Alice, la vie dans plusieurs villes de Corée du Sud (Daegu, Séoul et Busan)
pvtistes
Bonjour Alice, est-ce que tu peux te présenter ?
Bonjour ! Je m’appelle Alice (ou Cooki sur les réseaux), j’ai 23 ans et je suis actuellement étudiante en 4ème année de Global Studies à Pusan National University à Busan. J’ai commencé à m’intéresser à la Corée du Sud au collège, j’ai eu la chance de pouvoir y voyager pour mes 18 ans et bien qu’à l’époque j’avais considéré que c’était un pays « super pour des vacances mais pas pour y vivre » j’ai fini par m’y installer définitivement en février 2021 après de nombreux aller-retours.
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Tu as vécu dans plusieurs villes en Corée du Sud, dans quel cadre as-tu vécu dans ces différentes villes et qu’elles étaient elles ?
Comme la grande majorité des personnes, j’ai commencé par des voyages à Séoul mais c’est à Daegu que j’ai réellement vécu pour la première fois. J’y étais dans le cadre d’un échange universitaire pour apprendre le coréen grâce à l’école où j’étudiais (École de Management Bretagne Atlantique). J’ai vécu et étudié sur le campus de Daegu University à Gyeongsan de mars à août 2020.
Lors de ma seconde année d’études à l’EMBA, j’ai pu faire un nouvel échange à Séoul dans le département de International Trade de Kookmin University, de février à juin 2021. Par la suite, à cause du Covid-19 j’ai décidé de faire une année sabbatique pour rester en Corée apprendre le coréen. J’avais envie de voir autre chose que Séoul donc j’ai choisi l’institut de langue de Pusan National University et ça m’a tellement plu que j’ai fait une demande de transfert pour continuer mes études à PNU, où je suis toujours. Daegu est la première ville en Corée où tu as vécu, comment as-tu trouvé la vie là-bas ?
À l’EMBA, les échanges universitaires en Asie font partie intégrante du programme. L’échange de première année étant voué à l’apprentissage de la langue, nous sommes envoyés dans des instituts de langue hors de Séoul. À l’époque, il était possible de préciser notre souhait pour la destination; avec deux amies nous avions demandé à partir ensemble au campus de Chungju de Konguk University. Malheureusement, c’était l’université la plus populaire, et pratiquement tout le monde s’étant positionné dessus, mon groupe n’a pas pu l’avoir. Avec mes amies, nous avons été placées à Daegu University.
J’ai détesté mon expérience à Daegu. Je trépignais d’impatience de découvrir cette ville, elle ne m’attirait pas mais j’étais curieuse, je voulais lui laisser une chance. Malheureusement, Daegu est devenu le point de départ de l’épidémie de Covid-19 en Corée du Sud la veille du départ. On pensait que ça n’allait pas durer plus de quelques semaines, donc j’y suis allée quand même. Avec mes amies, nous sommes restées une dizaine de jours à Séoul en attendant de voir comment la situation allait évoluer, l’université avait maintenu l’échange et les cours en présentiel, nous avons décidé de faire notre rentrée comme prévu. Le staff du dortoir nous a pris en grippe (sans mauvais jeu de mots) dès notre arrivée. J’ai été interdite de cours en présentiel pendant 3 mois puisque je toussais en arrivant, une température supérieure à 37°C nous valait un regard méfiant et supérieure à 37,5°C c’était l’isolement. Nous avons été mises en quarantaine à plusieurs reprises, interdites de visiter d’autres villes – y compris Daegu – voire de sortir du campus à certaines périodes alors que les autres élèves pouvaient voyager sans problème. Nous étions reprises à la moindre erreur. J’avais l’impression d’être traquée.
Heureusement, vers mi-mai nous avons eu plus de liberté malgré leur méfiance, il fallait déclarer la moindre de nos sorties mais ils n’y faisaient plus opposition. Le campus étant à plus d’une heure de bus du centre de Daegu nous restions surtout à Gyeongsan où il n’y avait pas grand-chose à faire. Même lorsque nous avions le courage d’aller jusqu’à Daegu, nos sorties se limitaient à se promener et se poser dans un café. Nous avons testé la vie nocturne une fois, sans grande conviction. J’ai trouvé la ville inintéressante, de plus, les gens étaient… peu habitués aux étrangers pour dire ça gentiment. J’ai plusieurs fois reçu des remarques très déplacées, notamment venant d’hommes. [Je précise que j’ai été dans des villes bien plus petites et moins habituées aux étrangers, mais Daegu est la seule où j’ai eu des réactions hostiles].
