Canada.. j'y suis enfin

Bonjour Winny,
Je connais tout a fais ce que tu vis, ce que tu décrit, je l'ai deja vécu maintes fois, et pourtant quelque chose me pousse a repartir vers un ailleurs, vers Van en septembre, a tout recommencer encore une fois : vie sociale, vie professionnelle alors que j'ai tout cela en France, que je l'avais en Australie également ..... bien que ce fut terriblement long a s'installer en Australie, terriblement long de gagner la confiance des gens, de faire partie de leur quotidien, de dégoter une collocation super ...
Pourquoi s'infliger cela ? Je n'ai pas la reponse .... le homesick c'est ce gros coup de blues qui arrive sans trop prévenir alors que tout le monde nous croit fort !! alors que tout le monde pense que l'expatriation ce sont des vacances .... mon remède ? la BO des bronzes font du ski : " Quand te reverrais je, pays merveilleux ? "
Voila .... courage !!!

Bonjour tonton,
mes apparutions sur le site se font rare, mais je regrette pas de faire un tour de temps en temps pour lire tes récits car ils sont pleins d,humanité et de réalisme, continu de nous faire partager tes expériences car tout le monde n'a pas ce dont de faire transparaître les émotions dans ces écrits. Que dire de plus que des émotions!!!
Te lire est un plaisir...
Bonne continuation.

Tonton, tu sembles un peu abattu, alors courage et continue de nous faire partager tes impressions, toujours intéressantes !

c'est vrai que j'admire les gens qui décident de partir tout seul. L'immigration c'est pas facile et ca demande reéllement de travailler dur. Je crois que j'ai jamais travaillé aussi dur depuis que je suis ici. Mais peut être que ca vient aussi d'ici, il faut s'adapter à une nouvelle culture, à parler une langue qui n'est pas sa langue maternelle. Je comprends tout a fait de quoi tu parles Winny. Le mal du pays c'est quelque chose qui s'installe quand on a des moments de doute et de découragement c'est pour cela qu'il faut essayer de trouver des moments d'autosatisfaction. Heureusement, les beaux jours reviennent sur Vancouver .

Courage Tonton, si ça ne va vraiment pas, et que ta vie ici ne te plais pas, tu as plusieurs possibilités:

Rester à Vancouver et sympathiser avec tes nouvelles collocs les souris.

Bouger de ville, tout en restant au Canada, et voir ce que d'autres régions peuvent peut-être t'offrir.

Rentrer en France, et reprendre en partie ta vie d'avant avec tes potes, ta famille, tes contacts, tout ça tout ça!

Enfin, sache que quelque soit les choix que tu fais, ton PVT c'est le tiens, tu n'as de compte à rendre à personne. Tu es arrivé seul, et par chance, le PVT te donne un possibilité incroyable de bouger, de voyager, de visiter. Villes ou grands espaces naturels, régions francophones ou anglophones, si tu ne te sens pas bien à Vancouver, il y a plein d'autres lieux où tu peux aller.

Ne t'enferme pas dans ta déprime, ne cogite pas trop. T'en as marre, et bien bouge de Van. Et si plus tard Vancouver te manque, retournes-y aussi vite.
Chaque pvtistes doit trouver sa ville , une ville dans laquelle il se sent bien, dans laquelle il est heureux de vivre.
Et si le coeur n'y ait vraiment plus, peut-être qu'il faut te dire que ta ville reste MArseille, revenir au pays, et passer l'été autour d'un ptit verre de pastis avec les gens de ton assoce et dans ta salle de concert....

Les nouvelles du front se font rares ces temps-ci alors il est temps de changer ça. Alors comme à mon habitude, je m’installe bien confortablement, je branche la musique et j’essaie de résumer au mieux mon voyage aux pays des… malades. C’est donc sur fond de rap français (La brigade) que je commence.

Dernier post? Je partage un magnifique appartement avec une masseuse thaïlandaise. L’aménagement s’est fait dans la bonne humeur et le contact passe à merveille. Je veux parler des premiers jours, car, après, j’ai décidé d’emmener une invité surprise dans ma chambre… le scandale, la grande discussion… elle avait oublié de me dire que les invités étaient interdits dans son appartement. Aie Aie Aie !!! C’est quoi ce ****** ? Je ne peux pas inviter mes copines et je ne suis pas chez moi. On ne se décourage pas, on ouvre le dialogue mais rien n’y fait… Ca ne fait pas 15 jours que j’ai aménagé qu’il me faut un plan de replis rapido. Que faire ? Marre des plans galères, j’en suis quand même à mon quatrième logement en 5 mois. Bonjour la galère ! Bonjour Vancouver !



