de bien d'autres j'imagine, je pars au Québec pour rejoindre mon amoureux . Et un couple mixte de plus !
    Après un échange universitaire, je saute le pas ou franchis cet océan qui me sépare de mon "caribou" ! Encore étudiante mais tout plein de projets en tête à concrétiser sur place. Pour l'instant il s'agit de ronger son frein et de supporter une énième attente.
    La situation a fait qu'il était plus évident pour moi de venir à Québec que lui de venir en France. A cela rajouter une levée de bouclier de la part de ma famille (assez sérieuse), aucune envie de passer par le sacro-saint chemin des diplômes à la française, l'envie de retrouver la ville de Québec qui m'a tant plu lors de mon année d'échange ... bref envie d'autre chose, et envie de s'éloigner pour un soupçon.

  3. #143
    Avatar de Lauraki
    Laure 43 ans

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    Pour nous, le Canada ne s'est pas imposé immédiatement comme LA destination... Je m'explique. Nous vivons en Grèce depuis 4 ans et demi pour moi, et 3 ans pour ma moitié (les joies de "l'expatriation" nous nous sommes rencontrés ici et non en France). Nous avons donc commencé à construire notre vie ensemble, loin de la famille, des amis... N'ayant pas achevé mes études ici à la fin de son Volontariat international, il est resté ici le temps de.... maintenant tout ça touchera bientôt à sa fin d'ici 6-7 mois.
    Nous savions qu'après nos aventures grecques, nous voulions prolonger notre vie à l'étranger. La Grèce ne s'imposait pas comme une évidence: c'est un pays magnifique, que j'adore avec ces charmes et ses déconvenues et que d'ailleurs je recommande fortement... mais ça c'est partout pareil ! Cependant, des projets à longs termes peuvent s'avérer difficile ici, surtout pour moi: le monde de la culture m'est complètement fermé, je ne suis pas grecque, je ne pourrais jamais passé les concours pour travailler dans les éphories archéologiques ou dans les musées.

    En plus, nous voulions continuer à découvrir d'autres lieux, d'autres modes de vie, vivre une autre culture et nous ne sommes pas vraiment "chauds" à l'idée de rentrer de suite en France (le ferons-nous vraiment un jour? ... seul l'avenir nous le dira).

    Le Canada a commencé à pointer le bout de son nez dans nos esprits, on va dire il y a un an et demi, sans vraiment s'y intéresser plus. Lors d'un retour en France, nous sommes tombés sur une émission sur Radio France sur les Français qui s'étaient expatriés au Canada. En écoutant, on se disait, tient on pourrait y penser (comme nous pensions à d'autres destinations possibles : la Turquie, Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie... nos esprits débordaient d'idées ! ).

    Voilà, nous en sommes restés là, mais chacun de nos côtés, nous avons fouiné sur internet, et l'idée du Canada a fait son petit bout de chemin. En plus, nous avons chacun, une cousine qui vit à Montréal depuis quelques années. Alors nous avons posé des questions, envoyé des mails, bref on s'est renseigné.
    C'est vrai, que sans avoir pourtant une quelconque idée de "rêve américain", après de nombreuses lectures, et en plus avec une envie de longue date de ma moitié de découvrir ce pays... l'idée a cheminé.
    En décembre dernier, pile poil 12 mois avant la fin officielle de mes études, on s'est vraiment posé la question : et après cette thèse (que j'achève), alors qu'est-ce qu'on fait ? Et c'est là que nous avons sérieusement regardé toutes les options et tout ce qui concernait les papiers. On s'est dit, après avoir fait l'évaluation en ligne: pourquoi pas ? Le Canada était une destination qui nous attirait de toute façon et que nous aurions fini un jour par aller visiter, alors pourquoi pas essayer de le découvrir de l'intérieur en y vivant ?
    Étant ouvert à d'autres horizons, ayant l'envie de découvrir, on a dit "on se lance". Il faut le faire pour ne pas regretter: y aller, tenter sa chance, être sûr de voir si cela nous convient et partir humble pour découvrir.

