Localisation
Profession
Graphisme/Photographie
pvtistes
Ville de provenance
Ermont, une petite ville de banlieue parisienne dans le Val d’Oise.
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Villes de destination
Toronto de 2005 à 2006 en PVT, puis de 2006 a 2012 en permis de travail.
Sydney en 2013 avec un WHV en poche.
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Sur place depuis combien de temps ?
Je suis parti le 14 février pour un petit tour du monde qui a commencé par l’Asie du Sud-Est pendant quelques mois puis je suis arrivé en Australie le 6 mai, donc en place depuis deux mois et demi. Arrivée à Sydney pour quelques jours chez des amis, puis vol jusqu’à Brisbane. Bus Greyhound de Brisbane à Cairns avec divers arrêts sur la côte Est avec une amie. Puis road trip en 4WD durant deux semaines de Cairns à Alice Springs avec trois filles hollandaises et une Française rencontrées dans un backpackers. Et finalement, me voila installé ici, à Alice Springs, depuis trois semaines et pour une période indéterminée !
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Baroudeur ou pas ?
Pas jusqu’au point de me prendre pour Bear Grylls, mais un peu oui dans le sens ou j’aime prendre des risques, la découverte, le confort minimal, camper, randonner (mais bon, je préfèrerais toujours courir avec un ballon devant moi). Défier l’inconnu est plutôt excitant 😉
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Que faisais-tu en France ?
En 2005, je faisais des études de multimédia/graphisme sur Paris et j’ai travaillé quelques semaines dans le call center d’un fournisseur d’accès à internet pour pouvoir financer mon PVT au Canada. Entre le Canada et l’Australie, j’ai fait un petit passage de quelques mois en France pour profiter de ma famille et de mes amis, donc niveau professionnel, pas grand chose si ce n’est faire de l’animation commerciale pour un éditeur de jeux vidéos pendant les fêtes de Noël.
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Pourquoi cette envie de t’envoler en PVT pour le Canada puis l’Australie ?
L’idée n’était pas de moi à la base mais d’amis qui s’étaient renseignés sur ce fameux PVT Canada. Partir à plusieurs à une période charnière de notre vie semblait une option plus qu’attrayante, découvrir l’Amérique du Nord, parler anglais, voyager pendant un an… Et puis finalement la plupart d’entre nous y sont restés plusieurs années et certains ont même fondé une famille ! Concernant l’Australie, c’était une démarche différente prise à deux à l’origine. Les choses de la vie font que je suis finalement parti tout seul. J’avais plusieurs raisons… Vivre à Toronto depuis si longtemps était génial, j’avais et j’espère que j’ai toujours des amis qui sont un peu devenus ma famille depuis, mais j’avais envie de découvrir l’Australie avant d’atteindre l’âge limite pour les WHV. De plus, je voulais passer du temps au Cambodge pour deux choses : aider le pays avec mes compétences et apprendre la langue. J’ai mixé le tout et je suis parti pour un long voyage qui a commencé au Cambodge, se déroule en Australie là maintenant et qui se terminera je ne sais pas encore où et quand (mais j’ai ma petite idée).
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Pourquoi Alice Springs en Australie ?
Un gros hasard… Je devais initialement chercher un job à Cairns ou dans les alentours, j’y ai passé une semaine de repos, après mes quatre premiers mois de voyage. Seulement en juin, en Australie, tous les backpackers sont dans le nord parce qu’il fait plus chaud donc Cairns est saturé. Il doit y avoir un job pour dix backpackers donc je n’ai même pas essayé de chercher. Je travaillais deux heures chaque matin à l’auberge pour pouvoir y loger gratuitement et l’après-midi, j’allais faire du beach-volley… Puis un beau jour, je vois une annonce : « Cherche 3 personnes pour Alice Springs en 4*4 ». J’avais entendu qu’il y avait pas mal d’opportunités de jobs et moins de backpackers… Donc voilà pourquoi je suis là. Et aussi pour visiter Uluru, les MacDonnells, King’s Canyon plus tard…
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Est-ce que c’est la première fois que tu vivais à l’étranger ou que tu partais aussi longtemps ?
Au Canada oui, en Australie non, du coup.
Au passage, je prenais l’avion pour la première fois pour aller à Toronto…
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Est-ce que ta situation professionnelle t’a paru/ te parait satisfaisante, au Canada et en Australie ?
À Toronto, je travaillais au Lycée Français de Toronto depuis six ans et les dernières années, j’enseignais l’informatique au collège et je gérais le système informatique. C’était une situation plutôt satisfaisante sachant qu’en parallèle, je travaillais en tant que freelance en graphisme/photographie. En Australie, le but n’était pas de me construire une carrière mais plus de travailler de temps en temps là ou je voyageais.
Donc j’ai, la plupart du temps, travaillé dans tous les backpackers où je suis passé pour avoir la free accomodation, été volontaire (payé) durant l’Ironman de Cairns et tenu un stand de pêche aux canards lors d’une foire à Alice Springs, ma principale activité ici étant cuisinier à temps plein dans un café. Mais pas que. Je fais un peu tout…
Pas évident d’apprendre un nouveau boulot avec pas mal de responsabilités mais j’aime les challenges et même si certains jours sont durs, je ne lâche pas. Pour résumer, je dirais que ma situation professionnelle ici est correcte, sans être exceptionnelle. Je suis actuellement en train de chercher un deuxième emploi pour occuper mes soirées.
