Delphine, j'ai quand même vérifié auparavant sur mon propre permis avant d'écrire cette phrase

Et effectivement, sur mon permis du moins, ce n'est pas marqué que nous n'avons pas le droit de changer d'employeur. Autrement, la douanière ne nous l'aurait pas dit non plus, je n'en verrai pas l'intérêt dans ce cas... J'ai remarqué qu'il y avait des changements dans la procédure pour obtenir le JP, pour faire valider son JP et aussi la présentation du permis depuis ces derniers mois. C'est peut-être de là qu'il y a divergence de décisions.
J'ai lu que pour toi, le CIC t'avait dit que ce n'était pas possible de changer d'employeur, mais comme tu le dis aussi, c'est du cas par cas. Effectivement, si c'est bien marqué sur ton permis, là ça devient plus difficile de contester
Ce qui ressort de ces témoignages, c'est une incohérence des réponses qui pourrait peut-être être réajustée dans le bon sens pour nous. Il n'y aurait pas de vérité absolue sur "a-t-on droit au chômage en JP ou pas" puisqu'il semble que c'est au cas par cas. Mais la raison donnée pour le refus qu'elle n'est pas disponible pour un autre employeur reste contestable puisque :
- ce n'est pas marqué sur nos permis que l'on n'a pas le droit de changer d'employeur (du moins pour certains, mon permis date de septembre 2011 donc ce changement serait intervenu récemment)
- Je donne une preuve qu'il est possible de changer d'employeur, c'est une réponse venant du Service Immigration de l'Ambassade du Canada en France qui gère le JP, et donc pour moi donne une réponse "officielle" en désaccord avec la décision prise par CIC.
- Des personnes dans la même situation que Chloé ont bénéficié du chômage, et c'était cette année.
- les agents de Service Canada que l'on peut voir sur place ou au téléphone ont des directives mais ne sont pas les décisionnaires finaux. Le JP reste un permis assez particulier avec des conditions vagues quant à sa "fermeté".
Lorsque j'étais allée voir sur place Service Canada pour demander si je pouvais avoir droit à l'assurance-emploi (suite à une mise à pied temporaire), l'agent a regardé mon permis et m'a dit qu'il y a deux conditions pour y prétendre : avoir cumulé plus de 900h environ durant l'année précédent la date de la demande, ET avoir un statut qui nous permet d'être disponible pour un nouvel employeur. Forcément, la 1ère chose que l'agent m'a dit en voyant mon permis, c'est qu'il est fermé donc ce ne sera pas possible. Mais je lui ai dit qu'il était possible de changer d'employeur selon certains cas, et que des personnes avaient pu bénéficier de l'assurance-emploi avec ce permis, là il a réfléchi et m'a dit qu'il allait se renseigner auprès de personnes plus "expérimentées". Parce que justement, les personnes bénéficiant d'ententes spéciales comme le JP, restent tout de même des cas peu répandus pour eux. La réponse finale fut qu'il ne pouvait pas me confirmer si j'y avais droit ou pas, et qu'il fallait que je tente la demande. Il ne savait pas ce qu'était l'EIC. Et pourtant je suis à Montréal, là où une grande partie de la communauté PVTiste et JPiste se trouve.
Certes, la démarche peut décourager et risque de prendre du temps, mais si personne ne conteste, CIC et Service Canada resteront sur cette décision et d'autres JPistes qui feront la demande auront la même réponse. Justement, même Service Canada aurait "conscience" qu'il y a des "failles" dans les décisions prises, puisque l'on te conseille de faire appel si tu n'es pas d'accord avec une décision. (j'ai pas souvenir qu'on peut contester une décision des Assédic en France :P)
J'ai conscience qu'il y a un risque que mon conjoint ne bénéficie pas de l'assurance-emploi, mais il est clair qu'il y a un problème de communication entre le CIC et l'ambassade du Canada en France qu'il faut éclaircir.
On va essayer et on verra bien
Chloé, je comprends tout à fait vu ta situation que tu ne veuilles pas entamer cette démarche. Merci en tout cas d'avoir partagé ton expérience avec nous,bonne chance et bon courage pour la suite, quoique tu décides.