Marion : Un PVT à Calgary et un heureux événement à venir !
Marion s’est installée avec son conjoint à Calgary en Alberta, à proximité des Rocheuses. Elle partage avec nous sa vie de future maman en PVT au Canada !
Je m’appelle Marion, je viens de Bourgogne. Avant de partir en PVT nous étions installés à Aix-en-Provence avec mon conjoint depuis 4 ans, et depuis 5 ans dans le sud de la France. Quand je suis partie, j’étais responsable administrative dans une école de langue, une école de français pour étudiants étrangers à Aix-en-Provence.
J’avais découvert le Canada à ce moment-là et j‘avais adoré la mentalité, les paysages, le style de vie. Avec mon conjoint, on avait envie de partir de France et tenter une expérience à l’étranger. On était parti 3 mois en Allemagne, on a beaucoup bougé en France mais jamais à l’étranger, c’était la première fois.
On est parti en vacances au Canada en janvier 2017 et à notre retour on a postulé au PVT. C’était la pire période, il restait alors très peu de places (13 au mois d’avril 2017) et, finalement, au mois d’août des places supplémentaires ont été ajoutées et nous avons été sélectionnés à une semaine d’écart. Nous avons obtenu nos PVT mi-août 2017 et on est parti le 1er mars 2018 (5 mois plus tard).
C’était une bonne période pour arriver par rapport à l’hiver canadien, de mars à juin c’est la meilleure période.
Toronto et Vancouver étaient trop chères. Nous sommes arrivés en couple et nous n’avions pas forcément envie de retourner en colocation, on n’avait pas encore de travail sur place, un prêt en France… Il ne fallait pas prendre trop de risques avec une ville trop chère. Donc on s’est dit que Calgary avait l’air d’être un très bon choix, surtout pour notre projet d’installation. Avant notre départ nous sommes allés au salon Destination Canada à Bruxelles et toutes les provinces étaient présentes, sauf l’Alberta (et le Nunavut). On s’est renseigné sur toutes les provinces en dehors du Québec et finalement on a choisi Calgary, alors que l’Alberta n’était pas présente au salon.
Notre choix s’est porté sur Calgary car même si c’était plus cher en terme de logement que Montréal, les loyers restaient abordables. Il y avait aussi le soleil, la proximité des montagnes, les taxes moins élevées et le fait que ce soit une ville assez grande pour trouver du travail facilement. Il y avait beaucoup de points positifs et seulement un point négatif : on m’avait dit que vivre à Calgary sans voiture serait compliqué (je n’aime pas conduire).
Finalement, il est toujours mieux d’avoir une voiture (surtout pour aller dans les montagnes) mais ce n’est pas impossible de se débrouiller sans conduire. Et tous les points positifs ont été avérés.
Un ami mexicain m’avait dit qu’il n’y avait rien à faire à Calgary et que j’en aurai vite fait le tour. Certes, il n’y a pas beaucoup de musées et il faut chercher l’information concernant les festivals. L’année dernière, j’apprenais le jour même ce qu’il se passait dans la ville… Mais il y a énormément de choses à faire pour un résident à Calgary. Pour un touriste qui vient une dizaine de jours, la ville a moins d’intérêt. Entre mai et septembre il y a beaucoup de festivals, foodtrucks… Le magazine Avenue de Calgary m’aide à m’informer de ce qu’il se passe !
Début juillet, j’ai commencé à travailler dans une crêperie « Suzette » et j’ai arrêté à Mari Bakeshop parce que j’étais à temps plein dans ce nouveau job. Pour les postes de barista, mon niveau d’anglais suffisait. Je n’ai pas cherché longtemps mais pour tous les endroits dans lesquels j’ai postulé, j’étais la plupart du temps embauchée. Si on cherche un travail, on trouve, j’ai même réussi à trouver un travail enceinte avec un niveau d’anglais pas excellent.
J’ai beaucoup progressé en compréhension orale, mais par contre j’ai encore des progrès à faire en expression orale (ces derniers temps j’ai l’impression d’avoir régressé, et mon accent français est toujours très présent !).
