Elsa fait son cinéma en PVT : de l’Australie à la Nouvelle-Zélande

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Bonjour Elsa, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Elsa, je suis née à Carpentras, dans le Vaucluse.
Diplômée d’un BTS Tourisme à 20 ans, je suis partie vivre en Australie pendant deux ans avec le PVT. J’y ai travaillé sur mon premier film en tant qu’assistante à Broome, j’ai été bénévole pour une association Aborigène et j’ai fait plein de petits jobs un peu partout.
En 2014, à mon retour en France, j’ai remporté le prix défi jeune pour le site internet Zaz’adventures et créé ma première chaîne YouTube Accentuée. Les photos de mon périple australien ont été exposées et j’intervenais en classes de primaire pour parler de l’Australie et pour faire connaître le triste sort des indigènes.
En 2016, j’ai été prise en école de journalisme et trois ans plus tard, une fois mon diplôme en poche je me suis envolée pour la Nouvelle-Zélande avec mon deuxième PVT. J’y suis restée 1 an et demi, j’y étais pendant le Covid, ce qui m’a valu une extension de 6 mois de visa. Pendant mon séjour, j’ai réalisé la web-série documentaire Elsa fait son cinéma en Nouvelle-Zélande, dont le premier épisode « Quand Wellington devient Wellywood » vient juste de sortir ! Depuis mon retour en France, je me suis lancée à 100% dans la réalisation de courts-métrages de fiction, de documentaire et dans le théâtre.
En 2014, à mon retour en France, j’ai remporté le prix défi jeune pour le site internet Zaz’adventures et créé ma première chaîne YouTube Accentuée. Les photos de mon périple australien ont été exposées et j’intervenais en classes de primaire pour parler de l’Australie et pour faire connaître le triste sort des indigènes.
En 2016, j’ai été prise en école de journalisme et trois ans plus tard, une fois mon diplôme en poche je me suis envolée pour la Nouvelle-Zélande avec mon deuxième PVT. J’y suis restée 1 an et demi, j’y étais pendant le Covid, ce qui m’a valu une extension de 6 mois de visa. Pendant mon séjour, j’ai réalisé la web-série documentaire Elsa fait son cinéma en Nouvelle-Zélande, dont le premier épisode « Quand Wellington devient Wellywood » vient juste de sortir ! Depuis mon retour en France, je me suis lancée à 100% dans la réalisation de courts-métrages de fiction, de documentaire et dans le théâtre.
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Tu as fait un premier PVT en Australie, pourquoi cette destination ?
Parce que c’était l’inconnu total et des paysages complètement différents de ceux que j’avais vus en Europe, je n’avais aucun a priori, je partais complètement à l’aventure en solo. Mais aussi car je voulais perfectionner mon anglais et car je savais que je pouvais trouver du travail et bien gagner ma vie.
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Qu’est-ce que tu as fait pendant ce PVT ?
J’ai d’abord visité Sydney une semaine avant de faire un crochet par la Nouvelle-Zélande pour un road trip de deux semaines ! C’était en 2009, Le Seigneur des Anneaux venait de sortir au cinéma, je savais qu’il avait été tourné là-bas et c’était tellement proche, que je n’ai pas pu résister. Puis je suis revenue à Brisbane quelques jours et je me suis rendue à Byron Bay pour trouver du travail.
J’ai rapidement trouvé un job de plongeuse dans un restaurant grec et de femme de ménage dans un hôtel de luxe. J’ai fait du bénévolat au Bluesfest Byron Bay, c’était incroyable ! J’ai vu Ben Harper, John Buttler Trio, Xavier Rudd, Jason Mraz, Angelique Kidjo, Alpha Blondy, Geoffrey Gurrumul Yunupingu, un aborigène à la voix bouleversante… J’ai fait aussi du bénévolat dans un centre de plongée, ce qui m’a permis de faire de belles plongées et de passer mon niveau 1. Je logeais chez une Australienne qui m’avait loué une chambre, car dans les hostels pour backpackers, il y avait trop de Français et je sentais que je n’allais pas progresser assez rapidement en anglais.