    Alors le seul hic, c'est vrai qu'on ne connait pas encore le pays, nous n'avons pas vraiment pu faire le voyage de repérage... en même temps, on ne sera les premiers, ni les derniers. Donc, après mûre réflexion, on a sauté le pas, et on demandera notre PVT à l'automne prochain pour partir en avril-mai 2009.
    Voilà... alors c'est vrai que sauter le pas de partir ailleurs n'est pas si dur pour nous, puisque nous le vivons au quotidien : ce n'est pas toujours simple, il faut concilier tout le monde lors des retours, mais c'est notre choix et nous l'assumons pleinement. Et à ceux qui s'interrogent maintenant, mais pourquoi ? Nous répondons que ce sont nos envies et que nous avons largement pesé le pour et le contre, et que la vie en France ça fait plus de 3 ans à tous les deux que nous nous en sommes passés... C'est notre mode de vie, un peu.

    Nous partirons sans rêves trop ficelés, nous essaierons de découvrir, de nous immerger dans la culture et de s'intégrer. Nous recommencerons tout à la case départ, puisque ça sera le cas, mais nous le ferons avec le sourire et surtout l'envie.
    Maintenant, le compte à rebours commence... Et je commence à avoir hâte d'ouvrir un nouveau chapitre ! En attendant, je vais profiter de mon dernier été grec à plus de 40°C !!
    Dernière modification par Lauraki ; 22/05/08 à 09:57.

  4. #144

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    partir n'a jamais été vraiment mon objectif, je suis plutôt dans l'esprit de découverte: en fait je ne pars pas, j'arrive . pour moi c'est une démarche différente, je souhaite découvrir autre chose et pas quitter mon monde, bien que m'éloigner de la France me soulage de plus en plus!

    le canada n'est en fait pour moi qu'une destination de hasard, je n'avais pas l'idée au départ d'y passer une année. cela fait plusieurs années que j'ai dans la tête d'effectuer un tour du monde, et notamment d'arpenter le continent américain, que ce soit le canada, les états unis, l'amérique centrale mais surtout les andes. je suis attiré depuis toujours par les grands espaces, où la nature a encore tous ses droits. le travail et la routine que cela entraine n'a fait que renforcer mon envie de départ. ma première idée était donc de voyager en pure touriste, mais j'ai vite voulu prendre le temps de profiter de ce voyage pour étudier, apprendre et comprendre les régions et les hommes. sachant que l'amérique du sud restait accessible financièrement, j'ai regardé comment travailler aux états unis. voyant que c'était le parcours du combattant pour avoir un visa de travailleur chez l'oncle sam, j'ai regardé un peu plus au nord et j'ai vu la possibilité du pvt! donc me voilà parti pour le canada, d'abord dans l'idée d'y passer 6 mois, puis petit à petit, en découvrant un peu plus le pays, je pense bien y rester l'année complète.

    bien que je ne fuis pas la france, l'état d'esprit français commence à me rebuter. je suis fatigué par le pessimisme ambiant, la victimisation perpétuelle, l'assistanat permanent. je ne comprend pas comment on peut être si malheureux dans un tel pays! je suis à la recherche d'une autre mentalité, plus optimiste, plus ouverte. je suis en paix avec moi-même, je cherche la paix avec mon lieu de vie!

    je pars d'autant plus serein que je n'ai rien à perdre, j'aurai toujours un point de chute à mon retour, un travail qui m'attend. j'ai donc l'esprit tranquille avec pour seul objectif de profiter un max!