Que faire ? Faute de mieux, me voila revenu, depuis 1 mois, dans mon premier squat… celui qui m’a poussé à la rue la première nuit tant l’hygiène est au plus bas. Mais après mon expérience de vancouverien, j’en suis presque satisfait, j’apprend à dialoguer avec les souris et au moins, une chose est sure, elles me cassent pas les ******. Les règles ici sont inexistences, je commence à connaître tout le monde et, je peux donc accéder à des chambres moins taggee que d’autres, un grand luxe. J’ai même postulé pour tafer à l’accueil mais ça, c’est une autre histoire.



Le soir, au rez de chaussée, c’est la tour de Babel et on peut tchacher avec plein de monde. J’y suis à l’heure où je suis en train de vous écrire, de la musique partout, des groupes se sont formés et je peux entendre de l’espagnol, de l’arabe, de l’anglais et peut être des langues que je ne connais pas. L’anglais reste la langue internationale pour tous et c’est bien cool.



En plus, pour 300 euros mensuel, il y a des animations le soir… l’autre nuit, je parlais avec mon poto à l’accueil, un gars paniqué descend, à peine habillé et crie qu’il vient de se faire voler par la femme qu’il venait de trouver dans la rue. Ils demandent à ce que la porte du building soit fermée. En moins de 3 minutes, tous les mexicains de premier étage se sont levés, se sont organisés, ont retrouvé la SDF et lui ont fait payé violement son comportement. Les animations sont gratuites, elles sont comprises dans le loyer.



Continuons le périple avec les épisodes de mon travail au restaurant. Le travail est devenu stressant tant l’atmosphère est lourde. Résultat, après une rude journée de travail, un manque de respect quasi permanent de la part d’un de mes collègues, la situation dégénère. Je suis dans un état de rage, on se bat. Je lui fais mal, très mal. Il est alors minuit, le gars appelle les flics, tout le monde débarquent dans le restaurant (mais pas pour manger). Le patron bien évidement n’a pas tardé à débarqué aussi et ne m’a pardonné mon geste. Résultat, mes heures de travail ont considérablement diminué.



Retour à la case départ, on se motive, on s’entraîne à sourire devant le miroir et on retourne dire bonjour aux managers des shop et des restaurants pour retrouver un taf. A cœur vaillant rien d’impossible, je postule aussi dans la logistique et dans la musique (…).



Episode concert maintenant. On survit ! Dimmu Burgir est une pointure du black métal norvégien et je me suis fait le plaisir de les voir sur scène. Ce genre de soirée, mes amis, ça fait du bien, vraiment du bien. Je découvre même un groupe de hard core des USA par la même occasion. Le métal, ça manque mais bon, faut s’adapter au pays.



En direct de Vancouver.

MMMMhhhh je viens de tomber sur ce post... au combien enrichissant.
Je comptais venir les mains dans les poches (ou plutot sur les poignées de mes valises), mais la je vais peut être réfléchir à comment organiser mes premiers jours, premières semaines...
laisser de la place à l'aventure, oui, avoir plus de galères que de plaisirs non.
Mais cen'est qu'un avis et qu'une conception de mon futur PVT.
Je trouve que tu es fort tenace tonton, et je pense qu'à ton retour tu auras des envies et valeurs qui t'aideront fortement dans tes projets perso.

Une idée a été émise il y a quelque poste... écrit un essai. Si tu n'as pas tenu de journée, ce sera peut être dur mais la mémoire de l'homme est merveilleuse.
Et quand on voit les navé qui sortent parfois en librairie, une histoire aussi humaine que celle la sera forcement bien acceuilli.
Et puis quelle fierté pour nous autre PVtiste de compter une auteur parmi nous.