J’ai rencontré les habitants, fait plein de randonnées et découvert la vibe alternative de Byron, avec ses surfers, son marché bio et local, ses joueurs de djembé qui se donnaient rendez-vous tous les soirs face à la mer, ses communautés auto-suffisantes ! Ambiance hippie garantie, c’était génial comme première expérience. Puis j’ai fait un road trip sur la côte est jusqu’à Cairns avec de magnifiques excursions à Noosa, Fraser Island, Great Keppel Island… Puis j’ai trouvé un job de peintre en bâtiment à Karumba, dans le golfe de Carpentaria ! À « bloody Ozy experience », il faisait 48 °C, humide, j’étais perdue au milieu de nulle part, avec des crocodiles, des serpents et des kangourous qui dormaient sous ma fenêtre ! C’était très dépaysant, et les gens étaient adorables. J’ai fait assez d’économies pour me payer un merveilleux road trip de deux mois dans le territoire du Nord, à Alice Springs, l’Uluru, les Canyons jusqu’au Kakadu National Park, Darwin puis jusqu’à Broome, dans le Kimberley. Là je suis restée 8 mois. Mon anglais était meilleur, j’ai trouvé un job de serveuse, je faisais toujours quelques ménages car ça payait bien, et j’ai trouvé une colocation internationale avec un mélange d’Australiens et de voyageurs, on était 6 !
C’est le moment où je suis devenue bénévole pour l’association des Générations Volées du Kimberley. Cette expérience a changé ma vie. La rencontre avec de vieilles dames qui ont été enlevées à leur famille lorsqu’elles étaient enfants et qui recherchaient toujours leurs proches, leur identité, est la raison qui m’a poussée à reprendre des études en journalisme par la suite. Encore aujourd’hui, j’espère pouvoir réaliser un documentaire sur leur histoire, très méconnue en France et véritable tabou en Australie.
J’ai rapidement trouvé un job de plongeuse dans un restaurant grec et de femme de ménage dans un hôtel de luxe. J’ai fait du bénévolat au Bluesfest Byron Bay, c’était incroyable ! J’ai vu Ben Harper, John Buttler Trio, Xavier Rudd, Jason Mraz, Angelique Kidjo, Alpha Blondy, Geoffrey Gurrumul Yunupingu, un aborigène à la voix bouleversante… J’ai fait aussi du bénévolat dans un centre de plongée, ce qui m’a permis de faire de belles plongées et de passer mon niveau 1. Je logeais chez une Australienne qui m’avait loué une chambre, car dans les hostels pour backpackers, il y avait trop de Français et je sentais que je n’allais pas progresser assez rapidement en anglais.
J’ai rencontré les habitants, fait plein de randonnées et découvert la vibe alternative de Byron, avec ses surfers, son marché bio et local, ses joueurs de djembé qui se donnaient rendez-vous tous les soirs face à la mer, ses communautés auto-suffisantes ! Ambiance hippie garantie, c’était génial comme première expérience. Puis j’ai fait un road trip sur la côte est jusqu’à Cairns avec de magnifiques excursions à Noosa, Fraser Island, Great Keppel Island… Puis j’ai trouvé un job de peintre en bâtiment à Karumba, dans le golfe de Carpentaria ! À « bloody Ozy experience », il faisait 48 °C, humide, j’étais perdue au milieu de nulle part, avec des crocodiles, des serpents et des kangourous qui dormaient sous ma fenêtre ! C’était très dépaysant, et les gens étaient adorables. J’ai fait assez d’économies pour me payer un merveilleux road trip de deux mois dans le territoire du Nord, à Alice Springs, l’Uluru, les Canyons jusqu’au Kakadu National Park, Darwin puis jusqu’à Broome, dans le Kimberley. Là je suis restée 8 mois. Mon anglais était meilleur, j’ai trouvé un job de serveuse, je faisais toujours quelques ménages car ça payait bien, et j’ai trouvé une colocation internationale avec un mélange d’Australiens et de voyageurs, on était 6 !
C’est le moment où je suis devenue bénévole pour l’association des Générations Volées du Kimberley. Cette expérience a changé ma vie. La rencontre avec de vieilles dames qui ont été enlevées à leur famille lorsqu’elles étaient enfants et qui recherchaient toujours leurs proches, leur identité, est la raison qui m’a poussée à reprendre des études en journalisme par la suite. Encore aujourd’hui, j’espère pouvoir réaliser un documentaire sur leur histoire, très méconnue en France et véritable tabou en Australie.
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Ensuite, tu as fait un PVT Nouvelle-Zélande, pourquoi cette destination ?
J’ai choisi la Nouvelle-Zélande tout simplement car il n’y a pas de quota pour les PVT, contrairement au Canada, mais aussi car 2 semaines, c’était beaucoup trop court et les paysages étaient sublimes. Et puis cette fois, je partais avec un objectif très différent : réaliser un documentaire sur les traces du Seigneur des Anneaux.
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Que faisais-tu sur place ?