Donc je pense que le coût de la vie est le même qu’en France… mais gardez en mémoire que je viens d’Aix en Provence !
Si jamais on doit partir à la fin de notre PVT, on a pour objectif d’aller au Yukon voir les aurores boréales.
Nous avons cherché du travail sur place, nous n’avions pas cherché avant. Nous avions des économies et j’avais un peu d’expérience en service / hôtellerie. On s’est dit que pour des petits jobs, ce serait de la perte de temps de postuler en avance. Nous sommes allés à Connexion Carrières dès le 2e jour, on n’a pas trouvé de travail grâce à eux mais ils ont été un bon soutien, notamment pour relire le CV ou nous encourager dans notre recherche d’emploi.
La découverte de la ville, toutes les premières fois dans la ville, nous laissent un bon souvenir. Je me souviens que le chauffeur de taxi était très sympa et les gens adorables, ils nous ont même offert des cadeaux le premier jour. Nous nous baladions au centre commercial, on a dit qu’on était arrivé hier à des vendeurs et ils nous ont offert des sacs cadeaux ou des produits gratuitement. Sympa l’accueil !
Je préfère vraiment le système médical ici. On respecte le patient, sa nudité et sa pudeur aussi. Le suivi de la grossesse est vraiment bien. J’ai vu le docteur la première fois en décembre et tous les mois j’ai un rendez-vous de suivi. Depuis ma 22e semaine de grossesse, je ne me rends plus chez mon docteur mais à Rockyview Maternity & Family Practice pour mon suivi.
En général, j’ai trouvé qu’il était plus facile de trouver des organismes pour après la naissance, comme des maisons post-partum plutôt que des classes prénatales ou des activités spéciales femmes enceintes. Concernant le congé maternité, je peux le commencer 12 semaines avant l’accouchement prévu et je recevrai 55 % du revenu de l’année précédente (cette somme sera ensuite imposable). Seulement, il faut avoir travaillé au moins 600 heures au cours de l’année précédente.
Nous attendons de savoir si l’on peut rester l’année prochaine et, dans ce cas-là, il faudra que je (re)trouve du travail, même si j’ai théoriquement droit à 12 mois de congés maternité. Côté conseil : préparez bien votre voyage pour ne pas avoir de mauvaises surprises, nous avions fait une check list de tout ce qu’il faut faire en arrivant.
N’hésitez pas à regarder ailleurs que les trois grandes villes : Vancouver, Toronto et Montréal, quitte à aller dans des villes plus petites et avoir peut-être plus d’opportunités. A Calgary il y a moins de francophones, donc il y a plus d’intérêts à être bilingue. Et les Calgariens aiment bien les Français. À Edmonton il y a de nombreuses possibilités pour les francophones, la ville est active dans le développement de la Francophonie. Bonne chance et bon PVT à vous !
Vous pouvez suivre les aventures de Marion sur son blog Witty Mary.
Ainsi que sur les réseaux sociaux : Instagram et Facebook
En PVT Canada depuis juin 2018, je me suis installée à Toronto afin d'améliorer mon anglais, voici le récit de mes 6 mois de PVT : https://pvtistes.net/recit-de-pvtiste-partir-seule-a-toronto-faible-niveau-anglais/
Actuellement à Calgary je profite de la proximité avec les Rocheuses pour visiter les parcs nationaux.
Connectez-vous pour pouvoir voter.
Les Guides de pvtistes.net
Nos guides des pvtistes sont disponibles gratuitement au format PDF, pour que vous puissiez les consulter à tout moment, même sans connexion !
(1) Commentaire
Merci Marion pour toutes ces détails, moi aussi je compte quitter la France et rejoindre le Canada prochainement mais sauf que je ne sais pas trop ou aller justement, mais sur les photos que vous avez partagé ça l’air magnifique j’aime beaucoup ce paysage .
{{like.username}}
Chargement...
Voir plus