J’ai fini par quitter l’université avant la fin de mon échange, j’étais mentalement à bout et l’annulation de mon avion retour pour la France a eu raison du peu de force qu’il me restait. J’ai passé deux semaines à Séoul en attendant d’être remise sur un vol et j’ai pleuré de soulagement en arrivant chez moi.
En revanche, les cours à l’institut de langue de Daegu University étaient vraiment bien et m’ont beaucoup fait progresser, c’est un centre KGSP donc l’apprentissage est très intensif mais les résultats sont là. Je pense que sans la pandémie, j’aurais eu une bien meilleure expérience. Un ami qui m’est très cher vit à Daegu, j’y suis donc retournée quelques fois, ce qui m’a permis de découvrir la ville dans des conditions plus agréables. Je n’accroche toujours pas, mais j’y reste attachée, c’est un peu ma hometown en Corée malgré tout.
Lors de ma seconde année d’études à l’EMBA, j’ai pu faire un nouvel échange à Séoul dans le département de International Trade de Kookmin University, de février à juin 2021. Par la suite, à cause du Covid-19 j’ai décidé de faire une année sabbatique pour rester en Corée apprendre le coréen. J’avais envie de voir autre chose que Séoul donc j’ai choisi l’institut de langue de Pusan National University et ça m’a tellement plu que j’ai fait une demande de transfert pour continuer mes études à PNU, où je suis toujours. Daegu est la première ville en Corée où tu as vécu, comment as-tu trouvé la vie là-bas ?
À l’EMBA, les échanges universitaires en Asie font partie intégrante du programme. L’échange de première année étant voué à l’apprentissage de la langue, nous sommes envoyés dans des instituts de langue hors de Séoul. À l’époque, il était possible de préciser notre souhait pour la destination; avec deux amies nous avions demandé à partir ensemble au campus de Chungju de Konguk University. Malheureusement, c’était l’université la plus populaire, et pratiquement tout le monde s’étant positionné dessus, mon groupe n’a pas pu l’avoir. Avec mes amies, nous avons été placées à Daegu University.
J’ai détesté mon expérience à Daegu. Je trépignais d’impatience de découvrir cette ville, elle ne m’attirait pas mais j’étais curieuse, je voulais lui laisser une chance. Malheureusement, Daegu est devenu le point de départ de l’épidémie de Covid-19 en Corée du Sud la veille du départ. On pensait que ça n’allait pas durer plus de quelques semaines, donc j’y suis allée quand même. Avec mes amies, nous sommes restées une dizaine de jours à Séoul en attendant de voir comment la situation allait évoluer, l’université avait maintenu l’échange et les cours en présentiel, nous avons décidé de faire notre rentrée comme prévu. Le staff du dortoir nous a pris en grippe (sans mauvais jeu de mots) dès notre arrivée. J’ai été interdite de cours en présentiel pendant 3 mois puisque je toussais en arrivant, une température supérieure à 37°C nous valait un regard méfiant et supérieure à 37,5°C c’était l’isolement. Nous avons été mises en quarantaine à plusieurs reprises, interdites de visiter d’autres villes – y compris Daegu – voire de sortir du campus à certaines périodes alors que les autres élèves pouvaient voyager sans problème. Nous étions reprises à la moindre erreur. J’avais l’impression d’être traquée.
Heureusement, vers mi-mai nous avons eu plus de liberté malgré leur méfiance, il fallait déclarer la moindre de nos sorties mais ils n’y faisaient plus opposition. Le campus étant à plus d’une heure de bus du centre de Daegu nous restions surtout à Gyeongsan où il n’y avait pas grand-chose à faire. Même lorsque nous avions le courage d’aller jusqu’à Daegu, nos sorties se limitaient à se promener et se poser dans un café. Nous avons testé la vie nocturne une fois, sans grande conviction. J’ai trouvé la ville inintéressante, de plus, les gens étaient… peu habitués aux étrangers pour dire ça gentiment. J’ai plusieurs fois reçu des remarques très déplacées, notamment venant d’hommes. [Je précise que j’ai été dans des villes bien plus petites et moins habituées aux étrangers, mais Daegu est la seule où j’ai eu des réactions hostiles].