Read you soon (même si ca se dit pas)

Waouwww, tonton, quelles aventures, une fois encore !
Entre ton resto et ton appart, il ne se passe décidément pas une seconde sans animation. Malheureusement, ce n'est pas toujours pour le meilleur.
Malgré tout cela, tu ne baisses pas les bras, et pour ça, bravo !

Bon courage Tonton! On est tous derrière toi... !

Tiens-nous au courant, garde courage et détermination mais ne finis pas en prison non plus !!! ;-)

bah il est clair que tu est mal tombé et que la chanec ne te sourit pas vraient pour l'instant.
Mais saches le Marseille est avec toi donc courage

Merci tous et Aioli tout le monde.

Alors, que donnent les news? Nouveau taf en logistique, un logement enfin adopté et une période de galère en tout genre qui se finit (enfin je l’espère).

Mois de Juillet : Les galères se sont enchaînées, coup de pression sur coup de pression. Le plan était simple, la situation était devenue tellement critique qu’il a fallut trouver de l’argent vite ou réorienter le projet. Bien entendu, aucune envie de rentrer alors les journées se sont partagées entre des candidatures a gogo (internet, restaurant..), des coups de téléphone (a rien comprendre) et plein de rendez-vous pour des tafs. Bref, une course de fada.

UN objectif : Rester sur le sol canadien et parler anglais coûte que coûte. Pas le choix pour la logistique humanitaire

Le rendez-vous inespéré : Dans le port de Vancouver, le contact passe et je suis engagé.

Une semaine a patienter avant de commencer : Quelques petits boulots de galériens histoire de payer la bouffe du soir.

Lundi 16 juillet : Jour J. Embarquement dans le sea-bus (mini ferry) qui me mène au port et j’arrive tranquillement à 8h. Pas de stress…. même si je ne savais pas ce que j’allais faire (pas compris quand on me l’a dit).

Le contexte : Un projet de construction d’un immense navire… inimaginable. Cela veut dire qu’il y a plein de bons hommes (des menuisiers, des peintres, des soudeurs…) enfin, tous les corps de métiers nécessaires à la construction.

Les bons hommes : Ils utilisent plein de matériels stockés dans, ce que l’on appelle, un magasin.

8h15 : la directrice de je sais pas quoi me donne les clefs du magasin et m’annonce que, désormais, c’est mon magasin. Je suis à la disposition des hommes du chantier. Cela veut dire que ces bons hommes s’adressent a moi pour toutes leurs demandes de matériels avec, gestion des commandes et du matériel…… Je me suis retourné, peut-être qu’elle parlait à un autre… mais il n’y avait personne derrière moi. Cela s’appelle un coup de pression (encore).

Coup de pression : Je suis tout seul, m’dame? Mon niveau en anglais est quand même moyen et, bien entendu, je ne connais pas le vocabulaire de la construction.

Imaginer : Des outils entre les mains. Mais qu’est ce que c’est que ce truc difforme? Ça s’appelle comment en français? Aucune idée. Bon, il va falloir improviser sérieusement.

Technique de dépannage : Free style, pas le choix. Comprend rien alors j’invite les mecs dans le shop et je leur demande de me montrer (et de m’expliquer en passant). Une semaine que je me squatte la bibliothèque, le soir, histoire de pas trop patauger. C’est cool, ça devrait le faire, je crois bien que je m’en sors.

Il reste plus qu’à croiser les doigts pour que mon niveau d’anglais ne soit pas un obstacle pour mes boss.

Coté logement : c’est cool, toujours la même merde au fond des chiottes mais, définitivement, j’aime les 150 malades qui vivent sous le même toit que moi. Et surtout j’aime toujours autant mes mexicaines. Je suis enfin dans un chez moi.

Tonton

je decouvre ce post seulement aujourd hui.(alors que ca fait un bout de temps que je suis une pvtiste..) et franchement j ai adore!!!!
ton temoignange est formidable, c est bien ecrit et puis ca nous remet les pieds sur terre: oui au canada tout n est pas rose!!!
en tout cas merci et j ai hate de savoir la suite.

Essayons de remettre un peu d’ordre dans ce voyage au pays des Canadiens américanisés et d’organiser tout ça sur une page blanche. Aujourd’hui, lundi 6 aout, sur fond de Gipsy kings.

