Localisation
Rennes, France
Profession
Chargé du Numérique et conseillère en séjour
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Salut ! Peux-tu nous parler un peu de toi ?
Salut, je m’appelle Marie, j’ai eu 25 ans en janvier dernier (dur… un peu). Je suis de Bretagne, pas très loin de Rennes.
Avant mon arrivée en Australie, je venais de terminer mes études. Après un an en apprentissage, je voulais partir en voyage sur du long terme, parce que ça m’a toujours titillé l’esprit. L’objectif c’était aussi d’améliorer mon niveau d’anglais qui n’était pas vraiment, voire pas du tout, bon (j’ai fait des études dans le tourisme, autant dire que l’anglais, c’est indispensable). Là, c’était mon premier grand voyage à l’étranger…. Un peu d’appréhension sur le moment, mais c’est tout à fait normal.
L’Australie, ce n’était pas forcément mon premier choix. Au début, c’était plus la Nouvelle-Zélande qui me tentait. Je suis partie avec un ami qui, lui, était plus attiré par l’Australie. Quitte à partir loin pour découvrir un autre pays, finalement, que ce soit l’Australie ou le Pays des Kiwis, j’étais curieuse de tout, alors je suis partie pour l’Australie avec mon pote. Et je n’ai pas regretté une seule seconde !
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Comment se sont passés tes premiers jours en Australie ?
Après 2 mois en Indonésie, je suis arrivée en Australie début décembre 2015, à Darwin avec mon meilleur ami. Je n’avais pas bien calculé mon coup, Darwin étant en pleine Wet Season (saison humide) : très chaud, grosses pluies et orages parfois… et a priori plus dur pour trouver du travail.
En fait, Darwin, c’était plutôt un choix financier, le billet étant moins cher depuis l’Indonésie.
Qu’à cela ne tienne, il ne fallait pas se laisser abattre. Nous avons commencé notre aventure en Australie par du HelpX dans une famille, on trouvait que c’était un bon moyen pour se plonger dans la langue, la culture australienne… etc. Et puis, nous avions du temps pour entamer nos démarches (banque, téléphone…) et chercher un travail.
Autour de Noël, nous n’avons pas été déçus parce qu’on enchaînait les repas avec la famille qui nous accueillait.
Les 2 premières semaines ont été dures pour moi, je n’arrivais pas bien à dépasser mon blocage par rapport à mon anglais bien médiocre. Mon pote, par contre, se débrouillait mieux que moi pour parler (et moi que lui pour comprendre, on se complétait bien finalement)…
Pour ce qui est du travail sur Darwin, j’ai posté pas mal de demandes de boulot sur le site Gumtree (Le bon coin Australien). Je postais dans tous les domaines, histoire d’avoir plus de chance de trouver un taf : bartender, babysitting, gardening, housekeeping, hospitality…
J’ai aussi postulé en direct en allant dans quelques supérettes, magasins… La famille dans laquelle nous étions essayait de nous aider aussi en nous donnant quelques contacts.
Puis finalement, Gumtree s’est avéré utile, une dame, Julie, m’a appelée sur mon téléphone australien. Elle me proposait un travail dans une roadhouse pour du housekeeping… Par contre, c’était à 8 h de route de Darwin, en plein Outback australien… Elle m’a laissé une journée pour réfléchir (en prenant en compte que la roadhouse se trouvait dans un endroit paumé et que ce n’était pas toujours évident, que c’était la Wet season, donc travailler sous la chaleur étouffante de l’Outback…). Le lendemain, elle me rappelait pour passer un genre d’entretien téléphonique et connaître ma réponse. J’acceptais de partir pour 2 mois de taf minimum. 2 semaines après, j’étais dans un Greyhound pour Timber Creek, le « village » où se trouvait la roadhouse. Je laissais derrière moi Darwin, la famille qui m’avait accueillie ici et mon ami qui n’avait pas trouvé de job encore…
On était d’accord du fait que chacun prenne sa route si à un moment l’autre trouvait du taf ailleurs. Ce n’était pas forcément évident comme on était arrivés tous les deux. Mais au fond de moi, je savais que si je voulais progresser en anglais il fallait que je me débrouille et que je parte seule quelque part…
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Et te voilà en route pour l’Outback !
Dans le Greyhound entre Darwin – Broome, je flippais à mort !
« Pourquoi j’ai accepté ? Je vais dans un endroit où il y aura plein de bêtes, je ne connais personne et je parle anglais comme une vache espagnole, pourquoi j’ai accepté ? ». Plus on se rapprochait de Timber Creek, plus j’avais la boule au ventre !
