Pourquoi être rentré plus tôt que prévu ?

Dans quel domaine ?

Un peu partout en fait.
Le Canada est cense etre un pays bilingue or les anglophones ont du mal a parler francais, la plupart le parle pas du tout d'ailleurs, du coup ils prennnent des quebecois ou des francais pour pas mal de metier pour le bilinguisme.

Ah mais faut être bilingue français/anglais donc ? Obligatoirement si on veut être embauché plus facilement ?

La notion de bilinguisme ici, n'existe pas vraiment.
Le Canada recoit ENORMEMENT d'immigrants de tous les pays, et la plupart dont nous, n'est pas bilingue.
On s'ameliore avec le temps.
Quand ils embauchent, ils veulent juste que les clients puissent te comprendre, pas d'avoir un anglais parfait.
Car au canada, la langue anglaise comporte un melange de tous les accents du monde entier.
Un vrai melting-pot quoi.

Juste, merci d'éviter de partir en HS.... la question est ici de pourquoi on est rentré plus tôt.... pas autre chose.
Ex: la discussion qui s'engage là aurait peut-être plus sa place ici par exemple: https://pvtistes.net/forum/emploi/31...dembauche.html

Petit topic intéressant à lire.

Il en ressort principalement que ceux qui sont rentrés plus rapidement que prévu l'ont fait car ils ont "appris" à se connaître et ainsi ce sont rendus compte que la France, leurs proches et autres habitudes suffisaient à leur bonheur.

J'ai l'impression que le PVT nous apprend énormément de chose sur nous-même, j'ai hâte d'y être et d'être face à mes propres choix (je dis ça maintenant, mais une fois dans la merde la bas, je ferais moins le malin ^^)

Chacun fait sa propre route ^^ Et même si je suis rentrée plus tôt, ça reste une expérience inoubliable !

C'est clair, chacun sa route, chacun son chemin, comme disait mon pote Tonton David...
Moi j'ai fait directe le choix de ne partir q 7 mois pr ne pas m'effrayer dès le départ!
Si je me surprends là-bas à me dire "j'aurais été cap' de faire plus", tant mieux!
Mais comme dit Maxime, on se retrouve face à soi-même une fois là-bas, et même en restant que 7 petits mois, je sais que j'aurai des coups de blues et de panique.
Reste à voir comment je vais les gérer...
En toutcas, peu importe la durée de notre voyage, on tente qq chose q plein de gens crèvent d'envie de faire mais n'osent pas!

Hello,

De mon coté, arrivé fin septembre à Toronto, sans parler anglais (des vieux souvenirs de lycées).

J'étais parti pour
> faire un break après 3 ans de Paris nolife (bon job etc mais le sentiment de tourner en rond)
> travailler mon anglais
> voyager les premiers mois et trouver un job ici, qualifié, en anglais.
> se tester un peu (découvrir autre chose, se débrouiller sans connaitre qqn, sans parler la langue etc)

Je rentre début avril suite à des soucis de santé et perso qui auront eu raison de ma volonté. Grosse déception évidemment. Je ne regrette pas d'être parti mais d'être parti dans ces conditions qui me sont tombées quasi le jour où je partais. J'ai voulu essayer, en vain. Je regrette juste de ne pas avoir fait ce que je voulais faire ici. Un vrai sentiment d'inachevé dans mon PVT.

A coté de ça, ce que j'ai vraiment apprécié ici, en ne pouvant faire beaucoup de choses, c'est que le canadien te pousse naturellement à positiver, moins râler. Tout semble plus "pleaseantville". La ville tourne, mais c'est calme. Pas de klaxons à tout va (ça arrive évidemment), pas de bousculades incessantes, etc. Comme dit ailleurs, il y a aussi une forme d'hypocrisie qui est difficile pour construire des relations. Cela prend du temps. Faut s'accrocher.

Pas trop de coup de blues (en 6 mois, je pense avoir eu 3 périodes de vrais coup de blues, à lier aux soucis perso). Cela doit dépendre des personnes.

Niveau Canada, soyons clair je n'ai rien vu (un peu de Montréal et Toronto, rien à l'échelle du pays).
En terme de vie citadine dans une métropole comme Toronto, je n'ai pas trouvé ça génial. Je viens de province mais j'ai vécu 3 ans à Paris.
Sans avoir vécu à Paris, mon avis sur Toronto aurait été "wahou c'est plus grand etc", ça bouge plus.

Mais avec le passage parisien, la ville n'a pas beaucoup de charme (débat déjà eu, manque d'histoire etc), et c'est après 6 mois, au moment où je pars que je commence à peine à m'habituer (on ne se promène pas ici, on va quelque part) ; la vie culturelle ne m'enflamme pas (ici je trouve qu'ils se réjouissent pour un rien, ça fait aussi parti des choses que j'apprécie chez les canadiens, ils arrivent à aimer les choses les plus simples, quitte à surjouer "mode bisounours"). Il y a une vie culturelle, mais pas forcément celle qui arrive à m'extasier.

