Localisation
Profession
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Ville de provenance

Auxerre, à coté de Chablis plus précisément… Bon, en fait j’habite un village de 200 habitants, mais personne ne situera.

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Ville de destination

Melbourne.

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Baroudeur ou pas ?

J’ai voyagé lorsque j’étais plus jeune, essentiellement en France avec mes parents (dans le sud, sud-ouest et ouest), en Angleterre à Canterbury, en Tunisie à Djerba et au Portugal (je ne me souviens pas de ce dernier voyage car j’avais 2 ans). Sinon avec des amis je suis allé en Belgique et en Suisse, à Genève. Après j’ai eu une vie relativement sédentaire donc je ne me définis pas comme un baroudeur mais j’aime de plus en plus bouger !

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Que faisais-tu en France ?

J’ai eu un Master Info en décembre 2011 puis j’ai eu une première expérience professionnelle de consultant pendant 3 mois. En juin 2012, j’entrais chez Décathlon en tant qu’ingénieur. Puis j’ai pris mon WHV en décembre 2012.

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Pourquoi cette envie de t’envoler pour l’Australie ?

J’avais l’objectif à plus ou moins court terme de bouger. Je me disais que pour l’avenir, j’avais besoin de pratiquer une autre langue, et surtout l’anglais, qui pourrait toujours m’être utile. J’ai toujours été convaincu que ce qu’on apprenait en France n’était pas du tout suffisant, qu’il fallait se rendre sur le terrain. Je n’étais pas attiré par l’Angleterre. En novembre 2011 j’avais déjà mon passeport. Je me suis remis en question en 2012 et je me suis dit que c’était le moment de partir. Des amis autour de moi m’ont parlé de l’Australie, ils avaient fait une expérience plutôt inoubliable, alors j’ai commencé à récupérer des tas d’infos sur ce pays, les visas, j’ai lu les docs de la Maison des Français à l’Etranger, etc. J’étais aussi attiré par l’Australie pour la diversité de la faune et de la flore.

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Pourquoi avoir choisi Melbourne pour ton début de WHV ?

Alors, à cause de ces maudits classements de villes les plus agréables à vivre ! Je n’ai aucune idée de comment ils font ces classements, mon jugement ne peut pas être objectif car je ne suis pas allé partout. Pour savoir quelle ville est la meilleure, il faudrait les avoir vues toute au moins une fois. Et puis j’ai eu également un bon plan billet d’avion avec E-Australie.

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Est-ce que c’est la première fois que tu vivais à l’étranger ou que tu partais aussi longtemps ?

Oh que oui ! Dans la famille, nous ne sommes pas tout à fait aventuriers. J’ai une tante qui partait étant ado aux Etats-Unis, mais c’était une sorte d’échange, elle était en famille, bien encadrée. Mais quand je décide de faire les choses, je ne les fais pas à moitié.

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Quel a été ton sentiment dominant au cours des 2 premières semaines en Australie ?

Quand t’arrives mi-mai là-bas, tu ne sais pas que les saisons sont inversées, qu’il y fait pas super chaud, que cette ville est très pluvieuse, et qu’il fait nuit à 17 h 30 ! J’avais aussi un sentiment de décalage assez dominant au début, puis plein de grandes découvertes par la suite. Un peu perdu en auberge de jeunesse, je ne connaissais pas ce concept, ça fait drôle ! Puis parfois quelques moments de solitude avec le classique « mais qu’est-ce que je fous là ? ».

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Est-ce que ta situation professionnelle te paraît satisfaisante, en Australie ?

