Florian : l’importance de l’anglais… même au Québec !
On a rencontré Florian, un PVTiste installé à Montréal. Il nous explique pourquoi l’anglais est essentiel, même dans une province francophone, et nous raconte son expérience avec YMCA.
Depuis la fin de mon école (il y a 6 ans), j’ai beaucoup bougé avec mes différents jobs en France, le ch’nord, le Sud Ouest, et enfin Angoulême et Paris. Mais je me suis toujours limité à la France « à cause » de ma copine et de l’anglais.
Heureusement, après une semaine de cours, j’avais acquis les bases pour me faire comprendre auprès de la personne de l’auberge. Je pense que j’avais donc vraiment besoin de ces cours d’anglais ! 😉
Je savais que j’avais besoin de parler anglais car ici, à Montréal, les entreprises font souvent les recrutements en anglais. C’est parce que nous travaillons avec des graphistes et des clients du monde entier. Après m’être renseigné sur les formations, notamment auprès des anciens pvtistes sur le site, j’ai décidé de contacter par e-mail l’école de langue YMCA. J’avais plein de questions sur comment payer la formation, comment se passent les cours, quel est le niveau pour y entrer etc. Mais de suite, j’ai eu une personne qui m’a rassuré et qui a répondu à toutes mes questions.
Et surtout, les cours d’anglais m’ont été utiles pour trouver une chérie ! 😀 J’ai rencontré une anglophone, mais elle parle bien le français maintenant. Je lui parlais/écrivais en anglais et elle essayait de répondre en français.
Maintenant, avec sa famille et ses amis, nous parlons anglais, même si pour moi, les conversations croisées de groupe en anglais restent trop compliquées à suivre.
Je me décompose, je ne savais rien, mais pour une fois je ne voulais pas tricher, pas de Google traduction ou autres.
Une dame m’appelle, je lui donne mon dossier. Elle me dit de la suivre et là, elle m’explique en français qu’elle va me poser des questions en anglais très simples, puis augmenter la difficulté jusqu’aux phrases les plus compliquées pour pouvoir juger de mon niveau.
On commence avec le nom, prénom, est-ce que je vais bien, quel âge j’ai… Jusque là, ça va ! Mais je suis stressé.
Je commence donc à lui répondre, puis troisième phrase, je ne trouve pas mes mots en anglais, pourtant la question était simple (enfin… maintenant ! ) : raconte-moi ta journée depuis ton réveil ? Donc là… Impossible de répondre. Elle me dit : « Ne t’en fais pas, il y a des cours pour tout le monde. Tu vas être en débutant 1. » Ok, pas de problème, je dois réapprendre à 30 ans les bases de l’anglais. J’ai choisi de prendre les cours intensifs pendant 2 mois, donc cours d’anglais le matin (parlé et écrit) et l’après-midi, on fait des activités en lien avec les choses courantes de la vie quotidienne (commander au restaurant, connaître du vocabulaire, etc). Je me retrouve dans une classe avec 12 personnes, j’étais le seul Français, le reste de la classe a commencé à se parler en espagnol et portugais. Il y avait un Chinois, des Brésiliens, des Colombiennes et des Mexicains.
Nous voyons arriver Ross, le professeur. Une boule d’énergie avec un sourire et une joie de vivre incroyables ! Tout de suite, il nous parle en anglais et personne ne comprend… Mais bizarrement, il réussit à nous faire comprendre à tous qu’ici, on va parler tout le temps anglais, même si on dit des choses incompréhensibles. Il a commencé à nous détendre, à nous parler et nous comprenions tous. Il utilisait le vocabulaire de base et son but était de nous faire parler, pas besoin de connaître des tonnes de mots ou de phrases, le but était juste de parler. Nous essayions de trouver des mots et il nous aidait pour le vocabulaire. Chaque heure avec lui était, pour moi, l’équivalent d’un apprentissage de 1 mois au collège ! Je commençais à retrouver mon vocabulaire de base, mes verbes, et je prenais confiance en moi pour faire des phrases.
Les cours de l’après midi m’ont permis d’apprendre beaucoup de nouveau vocabulaire : les objets dans une maison, les questions courantes utilisées lors d’un voyage, au restaurant, etc.
A la fin de chaque formation qui dure 1 mois nous avons un bilan, un petit test qui est basé sur ce qu’on a appris. (Rien de très compliqué !)
Et pour la première fois de ma vie, je suis sorti Major de ma promo en anglais, moi… qui l’aurait cru !
Franchement, je recommande vraiment YMCA. J’ai eu peur d’avoir honte de mon anglais et de ne rien savoir, mais je n’étais pas le seul.
Maintenant, je parle chaque jour au travail en anglais en réunions et aux graphistes qui viennent du monde entier et qui travaillent avec moi. Les soirées avec ma chérie et ses amis, nous parlons anglais. Mon niveau est encore assez basique mais ça me permet de travailler dans l’une des plus grosses entreprises d’effets spéciaux au monde.
Il ne faut pas avoir peur de reprendre les bases, d’utiliser des applications mobiles et de prendre des cours. Avec deux mois de cours d’anglais, j’ai plus appris qu’en 8 ans au collège et au lycée.
Oui c’est un budget, mais il faut ce qu’il faut pour apprendre ! Je compte refaire des cours du soir chez YMCA bientôt pour continuer à apprendre du vocabulaire.
J’ai aussi enfin réalisé mon rêve, de travailler dans l’entreprise que je voulais.
Merci Florian pour ce partage d’expérience !
Après un an passé à découvrir l'Australie en PVT, puis un an à Toronto et 6 mois dans l'ouest canadien (toujours en PVT), je suis ensuite partie en vadrouille un peu partout autour du globe.
I spent one year exploring Australia on a working holiday, followed by another year in Toronto and 6 months in Western Canada. After that, I travelled around the globe.
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(2) Commentaires
Merci pour ce témoignage ??
merci encore pour votre témoignage
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