Carole : un coup de cœur pour le Japon
Après de nombreux séjours au Japon, Carole a décidé de passer un an en PVT dans le pays…
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Salut Carole ! Peux-tu te présenter ?
Carole, originaire de Vendée, habitant à Tourcoing depuis plusieurs années. Je suis diplômée d’un BTS Assistant de manager et j’étais chargée de recrutement dans le secteur automobile.
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Tu es partie en PVT au Japon. Pourquoi cette destination ?
Le Japon était le choix du cœur et une évidence. J’avais déjà fait 6 voyages au Japon avant de décider d’y faire un PVT. J’ai toujours adoré la culture et j’avais envie d’avoir une immersion totale sur une longue durée afin de prendre des cours de japonais et enrichir ma culture personnelle sur ce pays.
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Comment se sont passées les démarches pour obtenir ton PVT ?
Très facile. J’ai travaillé dans l’administratif donc élaborer un dossier a été un vrai jeu d’enfant pour moi. Il a été accepté tout de suite par l’ambassade. Je conseille vraiment de prendre son temps pour le préparer. Le programme doit être très précis et travaillé. J’avais fait beaucoup de recherches afin d’être cohérente avec mon projet de PVT.
Notre tutoriel pour demander votre PVT Japon.
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Te souviens-tu de tes premiers jours au Japon ?
Mes premiers jours au Japon, comme à chaque voyage, je me suis sentie chez moi, comme à la maison. J’ai eu une mésaventure car mes bagages n’étaient pas arrivés avec moi et j’ai dû attendre 72 h avant de les récupérer.
Mes premiers jours, je me suis concentrée à faire les démarches administratives nécessaires pour le PVT (mairie, compte en banque, téléphone…). J’avais déjà un logement en arrivant puisque j’avais réservé une chambre dans une nouvelle guesthouse qui avait ouvert 15 jours avant mon arrivée. J’ai juste eu à récupérer les clés de ma chambre à l’agence. Je n’ai pas du tout été déçue de mon arrivée.
Mes premiers jours, je me suis concentrée à faire les démarches administratives nécessaires pour le PVT (mairie, compte en banque, téléphone…). J’avais déjà un logement en arrivant puisque j’avais réservé une chambre dans une nouvelle guesthouse qui avait ouvert 15 jours avant mon arrivée. J’ai juste eu à récupérer les clés de ma chambre à l’agence. Je n’ai pas du tout été déçue de mon arrivée.
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Parlais-tu japonais avant de partir ? Et maintenant ?
Je ne parlais pas du tout le japonais avant de partir, à part quelques formules d’usage et de politesse. Pendant mon PVT et ayant pu travailler rapidement, je me suis offert 2 mois de cours pendant l’été, ce qui m’a permis de comprendre et de m’exprimer plus facilement pendant le reste de mon PVT.
Ce n’est pas essentiel de parler japonais mais le fait de faire des efforts pour parler la langue est très apprécié par les locaux. Pour m’améliorer, notamment pour les hiraganas et katakanas, j’avais une application avec des jeux, des tests de reconnaissance. Il faut pratiquer 15 à 30 minutes par jour pour les intégrer.
Ce n’est pas essentiel de parler japonais mais le fait de faire des efforts pour parler la langue est très apprécié par les locaux. Pour m’améliorer, notamment pour les hiraganas et katakanas, j’avais une application avec des jeux, des tests de reconnaissance. Il faut pratiquer 15 à 30 minutes par jour pour les intégrer.
Nos conseils pour apprendre le japonais.
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As-tu travaillé pendant ton PVT ?
J’ai trouvé 10 jours après mon arrivée dans un restaurant espagnol du côté de Ueno (Tokyo). J’étais chargée du bar et de la plonge. J’ai travaillé pendant toute la saison des Sakura (début mars à mi-avril. Puis j’ai été rappelée pour la saison été (juillet et août).
En parallèle, j’ai aussi travaillé avec une agence de tourisme canadienne afin de faire des missions de guide touristique sur Tokyo pour des clients francophones et anglophones.
J’ai également été approchée par des familles franco/japonaises pour faire du baby-sitting. J’ai trouvé ces jobs essentiellement sur internet et grâce à mon réseau sur place.
Pour le rythme, pour mon job en restaurant, il faut simplement être organisée, gérer le stress d’un service complet et ne pas se laisser submerger. J’avais fait de la restauration en France donc je n’ai pas eu de soucis à m’adapter au rythme. Mes collègues ne parlaient pas français mais anglais. Le japonais n’était pas nécessaire.
Pour les missions de guide, j’étais totalement autonome, j’organisais mes tournées en fonction des souhaits de visites des clients. Et pour le baby-sitting, j’ai toujours eu des familles franco/japonaises, donc aucun souci pour m’adapter avec les enfants.
En parallèle, j’ai aussi travaillé avec une agence de tourisme canadienne afin de faire des missions de guide touristique sur Tokyo pour des clients francophones et anglophones.