Puis le moment fatidique arriva. Je voyais au loin le panneau « Welcome to Timber Creek » et on avait vue sur la route et 2 ou 3 maisons au loin… « Mais alors, y’a pas du tout de ville autour ? »
Je descends du bus et les 2 backpackers (un Allemand et un Italien) qui travaillaient déjà là sont venus pour m’accueillir, c’était plutôt cool ! La pression retombait. Ils me font visiter les lieux et m’ont expliqué un peu comment ça se passe ici. Là, je comprends qu’il n’y a strictement rien à faire, mis à part TV, bières, piscine, bouquins ! Mais ils sont plutôt en mode détente donc j’en déduis que ça se passe plutôt bien. Ma première semaine, je l’ai faite en binôme avec l’italien. En fait, j’ai été embauchée ici, parce qu’il partait après. Je devais le remplacer. Petit à petit, j’ai pris mes marques et la roadhouse, je la connaissais comme ma poche ! J’ai changé 3 fois de boss. C’était une chaîne de magasins et du coup les proprio changeaient souvent. Les derniers propriétaires étaient kiwis et juste sympas ! Et je commençais à voir que mon anglais était de mieux en mieux.
Le fait d’être au milieu de nulle part, ça c’était toujours étonnant… ! Je voyais des trucs trop cools, effrayants parfois.
La nature est vraiment reine là-bas. J’ai vu des freshwater crocodiles, des saltwater crocodiles (il y avait le fleuve Victoria River pas loin), des grenouilles vertes (elles se cachaient dans les toilettes que je devais laver), des cane toad (crapauds…), une multitude de perroquets, des rapaces en tout genre, des kangourous, wallabies, des jabirus, des serpents, des kookaburras… wild-life-at-timber-creek J’ai aussi assisté au changement de saison. De passer de la Wet Season à la Dry season. La nature a beaucoup changé en si peu de temps. Le ciel aussi, les animaux étaient de plus en plus nombreux. Le ciel était magique. J’ai jamais vu de nuits étoilées aussi belles que là-bas.
Le fait d’être aussi loin de la civilisation, ce n’est pas toujours évident. Faut dire que les villes les plus proches sont Katherine et Kununurra. Il faut mettre à peu près 2 h 30 pour y arriver. Donc il ne faut mieux pas avoir de souci. Mon boss allait une fois par semaine en ville pour raisons administratives pour le magasin. Il nous demandait souvent si on avait besoin de quelque chose. En général, l’Allemand commandait des packs et des packs de bières. J’étais un peu gênée quand même le jour où j’ai demandé des trucs de nana à mon boss… Mais bon, pas le choix !
Idem, pour le médecin et le dentiste. Ils venaient 1 fois par mois. C’est aussi là que tu vois que tu es très très loin de ce qu’on connaît en France…
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Travailler dans une roadhouse, ça consistait en quoi ?
En fait, pour vous expliquer ce qu’est exactement une roadhouse, je pourrais faire un peu la comparaison avec nos aires d’autoroutes en France. Il y a une station essence, une petite boutique, et un motel / camping. Sauf que comparé à nos aires d’autoroute, il y a souvent une centaine de kilomètres entre chacune d’elle. C’est le cas pour la mienne qui se trouvait quasiment à la frontière entre le Territoire du Nord et le Western Australia.
Dans la Roadhouse, j’étais agent de ménage (housekeeper). Ça a l’air cool comme ça, mais en fait j’étais un peu la fille à tout faire… ! Nettoyer, balayer, astiquer… ! C’était mon quotidien.
Les 2 premiers mois, j’ai fait du nettoyage tout le temps. Comme en Wet season il n’y avait personne, j’étais préposée au nettoyage de printemps des chambres, du sol au plafond… Au bout de 3 mois, j’ai commencé à travailler aussi dans le magasin les après-midi. Là c’était plus sympa, je voyais du monde, je pouvais discuter et améliorer encore plus mon anglais ! Je faisais les sandwiches, le café, les cappuccino…
Petit à petit, les touristes sur la route étaient plus nombreux, il y avait plus de passage, donc plus de boulot, c’était pas si mal. Après 3 mois de vie dans l’Outback, la première fois que j’ai vu des backpackers français, c’était vraiment bizarre, j’avais trop de mal à repasser en français !
Au niveau de mes horaires de travail, je commençais vers 8 h et je terminais vers 17 h 15 / 17 h 30. Je travaillais à peu près 35 / 40 h par semaine 6j/7. J’étais payé 21,79 $ / h, donc ça me faisait un bon petit salaire en fin de semaine (sachant qu’en plus je ne dépensais quasi rien). J’étais nourrie, logée, blanchie (pour 90 $ par semaine).
Après ma journée de travail, je piquais une tête dans la piscine (on avait la chance d’en avoir une dans la roadhouse !). Après une journée de travail sous 40°C, ça faisait tellement du bien !!
