J’ai donc pris un visa touristique et j’ai débarqué à Auckland en Nouvelle-Zélande début juin 2016.
Le pays m’a tout de suite plu. Plus simple que le Japon, moins peuplé, accès sur les activités outdoor, plus familier en gros (ce dont j’avais besoin après six mois au Japon). Après un mois de voyage autour de l’Île du Nord, j’ai décidé de rester un an et j’ai fait la demande pour un PVT.
La première partie de mon année en Nouvelle-Zélande, a été centrée sur le travail (je n’avais presque plus rien en poche après le Japon et mon mois de découverte en Nouvelle-Zélande). J’ai fait
un mois de wwoofing à Dunedin dans un centre Hare Krishna (courant de l’hindouisme) en attendant de trouver du travail.
Étant complètement athée, la partie religion ne m’intéressait pas du tout, bien que ça ait été très intéressant d’assister aux réunions pour essayer de comprendre comment les adeptes de ce mouvement voient le monde.
Le boulot consistait à aider à la préparation de repas vegan pour les étudiants de l’université de Dunedin. Et ça c’était génial car la nourriture était très bonne et l’équipe ultra sympathique. Je suis restée un mois et j’ai rencontré une dizaine de wwoofers venant des quatre coins du monde, tous très intéressants.
Tous les détails
ici.
Fin août, j’ai enfin reçu une réponse pour travailler pendant
deux mois dans une ferme laitière près d’Invercargill, le sud de l’Île du Sud. Je passe donc deux mois chez Julie, à m’occuper d’environ 1000 vaches, à faire la traite du lait et à vivre dans une famille Kiwi ! Ça a été une des plus belles expériences que j’ai faites (vivre dans une famille néo-zélandaise. Le travail à la ferme était bien mais physiquement très dur). Je vivais dans une chambre dans la maison et mangeais avec la famille. Et puis surtout, je m’occupais des trois petits enfants de la famille ! Trois petits monstres tout mignons de 7 mois, 2 ans et 4 ans. J’étais aide à la ferme et « nanny » en gros.
Vivre et partager avec les enfants m’ont laissé plein de très beaux souvenirs. De base, je n’aime pas trop les enfants. Ils font trop de bruit, pleurent tout le temps, mais Chloe, Carter et Isla, malgré quelques moments pas drôles, ont fait fondre mon cœur.
Durant mon séjour à la ferme, nous avons plusieurs fois rendu visite aux parents de Julie, qui habitent à Te Anau dans le Fiordland, un des plus beaux coins de la Nouvelle-Zélande sur l’Île du Sud, à environ 3 heures d’Invercargill. Son papa, Allan travaille au sein d’un des holiday parks du village. Il faut savoir que Te Anau est une toute petite bourgade qui ne vit que grâce au tourisme. Lors d’une de nos visites, je lui avais fait part de mon envie de trouver un autre travail pour environ deux mois, et pourquoi pas à Te Anau, étant tombée amoureuse du lieu au premier regard.
Ni une, ni deux, Allan en parle au responsable qui me contacte et me voilà avec un nouveau boulot !
Je passe donc 4 mois (plus que prévu) à faire du
housekeeping au Lakeview Holiday Park de Te Anau pendant la journée et à être serveuse au sein du Kepler Restaurant le soir. Ce sont des mois assez chargés et fatigants, avec quelques passages à vide et déceptions (probablement très formateurs) mais remplis de découvertes et d’émerveillement.

J’en ai profité pour aller me balader aux alentours, le coin étant absolument magnifique, j’ai fait les trois
Great Walks de la région (Kepler Track, 4 jours, nuits en refuges, très sympathique, Milford Track, 3 jours, nuits en refuges, bien sans plus et Routeburn Track, 2 jours, nuits en tente, grandiose).
C’était la première fois que je faisais de longues randonnées seule sans mes parents et j’ai énormément apprécié. Être seule, au contact de la nature, était libérateur pour moi (même si sur les Great Walks il est assez difficile de se retrouver complètement seule, vu le nombre de touristes. Mieux vaut les faire avant la saison officielle (octobre à mai)).
Si vous souhaitez en apprendre plus sur mon expérience à Te Anau, cliquez
ici.
Hélas, le mois de janvier ne fut que pluie et pluie, presque sans interruption. Combiné à une ambiance un peu dégradée au sein de l’équipe d’housekeeping, j’ai donc décidé de partir.
Au final, trouver du travail en Nouvelle-Zélande s’est avéré assez facile. À part la longue attente pour le premier travail, mon second job s’est fait par relation et j’ai trouvé le job en tant que serveuse en allant demander directement à la manager du resto.
En Nouvelle-Zélande, on n’est pas beaucoup payé. Le salaire de base est d’environ 16 $ de l’heure et on est pas mal taxé.
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