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Quelles ont été tes plus grosses difficultés au Canada et en Australie ?
La première année au Canada n’a pas toujours été évidente financièrement car j’avais accepté un job de surveillant au Lycée Français de Toronto à temps partiel et je n’avais pas tout le temps ni la motivation pour chercher autre chose. La facilité de travailler en français, l’ambiance plutôt décontractée, ça n’a pas aidé… Il a fallu que je/on se serre la ceinture, je me souviendrai toujours des fameux jus d’orange concentrés et congelés du No Frill’s… Qui se sont transformés en Tropicana plus tard…
Il y avait aussi ce problème au téléphone les premières semaines quand ton interlocuteur parle anglais, vite et que tu n’oses pas le faire répéter. Tu as pigé un mot sur dix et tu te sens bien bête en raccrochant. En Australie, je n’ai pas vraiment rencontré de difficultés si ce n’est qu’en arrivant, je trouvais la vie extrêmement chère car je venais de passer quelques mois au Cambodge notamment. Le choc culturel et économique !
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Quels sont tes meilleurs souvenirs ?
Compliquée cette question… Parce que des « meilleurs souvenirs » j’en ai des tas… En vrac… La première tombée de neige à Toronto, quelques jours après notre arrivée, la première fois à NYC, le road trip en Californie, les BBQ en rooftop avec vue sur le city hall, mes soirées d’anniversaire, la coloc du 100 Wellesley, l’accès au sport, les foot du samedi matin où la moitié des joueurs ont fait la fête la veille, le camping à Algonquin, l’Annex, le Toronto-Niagara en roller, le saut en parachute à Niagara, le saut à l’élastique à Wakefield, la Mitsubishi City Chase, sorte de Amazing Race, la Warrior Dash, mon premier semi-marathon, les brunchs du dimanche matin, les karaokés coréens (leur BBQ aussi d’ailleurs), le concept all-you-can-eat… Et j’en oublie plein 😉 Quand tu lis cette liste, tu vois que tout n’est pas spécifique au Canada, parce qu’au bout de tant d’années, tu ne voyages plus, tu vis. Et ce sont aussi ces moments-là qui te donnent le sourire. En Australie, j’y suis depuis pas assez longtemps, donc je me réserve pour le moment !
Ah si peut-être, lors de mon road trip entre Cairns et Alice Springs, on s’est arrêté dans un parc naturel qui s’est avéré être bondé de wallabies, partout, partout, partout ! Magique !
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Qu’est ce que ces expériences t’ont apporté/t’apportent, du point de vue personnel ou professionnel ?
Julie (Lilou) a ce motto que j’aime ressortir de temps en temps… Qui vit voit, qui voyage voit davantage. C’est un peu ça… Depuis 2005, il s’en est passé des choses. Plein de rencontres, de découvertes, mais aussi des galères… Le PVT m’a permis de pouvoir voyager et travailler en même temps. Qui dit voyage dit ouverture d’esprit, tolérance, respect. Tu as un regard différent sur le monde qui t’entoure. Tu as pris des risques en quittant ton train-train quotidien, ta famille, tes amis pour aller t’installer à l’étranger. Tu gagnes en maturité (normalement), tu es plus débrouillard. Tu comprends pourquoi tant de jeunes quittent la France quand tu vis à l’étranger. Niveau professionnel, je me suis découvert une passion pour l’enseignement donc qui sait…
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Quels sont tes futurs projets ?
Dans un avenir proche, déjà essayer de voir par quels pays je compte rentrer, après l’Australie…
Puis essayer de continuer à alimenter ma chaine youtube où je poste des vidéos de temps en temps de mes « aventures » depuis le 14 février… Bon il y a une semaine, j’ai malheureusement fait tomber mon ordinateur donc je prie pour que les données du disque dur soient récupérables à Adélaïde, Perth ou Melbourne. Et j’ai comme petit objectif de monter une petite vidéo finale. Mais il faudra que je continue à apprendre le montage.
Continuer à profiter, emmagasiner les souvenirs…
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Si un PVTiste qui hésite entre le Canada et l’Australie, que lui dirais-tu pour l’aider à se décider ? Quelles sont les différences fondamentales entre un PVT au Canada et un PVT en Australie, à ton avis ?
Très clairement, le PVT Australie et le PVT Canada sont différents et pas uniquement au niveau température, distance et paysages. En Australie, tu ne choisis pas vraiment une ville définitivement, tu t’installes quelque part, tu trouves un petit boulot et tu rebouges ensuite. Dans les deux pays, quoiqu’il arrive, il y a du boulot mais ça ne veut pas dire pour autant qu’on en trouve un juste en claquant des doigts. Canada, le nouvel Eldorado, ou l’Australie, le pays où tu peux devenir très riche très vite, ce ne sont pas des mensonges. Mais ne vous attendez pas à ce qu’on frappe à votre porte pour vous donner le job de vos rêves. De plus, la plupart des Français ont un niveau en anglais inférieur à celui de certains de nos amis européens. Et cette différence est flagrante en Australie où beaucoup de backpackers français ont vraiment un niveau faible en anglais. Donc la concurrence est rude à compétences égales… En gros, si votre envie est de voyager au chaud la plupart du temps et enchainer les petits boulots : l’Australie.
Si au contraire, vous voulez découvrir les paysages canadiens, vous installer et chercher un vrai job (tout en n’ayant pas peur du froid) : le Canada.
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Quels conseils donnerais-tu aux futurs pvtistes ?
Choisir le bon pays et renseignez-vous bien avant…
  • Apprendre l’anglais avant d’arriver ou prendre des cours en arrivant