Et puis c’était détente devant la TV, ou un bon bouquin au frais dans la chambre. Les avantages de ce travail, c’est clairement le niveau financier : pas de dépenses, une bonne manière d’économiser. Les progrès en anglais sont rapides, j’étais la seule à parler français… Puis c’est une expérience enrichissante personnellement parlant.
Pour les inconvénients, c’est surtout le fait d’être éloigné de tout. Les choses sont différentes, les priorités aussi. On était un peu dans notre bulle, comme enfermés dans un monde parallèle. Parfois les coups de blues étaient plus forts qu’ailleurs. Pas moyen de s’échapper 1 h ou 2 h : on ne pouvait clairement pas aller ailleurs !
Puis sur la fin de mon contrat, les boss de la chaîne sont venus voir comment se passait notre travail, ils voulaient faire des coupes dans le budget, donc mes heures ont été réduites… Heureusement, il ne me restait que quelques semaines avant mon départ, donc je n’ai pas trop vu la différence (surtout au niveau du salaire).
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Grâce à ce job, tu as pu vivre au sein d’un village aborigène. Peux-tu nous parler de cette expérience unique ?
Effectivement, la roadhouse est sur le village de Timber Creek. Les origines de ce village remontent au XIXe siècle quand des explorateurs ont remonté la Victoria River. Mais avant Timber Creek, il y avait déjà des aborigènes qui vivaient là.
Deux communautés aborigènes sont d’ailleurs toujours présentes : les Ngaliwurru et Nungali. Ils sont donc sur leur territoire d’origine, mais j’avais bien remarqué que la majorité des postes importants à Timber Creek sont gérés par des Australiens non aborigènes, alors qu’à la base nous sommes chez eux… Donc, j’avais parfois le sentiment de ‘’m’introduire’’ et de ‘’m’immiscer’’ un peu chez eux sur leur terre, dans leur sphère privée.
Les Aborigènes, ont une culture très différente de notre culture occidentale et de la culture australienne en général. Ils vivent dans de grandes maisons, en famille. Quand je dis famille, c’est oncle, tante, cousins …. Les enfants vont à l’école, mais elle n’a vraiment pas la même importance à leurs yeux qu’aux nôtres. D’ailleurs, j’avais sympathisé avec deux petites de 11 et 12 ans. Elles m’expliquaient que pour elle leur avenir se résumait à Timber Creek et qu’elles ne se voyaient pas vivre ailleurs. J’ai compris et appris que plus tard que leur terre est d’une grand importance et qu’ils ne conçoivent pas d’en partir. Le plus important pour eux, c’est la sphère familiale et la Nature. Les terres autour de Timber Creek leur appartiennent d’ailleurs en majorité. Certains endroits sont des endroits sacrés pour eux où parfois se déroulent des cérémonies liées à leur croyance et mode de vie. Par exemple, à Timber Creek, il y pousse des baobabs. Le ‘’Gregory Tree’’ est un baobab énorme, sacré pour les aborigènes.
C’est à cet endroit que se déroule une cérémonie pour les garçons qui arrivent à l’âge de 16 ans. La cérémonie consiste à être circoncis et à commencer son ‘’dreamtime’’ (le ‘’temps du rêve’’). C’est un thème central qui revient beaucoup dans leur culture. Le temps du rêve permet de transmettre aux futures générations les histoires de leurs ancêtres. Chaque communauté et groupe a sa propre histoire qui est liée aux paysages qui les entourent. J’ai compris également que les enfants sont élevés en autonomie. Ils font leurs expériences et doivent comprendre par eux-mêmes quels sont les choix qu’ils doivent faire et doivent comprendre par eux-mêmes la nature et le monde qui les entourent. Les parents sont quand même là, évidemment et parfois un peu dépassés par leur enfants. Ils sont un peu gâtés et peuvent avoir tout ce qu’ils veulent dans le magasin… Notamment des ‘’lollies’’ comme ils disent (bonbons). En revanche, comme dans de nombreuses communautés, la violence existe … Que ce soit au sein d’un même foyer ou entre deux familles …
Parfois lors certaines soirées, la pelouse en face de la road house était le théâtre de jeu de ‘’gambling’’, des jeux d’argent. Le ton pouvait parfois monter entre eux ! À Timber Creek, nous avons donc une ‘’night patrol’’ qui veille sur la communauté. Elle essaie de gérer les conflits avant l’intervention, si nécessaire de la police… À Timber Creek, la communauté est assez calme, mais dans certaines communautés, il est interdit de boire de l’alcool et de participer à des jeux de « gambling » pour éviter les débordements…