3 semaines maintenant que mon taf dans le port dans le port de Vancouver a débuté. L’organisation se met en place petit à petit, grands moments de free style quand il s’agit de mener une discussion… technique (autant dire que j’y comprends rien). Heureusement les braves collègues sont pas loin et ça roule plutôt bien. Je vais finir expert en bâtiment travaux public, technique de ponçage, peinture, découpe de bois, montage de mur… Je vais pouvoir travailler chez Casto. A noter qu’un bateau ça bouge beaucoup, surtout quand il pleut des cordes.

Voila pour mon nouveau taf de logisticien. Rester plus qu’a occuper dignement mon temps hors du taf. Grande question : Comment faire pour prendre du bon temps dans la musique quand on a déjà postulé dans toutes les (rares) structures musicales du secteur? Voici ma technique de survie : Démarcher tous les bars et restaurants a thèmes. Autant dire que le métal, c’est mort. Les rares pubs spécialisés sont des rassemblements de déchets humains, pas vraiment l’image du métal que je défends. Alors, tournons nous vers les lieux d’Amérique latine ambiance musiques traditionnelles (Intocable, Mana…). Un rapide coup d’œil sur les pages jaunes et c’est darty mon kiki. Grand sourire, bonne humeur et trottinette pour le speed. Opération réussie! Je fais la découverte d’un super restau, la musique est traditionnelle, autant dire que la flûte et l’accordéon sont au rendez-vous. Je suis dans mon élément, je vais tchacher tranquillement avec la belle mexicaine accoudée au comptoir, le contact passe a merveille et je commence a tafer. Cool la vie!!!! Les clients débarquent dans le restaurant, tu discutes tranquillement tout en leur préparant des burritos. Je suis sur la même longueur d’onde avec le manager, proche du client et familier. Voila qui me plait beaucoup. Payer pour tchacher avec des filles, elle est pas belle la vie.

Vendredi, sortie du port, un rapide tour dans la douche et le week-end commence. Direction le restaurant jusqu'à 3 heures du mat. Le lendemain, après quelques de sommeil, direction la montagne avec une cliente de la veille (elles sont sympas les colombiennes aussi), un collègue du taf et quelques allumés de mon building. Voila encore un truc qui me plait bien, escalader une montagne. Et le soir, on remet ça, direction restaurant et burrito pour qui veut. Dimanche, on dort un peu et on retourne pour un shift au restaurant. Autant dire que le dimanche soir est consacré au sommeil.

Voila, en quelques mots, après les galères en série, voila qui va quand même beaucoup mieux.

Tonton

Bon visiblement la "belle vie" commence!

Salut Tonton !
Je suis fan de tes aventures (mieux que tous les lost et compagnie ! )
Je vais bientôt débarquer à Toronto avec mon amie, j'espère que ça vabien se passer...J'attend avec hâte ton prochain récit, courage, pastis, aïoli !

Hello Nicolas ! (je crois que tu as dit que c'était ton prénom, non ?)

J'ai reçu une petite blague d'un pote punk et je me suis dit qu'elle te plairait peut-être... Un poil longue à mon goût, mais sympa.

Parce que le métal se scinde en plusieurs formes, cela
demande des explications simples.

HEAVY METAL
Le chevalier arrive sur une Harley Davidson, tue le dragon, boit quelques bières et baise la princesse.

SPEED METAL
Chevalier-tue-dragon-sauve-princesse-la-baise.

HARD ROCK
Le chevalier arrive en short avec une casquette. La princesse se casse dégoutée.

BLACK METAL
Le chevalier arrive, tue le dragon et boit son sang, sodomise la princesse et boit son sang, puis la sacrifie à Satan.

SYMPHONIC BLACK METAL
La même chose mais en finesse.

HAIR METAL
Le chevalier arrive avec une coiffure 80's, envoie un baiser à la princesse et se fait croquer par le dragon.

FOLK METAL
Le chevalier arrive avec des amis flutistes et violonistes, le dragon s'endort, il sauve la princesse et l'épouse.

METAL-INDUS
Le chevalier arrive en porte-jaretelle, fait des gestes obscènes au dragon, et se fait jeter hors du château par la sécurité.

DEATH METAL
Le chevalier arrive, tue le dragon, baise la princesse et la tue.

BRUTAL DEATH
Le chevalier arrive, tue le dragon, tue la princesse et la baise.

