1. #1
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    Margaux 34 ans

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    Bonjour,

    J’ai beau chercher et chercher, j’ai bien l’impression que depuis la nouvelle réforme du CSQ, il est bien compliqué de rester au Quebec après un PVT. Alors je sais bien le PVT n’a pas (ou plus) pour objectif de servir de tremplin pour une immigration long terme. Cependant, si nous souhaitons rester, comment faire ?

    Pour prétendre au PEQ il faut 2 ans d’expérience pro mais avec un PVT de 2 ans c’est un peu compliqué. Si nous avons tous les deux un emplois qualifiés, ou au moins l’un de nous deux, quels sont les recours possibles ?

    L’EIMT semble assez complexe pour l’employeur et ne garantit rien, donc cela ne semble pas être une solution envisageable.

    Merci de vos retours en tout cas !

  2. #2

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    Bonjour,

    As-tu considéré le Programme régulier des travailleurs qualifiés du Québec (PRTQ) ?

    L’autre option (et la plus courante chez les pvtistes) est de faire faire un permis de travail fermé avec ton employeur, quelques mois avant la fin du PVT. Comme cela, vous pourrez cumuler les semaines de travailles nécessaires pour être admissible au PEQ, puisque vous aurez à ce moment un autre permis de travail après le PVT. Oui, ça exige une EIMT cependant plein de gens ont pu le faire, et en période de pénurie d’emploi c’est très faisable surtout si ton employeur tient à te garder!

    Tu peux consulter cet article pour plus de détails, et n’hésite pas si tu as d’autres questions.

  3. #3
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    Margaux 34 ans

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    Message de larousse
    Bonjour,

    As-tu considéré le Programme régulier des travailleurs qualifiés du Québec (PRTQ) ?

    L’autre option (et la plus courante chez les pvtistes) est de faire faire un permis de travail fermé avec ton employeur, quelques mois avant la fin du PVT. Comme cela, vous pourrez cumuler les semaines de travailles nécessaires pour être admissible au PEQ, puisque vous aurez à ce moment un autre permis de travail après le PVT. Oui, ça exige une EIMT cependant plein de gens ont pu le faire, et en période de pénurie d’emploi c’est très faisable surtout si ton employeur tient à te garder!

    Tu peux consulter cet article pour plus de détails, et n’hésite pas si tu as d’autres questions.
    Ah merci je vais regarder ça !

    Merci pour la précision sur l’EIMT, les retours sur lesquels je tombais n’étaient franchement optimistes, mais ils n’étaient pas forcément en adéquation avec la situation actuelle.

    J’ai juste une dernière question, si le PEQ est désormais réservés aux emplois qualifiés et avec un minimum de 24 mois d’emploi, quel est la différence entre un PEQ et un PQRT ? Ou du moins quel est l’intérêt de faire un PEQ dans ce cas là ?

  4. #4

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    Message de MargauxBdl
    Ah merci je vais regarder ça !

    Merci pour la précision sur l’EIMT, les retours sur lesquels je tombais n’étaient franchement optimistes, mais ils n’étaient pas forcément en adéquation avec la situation actuelle.

    J’ai juste une dernière question, si le PEQ est désormais réservés aux emplois qualifiés et avec un minimum de 24 mois d’emploi, quel est la différence entre un PEQ et un PQRT ? Ou du moins quel est l’intérêt de faire un PEQ dans ce cas là ?
    Question très facile.

    Le PRTQ reconnaît l'expérience professionnelle acquise dans n'importe quel pays. Ainsi, un Français, un Chilien ou un Camerounais n'ayant jamais mis les pieds au Canada peut postuler. Le PRTQ est aussi basé sur un système de points: l'âge, les diplômes, la langue, l'expérience de travail, l'existence de famille ou d'une offre d'emploi au Canada, etc. sont des critères qui peuvent donner des points supplémentaires.

    Quant au PEQ, il permet de faciliter l'accès à la résidence permanente aux diplômés du Québec et aux personnes qui travaillent déjà avec un permis de travail valide. Il vise donc des étrangers qui sont déjà sur place, et qui sont déjà intégrés dans la société québécoise.

    Cela dit, pour les travailleurs on vise plutôt les personnes qui ont un permis de travail "classique" (avec EIMT) et non les pvtistes, le PVT étant un échange culturel entre 2 pays signataires (une sorte d'ERASMUS pour les voyageurs, si on veut). Un Canadien qui fait un PVT en France n'a pas accès à la résidence permanente française sur le seul fait qu'il a un PVT. C'est la même chose dans l'autre sens.
    Dernière modification par larousse ; 06/12/21 à 00:10.

  5. #5
    Avatar de MargauxBdl
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    Message de larousse
    Question très facile.

    Le PRTQ reconnaît l'expérience professionnelle acquise dans n'importe quel pays. Ainsi, un Français, un Chilien ou un Camerounais n'ayant jamais mis les pieds au Canada peut postuler. Le PRTQ est aussi basé sur un système de points: l'âge, les diplômes, la langue, l'expérience de travail, l'existence de famille ou d'une offre d'emploi au Canada, etc. sont des critères qui peuvent donner des points supplémentaires.

    Quant au PEQ, il permet de faciliter l'accès à la résidence permanente aux diplômés du Québec et aux personnes qui travaillent déjà avec un permis de travail valide. Il vise donc des étrangers qui sont déjà sur place, et qui sont déjà intégrés dans la société québécoise.

    Cela dit, pour les travailleurs on vise plutôt les personnes qui ont un permis de travail "classique" (avec EIMT) et non les pvtistes, le PVT étant un échange culturel entre 2 pays signataires (une sorte d'ERASMUS pour les voyageurs, si on veut). Un Canadien qui fait un PVT en France n'a pas accès à la résidence permanente française sur le seul fait qu'il a un PVT. C'est la même chose dans l'autre sens.
    Parfait merci beaucoup, c’est très clair !