- 02/12/19, 17:00 #1
Bonjour,
En pleine étude sur le marché de l'emploi au Québec (postes type adjoint administratif, secrétaire de direction, agent administratif) je me demande si il est préférable de demander un attestation d'équivalence pour les diplômes (bac français et DUT) ?
Est ce que certains/certaines qui travaillent dans ce secteur au Québec pourrait me donner leur témoignage sur le processus d'accès à ce type de job? Le fait d'être pvtiste est il mal vu? Avez vous des emplois permanents/ a plein temps ? Éventuelles perspectives pour aprés ?
Merci pour vos témoignages !
- 02/12/19, 17:23 #2
Salut Élise,
Les employeurs canadiens apportent beaucoup moins d'importance aux diplômes qu'en France car ils peuvent te licencier du jour au lendemain si tu ne conviens pas sans avoir de motif particulier. Ça leur donne donc plus de flexibilité au niveau de l'embauche et ils préfèrent se fier à l'expérience ou à la motivation du candidat.
Néanmoins, tu peux prendre les originaux de tes diplômes au cas où un employeur te les demandent.
Je te donne quelques liens qui te seront utiles :
Trouver du travail au Canada - pvtistes.net
Récits de voyageurs - pvtistes.net
Offres d'emploi
- 02/12/19, 18:42 #3
Bonjour,
Je suis assistante administrative et à la coordination (donc grosso modo un poste d'adjointe) bien que ce ne soit pas du tout mon secteur et que je sois diplômée niveau master et dnas un autre domaine.
Pour autant, mon impression pour Montréal : il y a du boulot en masse (ce qui ne veut pas dire que le travail va te tomber tout cuit, bien sûr). C'est rendu que depuis quelques mois, je reçois régulièrement des sollicitations LinkedIn de la part de recruteurs.
Si tu es capable de trouver ton premier job (par une agence de placement ou en direct), tu devrais pouvoir ensuite bouger à mon avis et évoluer.
À ton arrivée, je ne peux que te suggérer de faire un atelier CITIM de plusieurs jours pour bien démarrer ta recherche d'emploi :
CITIM : un service gratuit d'aide à l'emploi pour les pvtistes au Québec ! - pvtistes.net
On a testé les ateliers de recherche d'emploi gratuits de la CITIM - pvtistes.net
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- 04/12/19, 12:26 #4 Merci Muriel, Merci Mathieu!
Muriel toi qui travailles dans ce secteur, peux-tu m'en dire plus sur tes missions? Ton salaire brut/net, le fait d'être Pvtiste dans un emploi permanent ?
Qu'est-ce qui t'a été demandé lors de ton entretien ?
- 04/12/19, 16:57 #5 Alors, je ne suis pas PVTiste, j'ai un permis de travail ouvert de trois ans rattaché à celui de mon conjoint.
Je suis entrée dans l'entreprise où je suis actuellement par hasard.
Nous sommes arrivés à l'été 2017.
En novembre 2017, j'ai vu passer sur pvtistes.net une offre d'emploi pour être journalière au salon du livre (en gros, installer un stand d'éditeur pendant deux jours puis le remballer à la fin du salon) et je me suis dit "tiens, pourquoi pas, ce sera toujours quelques jours occupés".
L'offre était postée par une agence de placement donc j'ai du m'inscrire dans cette agence pour faire le job. Pour ça, j'ai fourni un CV "passe partout" en mettant en avant mes compétence administratives en général (sans pour autant cacher le reste). J'ai fait le boulot pendant quelques jours et puis voilà.
Une semaine plus tard, j'ai été contactée par une recruteuse de mon entreprise actuelle qui m'a dit, en gros "voilà, j'ai eu votre cv par quelqu'un, j'aurais quelque chose à vous proposer : ce n'est pas ce que vous voulez faire je suis sûre mais ça vous permettrait d'entrer chez nous en temporaire, nous d'apprendre à vous connaître et comme ça, si un poste plus intéressant s'ouvre et bien vous serez déjà dans la place et la première en ligne".
C'est comme ça que je suis entrée comme hôtesse avec un contract de trois mois. En entretien, j'ai été claire que je ne voulais pas rester sur un poste comme ça à long terme, que si ça avait été plus que trois mois, je ne suis pas sûre que je l'aurais pris mais que pour trois mois, je trouvais ça bien et qu'en effet je pensais pouvoir être efficace et un atout pour l'équipe (en gros).
Au bout de trois, aucun poste ne s'était ouvert
J'ai beaucoup hésité, mais j'ai resigné pour un an (sachant, mais pas eux, que j'étais enceinte de quelques semaines). Ça m'a pas mal déprimée parce que ce n'était vraiment pas mon ambition de servir des cafés et des lunchs pour des réunions de comptables... Et en plus, j'avais des méga nausées.
Un mois plus tard, un premier poste s'est ouvert comme commis comptable. Pas le poste de mes rêves mais toujours mieux que ce que j'avais. J'ai été classée deuxième. Et quelques semaines après, un poste d'assistante administrative pour lequel j'ai passé l'entretien.
Ma grossess avait un peu avancé, même si c'était encore un peu tôt, j'en avais parlé à mon équipe (à cause des nausées) et donc je l'ai dit avant l'entretien aussi : que j'étais enceinte et que je comptais prendre seulement 3 à 4 mois de congé maternité (ce qui, pour les normes québécoises est très peu).
J'ai été prise sur le poste et j'y suis encore. Ça se passe bien, l'ambiance est cool et le travail plutôt intéressant (c'est de l'administratif et de la coordination pour le service de traduction). J'aurai sans doute envie de changer un de ces jours pour revenir vers mon domaine initial mais je ne vais jamais au boulot à reculons et les conditions matérielles sont vraiment bonnes.
Donc au final j'ai travaillé un peu moins de 5 mois comme hôtesse avant de changer.
Bien sûr, j'ai eu de la chance, mais j'ai aussi accepté de bosser dans un truc qui n'avait rien à voir pour montrer que je pouvais m'adapter et que même sur un poste trivial, je pouvais apporter des choses (Il y avait un peu de marge pour prendre des initiatives, pour améliorer certaines choses, j'ai pu montrer que je pouvais interagir avec des personnes différentes, faire du boulot pénible sans rechigner, etc.). Pas besoin d'être hypocrite de ce point de vue : en enrobant les choses tout de même, j'ai pu être assez claire sur le fait qu'être hôtesse n'était pas une ambition à long terme et que même si je ne voyais pas d'inconvéninent à le faire, que je pouvait en retirer quelque chose, il était clair que je ne resterai pas à ce poste longtemps.
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