En arrivant, je ne me suis pas mis la pression à chercher tout de suite un job. Je me suis fait plaisir, j’avais de l’avance au niveau financier. Mon premier boulot était volontaire, mi-juin en HelpX à 250 kms au sud de Perth, à Margaret River. Je m’occupais de la maison, cuisine et jardin dans une famille très très sympa, pendant 2 semaines. J’ai trouvé cet hôte HelpX grâce à une personne du forum pvtistes qui en parlait en très bien. Je m’étais inscrit sur HelpX en France au cas où, je m’étais dit que ça pouvait servir. Et bien je peux te dire que je ne croyais pas si bien dire… Puis ensuite, j’ai fait serveur dans un restau indien pendant 2 mois et demi à Palm Cove, à 30 kms au nord de Cairns. J’ai trouvé après m’être épuisé à chercher un job à Cairns en porte en porte durant l’hiver australien, c’est peine perdu. C’est l’Information Center de Cairns qui m’a expliqué où se trouvait Palm Cove et qu’il y a avait des restau là-bas. J’y suis allé et on me rappelait le lendemain pour commencer le soir-même. Payé 15 $ de l’heure au black, je déconseille et ne recommencerai pas. Mais je conseillerais pour l’apprentissage de la langue et le contact du client, j’adorais ça ! Les gens étaient très relax, je tchatchais et déconnais bien donc j’avais des pourboires, heureusement ! Et c’est pour ça que je continuais. Je ne te dis pas comment les clients se marraient quand il voyait un serveur français dans ce restau ! A Cairns, j’ai pu aussi couvrir le Cairns Amateurs Racing, une course hippique où j’ai été embauché par une boite d’intérim en tant que « runner » une journée, puis barman la seconde journée. Au passage, l’expérience de barman était intéressante, je recommande. C’était payé 21 $ de l’heure, déclaré. Mais attention, ce genre de boite te ponctionne le coût du trajet, le coût de l’uniforme, etc. Après ça, j’ai travaillé dans les moissons de céréales dans une ferme à 100 kms au nord-ouest de Moree, dans le New South Wales, à partir de mi-octobre. Fils d’agriculteur, aucun soucis pour moi, sauf.. l’accent ! Surtout l’écossais ! Et il fallait communiquer avec une cibi, je te dis pas au début, ça faisait mal. J’ai trouvé ce job en m’inscrivant sur Internet sur une boite de recrutement dans le milieu agricole. J’ai ensuite rempli une fiche de profil qu’ils mettent sûrement dans leur base de données, puis j’ai été recontacté. J’étais à Brisbane à ce moment-là, j’ai dû prendre un bus pendant 8h ! L’ambiance était plutôt sympa sauf un superviseur trop autoritaire qui te parlait comme à un chien. J’ai fait connaissances avec des jeunes irlandais et écossais, des néo-zélandais puis des paysans australiens bien sûr. Il y avait du monde dans ces baraques d’ouvriers ! J’y suis resté durant 3 semaines. J’ai d’ailleurs participé à une partie de chasse aux sangliers en pleine nuit, à courir dans les bois pieds nus ! J’ai passé le reste de l’année à Sydney, où j’ai vagabondé dans 3 différentes familles en HelpX. J’y ai fait du jardinage, du béton et de la cuisine dans une famille au nord de Sydney à Avoca Beach. Puis je suis redescendu dans une autre famille que connaissait la famille précédente dans un quartier de Sydney à Kingsford, où j’ai fait du jardinage, de la peinture extérieure, de la teinture sur bois et de la cuisine (encore !). J’ai ensuite passé une semaine en auberge au YHA de Glebe, avant de rejoindre une troisième famille en HelpX à Malabar, au sud de Sydney, où j’y suis resté de début de fin novembre jusqu’à début janvier. Lorsque j’étais encore à Byron Bay, mi-janvier, j’ai encore fait une semaine en HelpX, à Federal (ouest de Byron), ma dernière expérience volontaire. La moins bonne aussi au niveau confort. Mais plutôt sympa au niveau relationnel. Là-bas, j’ai magné une débroussailleuse et une tronçonneuse, la personne qui me recevait avait un terrain immense avec plein d’animaux, il y avait même des paons en liberté… Enfin début février, j’ai atterris dans une auberge de jeunesse à Penola, dans le South Australia. A ce moment-là, il me restait plus grand chose sur mon compte, j’avais tout misé sur cet Etat en quittant la côte est. Je devais à la base travailler dans les vignes en tant que conducteur de tracteur, comme beaucoup de personnes de cette auberge où l’on était 30 ! Bonne ambiance malgré tout, de bons souvenirs. J’ai fait un essai un soir de nuit en tant que conducteur, au cas où, mais je n’ai jamais été pris. Vendanges trop tardives, déjà trop de personnes ou arnaque ?! Va savoir. J’ai donc pris un job dans les patates, à les trier au bout d’un tapis dans une grosse arracheuse, tirée par un tracteur. Un Français bossait avec moi sur le tapis. On est tombés dans une très bonne ferme, avec des patrons sympas, on rigolait bien, les employés étaient des paysans australiens typiques qui nous faisait rire malgré eux, avec leur accent et leurs expressions ! Le « problème » était qu’on passait par des « contractors », et qu’on devait absolument payer l’auberge de jeunesse pour être sûr d’avoir un travail là-bas. Sinon t’avais rien.. Moi j’ai attendu un mois avant de commencer à bosser, j’étais fou, un moment il me restait 4 $ sur mon compte.. D’autres ont attendu plus longtemps, d’autres moins. Si tu ne gueulais pas, on t’oubliait. Mais ce dernier job concentre mes meilleures parties de rigolades et a aussi été le plus rémunérateur ! Je déconseillerais donc de traiter avec ces contracteurs, mais en direct avec les employeurs… si possible hein !

