Je vais peut-être me faire enguirlander, mais pour avoir fait l'équivalent du CAPES en enseignement du français au Québec, je peux t'assurer que les professeurs de français québécois sont bien mieux qualifiés que ceux en France (didactique, pédagogique et disciplinaire). De plus, la formation exige une excellent maîtrise de la langue française: j'ai appris des notions grammaticales que jamais le cursus scolaire français ne m'avait apprises. Par contre, je pense que ce français est parlé, en effet, dans la communauté, tout comme certains régionalismes de chez nous (toulousains, bretons, etc.) mais surtout, c'est que les personnes qui nous répondent à l'immigration sont eux-mêmes des immigrants qui ont appris la langue française sur le tas! je le sais puisque je leur ai enseigné! Quelle ironie du sort!
tu comprendras donc que je ne pouvais pas laisser passer ta remarque! légitime toutefois puisqu'on se sert des erreurs du langage oral québécois pour leur faire apprendre un français dit standard!
Je suis d'accord, un professeur au Québec fait pas forcément plus de fautes. Et lorsque j'étais en région, le parlé était bien meilleur qu'à Montréal.
Mais je ne pardonne pas à CIC CANADA une grève pour acquérir une hausse de salaire basée sur des compétences qu'ils n'ont pas. La communication écrite est la base de leurs tâches !
Je dois souvent écrire en anglais et en italien. Je suis loin de maîtriser l'écrit comme un natif mais je nai pas les mêmes prétentions salariales, j'évite de faire des fautes et je prends des modèles, d'autant que ce courrier n'est pas une composition mais également un modèle prêt-à-l'emploi.
Fin de mon aparté à moi