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Que retiens-tu de toute cette aventure dans l’outback australien ?
Mon aventure dans l’Outback est juste mémorable. Ce n’était pas le boulot de mes rêves, c’est clair, mais on était bien, on était tranquille, on n’avait aucun souci. En fait, la vie était simple, elle était rythmée par notre travail et on n’avait pas d’autres préoccupations. Les problèmes que l’on peut rencontrer ailleurs, on ne les avait pas du tout là-bas.
Bien sûr ce n’était pas évident tout le temps, les coups de blues, ce n’était pas marrant. Mais j’ai eu la chance d’avoir des patrons qui me soutenaient et qui me proposaient de faire des balades, des jeux, des barbecues pendant nos jours de congés. On était comme une petite famille en fait, c’était assez cool. J’ai gardé contact avec certains de ceux qui ont bossé là-bas en même temps que moi.
Puis les rencontres sont plus intenses qu’ailleurs parce que la solidarité est plus forte dans un endroit un peu hostile et éloigné de tout. Je discutais aussi de temps en temps avec des touristes de passage. Certains me demandaient comment je faisais pour rester travailler là, ils étaient curieux, me pensaient un peu folle d’y rester 5 mois !
Mais j’ai aussi rencontré des touristes qui eux étaient vraiment fous pour le coup ! Des baroudeurs qui parcouraient l’Outback en vélo. Il y en avait un qui avait traversé toute l’Australie centrale… Il avait fait Melbourne / Timber Creek et se dirigeait vers Broome… ! Un malade !! Voilà un condensé de ce que j’ai pu vivre à Timber Creek. 5 mois, c’est dur à résumer quand même !
Là-bas, j’ai atteint mes objectifs : savoir parler anglais et économiser suffisamment pour m’acheter un van (avec un ami) et voyager autour de l’Australie. Je ne savais pas trop si j’allais devoir retravailler sur la route et finalement je n’en ai même pas eu besoin. J’ai parcouru plus de 30 000 kms en van en un peu plus de 4 mois. Je suis partie ensuite 1 mois au Cambodge et je suis rentrée après en France pour les fêtes de Noël 2015. J’aurais pu continuer encore en Asie, parce qu’il me reste toujours un bon paquet d’argent d’Australie… Mais j’avais promis à ma famille de rentrer…
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As-tu des conseils pour les pvtistes qui souhaiteraient tenter l’aventure en Australie ?
Pour les backpackers qui recherchent du travail en Australie, mon conseil c’est de ne pas avoir peur de quitter les grosses villes types Sydney, Melbourne, Perth… pour s’enfoncer un peu dans l’Australie des terres.
C’est plus hostile, peut-être moins attirant parce que la vie y est totalement différente par rapport à la nightlife des villes, les “grouillements” des artères principales de Sydney ou Adélaïde ou Cairns…
Mais c’est vraiment un avantage financier, clairement. Et puis, c’est aussi l’autre visage de l’Australie. L’Australie « hostile », l’Australie des cowboys, l’Australie des grands espaces, l’Australie authentique. Tu te souviens de Bernard et Bianca en Australie : c’est un peu ça !
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Et pour la suite, qu’as-tu en tête ?
Aha, bonne question ! Si seulement je savais !
Je suis rentrée au moment de Noël 2015, une semaine après mon retour, je signais un contrat en CDI dans mon domaine (tourisme). Grosse erreur de ma part. J’aurais dû rentrer et me poser avant de commencer à entreprendre autre chose… J’avais peur de m’ennuyer à mon retour, après avoir vécu 1 an à l’autre bout du monde à voir des choses extraordinaires tous les jours…
Je le paie un peu aujourd’hui parce que je pense au voyage en général tous les jours, la matin au réveil, le midi à ma pause déjeuner (j’y suis d’ailleurs en vous écrivant), le soir en m’endormant. Je rêve de repartir… Je suis en fait aujourd’hui en plein questionnement… Je repars ? Je ne repars pas? Je repars où ? Je repars quand… ? Je suis donc un peu perdue… Sûrement parce que je n’ai pas pris ce temps du retour pour me poser. Donc un autre conseil, au retour posez-vous pour mieux rebondir après votre expérience de PVT !
J’ai quelques jours de vacances en septembre, je pars en “backpack” à Copenhague en week-end. Je vais prendre ce temps-là pour me poser vraiment et prendre une décision quant à mon travail actuel qui ne m’épanouit pas comme je le voudrais.
De toute façon pour avancer, il faut parfois échouer ! Une chose est sûre, le voyage n’est clairement pas terminé pour moi ! Je suis trop curieuse, j’ai trop faim d’aventure pour ça !
Hélène

