Amandine et Matthieu : un PVT pour explorer le Japon
Amandine et Matthieu sont les lauréats des pvtistes blog awards 2020 pour le Japon. Nous partagerons très prochainement avec vous les articles de leur blog !
Après l’internat et mes premiers appartements, j’étais devenue autonome depuis quelques temps (enfin presque on a toujours besoin de ses parents). C’était la première fois où je partais vivre si loin, et étonnamment j’étais sereine. Ça ne devait être que pour un an et Matthieu pouvait venir me voir régulièrement. Alors que je préparais mon déménagement, j’ai obtenu un premier poste en mairie dans les Bouches-du-Rhône pour un an, puis un second pour 4 ans. Après 6 ans passé dans le département, il est temps de revenir dans le sud-ouest avec un petit détour par le Japon avant. Si je dois me résumer en quelques mots, je dirais que je suis cadrée, décadrée. Perfectionniste sur les bords, j’adore quand je sais où je vais, mais j’aime encore plus l’aventure et les imprévus. Je sais où je vais en me levant le matin, mais finalement je ne sais jamais où j’atterris le soir. Aucune journée ne se déroule comme prévu. Disons que j’ai un peu la bougeotte et soif de curiosité. J’aime découvrir de nouveaux endroits, faire de la randonnée, du trek, être en pleine nature. Depuis peu je me découvre une passion pour l’écriture. J’aime aussi cuisiner, même si je le fais beaucoup moins depuis quelques temps… Matthieu : Bonjour à tous ! J’ai 27 ans, originaire de Lavaur dans le Tarn. Si cela peut aider à situer, la ville se trouve entre Toulouse, Albi et Castres. J’ai fait des études dans le bâtiment pour finalement partir en gendarmerie. J’ai fait 3 ans en Charente où j’ai rencontré Amandine, quelques mois à Toulouse puis j’ai eu un accident de moto qui m’a conduit à Aix-en-Provence le temps du rétablissement. Finalement j’y suis resté 5 ans, mais le retour dans le sud-ouest après l’année au Japon fera du bien ! Que dire sur moi ? Je suis plutôt calme, rêveur, désordonné et créatif. Je suis du genre à me laisser porter par la vie et voir au jour le jour ce que j’ai envie de faire, hormis dans le professionnel où je suis plutôt énergique. Je suis également passionné par la photographie, ainsi que la randonnée et les treks. Je me suis aussi découvert un intérêt pour la cuisine, la nourriture japonaise étant plutôt inspirante pour moi. Mieux vaut tard que jamais, il m’aura quand même fallu attendre le Japon pour apprécier faire des plats un petit peu plus complexes que du riz et des œufs !
Après un passage à vide entre 2015 et 2016, j’ai entamé une grosse phase de développement personnel. C’est d’ailleurs un mercredi matin d’octobre 2016, dans mon lit encore endormie et pas motivée à aller travailler, que j’ai vu un des posts Facebook pvtistes. Le Japon faisait partie de la liste. J’ai appelé Matthieu, je lui ai demandé “On part vivre 1 an au Japon ?”, il a acquiescé. À partir de ce moment on a préparé tranquillement le voyage.
Finalement j’ai juste suivi mon instinct, et le Japon est exactement le pays où je dois être pour approfondir mes réflexions personnelles. Matthieu : Amandine a tout raconté concernant notre décision de partir au Japon. Mon intérêt pour le pays n’est pas du tout le même. Cela me vient de l’enfance, avec bien sûr, le club Dorothée et mes fameux premiers animés japonais. S’en est suivie une grosse passion pour les jeux vidéos, les mangas et autres animés. Puis j’ai commencé à me pencher plutôt sur le côté culturel du pays, avec un intérêt particulier pour l’aspect spirituel ainsi qu’une grosse curiosité concernant l’époque Edo du pays. Depuis mon enfance, je suis passionné par l’époque médiévale. Le Japon, avec ses châteaux et bien sûr ses fameux samouraïs, a été au centre de mon attention. C’est donc avec grand plaisir que j’ai répondu « oui » à la demande d’Amandine pour partir un an au Japon.
On habitait aussi à 30 minutes du consulat de Marseille, donc là aussi nous avons eu beaucoup de chance. Nous avons eu un rendez-vous pour le dépôt très facilement. Nous ne pourrions pas dire le temps qu’il faut pour avoir le rendez-vous, nous nous y sommes pris très à l’avance, nous n’avions que quelques jours de dispo en mai dernier. Nous ne pouvions louper les créneaux. On ne peut donc que vous conseiller de vous y prendre à l’avance. Le plus difficile finalement, c’est de voir que tu fais 12 pages de programme hyper-détaillé, budgeté de façon très précise et que le seul papier qui intéressait l’agent consulaire c’était… l’attestation bancaire. En 5 minutes, nous avions déposé notre dossier et pris rendez-vous pour la semaine suivante pour récupérer les passeports. Il est d’ailleurs possible de faire une procuration si vous ne pouvez pas vous y rendre.
Le moins ? Je dirais leur perfectionnisme. J’ai l’impression de me voir dans un miroir au quotidien… Toujours vouloir bien faire, que rien ne dépasse, et surtout j’évite si je ne sais pas. Non sérieusement, ils sont à un degré de perfectionnisme qui est excessif. Tout est codifié, et il est impossible de sortir du cadre, ça en devient absurde et improductif. S’ils sont toujours à l’heure dans les transports, la lenteur que prend tout le reste est aberrante. A vouloir être trop parfaits, ils en oublient l’efficacité. Lorsqu’on a crevé en plein milieu des montagnes, on a passé 40 minutes au téléphone avec une traductrice pour 3 informations. On nous a demandé pendant 25 minutes notre position exacte, le nom de l’auberge située à 500 mètres et de l’épicerie qui se trouvait à 1 km… On venait de leur envoyer les coordonnées GPS via leur application juste avant en précisant le numéro de la maison devant laquelle nous étions arrêtés… Le protocole reste le protocole ! Le plus ? Tout est accessible constamment. Que ce soit les transports qui sont présents même dans des endroits plus reculés (et assez fréquents), les konbinis ouverts 24/24h dans de nombreux cas, les amplitudes horaires des magasins, les toilettes omniprésentes… Je dirais donc l’accessibilité et l’immédiateté. Quand on veut quelque chose, il est possible de l’obtenir très facilement (si l’on n’est pas trop exigeant non plus). Il n’y a donc pas le stress de regarder sans cesse l’heure ou le jour. On vit à son rythme. Matthieu : Je suis bien d’accord sur tous ces points. Un petit rajout en positif peut-être, le sens de l’intimité des Japonais et, surtout, leur façon de venir en aide au premier signe de malaise. Autant dire que vous pouvez demander de l’aide à tout le monde, ils prendront tout le temps du temps pour vous aider, tout en respectant votre bulle personnelle en dehors de ces moments-là.
Merci Amandine et Matthieu pour vos réponses ! Retrouvez-les sur leur blog, leur page Facebook et leur compte Instagram.
Après un an passé à découvrir l'Australie en PVT, puis un an à Toronto et 6 mois dans l'ouest canadien (toujours en PVT), je suis ensuite partie en vadrouille un peu partout autour du globe.
I spent one year exploring Australia on a working holiday, followed by another year in Toronto and 6 months in Western Canada. After that, I travelled around the globe.
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