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Est-ce que tu as voyagé pendant ton WHV ?

  • Melbourne, jusqu’au 4 juin : ville trop grande pour moi et puis le temps n’était pas au rendez-vous. Je garde un beau souvenir de la grande tour où je suis monté pour admirer une vue de Melbourne, ainsi que d’Albert Park, où se déroule le grand prix de F1. Je regrette un peu de ne pas avoir assisté à un match au MCG.
  • Lift jusqu’à Perth : une semaine avec 2 Allemands ! Court pour aller là-bas, mais c’est aussi ça le risque de prendre les lifts. On a donc fait la Great ocean road en 2 jours, là où j’ai notamment croisé le koala vers Cap Otway. On a dormi une nuit à Adelaïde, puis on est reparti direction Port Augusta, puis Ceduna, Norseman, Esperance, Albany, Denmark et Margaret River et enfin Perth. Esperance est superbe, Albany et Denmark et aussi le Top Tree Walk, une aventure à faire où l’on visite une forêt de gigantesques arbres, appelés les « Tigle » ! Margaret River est également une destination à voir absolument, le plus beau vignoble que j’aie visité là-bas !
  • HelpX à Margaret River : j’y passe 2 semaines puis retour à Perth 2 jours avant de m’envoler pour Cairns.
  • Coloc à Cairns : j’y arrive en milieu de semaine et je visite un peu, puis j’atterris dans l’auberge Tropic Days, puis à Northen Greenhouse. J’y reste jusqu’en août (entre temps j’obtiens mon job de serveur).
  • Road trip de Cairns à Brisbane : je pars avec un ami sur les routes jusqu’à Brisbane, en passant par les Tablelands, Townsville et Magnetic Island, Bundaberg, Rockhampton, les Whitsundays, Agnes Water, Fraser Island, Noosa et enfin Brisbane. Je savais qu’il fallait que je descende plus au sud pour faire les moissons de céréales. Magnetic Island est vraiment à voir !
  • Une semaine à Brisbane : je passe 1 semaine là-bas où je rencontre une autre PVtiste inscrite sur le forum qui m’héberge gentiment. Brisbane est beaucoup plus beau de nuit que de jour. Puis je trouve mon job de conducteur de tracteurs pour les moissons.
  • 2 mois à Sydney : le 8 novembre, je prends un train pour Sydney et me voilà dans la mégalopole pour 2 mois, mais ça je ne le sais pas encore ! J’assiste aux décos de Noël de l’hôtel de ville, puis au superbe feu d’artifice du 31. A ceux qui veulent en profiter, je recommande l’endroit MacMahons point, accessible en ferry, offrant une vue sur le pont avec en fond l’Opéra, très prisé par les locaux.
  • Byron Bay et Coolangatta : le 14 janvier, je quitte Sydney pour rejoindre Byron Bay via un covoiturage avec un quarantenaire, qui me fait d’ailleurs conduire sa Merco C300, beau souvenir ! Je démarre mon aventure à Byron le 15 janvier, je suis arrivé dans le paradis de l’Australie ! Fêtes à gogo, cours de surf et randos avec vues de dingue ! Je quitte Byron le 3 février après une semaine d’HelpX puis je rejoins Coolangatta en transit, pour prendre mon avion pour Adelaïde.
  • Adélaïde et Penola : j’y arrive le 4 février et j’y passe quelques jours en couchsurfing dans une famille très sympa, où un des gars m’emmène faire de l’escalade (en intérieur). Je prends ensuite un bus direction Penola pour mon fameux job dans les patates. Le 6 avril, bye bye Penola !
  • Stop jusqu’à Melbourne et Warnambool : je commence à partir à pied avec mon gros sac, pour aller faire du stop, en direction de Melbourne. Je n’en avais jamais fait, au bout de 2 heures d’attente, un couple de retraités s’arrête. J’ai la tchatche, les mets tout de suite en confiance. Ils finissent par me dire que finalement, ils ne veulent pas me déposer, mais m’inviter chez eux, à Warnambool, la dernière ville de la Great ocean road ! On s’arrête prendre le traditionnel fish & chips, avant de rejoindre leur maison. Il m’offre une chambre et un lit, à manger, du vin blanc et le petit dej’ le lendemain ! La cerise sur le gâteau, l’homme me propose une rapide visite guidée de son coin avant de m’emmener au train pour Melbourne.
  • Hobart, Tasmanie : De Melbourne, je prends un avion pour Hobart le 8 avril, où je visite la ville avant de réserver un tour de 3 jours autour de la Tasmanie, jusqu’au Cradle Mountains, où je me fais de superbes randonnées avec vue imprenable sur un lac. Je quitte la Tasmanie depuis Launceston, un peu dégoûté, pour reprendre mon avion direction la maison, vol que j’avais réservé un mois plus tôt. J’en avais pris plein la vue, et les gens sont encore différents là-bas que sur le continent..
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Quelles ont été tes plus grosses difficultés en Australie ?

