Plongez dans l'univers unique du Yukon à travers les yeux de Kelly, et découvrez comment, malgré les défis, elle envisage de faire sa vie dans ce territoire fascinant. Curieux de savoir comment elle a surmonté ces obstacles et ce que l'avenir lui réserve ? Lisez l'article complet pour une dose d'inspiration et d'aventure !
Kelly a accepté de répondre à nos questions sur son PVT au Yukon. Voici son interview vidéo, retranscrite ci-dessous.
Je suis restée deux mois puis la fin ne s’est pas très bien passée, on m’a demandé de partir sans raison expliquée. Je me suis un peu retrouvée sans rien du jour au lendemain. C’était un 14 novembre et j’aurai dû rester avec eux jusqu’à mi-avril. Comme quoi un PVT peut vite changer.
Je pense par contre, pour avoir vécu l’hiver à Montréal et l’hiver ici – parce que j’ai étudié à Montréal il y a quelques années – que l’hiver ici est finalement beaucoup plus vivable que l’hiver à Montréal, parce qu’on a un froid sec donc l’humidité ne s’immisce pas par tout en soi, alors qu’à Montréal c’est le cas. La différence aussi est qu’il n’y a pas beaucoup de neige, on peut être surpris, on s’attend à voir des quantités de neige, on se dit « on est dans le Grand Nord, il va neiger, on va avoir deux mètres de neige », non ! Il va neiger toute la journée, on va se retrouver avec 2 cm de neige le soir. Comme il fait très froid, elle se transforme tout de suite en presque glace puis elle reste pendant tout l’hiver.Moi, j’ai connu jusqu’à moins 40 °C, c’est quand même froid mais tu peux toujours faire des choses si tu es bien habillé, si tu respectes bien la technique de l’oignon avec toutes tes couches, tu peux faire tout ce que tu veux. Moi j’ai randonné tout l’hiver, je suis allée sur la Dempster Highway au mois de décembre, il faisait – 38 °C, il y avait du vent mais j’ai survécu. Tu peux tout faire. Moi je ne l’ai pas trouvé long mais les gens ici le trouve long, pas tant à cause du froid mais plus à cause de l’obscurité – puisqu’il fait jour de 10 h à 16 h en plein hiver, donc ça fait des journées courtes – et après le travail, les gens ont tendance à se calfeutrer chez eux.
La Dempster Highway, la route qui vous emmènera jusqu’au cercle polaire et plus loin encore.
Pêcher, que ce soit en hiver ou en été. Pêcher sur un canot, depuis la rive.
Faire du canot, je pense que c’est un incontournable n’importe où au Canada puis au Yukon il y a tellement de lacs que ce serait dommage de s’en passer.
Il faut juste profiter de la nature, de ses grands espaces qui sont vierges, immenses. Combien de fois je suis allée randonner seule avec mon chien… et j’ai croisé personne. C’est juste vous et la nature. C’est « mon » incontournable, la randonnée.
Dans les démarches il y a aussi le permis de conduire, si on veut acheter une voiture on aura besoin d’un permis de conduire du territoire. Il faut repasser les tests, du code qui est beaucoup plus facile qu’en France, parce qu’il y a 50 questions, on a le droit de faire 10 fautes et puis il n’y a qu’une réponse possible, pas de multi-choix comme en France. Ça coûte 20 $ puis il faut repayer 20 $ pour le test de conduite. Encore 20 $ pour avoir sa petite carte du Yukon. Maintenant j’ai une pièce d’identité du Yukon et ça c’est la classe ! Pourquoi c’est important de le faire ? Parce que finalement avec notre permis de conduire français où même avec le permis international, légalement on ne peut conduire que 120 jours ici.
Retrouvez le blog de Kelly : Lilysroad.com.
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