- 15/02/09, 15:17 #61Salut,
bon, mon projet est ficelé. J'a trouvé un poste d'ingénieur en mécanique du bâtiment dans un bureau d'ingénierie. je serai technicien en attendant de faire parti de l'OIQ.
j'ai négocié des périodes de vacances de 2 à 4 semaines tous les 3 mois pour parcourir le Canada. et pour courronner le tout, ils m'ont trouvé un 3 pièces et demi à 200m de la boite.
Je suis impatient de partir.
Cordialement.
Pakualex
- 15/02/09, 15:37 #62
- 15/02/09, 15:52 #63Salut Aurélie,
merci du tuyau, mais j'ai commencé les démarches pour monter le dossier de l'OIQ.
ça prend du temps pour la validation.
Vu comment ça s'annonce, je ne devrai pas connaître trop d' "embûches".
- 15/02/09, 15:54 #64Exacte
- 15/02/09, 21:57 #65Salut Olivier !
Bon, 1erement, l'anglais, c'est VRAIMENT crucial.
Donc, la plupart quand ils arrivent ici, c'est genre petit boulot pour payer le loyer et apprendre l'anglais, et ensuite, trouvage de taff dans ton domaine d'etudes.
Les petits jobs a Vancouver, il y en a partout (granville island surtout = halles de Vancouver en gros, et les starbucks, restos, etc...)
Bref, tu trouveras, mais comme les loyers a Vancouver c'est TRES TRES cher, ca te payeras vraiment ton loyer et ta bouffe seulement.
Apres, dans l'informatique, ici, c'est vraiment la folie. Microsoft, Electronics arts, IBM pour les plus gros, et surtout, une MULTITUDE de petites boites independantes (pour les logiciels specialises genre medicaux, etc...).
J'ai pas mal de potes qui taffent dans le monde de l'informatique dans les grosses et petites boites, mais c'est vrai que il y a maintenant un GROS relentissement, vu que la crise fait peur a tout le monde. Ca touche Vancouver depuis janvier en gros...Les licenciements commencent a survenir en Colombie Britannique depuis janvier. Et d'autres vont venir je pense.
Mais bon, des jobs, yen aura tj de partout, surtout en informatique.
Bref, a toi de de te faire ton chemin et te demarquer, et serieusement, les francais, ils se demerdent VRAIMENT pas mal je trouve
On en chie tous, car on se casse quand meme a 9000 bornes de France loin de nos amis et de notre famille. Mais au bout du conte, a la fin, ca fait plaisir de voir tout skon a parcouru
- 15/02/09, 22:16 #66Hello,
le canada est touché par la crise mais regorge de beaucoup de petits job accessibles vraiment facilement c'est un grand avantage comparé à la france.
première chose à faire est le NAS pour avoir un job ... !
++
- 16/02/09, 12:03 #67hi,
bien merci pour vos retours. Je pèse le pour et le contre. J'ai déja un PVT en australie derrière moi et je sais comment ça se passe, c'est vraiment pas évident de se retrouver tout seul loin de tout. C'est pour ça que ce coup ci j'anticipe un peu plus!
pour les loyers j'ai lu sur craig list que ça tournait autour de 600$ sur main pour un studio, main à l'air d'être le meilleur rapport qualité/prix (par qualité j'entends proximité du centre, commerce transport ect...) qu'est-ce que vous en pensez?
et côté boulot je me dis qu'il faut mieux être sur place, que depuis la france ça risque d'être compliqué de trouver, mais peut-être je me trompe?
Pour alexandre: comment ça c'est passé pour toi? si j'ai bien compris tu as trouvé depuis la france. Ils t'ont fait passer des entretiens par téléphone ou tu as fait un séjour de repérage? en tous cas chapeau tu t'es bien débrouillé!
ah si autre question à propos de l'ordre des ingénieurs. Est-ce qu'il ne profite pas d'exploiter la main d'oeuvre étrangère (salaire d'un technicien en faisant un boulot d'ingé) sous prétexte qu'il ne font pas parti de cet ordre?
voilou many questions mais bon je voudrais bien avoir tous les éléments en main avant de me décider...Dernière modification par lekiwi ; 16/02/09 à 12:18. Motif: oups faute de frappe!
- 16/02/09, 12:52 #68Salut Olivier,
On est rentré en contact à la suite du forum destination Canada en novembre dernier.
Ils m'ont trouvé un logement à 200 m de la boite.
Je vais profiter de mon PVT pour avoir l'autorisation de travailler. Je monte le dossier de l'OIQ et l'envoie depuis la France. Ainsi je serai reconnu comme ingé et j'aurai le salaire qui va bien. Je ne pense pas que ça prenne longtemps.