GOTHIC METAL
Le chevalier arrive et tue le dragon. La princesse tombe amoureuse de lui, il l'épouse en grandes pompes, le roi lui donne son royaume, il est le héros du peuple, il se suicide sans qu'on sache pourquoi.

DOOM METAL
Le chevalier arrive et se suicide. Le dragon mange son corps et la princesse.

GOTHIC METAL À CHANTEUSE
Elle charme le dragon par son chant, arrive devant la princesse, lui pique sa robe, lui pique sa place et attend que le batteur de son groupe vienne la délivrer.

ALTERNATIVE METAL
Le chevalier arrive, refuse de faire partie du système, dit « fuck you» à la princesse et repart.

VIKING METAL
Le chevalier arrive en bateau, tue le dragon avec une hache à deux mains, le cuit, le mange, viole la princesse et brûle le château.

PROGRESSIVE METAL
Le chevalier arrive avec une guitare et joue un solo de 26 minutes, le dragon se tue lui-même par ennui, le chevalier arrive près du lit de la princesse, joue un autre solo, la princesse s'enfuit et va chercher le chevalier heavy metal.

ATMOSPHERIC METAL
Les écailles du dragon refètent la lumière de la Lune, la princesse est à son balcon et jette un regard mélancolique au loin, l'air souffle doucement dans les arbres de la forêt. Pas de chevalier.

GLAM METAL
Le chevalier arrive en retard après s'être looké pendant 3 heures, entre pendant que le dragon se tord de rire à sa vue, vole le maquillage de la princesse et peint les murs du château en rose.

GRIND METAL
Le chevalier arrive, crie quelque chose de parfaitement incompréhensible pendant 2 minutes et repart.

GORE METAL
Le chevalier arrive, tue le dragon en répandant ses entrailles devant le château, baise la princesse et la tue, rebaise le corps mort, tranche son estomac pour en bouffer les tripes, rebaise la carcasse une troisième fois, brûle le cadavre et le rebaise une dernière fois.

NEO METAL
Le chevalier arrive, il flippe quand il voit le dragon alors il reste devant les douves, en faisant des gestes obscènes à la princesse. Puis il repart dans la forêt se masturber.

TRUE BLACK METAL (À L'ANCIENNE)
Le chevalier arrive bourré, vomit dans les douves. Sacrifie la princesse et commence à draguer lourdement le dragon.

TRUE BLACK METAL (NOUVELLE VAGUE)
Le chevalier arrive et commence à expliquer au dragon qu'il n'a rien compris et qu'il est pas "evil".
Il bute la princesse parce qu'elle l'a interrompu.
Le dragon, exaspéré, le bouffe malgré ses bracelets à piques.
Et pis, faut pas faire mal aux dames, non, faut pas.
(on peut être dragon et gentleman, bigre)

Voilà, ce sera ma manière de rendre hommage à tes posts :-)

Après 9 jours complets a 3h de sommeil quotidien (montre en main, c’est calculé), je vais essayer de poser les mots, ça ne va pas être facile mais Massillia Sound System se déchaîne sur mes petites enceintes.

Par où commencer? Remontons à Jeudi soir de la semaine dernière, voila qui sera un bon départ. Je croise 3 filles belges formidables et une nouvelle aventure commence. Il n’a pas fallu 24 heures pour mettre en place l’apéro bien français sur musique bien française. A nous Pastis de Marseille, bière et squat de loser dans ma chambre jusqu'à 3 heures du matin. Le pastis, ça ne pardonne pas. Notre premier week-end se déroule sur ce même modèle. En plus, l’une d’elle, Sophie, vient se blottir tout contre moi et ça change des aventures exotiques sans lendemain.

Lundi, 6h, mes yeux s’ouvrent, c’est le coma profond. Je traîne ma carcasse jusqu'à la douche puis jusqu’au férie, direction le bateau pour une journée de travail qui s’annonce quand même bien éprouvante. Me voila devant mon entrepôt flottant, il est 8h. Allez, un petit effort, on ouvre les yeux. Mais que se passe-t-il ici? Les flammes ont envahis la plate-forme et le retour au squat est imposé. Pour le coup, pas le temps de comprendre que mon taf est menacé, je fais un direct vers mon lit. Les chemins avec mes nouvelles copines se recroisent inévitablement et on remet le couvert. Pas sérieux tout ça. 16h00, le téléphone sonne, je suis affalé sur le lit avec 3 femmes mais j’accroche le téléphone. Le mec se présente comme un membre de la Fire Investigation. Je ne mets pas de temps à comprendre que je suis gentiment invité à répondre aux questions des enquêteurs du feu.