J’ai également été approchée par des familles franco/japonaises pour faire du baby-sitting. J’ai trouvé ces jobs essentiellement sur internet et grâce à mon réseau sur place.
Pour le rythme, pour mon job en restaurant, il faut simplement être organisée, gérer le stress d’un service complet et ne pas se laisser submerger. J’avais fait de la restauration en France donc je n’ai pas eu de soucis à m’adapter au rythme. Mes collègues ne parlaient pas français mais anglais. Le japonais n’était pas nécessaire.
Pour les missions de guide, j’étais totalement autonome, j’organisais mes tournées en fonction des souhaits de visites des clients. Et pour le baby-sitting, j’ai toujours eu des familles franco/japonaises, donc aucun souci pour m’adapter avec les enfants.
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Et côté voyages ?
J’ai eu la chance de pouvoir beaucoup voyager. Je m’arrangeais pour effectuer au moins un voyage par mois. J’ai visité Tokyo en long et en large, Kawagoe, Yokohama, Kamakura, Enoshima, Kyoto, Osaka, Shizuoka, Kanazawa, la préfecture de Mie, Hiroshima, Miyajima, Fukuoka, Kumamoto, Okinawa, Zamami, Ishigaki et Taketomi.
J’ai eu plusieurs coups de cœur, notamment Ishigaki, Zamami et la préfecture de Mie. Ishigaki pour ce côté exotique du Japon, cette vision plus décontractée et totalement différente des grandes villes. Zamami était juste un véritable petit paradis au milieu du Pacifique. Pour ce qui est de la préfecture de Mie, j’ai pu être logée dans un ryokan traditionnel et pu me déplacer en voiture sur toute la préfecture.
J’ai eu plusieurs coups de cœur, notamment Ishigaki, Zamami et la préfecture de Mie. Ishigaki pour ce côté exotique du Japon, cette vision plus décontractée et totalement différente des grandes villes. Zamami était juste un véritable petit paradis au milieu du Pacifique. Pour ce qui est de la préfecture de Mie, j’ai pu être logée dans un ryokan traditionnel et pu me déplacer en voiture sur toute la préfecture.
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Qu’est-ce que tu apprécies le plus, et le moins, dans la vie au Japon ?
J’ai apprécié la simplicité de vie au Japon. Tout semble facile et à portée de main. J’ai beaucoup appris et découvert culturellement parlant. J’ai adoré être au contact de locaux et découvrir leur vie.
Ce que j’ai le moins aimé, les transports bondés le matin, leur laxisme et parfois leur manque de productivité. Au boulot, j’ai eu cette réflexion : “Carole, tu travailles trop vite, va plus lentement.”. J’ai cru à une blague au début mais non.
Ce que j’ai le moins aimé, les transports bondés le matin, leur laxisme et parfois leur manque de productivité. Au boulot, j’ai eu cette réflexion : “Carole, tu travailles trop vite, va plus lentement.”. J’ai cru à une blague au début mais non.
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As-tu réussi à nouer des relations avec des Japonais pendant ton PVT ?
Oui, j’ai adoré être au contact des locaux. J’avais déjà ma meilleure amie sur place, qui est Japonaise et avec qui j’ai pu partager énormément de choses. J’ai également passé de très bons moments avec ses proches. Dans ma sharehouse, j’avais aussi des Japonais avec qui j’ai beaucoup sympathisé et qui sont devenus de vrais amis aujourd’hui.
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Quels conseils donnerais-tu à un futur pvtiste au Japon ?
Je lui souhaite de vivre son expérience à fond, sans se mettre des barrières inexistantes. Si c’est une personne qui aime l’imprévu, je lui conseille de ne pas prévoir trop longtemps en avance ses activités et de se laisser porter, ce sont souvent les meilleures expériences.
Après, ne pas se laisser envahir par le stress, prendre du recul et voir toujours le côté positif même si les situations sont difficiles.
Après, ne pas se laisser envahir par le stress, prendre du recul et voir toujours le côté positif même si les situations sont difficiles.
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Et pour finir, quels sont tes projets maintenant ?
Je suis rentrée en France depuis quelques jours. Je me suis mise à la recherche d’un travail, idéalement lié au tourisme. Le but pour moi est de repartir au Japon continuer mon exploration du pays, et aussi d’y revoir tous mes amis.
Pour tout savoir sur le PVT Japon, téléchargez gratuitement notre guide des pvtistes !
Merci Carole pour ces réponses.
Annelise
Après un an passé à découvrir l'Australie en PVT, puis un an à Toronto et 6 mois dans l'ouest canadien (toujours en PVT), je suis ensuite partie en vadrouille un peu partout autour du globe.
I spent one year exploring Australia on a working holiday, followed by another year in Toronto and 6 months in Western Canada. After that, I travelled around the globe.
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(1) Commentaire
salut cmm sava moi se awoualou depuis Cameroun
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