  5. #145

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    Je rejoins ce qu'a dit Myriam précédemment. Pour moi le PVT est une évidence, il faut que je parte comme il a fallu que je parte il y a six ans.
    Petit retour en arrière, nous sommes en 2000, je suis en première année d'université. Dès les premiers cours, un professeur nous parle de la possibilité de prolonger notre DUT d'un an en partant à l'étranger dans une université partenaire, et ainsi de transformer ce DUT en DUETI. Je n'ai pas hésité 30 secondes, « c'est ça que je dois faire » ! J'ai choisi comme première destination la Finlande et j'ai littéralement adoré, je m'y suis sentie dans mon élément, en phase avec moi même et prête à démarrer MA vie. C'est grâce à cette première aventure d'un an à l'étranger que j'ai compris que je ne suis pas faite pour la vie routinière, en France, pas loin de chez papa-maman ; j'ai besoin d'élargir mon horizon, d'aller voir ce qui se fait ailleurs en ne retenant à chaque fois que les meilleurs choses.
    Bien sur, le retour a été difficile mais nécessaire car cela m'a permis de remettre les choses à plat, et après l'euphorie de cette année en scandinavie j'ai commencé à échafauder des plans plus sérieux pour la suite. J'ai stoppé les études pendant un an pour travailler, me former professionnellement et remettre à flot le compte en banque.
    Mais l'envie de repartir été toujours là et se faisait plus pressante, j'ai donc remis ça en septembre 2005 (2 ans après mon retour), me voila partie pour l'angleterre, toujours dans le cadre de mes études. Au bout d’un an, à nouveau le retour en France pour terminer mon cursus, mais pas dans ma région, à 800km de chez moi. Puis j’ai fait un bref passage de 6 mois à Paris pour du boulot mais la vie parisienne n’est vraiment pas faite pour moi et tout au fond il y avait toujours cette envie d’évasion et de découverte. <o></o>
    le PVT s’est présenté à moi un peu par hasard… j’étais en période de recherche de boulot, et mes recherches s’orientaient sur les Pays Bas. Puis je me suis rendu au salon du Canada organisé à Lyon en Novembre, j’y ai découvert le PVT et 48h plus tard j’envoyais mon dossier à l’ambassade. Ensuite les choses s’enchainent et malgré l’attente de la réponse qui semble durer une éternité, quelque chose me disait que la réponse serait positive. Pour ce qui est de ma destination, je n’ai pas tergiversé, ça sera Vancouver et rien d’autre !!!! Je veux me retrouver à nouveau dans un milieu anglophone !<o></o>
    Maintenant, le meilleur reste à venir et j’espère bien me faire une place dans ce pays pour quelques années au moins.<o></o>
    <o> </o>
    Voilà pour moi, j’espère ne pas vous avoir saoulé avec mes histoires <o></o>

  6. #146
    Avatar de jaycee
    Gécika 45 ans

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    Evidence, hasard,destinée, pas vraiment de mot décrivant mon choix de partir.
    J'ai déjà pris mon envol à l'étranger il y a quelques années, le canada est pour moi un continent qu il faut voir de ses propres yeux!

    Il y a quelques années, je découvrais le PVT, très peu connu à ce moment, mais pour faute de moyen ou autre, l'envie de me poser à nouveau près des proches, a fait que je suis restée poser pendant quelques années.

    Puis récemment, opportunité de pouvoir concrétiser le projet pour beaucoup de raisons. Décision rapide mais réfléchis, prise de conscience que certaines choses sont importantes comme l'épanouissement.

    Et personnellement, ma prise de conscience, vivre ce que j'ai envie de vivre!

  7. #147
    Avatar de Mister Alex
    Alexandre 36 ans

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    Pour moi c'est mon premier grand défi, partir loin de la famille, se débrouiller comme un grand.

    Mon départ coincide également avec mes études, je veux travailler dans le cinéma seul hic mon anglais vraiment naze, et donc je pense que le challenge en vaut la chandelle.Je compte me poser en"Terre Anglophone" ( au pire Ottawa au début).

    Ensuite j'avoue que quitter la région parisienne s'impose, il faut dire que vivre 365 jours par an chez les fous ça use. Découvrir une nouvelle culture et de nouveaux paysages c'est plutôt cool. Le Canada possède de très bonnes écoles de Cinema, et si mon expérience se passe bien j'entreprendrai les démarches pour étudier au Canada ma passion, même si l'ESRA en France est plutôt réputé mais la Formation en Anglais n'est vraiment pas terrible.
    Donc en gros je voudrais faire 1 an de PVT et si tout fonctionne comme je le souhaite demander un VISA d'étude, pour par la suite étudier dans une école de Cinéma au Canada.