Mardi 6h, mes yeux s’ouvrent, m*****, je suis encore dans le coma. Ce n’est pas grave, on va se lever et tchacher avec les enquêteurs. J’ai répondu poliment à leurs questions. Bonne nouvelle, ma responsabilité n’est pas engagée. Cool! C’est un bon début pour espérer garder son taf. Ensuite, direction, une grande salle pour grande réunion et grande annonce officielle. Un projet de reconstruction a été mis en place. Me voila maintenant assis sur une chaise devant un ordinateur. Ma nouvelle mission : redessiner un nouveau dépôt. Pas la meilleur façon de se réveiller, c’est un cauchemar sans nom, je vais mourir. Le bureau est trop silencieux et, si j’ai bien un ennemi, c’est bien le silence. Une solution s’impose : Je m’isole dans mon travail avec de la musique dans les oreilles. Waooo!!!! Une semaine comme ça. Je suis dans mon monde : Musique, ordinateur, ordinateur, musique. Déconnection totale et cafetière a porté de main.

16h30, tous les jours, je déplace ma carcasse et me voila reparti pour une nouvelle tranche de France-Belgique avec mes nouvelles copines. Bizarrement, les corps se réveillent quand les bouteilles sortent du frigo. Longues discussions, musique et squat.

L’hygiène de vie de mon voyage n’était déjà pas un modèle de réussite mais la, c’est la loser attitude qui prend le dessus. En plus, Sophie, la grande blonde de Bruxelles n’est pas pour me déplaire. Nos esprits s’emmêlent, l’histoire est au top mais il y a une ombre au tableau, Sophie n’est pas une femme libre (…). Je hais ce genre de sentiment qui rend vulnérable.

J’ai oublié de préciser qu’entre temps la proprio du restaurant mexicain m’a gentiment remercié de mon taf au restaurant mexicain. Je n’ai pas compris, elle m’a dit que je ne travaillais pas la semaine et qu’elle préférait des employés a plein temps. Peut-être n’a-t-elle pas apprécié le son de NTM qui a envahi son restaurant quelques jours. C’est vrai que le hip-hop de Kool Shen et Joey Starr a peut-être contrasté avec la musique trad mexicaine.

Maintenant, c’est dimanche, je m’impose une journée d’isolement pour remettre un peu d’ordre dans ce merdier. 8 mois d’immersion totale en anglais, une semaine subite de french attitude.

Même routine depuis le début, rencontres subites sur la route, tranche de vie intense et la boucle repart, chacun reprend son avion ou son bus pour ailleurs. Moi, toujours en place dans ma même poubelle de voyageurs et je sais, inévitablement, que la semaine prochaine va s’annonçait différente avec de nouvelles personnes au tableau. Je me prépare à dire au revoir à mes nouvelles copines, seule Sophie poursuit son aventure à Vancouver… inévitablement, il va falloir accepter un changement brutal.

Pour l’heure, je vais manger un vieux burrito pas bien frais de la veille et, trouver une activité avant de, peut-être, passer une nuit paisible, trop paisible.

Encore un de ces épisodes Canada bien chargé, il me reste a savoir par ou commencer. Je me pose donc sur ma chaise au milieu d’une chambre en bordel et je fais partager mon road trip. On pose la musique (Leftfield dans les enceintes) et on noircis la feuille.

Remontons à la semaine dernière, lundi 3 septembre plus exactement. Mes nouvelles amies belges prennent la route. Seule Sophie pose sa carcasse pour un moment au château. On se motive, on se prépare a un nouveau virage car rien ne laisser présager la suite des évènements.