Tisser de réels liens, dû à mon mode nomade aussi. Mes rencontres étaient toujours assez éphémères et j’ai eu pas mal de moments de solitude. Après, certains moments étaient appréciés, d’autres moins. Et puis, mais ça c’est un grand classique, la chasse au job ! Ahlala que c’est dur, ou alors plutôt, qu’est-ce que je devais m’y prendre mal ! Enfin, je n’ai pas trop à me plaindre si vous avez lu plus haut. Même parfois en HelpX, c’était l’horreur, il fallait se battre alors que ce n’était pas payé ! Le pire était à Sydney… L’enfer, j’ai eu beaucoup de chance de trouver quelqu’un qui m’héberge pour pouvoir voir le feu du 31, je ne voulais pas jeter mon argent dans leurs auberges pleines à craquer et aux conditions très limites ! J’en ai fait l’expérience à King Cross.

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Quel est ton meilleur souvenir ?

Oulà, je ne peux pas t’en choisir qu’un ! Ma rencontre avec une très belle et gentille Française sur la plage de Byron Bay, que je n’ai jamais revue. Une très belle Allemande également dans mes débuts à Melbourne. Endroits : Byron Bay ! La Tasmanie ! J’ai bien aimé Sydney aussi. Adelaïde est plus petit mais me convenait bien aussi, j’ai pu faire du couchsurfing avec des gens très sympas ! Job : je dirais la récolte des patates dans le South Australia et les moments de rire que j’ai eu avec ceux qui bossaient avec nous. Touristiques : ma plongée dans la grande barrière de corail (en nocturne, aussi !), la nage avec une tortue en snorkeling dans les Whitsundays, un saut en parachute à Cairns, le feu d’artifice du nouvel an, les kangourous qui sautent dans les champs de blé à la tombée de la nuit en moissons, des images gravées…

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Est-ce que certaines choses françaises t’ont manqué ?

Le fromage me manquait, la famille surtout au début, mais plus sur la fin.

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Qu’est ce qui t’a manqué en rentrant en France ?

De parler anglais ! Je regarde des films en VO quand je peux, et quand j’étais à Paris, je discutais avec une famille américaine vers les catacombes. Mais aussi la liberté du voyage et les multiples rencontres. Manger du kangourou ou de la vegemite… non, ça va. Parce que oui, je dois faire partie de la minorité qui trouve la vegemite pas mauvaise ! Il faut savoir la doser, si si !

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Qu’est-ce que cette expérience t’apporte, du point de vue personnel ou professionnel ? Si tu n’as pas travaillé dans ton domaine, est-ce que ça t’embête ? Ou est-ce que c’est volontaire de faire autre chose ?