    Enfin j 'ai en ligne de mire les JO de Vancouver, en tant que grand fan de sport en tout genre, assister aux JO est un rêve, tout comme un match de NHL!

    J 'espère également visiter une très grande partie du territoire, et pourquoi pas travailler dans l'industrie minière quelque temps. Trouver l'amour en Amérique, on verra lol.

    On a qu'une seule vie, autant en profiter un maximum!

  8. #148

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    Le Canada s'est imposé à moi, comme l'amour vous tombe dessus au moment où on s'y attends pas. Je sais c'est très cliché mais pourtt c'est la stricte véritée...
    Flash back :
    Au printemps dernier ruminant une deception amoureuse encore un peu indigeste, subissant un travail où je traine mon ennuie, ma petite soeur adorée me propose un sejour entre frangine au soleil. Ns partons dc ...en Grece. Je sais rien a voir, ms ce voyage (cela faisait longtemps que je n etais pas partie à l'étranger) m'a fait l'effet d'une bombe. Rencontres enrichissantes, découverte d'une culture et d'un pays...autant de choses qui m'ont fait me souvenir que depuis tjrs mon rêve est de partir.
    Je précise que je suis journaliste et mon rêve d'ado a tjrs été d'être reporter pour raconter le monde... Bref !
    Me voila de retour en France apres mon séjour cycladique avec cette envie qui me tient : Partir, tt envoyer valser et vivre loin d'ici. J'ai la chance d'être ds un métier qui peut s'exercer un peu partt...Ms parfois le courgae ns manque un peu...
    Et voila qu'au mois de juillet je le rencontre. Il a un projet, partir au Canda en PVT. Je connais l'existance de ce programme puisqu une amie ns a deja fait le coup qqs moi plus tot de partir ds le mm cadre en Australie.
    Au début, le froid, la neige ne me font pas vibrer. Ms mon amoureux, si. Et de me repéter ss cesse :"angela cette rencontre n'est certainement pas un hasard. Ne le laisses pas partir ss toi, sautes ds le train en marche et advienne que pourra !"
    Nous roucoulons qqs moi et voila qu au mois d'octobre, je lui annoce mon desir de partir avec lui outre atlantique. Cette decision murement réflechie a également été prise suite à deux décès ds ma famille qui m'ont aussi rappelé, s'il le fallait que la vie est bien courte...

    Aujourd'hui ce voyage je ne l'envisage pas. Du moins j'essaie. Je souhaite tt simplement le vivre... J'ai biensur qqs espoirs et bp d'envies : Affuter mon anglais pour tutoyer mes ambitions de reporter ici et la-bas. Ne pas travailler trop non plus, je l'avoue. Avoir assez d'argent pour pouvoir bien bourlinguer. En gros voir du pays... Et qui sait peut etre trouver un job ds la presse canadienne ou devenir correspondante pour un canard francais !

    Ns ne savons pas combien de temps ns resterons. Un an ss doute, peut etre plus, qui sait ?

    Cette aventure est dc un défis que je me lance. Me donner la possibilité d'être audacieuse. Et qd on a l'amour a ses côtés tt est deja plus aisé.

    Voila voila, reste mainteant l'attente de la réponse de l'ambassade. Il me tarde de la recevoir ! Et ensuite ciao ma redac. de banlieue et go !!!

  9. #149

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    Moi j'ai décidé de quitter la France le soir de l'élection de Sarkozy.

    J'ai tout de même continué à enseigner mais là, sa politique pour détruire l'école, les services publics, la solidarité, trop c'est trop.

    Je prends donc un peu de recul un an pour revenir en force.

    J'suis un peu embété de quitter mon école mais je ne peux plus cautionner ce que l'on m'oblige à faire en classe.

    Faut que je change d'air.

  10. #150
    Avatar de Cedric
    Cedric

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    Partir, tout simplement ! Passer de Paris-la-barge au fin fond du Yukon et très accessoirement quitter ce pays dans lequel je me reconnais de moins en moins.

  11. #151

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    Comme beaucoup pour des raisons économiques. Des petits boulots qui n'en finissent pas. L'impression d'être quelqu'un de suspect pour cette société.

