Chaque situation est différente, disons qu'une fois ma RP obtenue, je pars sur Montréal. Une fois bien installé, en parallèle d'un emploi quelconque (plus ou moins vu que j'ai déjà un emploi en freelance à l'heure actuelle que je poursuivrai durant mon installation à Montréal me garantissant un revenu régulier pendant la première année), je suivrai très probablement une formation à temps partiel dans une université, afin de décrocher un diplôme ou du moins avoir suivi une éducation dans le domaine de la traduction.
Ça me permet de combler les lacunes que j'ai à l'heure actuelle, même si je me débrouille plutôt bien en toute humilité. J'ai initialement un Master premier niveau (+4) en conception et réalisation multimédia d'une école d'art située sur Paris.
Hors sujet : Je suis arrivé au métier de traducteur par passion et par opportunités professionnelles (plusieurs missions et emplois de traducteurs). Mes couples de langues sont anglais/allemand > français. J'ai résidé pendant 2 ans et demi en Allemagne, en y partant du jour au lendemain sans n’avoir jamais fait d'allemand. Autant dire que mon allemand est loin d'être académique et que j'ai de grosses lacunes, cependant, niveau compréhension ça suit plutôt bien, l'expérience du terrain ayant fait son effet (conversation au jour le jour avec les gens/collègues et travail personnel en dehors du boulot pendant ces deux années et plus).
Commençant à connaître le Québec un peu mieux depuis mes vacances, je conseillerai de foncer et d'essayer un maximum de choses, d'aller vers les gens, avec de l'assurance de discuter avec eux, et éventuellement de leur demander s'il ne connaissent pas des postes à pouvoir, des amis qui auraient besoin de monde, etc.
Je trouve la facilité de communication absolument géniale et rafraîchissante.
Tout le monde peut « s'improviser » traducteur à certaines conditions dont maitriser sa langue natale et avoir une excellente compréhension de la source parmi de nombreuses autres choses. Les formations et diplômes ne sont là que pour te donner plus de crédibilité et de meilleures bases. Cependant, tu peux très bien faire sans en tant qu'autodidacte, mais il faudra ramer 10 fois plus que ton voisin.
Bref, on peut en parler pendant des heures et ce dont je parle est loin d'être exhaustif. L'avantage des langues, c'est que ça ouvre de nombreuses opportunités.
Concernant les domaines connexes à la traduction, ex. sous-titrage, je ne connais pas les débouchés ni les opportunités actuelles, comme toi je suis en continuelle recherche d'informations

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