Je leur ai fait part de mon envie de parcourir le Canada, et ils ont accepté des périodes de vacances (sans soldes) de 2 à 4 semaines tous les 3 - 4 mois.
Oui je suis fier et content de la tournure que ça prend.
Je ne suis pas sûr que toutes les boites soient aussi souples. Mais j'ai profité de ma "position de force" pour négocier mes ambitions.
Pour le boulot et le logement, tu peux te renseigner depuis la France, mais ce sera certainement plus simple de trouver sur place.
Je te souhaite bon courage et d'énergie positive dans tes démarches et ton aventure canadienne.
Cordialement
Pakualex
- 17/02/09, 00:02 #69ah oui là c'est le top! enfin faut pas trop que je rêve :-)
merci bien pour ton retour et de même bonne chance la suite
- 05/12/12, 21:32 #70Bonjour,
je viens apporter mon témoignage.
Je suis ingénieur en conception mécanique (Bureau d'étude), diplômé en France, et je vis à Montréal depuis 18 mois.
Le but 1er de mon PVT était professionnel, le voyage venant ensuite.
J'avais fait ma formation d'ingénieur en alternance dans une entreprise de plasturgie et je suis diplômé depuis 2010. L'entreprise ou j'avais fait mon apprentissage ne pouvant me garder, j'ai ensuite travaillé 6 mois pour une boite de presta dans l'est de la France ou j'ai travaillé dans le secteur ferroviaire.
La Canada me trottait déjà dans la tête durant ma formation, mais c'est surtout pendant mon emploi en tant que presta que j'ai eu envie de changer d'air, surtout en raison des conditions de travail et des non-responsabilités des prestataires.
Dès l'ouverture des PVT 2011, j'ai envoyé ma demande, qui a été accepté.
J'ai ensuite envoyer un dossier pour être membre de l'OIQ dès mon arrivé. Mon dossier a prit un peu plus de temps que prévu, car le comité de validation ne se rassemble qu'une fois toutes les 6 semaines, mais mon dossier a été accepté sans problème du fait de l'accord entre OIQ et CTI.
À mon arrivé à Montréal en mai 2011, je ne connaissais personne, j’espérais trouver un emploi dans les 2 semaines. J'avais déjà 2 entretiens que j'avais arrangé depuis la France.
J'ai également prit rdv à l'OFII pour me faire conseiller pour rédiger un CV québécois, et "apprendre" certaines différences clés entre la France et le Québec. La majorité de ces conseils sont disponible sur le site pvtistes, mais je recommande l'OFII au nouveaux arrivants pour avoir accès à internet et imprimer gratuitement leur CV, etc. (il faut juste ramener son papier).
Mes 2 entretiens se sont très bien passer, les RH très sympathique, pas de questions pièges, et très enthousiaste par rapport à ton expérience passée (wouaw, excellent, super...). On m'a même apporté des informations sur la qualité de vie à Montréal, quelques infos sur les transport, le téléphone, etc.
Mais aucun n'a abouti a un emploi.
Durant le premier mois, j'ai principalement cherché un poste d'ingénieur grâce à un contact de l'OFII, et en cherchant sur internet. Je suis également allé au 5à7 de francogénie, une association d'ingénieur francais au Québec que je recommande beaucoup pour rencontrer des gens ayant vécu votre situation, et qui pourront vous apporter beaucoup de conseil. J'y ai rencontré quelques contacts qui m'ont recommandé dans leur société, mais ça n'a pas abouti.
Au bout du premier mois, sans baisser les bras, j'ai dû me résigner à trouver un emploi hors de mon champ de compétence. J'ai donc cherché des postes basiques de vendeurs, caissier, etc.
J'avais un emploi de caissier en bout de 2 jours, tout en continuant à chercher un poste d'ingénieur.
J'ai gardé ce poste pendant l'été et j'ai eu une demi-douzaine d'entrevue pour des postes d'ingénieur, qui m'ont donné l'impression d'être unique et très compétant, mais qui n'ont abouti à aucun emploi...
J'ai continué à chercher sur internet, et j'ai également rencontré du monde, principalement des français, travaillant dans tout type de domaine.
À la fin de l'été, j’étais toujours caissier, la motivation avait disparu, et je me posait de plus en plus de question quant à mon avenir au Québec.