  • Ne pas rester qu’entre Français (ce qui se fait naturellement), à moins que votre anglais soit nickel chrome.
  • Etre courageux et motivé. Un PVT/WHV ce n’est pas uniquement des vacances. Il y aura des périodes de galère pour trouver un job. Comme il pourrait y en avoir si vous achetez un van qui tombe en panne dans le désert australien…
  • Partir avec assez d’argent de côté, c’est très important. Je rencontre beaucoup de Français, la vingtaine, qui sont vraiment en galère ici. Parce qu’ils ont tout dépensé, parce qu’ils pensaient trouver un boulot rapidement et facilement. Et qui du coup se retrouvent à sec, et à pratiquer le fameux French shopping. Je ne sais pas si le vol est pratiqué par des voyageurs d’autres pays mais chez nos compatriotes, c’est presque devenu une (mauvaise) habitude. Donc pour éviter qu’on soit de plus en plus mal vus, économisez beaucoup avant de partir (surtout en Australie où la vie est très chère comparée au Canada).
  • Vous partez dans un pays étranger donc ne vous étonnez PAS que beaucoup de choses soient différentes et arrêtez de vous plaindre sans cesse. Non, vous ne trouverez pas tout au supermarché, oui les fromages sont chers, le saucisson et le pain aussi au passage, mais à côté de ça, vous allez découvrir tellement de nouvelles bonnes choses.
J’aurais aussi quelques conseils supplémentaires pour les pvtistes en Australie :
  • Partir avec un sac à dos plutôt qu’une valise à roulettes.
  • Partir léger, (les trucs du genre : « je vais prendre ça, on ne sait jamais, p’tet que j’en aurai besoin », ça marche jamais 🙂
  • Partir avec des batteries supplémentaires pour votre appareil photo par exemple. C’est con de ne plus pouvoir shooter en plein désert car la prise-allume cigare du 4*4 est déjà saturée par le frigo et d’autres appareils !
  • Penser à faire des sauvegardes de ses photos/films. Un vol ou un accident est vite arrivé, surtout quand on bouge beaucoup.
  • Penser à ramener une multiprise française si on a beaucoup de geekeries françaises, ça évite de devoir attendre qu’un appareil soit chargé pour passer au suivant (et accessoirement, toutes les auberges de jeunesse n’ont pas 12 000 prises dispos).
  • Tout ce qui est matos de camping est dispo sur place, pas besoin d’en ramener de France. Par contre, un passage chez Decathlon est vivement recommandé pour ceux qui veulent faire des économies sur les vêtements de rando, sport, petits accessoires… Ici, ils ne connaissent pas l’équipement pas cher… Comme à Toronto où on ne pouvait aller qu’à Sportchek …
  • Surtout, ne pas hésiter à demander à bosser un peu dans vos backpackers pour ceux qui choisissent ce mode d’hébergement. La plupart fonctionnent avec un personnel voyageur. C’est toujours bon d’économiser des nuits
    Je me souviens d’avoir été bloqué 4 jours à Tennant Creek, petite ville aborigène en plein désert, à cause d’une panne de voiture… Mes 3 travelmates et moi-même avons proposé au gérant du backpacker un gros nettoyage. Il était aux anges. Je lui ai réparé son fax, son Outlook, et son Wifi… bref, une super expérience au final.
  • Bien se renseigner sur les farm jobs, les saisons, ne pas hésiter à discuter avec d’autres voyageurs pour savoir où il y a possibilité.
  • Beaucoup, même la plupart des jobs dans les villes type Alice Springs, se refilent entre potes… Donc encore une fois, demander autour de soi, ne pas rester dans son coin, parfois, l’appui d’un autre backpacker peut aider à trouver un job en 5 minutes…
Pour les pvtistes au Canada :
  • Vous pouvez prendre des valises car, par expérience, vous allez plutôt vous installer dans une ville en particulier
  • Si apprendre l’anglais est vraiment une priorité, ne pas aller à Montréal (même si c’est une superbe ville où il fait bon vivre)
  • La première expérience de travail n’est pas forcement facile à obtenir mais ensuite, ça devrait s’améliorer
  • Le site Craigslist est ton meilleur ami / Comme Gumtree peut l’être en Australie.
  • Ne vous indignez pas sur les tips au restaurant, c’est comme ça, ça permet d’avoir en moyenne un service bien meilleur qu’en France par exemple.
  • Si vous voulez prolonger votre séjour, prenez de l’avance, n’attendez pas la dernière minute pour trouver une entreprise en adéquation avec vos compétences. L’obtention d’un permis JP est devenu plus compliquée…
  • Faites du sport ! Super moyen de faire des rencontres en anglais mais aussi dans d’autres langues.
  • Megabus est LA compagnie de bus pour se déplacer sur la cote-est US/Canada (mais le covoiturage est aussi pratique).
  • Pensez à avoir 25 ans avant de partir, pratique pour louer une voiture moins cher, ah ah !
  • Se renseigner sur les CV canadiens qui sont différents du CV français traditionnel.
  • Revoir ses exigences de travail à la baisse, personne ne vous donnera un job de senior en marketing comme ça, alors que vous venez de débarquer…
  • Essayez d’abord de chercher dans votre domaine mais pas uniquement. Il faut accepter de trimer un peu au début. Je suis bien placé, j’ai tenu un stand de pêche aux canards dans une fête foraine après avoir enseigné…
  • BYOB veut dire « Bring your own booze » : dans ces soirées, tu ramènes ton alcool et tu bois ton alcool, à moins qu’on t’en offre.
  • Prépare-toi à avoir froid l’hiver (et très froid au Québec) mais c’est surmontable ! Largement !!!
  • Le wifi gratuit est dispo au Starbucks et au McDo.
  • Les feux de signalisation sont situés APRES le croisement.
  • Un basement est un sous-sol, donc moins cher mais moins lumineux comme logement.
  • L’hiver, les nombreuses patinoires extérieures sont gratuites donc prévoir un achat de patins a glace 🙂
Et surtout keep smiling !