    Ça fait un moment que "les babies-boomers doivent laisser la place"... Toujours rien !!

    Rester : c'est la psychiatrie.

    C'est la barrière de la langue qui m'a retenu. Maintenant...

  12. #152
    Avatar de Katy
    Catherine

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    Avril 2007, élection présidentielle : on a le choix entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal au second tour et on n'est pas dans la m***. En plaisantant à moitié, je dis à mon chéri, qui approuve immédiatement : « Si c'est Nicolas, on émigre ! Et si c'est Ségolène, ben, on émigre aussi mais on peut attendre un peu plus longtemps ». Un an et demi après, ce qui n'était qu'une boutade va devenir réalité et on prépare un départ au Canada en PVT (pour commencer et plus si affinités)...

    Certes, tout n'est pas lié à notre cher président mais quand on réfléchit à l'année écoulée au rythme de ses frasques conjugales, de ses visites officielles à l'étranger où il pique des stylos à nos amis roumains (vidéo dispo sur Youtube) et emmène ses copains « people », de sa manie de « punir » ses ministres à l'occasion de ces mêmes voyages, de sa propension à se mêler de tout, même (surtout?) de ce qui ne le regarde pas et de ses idées-géniales-exprimées-à-voix-haute-dont-il-faut-faire-une-loi-là-maintenant-tout-de-suite (Guy Môquet, la suppression de la pub sur les chaînes publiques, etc.), eh bien, tout ça a fini de nous convaincre qu'il était temps de partir au moins jusqu'en 2012.

    Comme beaucoup de jeunes, on a envie d'aller voir ailleurs, d'expérimenter le modèle nord-américain (sans les inconvénients des Etats-Unis) et de se laisser bercer par « l'American Dream » version canadienne, de quitter cette France sclérosée et dépressive...

    Peut-être n'est-ce que pour mieux en comprendre les richesses, pour ressentir un manque et mieux la retrouver et l'apprécier d'ici quelques années ? L'avenir nous le dira... Malgré tout cela, nous partons pour construire quelque chose, notre vie au moins, et non pour fuir. Toutes les expériences sont bonnes à prendre, tout ne sera pas rose là-bas, les galères, la routine qui s'installe, la famille et les amis à des milliers de kilomètres mais on aura essayé, réussi peut-être (mais quoi?), et en tout cas eu le sentiment de prendre notre vie en main... Pour ne pas chanter comme Johnny « J'ai oublié de vivre » quand on sera vieux...

    Tous deux avides de découvrir le monde, à peine revenus (mentalement si ce n'est physiquement) de notre périple indien en 2007, nous nous apprêtons à réaliser un rêve (découvrir le continent nord-américain) auquel nous n'avions même jamais osé rêvé tant il paraissait irréaliste d'un strict point de vue matériel... Mais quand on veut, et que les circonstances sont favorables, on peut!

  13. #153

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    partir pour l'envie fole d'etre d'aller voir ailleurs...
    Pouvoir perscuter les frontières et en profiter parcequ'on a de la chance de pouvoir le faire si librement...
    Aller voir toujours d'autres choses pour ne pas stagner dans notre petite vie de Français.
    Et revenir avec les yeux chargés d'emotions, de mélanges et d'envies de retourner voir d'la terre ailleurs, ici, là bas, ou, partout !

  14. #154

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    Super interessant ce post...merci a...heu...celui qui l'a lance ce post

    Je me suis retrouvee dans plusieurs temoignages et c clair comme de l'eau de roche que

    *****La "France sucks" ****

    entre le ras bol general, la morosite ambiante, cet impression d'etre epier et surveiller (et sans de cameras de surveillance, faut le faire)en permanence, la lourdeur du systeme administratif (ogement, arghhh je hais La poste, tout devient trop compliqué), le manque de dynamisme et de fluidite sur le marche du travail, l'Etat taxeur-suceur - tout ca pour nous garder sous perfusion - et par dessus tout le sport national non officiel le racisme et ses diverses formes et variees de discrimation qui n'arrange pas les choses quand tu es une jeune femme black!