Mon bilan est mitigé côté emploi et surtout du côté du comportement des employeurs ! Ils profitent de la prolifération de main d’œuvre de plus en plus abondante pour sous-payer ou arnaquer. Si t’es pas content, tu t’en vas, de toute façon un autre prendra ta place, pas de négociations, pas d’aide de la part du fair work (j’en ai fait l’expérience à Sydney), l’organisme défendant les salariés en Australie. D’un point de vue personnel, je n’ai pas toujours aimé les rencontres éphémères, des fois c’est mieux, mais des fois ça fait clairement ch*** de ne pas trouver des gens ayant les mêmes plans. Mais les gens et les endroits sont charmants, c’est super enrichissant de rencontrer des personnes des 4 coins du monde et de rester en contact ensuite. Ça ne me dérange pas de ne pas avoir travaillé dans mon domaine. C’était intéressant de voir d’autres domaines.. Dans mon domaine, mon master aurait sûrement été reconnu, mais je n’étais pas sur que mon niveau d’anglais soit suffisant. Et je manquais d’intérêt en France alors je n’ai pas persévéré dans cette voie une fois là-bas.

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Est-ce que tu dirais que cette expérience est plus simple, plus compliquée ou fidèle à ce que tu imaginais vivre ?

Plus simple pour parler anglais, j’ai été agréablement surpris par mon aisance, et puis à force d’être complimenté par les gens, tu finis par le croire ! Mais je suis aussi quelqu’un d’assez avenant, et j’aime m’intégrer aux autres. Plus compliqué pour le travail, mais si je sais que les employeurs ne vont pas te courir après. Plus simple pour les déplacements, cette liberté que tu as, cette facilité à bouger à travers un pays aussi grand que l’Europe, que bizarrement, rentré en France, tu ne ressens plus. Tu ne ressens plus l’envie de bouger autant que durant ton voyage, parce que tu n’es plus dans la même ambiance ni le même contexte.

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Quels conseils donnerais-tu aux futurs pvtistes en Australie ?

De ne pas trop prendre d’infos et trop préparer leur séjour comme moi je l’ai fait, ça augmente les attentes que tu as, ça diminue les surprises, et donc c’est pas bon ! Mais ce n’est que mon avis. Voilà, il faut partir plus à l’arrache pour mieux apprécier. Mais en emmenant pas mal d’argent, je n’apprends rien à personne en disant que ça part vite. Et sinon, de partir aussi en visant les domaines recherchés comme la médecine ou encore le milieu artisanal ou BTP. Ou encore la cuisine… A part ça, je me suis bien débrouillé sans achat de voiture pendant 11 mois, mais si c’était un refaire, j’achèterai une petite routière roulant au LPG pour les économies de carburant ainsi qu’une tente, et j’irais à l’assaut du continent ! Et surtout ne vous formalisez pas avec l’histoire des contrôles des fonds que tu as aux douanes, en Australie.

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Tes projets d’avenir ?

Repartir quelque part, mais pour l’instant j’étudie un autre projet professionnel. J’étais branché Canada, mais je sais qu’il faut monter un dossier béton avec lettre de motivation, et expliquer pour quelles raisons tu vas là-bas, quels sont tes diplômes, expériences et ce que tu compte faire là-bas. Alors que mon projet pro n’est pas encore hyper clair… Sinon j’ai de l’intérêt aussi pour pratiquer mon espagnol, au Costa Rica par exemple. Je ne sais pas encore quand, mais ce pays m’attire car on en parle très peu, et il y a une grande diversité dans la nature et les paysages.

Consulter d’autres interviews de pvtistes…
Consulter des récits de pvtistes (emplois, voyages, etc.)…

Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(8) Commentaires

Rachel I |

Merci pour ce témoignage, très complet, très intéressant, tu m’as fais rire avec l’anecdote dans le restaurant indien 🙂

Geoffrey I |

Merci pour vos sympathiques commentaires !

Hélène I |

Et alors, un an après ce témoignage, où en es-tu?? 😀

Geoffrey I |

Salut Hélène, merci de demander. Et bien j’étais reparti en Amérique du Sud cette année de janvier à août, en Argentine avec le PVT, au Chili, au Pérou et en Bolivie. Là j’ai retrouvé un travail, ici, en Alsace.

Mathilde I |

Témoignage super merci pour tousssss ces détails!

Nicolas I |

J’ai apprécié également! Sache que j’ai opté pour une formation de charpentier exprés pour l’Australie !

Geoffrey I |

Et donc ça se passe comment Nico??

Bacary I |

Super ton témoignage