Consulter d’autres interviews de pvtistes…
Consulter des récits de pvtistes (emplois, voyages, etc.)…

isa

Amoureuse des Etats-Unis, de l'Utah et du voyage en train, j'ai passé 7 mois à Montréal en 2010, et j'en ai profité pour découvrir la Nouvelle-Angleterre en long, en large et en travers !
Mon coup de cœur avec Montréal date de 2008, et d'un mois estival là-bas... Depuis, je ne fais qu'y retourner !

J'ai réalisé deux tours des Etats-Unis (& Canada) en 2012 puis en 2014. Plusieurs mois sur les routes, c'est formateur... De retour à Montréal en 2019-2020 pour un PVT, avant de raccrocher !
Sur PVTistes.net, j'aime partager mon expérience sur le forum, dans des dossiers thématiques ou même en personne ! Vous me croiserez sûrement à Lyon, ma ville de cœur.

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(29) Commentaires

Lydie I |

Merci pour ton retour d’expériences! Bien sympa.
😉

Jérôme I |

Le Stéph au top de sa forme! On aime lire des récits comme ça!
A bientôt j’espère et profite bien de ton année!

anais I |

Génial cette interview. Merci pour tes conseils. 🙂

Natacha I |

Superbe recit! J’ai aussi fait l’Australie et le Canada en PVT et, meme si j’ai une grosse preference personnelle pour l’Australie – question de climat et de paysages -, ce sont deux experiences qui valent la peine d’etre vecues.

Bonne chance pour la suite!

Dorothée I |

Merci, Merci, le départ se fait de plus en plus pressant ^^

Mathieu I |

Superbe interview avec plein de bons conseils ! Merci Stef !

Annaïk I |

ça n’a pas du être facile de quitter Toronto après tout ce temps, merci pour ce récit et bonne continuation! 🙂

Marion I |

Merci pour ce partage c’était génial!!