Bref, je rentre plus tôt car je n'ai pas le choix, pas parce que je n'ai pas aimé mon aventure ici. Il y a des bons et moins bons cotés. Je rentre sur Paris, je me laisse 6/8 mois de retour et régler soucis de santé, perso pour envisager ou non une RP. Le fait que je me pose la question d'une RP est que quelque chose m'a séduit ici , je ne sais simplement pas encore si c'est assez fort pour commencer cette démarche.

La vie ici est différente, pas forcément mieux. Mais pas pire. Je sais juste que je pars avec la petite boule au ventre

Merci au forum, je pense en particulier à Mat et Marie qui font un travail énorme.

Et puis tous les autres qui font vivre, aident, partagent leur expérience (guitou56, virginie777, chat.too.ee, Lilou, mention spéciale pour cheuft et Cedric pour leurs partages du Canada en photos qui font réver, récits ; puis tous les autres )

Je ne quitte pas le forum, j'aurais toujours un plaisir à lire le récits des futurs pvtistes.

AH bah merde alors! Je suis vraiment désolée que tu aies eu à rentrer...comme tu dis, on n'a pas toujours le choix et ta santé est prioritaire.
Au moins, tu l'auras fait! OK pas en entier, ok pas comme tu voulais, mais t'as tenté l'expérience! Tu SAIS!
Bon courage!

Bonjour!
En effet, ce sujet est très intéressant. Personnellement, 2 choses m'ont "interpelé":
- une grande partie des témoignages de gens rentrés "plus tôt" concerne des couples
- le terme de "plus tôt" me dérange un peu pour être honnête... il est écrit nulle part que de partir pour un pvt implique de rester un an, c'est juste une possibilité, une limite, une chance que l'on a. Après, si on reste moins, ce sera toujours plus que si l'on était pas parti!!
Quand je vois en NZ, je rencontre plein de gens (français ou non) qui ont un Work Holiday Visa (PVT pour la NZ) mais qui ne restent pas un an. Certains rentrent au bout de quelques mois parce qu'ils ont fait les kékés avec leur argent et d'autres parce qu'ils sont venus faire un voyage ici et que le voyage se termine, tout simplement...
Je peux me tromper, mais je parcours le forum depuis un bout de temps et je me rends compte (peut être à tort) que beaucoup de pvtistes au Canada sont "sédentaires" alors qu'en NZ, les gens bougent d'avantage. Surement du à la taille du pays... ;-)
Enfin bref, moi pour le Canada, il n'y aura pas de "plus tôt", mon rêve est d'aller au Canada... pas d'y rester un an...

En fait quand on parle de "rentrer plus tôt " c'est dans le sens ou si tu as prévu de partir 1 an, 6mois et que finalement tu rentre avant...

bon rétablissement Julien, je compatis...

Seyna, je vois ce que tu veux dire... En parcourant certains posts, j'ai eu l'impression que cette notion de 12 mois était considéré un peu comme un impératif. Mais ce n'est que mon ressenti... ;-)

Pour ma part je rentre prochainement pour raisons persos et financières mais je reviendrais plus tard.

[QUOTE=xavti;365432]Seyna, je vois ce que tu veux dire... En parcourant certains posts, j'ai eu l'impression que cette notion de 12 mois était considéré un peu comme un impératif. Mais ce n'est que mon ressenti... ;-)[/QUOTE

Je pense que tu as raison... pour beaucoup tu as un PVT donc tu part 1 an ;-)

Comme d'autre l'ont dit : c'est pas la peine de se mettre la pression dès le début et de se dire je pars un an et si je rentre avant c'est un échec.
J'avoue que moi, comme d'autre je pense, je vois le PVT comme un moyen de voir autre chose à un moment de ma vie ou j'avais besoin de changement.
Peu importe si je reste 1 mois ou 12, l'important c'est de le vivre, de découvrir d'autres personnes, d'autre mode de vie et te permettre de savoir ce que tu veux vraiment dans la vie.