    Bref, g pas attendu pour partir; je vis actuellement a Londres Alors ici cote boulot, c'est genial - pas de discrimiation at all, les gens sont super ouverts et polis - toi+grosse valise dans metro = toujours quelqu'un pour la porter dans les escaliers - et culturellement parlant, c enorme. Faut dire q j'etais celibatante pendant 2 ans dans une grannnnnde ville, c'etait la folllllliiiiieeeeeee, Londres bouge 24/24 & 7/7, on s'emmerde pas

    Seul bemol: la qualite de vie! Adepte de la coloc depuis bientot 3 ans, des transports en commun, aux loyers exhorbitants, aux étés pourris, le manque de natures (je viens des Yvelines et a grandi entoure de saules, forets et lacs) et maintenant a la crise, la je dis "STOOOOOOOOOOOP"

    Professionnelement, j'ai evolue bien plus que je l'aurais fait en 20 ans en France mais g perdu en qualite de vie! Moi, je veux un appart pour pouvoir inviter des amis (j'adorrrrrrrr cuisiner), une voiture pour partir en weekend et aussi faire mes courses lol, profiter de la nature, pratiquer des tonnes activites exterieurs - hoouuuu que ca me manquessssss tout ca!

    Alors, je me suis dit q pt etre que Montreal, c un petit mix entre Londres pour le taf et la France pour la qualite et cout de la vieEt parce que la vie est bien faite (Dieu merci) mon Doud', francais vivant a Londres aussi, aspire aussi a une aventure quebecquoise pour les memes raisons que moi (a peu de choses pres lol).

    Recommencer une autre vie, meme pas peur! A 2, ce sera + facile (enfin j'espere) alors voila, apres m'etre trouve a Londres, j'espere pouvoir trouver un "chez moi" a Montreal.

    Bonne chance a tous les pvtistes cuvée 2009

  15. #155
    Avatar de outta_africa
    francisco 43 ans

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    Message de Adama
    Super interessant ce post...merci a...heu...celui qui l'a lance ce post

    Je me suis retrouvee dans plusieurs temoignages et c clair comme de l'eau de roche que

    *****La "France sucks" ****

    entre le ras bol general, la morosite ambiante, cet impression d'etre epier et surveiller (et sans de cameras de surveillance, faut le faire)en permanence, la lourdeur du systeme administratif (ogement, arghhh je hais La poste, tout devient trop compliqué), le manque de dynamisme et de fluidite sur le marche du travail, l'Etat taxeur-suceur - tout ca pour nous garder sous perfusion - et par dessus tout le sport national non officiel le racisme et ses diverses formes et variees de discrimation qui n'arrange pas les choses quand tu es une jeune femme black!

    Bref, g pas attendu pour partir; je vis actuellement a Londres Alors ici cote boulot, c'est genial - pas de discrimiation at all, les gens sont super ouverts et polis - toi+grosse valise dans metro = toujours quelqu'un pour la porter dans les escaliers - et culturellement parlant, c enorme. Faut dire q j'etais celibatante pendant 2 ans dans une grannnnnde ville, c'etait la folllllliiiiieeeeeee, Londres bouge 24/24 & 7/7, on s'emmerde pas

    Seul bemol: la qualite de vie! Adepte de la coloc depuis bientot 3 ans, des transports en commun, aux loyers exhorbitants, aux étés pourris, le manque de natures (je viens des Yvelines et a grandi entoure de saules, forets et lacs) et maintenant a la crise, la je dis "STOOOOOOOOOOOP"

    Professionnelement, j'ai evolue bien plus que je l'aurais fait en 20 ans en France mais g perdu en qualite de vie! Moi, je veux un appart pour pouvoir inviter des amis (j'adorrrrrrrr cuisiner), une voiture pour partir en weekend et aussi faire mes courses lol, profiter de la nature, pratiquer des tonnes activites exterieurs - hoouuuu que ca me manquessssss tout ca!

    Alors, je me suis dit q pt etre que Montreal, c un petit mix entre Londres pour le taf et la France pour la qualite et cout de la vieEt parce que la vie est bien faite (Dieu merci) mon Doud', francais vivant a Londres aussi, aspire aussi a une aventure quebecquoise pour les memes raisons que moi (a peu de choses pres lol).