Sophie, cette fille venue au Canada pour faire le point sur sa vie et savoir si elle était prête pour le mariage. Nos esprits se sont emmêlés, on vit le même bazard dans nos vies depuis des années. Les routes ont continué et tout laissaient penser à une séparation. Au lieu de ça, nous avons décidé de faire un bout de chemin ensemble et nos chambres se sont rapprochées, tellement que nous vivons dans la même. Et oui, elle a fait son entrée récemment et on habite la même chambre de 10 mètres carré dans ce squat en communauté. 3 bureaux, 1 commode, 1 placard, 1 frigo, 1 malle, 2 chaises et un grand lit ont été nécessaire pour s’organiser mais c’est le challenge. Voila, on s’est dit que passer 1 mois comme ça, ça pouvait être marrant.

Vendredi, je rentre du taf et je lance au hasard – et si on partait dans les îles de Vancouver pour le week-end ? – Et voila comment commence une aventure au bout du monde. Samedi, sac sur le dos, direction le bateau qui nous emmènera loin. Objectif : trouver une île appelée Pender oú vivent encore des communautés Hippy. Une île que l’on ne trouvera jamais. Première étape, l’île de Vancouver avant de réembarquer dans un ferry pour l’île rêvée. Le timing est précis mais tout doit bien se passer. Au lieu de ça, un homme tombe a la mer et 30 min sont nécessaires pour sauver le rescapé. Résultat, nous arrivons à notre première étape, il fait nuit et nous manquons, bien évidemment notre correspondance. Plan de replis, on court et on saute dans le premier bus venu, qui vivra verra. 1 heure de bus et nous voila a Victoria, c’est bien ça, c’est un petit village mais c’est la capitale de la Colombie Britannique. Nous voila au milieu d’un village magnifique (sans building) et nous profitons de la vie nocturne (et du Mac do). En chemin, nous croisons un hôtel, rien a voir avec le château du Dunsmuir. La, c’est la classe, pas un mur détruit et une salle de bain qui brille avec une baignoire propre.

Dimanche, sous le soleil, la visite de Victoria se poursuit dans un Starbucks et nous ne tardons pas à remonter dans un bus qui nous mènera au ferry. La encore, l’histoire ne s’est pas déroulé comme nous l’avions prévue. On s’installe dans la salle et on profite de la vue. Le temps de se réveiller et de comprendre que nous n’étions pas au bon endroit, le ferry était parti. C’est pas grave, le hasard nous fait embarqué dans un ferry avec une surprise : on se sait pas ou nous partons mais c’est une île.

Nous arrivons. Waooooo!!!!! Je ne peux pas décrire, c’est tellement beau, l’île est sauvage et nous mangeons dans une genre de cantine avec une vue imprenable sur l’océan.

Quelle heure est-il? Ah! Il est tard, problème de timing pour rentrer. C’est dimanche et je suis supposé travailler le lendemain. On ne se décourage pas et on commence à se demander ou l’on peut dormir. Bonne question! Réponse : nulle part. Solution de secours : on parle a un marin et on négocie l’achat d’un sac de couchage et nous voila parti a travers l’île. La encore, je ne peux décrire les paysages, il va falloir attendre la nouvelle vidéo. 21h00, nous trouvons une petite crique perdue au milieu de nulle part pour passer la nuit. Imaginer, isoler sur une île, sans lumière dans un vieux duvet. Inoubliable.

Lundi, les yeux s’ouvrent sur un océan turquoise au milieu d’une végétation abondante. Le soleil brille comme jamais je l’ai vu au Canada. Nous voila repartis au travers de cette île paradisiaque. Nous marchons et nous marchons encore sans perdre une miette de ce spectacle. C’est quand nous avons décidé de rentrer que nous avons compris que l’île était grande, très grande. On s’installe au bord de l’eau et nous crions – Help – à tous les bateaux de passage. 30 minutes et un pécheur nous indique un chemin pour réintégrer le ferry. J’ai secrètement espéré qu’il nous y mène dans son petit bateau mais au lieu de ça, nous avons marché et marché

Nous voila enfin dans le ferry, il est tard mais 2h30 sont encore nécessaires pour retrouver la terre ferme.

Depuis, la vie a retrouvé son cour normal. Enfin, c’est une façon de parler car la suite des évènements est encore plein de surprises mais cela fera l’objet d’un prochain mail.

Voila, un peu de retard alors j'ai posté 2 post d'un coup.

Merci pour votre soutien et vraiment bien ce site.

Aioli tout le monde.

Tonton