Et je trouve ce post vraiment interréssant et d'un coté je trouve ça réconfortant (au contraire de ceux à qui ça fait peur) de savoir que d'autre son rentré plus tôt et que le PVT les aura aidé a trouver leur voie. Parce que si ça va mal et que tu le sens pas, ben t'a toujours la possibilité de revenir "chez toi" et ça c'est réconfortant ! je pense que c'est comme ça qu'il faut le prendre

En tout cas continuez de nous faire partager vos expériences

Bah voilà.
Je suis pas très active sur le forum mais je le lis assez souvent j'agis dans l'ombre^^
Il nous a beaucoup aidé depuis qu'on est arrivé car on y a trouvé beaucoup de réponses.
Mais nous partons plus tôt.
Et sans regrets.
On a appris énormément. Moi je me suis rendue compte que je m'étais trompée d'orientation professionnelle.
J'étais partie pour fuir un harcèlement moral au travail...
Après avoir repris dans le même domaine, je me rends compte que ça ne me plait pas et que ce qui ma toujours botté réellement c l'informatique. J'avais juste peur de me lancer parce que manque de confiance en mes capacités.
Je ne vous cache pas que réaliser cela alors que je venais aussi dans le but de booster ma carrière dans l'hôtellerie a été assez déconcertant. Mais je ne regrette rien, et si ct à refaire je referais pareil.
Je vais reprendre des études à Paris qui me manque énormément.
Et d'ici là tourisme au canada.
Ah oui j'ai quand même trouvé un travail qui ma aidé à reprendre confiance en moi.

Voilà en conclusion je dirais que c'est une super expérience, il ne faut juste pas avoir du retour à la réalité que la distance peut entrainer.
Et surtout il n'y a pas d'échecs il n'y a que des apprentissages de la vie.

Je suis également dans ca cas. Je suis partie en PVT en Australie avec la ferme intention de rester un an mais avec un billet retour modifiable "au cas où". J'ai trouvé tout ce que j'étais allée chercher là bas et bien plus .

Quand après un peu plus de 8 mois, le PVT de mon copain est arrivé à expiration, je me suis retrouvée au pied du mur : c'était soit arrêter notre relation, soit le rejoindre dans son Canada natal. J'ai opté pour la deuxième solution et j'ai avancé mon départ de quelques mois pour pouvoir préparer mon immigration au Québec. Lorsqu'il est parti, je suis restée quelques jours mais ce n'était plus pareil : séparation, incertitudes quant à l'avenir (la décision d'immigrer ayant été prise à la dernière minute, je ne savais pas comment j'irai au Canada, pour y faire quoi...)... l'insouciance et le plaisir du début n'était plus là. J'ai appelé mes parents et la compagnie aérienne et je suis rentrée le lendemain.

Au final, je ne regrette pas d'être partie plus tôt puisque j'ai vraiment eu besoin de ces mois supplémentaires pour préparer mon immigration sereinement - je suis partie comme étudiante et je veux faire une profession réglementée donc les démarches sont longues. J'en ai aussi profité pour prendre des vacances avec ma famille, retrouver mes amis et faire un stage. C'était comme faire le plein de France avant de partir et c'était très agréable après 8 mois loin des miens même si ça n'a pas rendu le départ plus facile bien au contraire.

Je ne vois pas ça non plus comme un échec puisque j'ai pu réaliser le rêve qui me tenait à cœur depuis longtemps et que je ne suis pas partie parce que je n'y arrivais pas mais pour construire quelque chose ailleurs. En revanche, je regrette de ne pas avoir pu profiter au maximum du PVt et de ne pas avoir pu voir tout ce que je voulais voir. J'espère vraiment avoir l'occasion de repartir un mois ou deux comme touriste.

Je rentre au bout de cinq mois, principalement pour des questions de santé et aussi parce que ayant vécu dans plusieurs grandes villes européennes, je me rends compte que je suis vraiment européen de par mon mode de vie. Ici à Vancouver, quand on travaille beaucoup et qu'on n'a pas de voiture, les loisirs "locaux" (partir dans la nature en gros) sont quasiment inaccessibles car il faut avoir beaucoup de temps et pouvoir planifier les choses à l'avance. La vie nocturne et culturelle est très pauvre et l'architecture sans âme. Je me rends compte que toutes ces choses qui me paraissaient périphériques (les expos, sortir la nuit, les places d'opéra à 10 euros quand on est parisien, voir des vieux films à la cinémathèque) étaient en fait centrales dans ma vie et que je ne trouverai pas de substituts ici. J'aime beaucoup la culture littéraire, cinématographique et musicale (le blues, le jazz, la country ce genre de choses) d'Amérique du nord mais je me rends compte que cette culture est à la limite plus présente en Europe qu'ici, où tout est axé sur le présent immédiat.

En gros je considère cette expérience comme positive malgré tout parce qu'elle m'a permis de découvrir ce qui compte vraiment pour moi et de me rendre compte que ce que l'on considère comme "acquis" quelque part ne l'est pas forcément quand on se retrouve sur un autre continent. Et j'ai bien l'intention d'essayer Montréal. Probablement pas pour y vivre, juste pour quelques mois.