Fin septembre, j'ai eu un courriel d'une entreprise ou l'on m'avait recommandé au mois de juin (par un contact de francogénie). Il n'y avait pas d'opportunité en juin, mais un poste venait de s'ouvrir, et ils avaient gardé mon CV. J'ai donc passé un entretien, puis un second, avant de finalement signer mon premier contrat pour un poste dans mon domaine.
En effet, le domaine de l'entreprise est le ferroviaire, ou j'ai eu une expérience en France, et qui m'a beaucoup aidé pour ce poste.
J'occupe encore ce poste aujourd'hui, j'ai prolongé mon PVT par un JP, et je suis en train de faire ma demande de RP.
Mon poste ici me donne des responsabilités, mes collègues sont très sympathiques, prêt à vous aider à la moindre question. Le rythme de travail est assez calme, je commence à 8h30 et je finis à 16h30, pour faire 37h par semaine...
Un autre point est que j'ai eu d'autres appels d'entreprises que j'avais contacté lors de ma recherche d'emploi, et qui m'ont recontacté (encore la semaine dernière, soit plus d'un an après ma recherche) quand il y avait des disponibilités. Contrairement à la France, quand votre profil est intéressant, les entreprises gardent vos coordonnées, même s'il n'ont pas besoin de vous dans l'immédiat, pour vous recontacter s'ils ont besoin de vous plus tard.
Voilà...
Tout ça pour dire que tout n'est pas rose, et que, comme le titre du post l'indique, la route vers l'emploi est semée d'embuche, mais qu'avec de la motivation et de la patience, tout est possible.
J'ai mis 5 mois pour trouver mon 1er emploi...
Avec du recul, et l'observation que j'ai eu depuis mon arrivé, je répète ce qui à déjà été dis des millions de fois: Faites vous un maximum de contact dans votre domaine, pour vous faire recommander, plus de 90% des postes nécessitant diplôme se trouvent comme ça.
Ce n'est pas habituel pour les français, et ça à l'air difficile d'aborder les locaux. Pourtant c'est très courant ici, et le gens sont très abordable, prêt à vous aider pour n'importe quoi.
Avoir de l'expérience en France dans un domaine particulier peut également vous favoriser pour un poste dans le même domaine, mais ne vous permettra pas de négocier votre salaire lors du 1er emploi. L'idéal serait d'avoir déjà travaillé au moins 2 ans à votre arrivé, pour prouver les compétences dans un domaine particulier, ou avec un logiciel particulier, mais ce n'est pas obligatoire.
Avoir des lettres de recommandations de vos anciens employeurs est également bien vu, mais ça ne vaut pas la recommandation d'un employeur nord américain.
Trouver le 1er emploi est le plus difficiles, une fois votre 1ere expérience nord américaine en poche, d'autres portes s'ouvriront à vous et vous vous ferez de nouveau contact, et votre 1er employeur pourra vous recommander.Dernière modification par sfritz ; 21/12/12 à 18:35.
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- 05/12/12, 22:01 #71Merci et beau témoignage. Les métiers protégés (ou verrouillés) par des ordres sont plus difficiles d'accès. Et on prend souvent le Québec comme un nouvel eldorado (comparé à notre bonne vieille France), mais la recherche d'un emploi (quelque soit le pays) est toujours un processus où se mélange chance, hasard, opportunité, réseautage et motivation.
En tant qu'étranger, nos diplômes ou nos expériences n'auront pas la même force qu'un citoyen québécois / canadien.
Le plus difficile est de garder le moral et la motivation, et de parfois, comme tu l'as fait, accepter de prendre une jobbine de dépannage.
- 03/07/13, 16:21 #72Salut Gael, ton histoire m'a intéressé et j'aurais quelques questions. En fait, je me présente en deux mots: je viens d'être diplômé de l'INSA de Lyon en 2012 (Spé Matériaux, comme toi apparemment). J'ai commencé une thèse en décembre mais ça ne m'intéresse finalement pas tellement, donc je cherche directement un poste d'ingénieur au Canada, et au Québec de préférence (en fait j'ai la double nationalité franco-canadienne de par mon père). Ca fait un mois que j'envoie des candidatures depuis la France, sans une seule réponse, par les sites Monster.ca, Workopolis ou JobBank. Je commence à me demander si j'ai loupé quelques démarches, si je devrais rejoindre l'ordre des Ingénieurs du Québec, si il y a une meilleure façon de postuler, si c'est impossible de trouver depuis la France et qu'il faut absolument que je me rende sur place et chercher depuis le Québec.. Si tu as des pistes ou des conseils, je suis preneur!
Merci
Guillaume
- 18/02/14, 03:18 #73Bonjour,
Pour revenir sur l'intitulé du sujet de la discussion et apporter ma touche personnelle sur mes recherches, je rajoute mon commentaire.