Inscrite sur le site depuis 2009, devenue modératrice du site en 2012, admin et community manager de fin 2015 à juillet 2018.
2 PVT Canada (2010 et 2016), des voyages en NZ, OZ et Amérique latine : autant de rencontres de PVTistes et de contenu ramené pour le site.
9 ans sur PVTistes.net et en route pour de nouvelles aventures :)

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(7) Commentaires

Valentine I |

Salut Marie !
Merci pour ton récit, je cherchais justement des témoignages sur l’Outback australien et bien je suis servie 😀 !!
J’aurais une question, as tu eu des taxes a payer a la fin de ton séjour? Tu gagnais plutôt bien pendant ces 5 mois du coup de me demande si au final ça restait intéressant après les taxes…
Je te remercie 🙂

Annaïk I |

Merci pour ton témoignage, ça a du être super de découvrir ce côté qu’on connait moins de l’Australie. Tu m’as convaincue avec Bernard et Bianca! 😀

Hélène I |

Merci Marie pour ce récit, ça a été un vrai plaisir de faire ta connaissance et de partager un bout de ton aventure australienne 😉

Marie I |

De rien ! 🙂 C’est assez plaisant de partager son récit aux futurs backpackers australiens. Pis ça me rappelle d’excellents souvenirs !

Hélène I |

Un bon « win-win » alors !! :p

Hélène I |

@tiphainet : bien vu ! Je ne sais pas comment ça a changé entre le texte que j’ai et ici mais, c’est effectivement décembre 2014. Quel oeil et quelle vivacité d’esprit 😉

tiphaine I |

Merci pour ton retour Marie, c’était très intéressant, par contre @missLN22 il doit y avoir une erreur dans les dates au début, c’est départ en décembre 2014 non? Car Marie est revenue en décembre 2015 apparemment 😉