Je me suis installée à Wellington, je faisais de la pige pour le magazine des expatriés Le Petit Journal, pour lequel j’avais couvert l’excellent Festival Art Déco de Napier, je proposais des sujets d’articles pour les médias français et je faisais des petits jobs dans une boîte d’intérim. En parallèle, je bossais régulièrement au Musée Te Papa lorsqu’ils organisaient des événements, remises de prix pour le ministère, bal de promo, conférences, etc. mais aussi pour le Stade ! C’était super, j’ai vu un match des All Blacks, le concert de Queen avec Brian May, etc. J’étais en coloc avec deux néo-zélandais, dont un qui avait travaillé sur le Seigneur des Anneaux ! Je me suis achetée une voiture break d’un rouge flamboyant et je partais régulièrement en road trip pour visiter les deux îles. Dans le coffre, j’avais tout mon matos de camping acheté dans une boutique d’occasion à Wellington.
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Tu as réalisé un documentaire qui s’intitule « Elsa fait son cinéma en Nouvelle-Zélande » qui a pour vocation de montrer l’impact de la trilogie « Le Seigneur des Anneaux » sur l’économie du tourisme et du cinéma en Nouvelle-Zélande. Comment tu t’y es prise ?
J’ai d’abord regardé tous les making of des films, des heures de visionnage ! Puis je me suis achetée le Lord of the Rings Location Guide Book de Ian Brodie, qui recense tous les lieux de tournage dans le pays, mais donne aussi plein d’anecdotes. À partir de là, j’ai écrit un plan de tournage avec les lieux à visiter et les personnes à contacter pour les interviews. J’ai aussi lu énormément d’enquêtes et de statistiques publiées par NZ Tourism et NZ Films, des organismes gouvernementaux, pour avoir des données réelles sur l’impact du cinétourisme. Comme je n’avais pas de producteurs ni de diffuseur, certains sites, comme Weta et Hobbiton, ont refusé de donner une interview, j’ai donc interrogé des professionnels du tourisme, des hôteliers, restaurateurs, des cinéphiles, des fans dont la vie tourne autour des films.
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Qu’est-ce qui ressort de ce documentaire ?
Au fil des épisodes, on prend conscience de l’impact qu’une fiction peut avoir sur la vie réelle, dans le quotidien des gens, en Nouvelle-Zélande, mais aussi des fans qui viennent du monde entier.
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Où pourra-t-on le visionner ?
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Quels sont les objectifs pour toi à titre personnel ou professionnel de ce projet ?
J’espère trouver des sponsors qui partagent le goût pour l’aventure, le cinéma et la création, et collecter des fonds grâce au financement participatif sur Ulule, afin de pouvoir finaliser le montage des 6 prochains épisodes. Je dois louer le matériel pour filmer et enregistrer les séquences « canapé », rémunérer le cadreur, l’animateur graphiste pour les cartes interactives et les compositeurs pour les musiques originales. J’espère pouvoir mettre en ligne tous les épisodes restants afin de partager cet incroyable voyage avec le public mais aussi dans l’espoir de m’ouvrir à des opportunités professionnelles dans la réalisation de documentaires et de films.
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As-tu des conseils pour les futurs expatriés ou ceux qui hésitent à se lancer ?
« Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle », citation de Paulo Coehlo, dont le livre « L’alchimiste » est un bon début pour se lancer ! Regarder des documentaires de voyageurs, lire des livres, des témoignages permet de se rendre compte de tout le meilleur qui en ressort par rapport au pire ! Il suffit juste de bien se préparer, avoir un peu d’argent de côté et se faire assez confiance. Si vous attendez après les autres, vous risquez d’attendre longtemps. On a qu’une vie, il faut en profiter et le PVT est une incroyable opportunité.
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Et pour finir, quels sont aujourd’hui tes projets ?
J’espère mener à terme ma web-série. J’ai également deux projets de courts-métrages, une comédie musicale country et un film d’animation sur un petit garçon qui va d’Indonésie jusqu’à Mayotte ! En parallèle, je donne des ateliers d’initiation à la réalisation, je joue au théâtre, je fais de la figuration. Ce sont les voyages qui m’ont donné cette confiance en moi et la force de me lancer dans ces projets ! Après avoir été accueillie gratuitement chez des hôtes en couchsurfing, j’accueille à mon tour des voyageurs en étape à Avignon, et il y a peu, j’ai tenu un stand d’information sur le PVT Australie et Nouvelle-Zélande au Festival Escales Voyageuses à Avignon. C’est une manière de rendre ce qu’on m’a donné et de faire perdurer l’aventure.

Marie
En PVT au Canada de novembre 2021 à 2023, je répondrai à vos questions avec plaisir. Après un road trip en Amérique latine (Colombie, Bolivie, Pérou, Guatemala), je suis rentrée en France en juin 2024.
On a Working Holiday Visa in Canada from November 2021 to 2023, I will gladly answer your questions. After a road trip in Latin America (Colombia, Bolivia, Peru, Guatemala), I returned to France in June 2024.
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