Je suis ingénieur civil des mines et géologue diplômé en belgique en 2011, avec expérience en génie civil de quasi 2 ans. Ma formation, comme toutes les formations d'ingénieur civil et bio-ingénieur ont été reconnue par le CTI fin 2013, pour 3 ou 6 ans selon la formation spécifique et l'université. Ca simplifiera énormément les demandes pour ceux qui seront élèves durant cette période car leurs diplômes seront reconnus aussi directement à l'OIQ...
1ère bonne nouvelles pour ceux-là ^^
Sinon, parmi mes contacts linkedin, j'ai pris contact avec le seul ressortissant de ma faculté (déclaré comme) qui s'est installé au québec. Il travaille depuis presque 3ans avec un visa RP initial comme ingénieur sans être inscrit, donc limité dans la signature des documents. Le tout, c'est de trouvé un employeur par relations, rencontre, linkedin,... qui vous prendra pour vos compétences et comment vous vous vendrez. Ne pas être à l'OIQ n'est donc pas un frein pour tous les employeurs... En cherchant bien et avec de la chance, il y a moyen de conclure ^^
Sinon, dans mon cas, mon titre de diplôme peut me permettre de faire partie de l'OGQ, et apparemment, sans les mêmes embuches que l'OIQ.
Bref, il faut pouvoir se donner le temps et croiser les bonnes personnes pour arriver à ces fins. le PVT pour les diplômes non reconnu CTI, et il y en aura de moins en moins à l'avenir, sera synonyme de profiter de vacances et de jobines si on veut attendre un visa RP et la carte de l'OIQ.
Perso, j'ai l'intention de voir le pays et découvrir comment cela se passe, si c'est plus ouvert qu'en Belgique et lancer ma demande de CSQ en 2ème temps. Le fait d'avoir été sur le territoire me confortera ou non et peut rapporter des points supplémentaires. Une fois le CSQ obtenu, l'employeur n'aura pas besoin de faire une demande d'AMT coûteuse et le visa temporaire de travail sera donc plus simple à obtenir, en plus d'être engageant pour l'employeur sur mes intentions... Que du positif. Et au pire, retour en Belgique pour revenir quand le RP sera octroyé (CSQ 4-6 mois max + 11 mois pour le RP), soit la durée pour ma demande de permis OIQ si tout va bien.
Mon post est long, en partageant j'espère que ca rassurera d'autres ingénieurs
- 31/10/17, 22:45 #74Bonjour tout le monde ! Visiblement le sujet est assez vieux et n'a pas été entretenu depuis longtemps Je suis diplômée ingénieure civil architecte (Belgique) et je cherche actuellement un stage (dans un bureau d'études ou une agence d'archi) obligatoire dans le cadre de mon inscription au sein de l'ordre des architectes belges. J'aimerais idéalement le faire au Canada. J'ai l'opportunité d'assister à un forum de mobilité pour le Canada dans quelques semaines. A cette occasion, il faudrait que je rédige un CV en français, en anglais, lettre de motivation... J'ai une question à poser.
Quelle est l'équivalence de mon diplôme au Canada ou du moins d'un diplôme d'ingénieur ? Lors de mes recherches j'ai trouvé que cela correspond à un Baccalauréat (Bachelor of engineering) mais j'avoue que cela me surprend assez, je pensais que ce serait considéré comme un master, du coup j'ai un doute et j'ai peur d'avoir mal compris.
Je remercie d'avance ceux et celles qui auront l'amabilité de me répondre.
NanaM.
- 06/03/18, 18:16 #75J'avoue, dommage qu'il ne soit pas plus entretenu ce post, il me correspondait parfaitement Si tu as réussi à trouver Nanam, hésite pas!
Un petit up si des petits ingénieurs génie civil frenchy se sont installés là-bas et peuvent témoigner!
De mon côté : je vais suivre mon copain canadien en CB d'ici fin de l'année, et j'aimerais bien avoir un poste un peu intéressant pour dire de ne pas perdre mon temps.
Je devrais peut-être tout simplement m'arranger avec SNC LAVALLIN... C'est l'un de mes clients actuellement : Hop mon dernier marché contre un poste au Canada, ça passe
Ah aussi, je suis ingénieure Bâtiment TP, mais j'aimerai bien me tourner plus vers l'architecture, et profitez de ce déménagement à l'autre bout du monde pour opérer à ce changement... Si ça vous fait penser à quelque chose, hésitez pas.
- 03/02/19, 00:11 #76
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