    Recommencer une autre vie, meme pas peur! A 2, ce sera + facile (enfin j'espere) alors voila, apres m'etre trouve a Londres, j'espere pouvoir trouver un "chez moi" a Montreal.

    Bonne chance a tous les pvtistes cuvée 2009
    lol moi je fais un copier-coller de ton poste car j'ai la meme vision ds choses
    (je tiens a rajouté a propos des valises/coffres dans le métro ..une fois a Paris j'ai aidé une charmante jeune fille a porté sa valise..mal m'en a pris la valise étais tellement louuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurde j'ai jamais autant transpiré..
    depuis je me suis remis en mode parisien :
    pas de sourire, je bouscule les gens dans le métro quand on me pose une question je reponds que je ne sais pas avant que la personne ai fini sa phrase)...
    lol

    bon plus seriously je rajoute juste que le monde est trop VASTE il y a tellement à découvrir pour que je me limite a la france

  16. #156

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    Message de outta_africa
    depuis je me suis remis en mode parisien :
    pas de sourire, je bouscule les gens dans le métro quand on me pose une question je reponds que je ne sais pas avant que la personne ai fini sa phrase)...
    lol

    bon plus seriously je rajoute juste que le monde est trop VASTE il y a tellement à découvrir pour que je me limite a la france
    C clair que la France n'est pas le centre du monde...et la mode parisienne n'est pas is fashion que camais qu'es ce qu'on y mange bien10 jours en France me vaut 1 mois de soupe ici anyway je suis impatiente de voir Montreal! les 5 mois et demi qu'il me reste vont me paraitre interminable, j'arrive meme pas a reviser avec un exam mercredi prochain, je suis pas ds la m**de!

    tu comptes partir quand?

  17. #157
    Avatar de outta_africa
    francisco 43 ans

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    je pense partir en avril ou mai..Mais a Toronto car je veux tester et amelioré mon Anglais
    pour la bonnes cuisine je suit un stage intensif de cuisine chez ma maman...sinon sa va me manquer a un moment ou un autre..

  18. #158

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    Partir, pourquoi, à la recherche de quoi, justement je me le demande en ce moment...
    Mis à part le faite que moins je vois sarko dans les médias, plus je me sens mieux.

  19. #159

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    Coucou ici

    Pourquoi partir ? Pour changer d'air, voir ce qu'il y a ailleurs, pas forcément mieux mais différent, et surtout qui me correspond peut-être mieux. Et puis ras le bol de la france, j'ai fait un séjour de 3 ans en belgique déjà, très sympathique mais c'est pas encore ça. (on reste encore trop proche de la france huhu) En tout cas pour quelqu'un qui hait les grandes villes, bruxelles est tres intéressante. Donc a peine revenu belgique hop on repart !

    Donc le canada c'est : grand, froid l'hiver (j'aime le froid et les -15°/-30° au quebec m'attirent beaucoup), chaud l'été (bon moins cool ca mais je viens de la cote d'azur ca me fait pas peur). Pis bon envie de parler mieux anglais qu'une vache espagnole, decouvrir une autre culture tout ça, et tout ses petites choses qui ont l'air intéressantes en comparaison a notre cher (ou pas) pays natal.

    Pour finir j'ai quelques connaissances la bas qui sont pretes a m'acceuillir à bras ouvert, et je me ferai un plaisir de découvrir le canada en leur compagnie !

    Si tout se passe bien je ne retournerai jamais en france, si ce n'est pour allez voir la famille de temps en temps. Et sinon bah ya d'autres pays !

  20. #160

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    Petites habitudes installées...confort (une proposition d'embauche dans la fonction publique). J'ai dit non, enfin je compte le faire !
    Envie de rupture, de changement, voir ce qui se passe ailleurs - comme vous tous - et surtout savoir ce que l'on veut avant de se "poser".
    Ma manie : vouloir tout planifier, tout organiser STOP... je veux chambouler tout cela et dépasser mes limites. Désolée beaucoup de philosophie lol

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