J’ai fini par quitter l’université avant la fin de mon échange, j’étais mentalement à bout et l’annulation de mon avion retour pour la France a eu raison du peu de force qu’il me restait. J’ai passé deux semaines à Séoul en attendant d’être remise sur un vol et j’ai pleuré de soulagement en arrivant chez moi.
En revanche, les cours à l’institut de langue de Daegu University étaient vraiment bien et m’ont beaucoup fait progresser, c’est un centre KGSP donc l’apprentissage est très intensif mais les résultats sont là. Je pense que sans la pandémie, j’aurais eu une bien meilleure expérience. Un ami qui m’est très cher vit à Daegu, j’y suis donc retournée quelques fois, ce qui m’a permis de découvrir la ville dans des conditions plus agréables. Je n’accroche toujours pas, mais j’y reste attachée, c’est un peu ma hometown en Corée malgré tout.
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Quand tu as fait ton échange à Séoul, est-ce que ta vie quotidienne était très différente qu’à Daegu ?
Radicalement différente oui. Nous avions cours en ligne, ce qui m’a permis d’éviter le dortoir, j’ai vécu dans un goshiwon à Sinchon. Malgré les restrictions covid de plus en plus sévères imposées par le gouvernement, j’avais une liberté totale. J’ai pu voyager, visiter, faire la fête, rencontrer du monde. À cause de mon expérience à Daegu j’étais très psychorigide sur les réglementations anti-covid, tout a été fait dans le respect des règles. Ni mes proches ni moi n’avons jamais attrapé la covid. C’était un dépaysement total pour moi qui ai grandi dans une petite ville de Bretagne ! Peu importe le quartier, il y a tout à portée de main et chaque jour il y avait quelque chose à faire ou à voir, j’avais l’impression que tout était possible, qu’il n’y avait aucune limite. J’appréhendais un peu de retourner en échange, au final ça m’a réconciliée avec la Corée.
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Après, tu es partie vivre à Busan (où tu vis actuellement), comment ça s’est passé et comment ça se passe ?
J’avais hésité à rester autour de Séoul, mais je suis tombée amoureuse de Busan dès l’instant où j’y ai posé mes valises. C’est une grande ville dynamique avec beaucoup de choses à faire et à voir, tout en offrant un mode de vie plus paisible. Je pense que tout le monde peut y trouver son compte. J’ai la bougeotte et j’avais peur de m’ennuyer en restant dans la même ville plusieurs années, au final je ne me vois pas vivre ailleurs pour l’instant. Les quartiers sont tous très différents les uns des autres, comme pleins de petites villes collées ensemble, il suffit de faire quelques arrêts de métro pour changer d’ambiance : ville, campagne, montagne, bord de mer, toutes les atmosphères y sont. Le coût de la vie est bien moins élevé qu’à Séoul et la vie est plus douce.
Le gros inconvénient de Busan, je trouve, est le réseau de transports. Un trajet qui prendrait 30 min en voiture peut facilement en faire plus du double en bus ou métro, ce qui peut être décourageant. Le maire veut tout miser sur le tourisme pour le développement de Busan, mais il faut avouer que ce n’est pas une ville facile à visiter, dans le sens où tout est très éloigné, sans voiture il y a même certains endroits inaccessibles.
Le gros inconvénient de Busan, je trouve, est le réseau de transports. Un trajet qui prendrait 30 min en voiture peut facilement en faire plus du double en bus ou métro, ce qui peut être décourageant. Le maire veut tout miser sur le tourisme pour le développement de Busan, mais il faut avouer que ce n’est pas une ville facile à visiter, dans le sens où tout est très éloigné, sans voiture il y a même certains endroits inaccessibles.
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Tu as vécu dans 3 villes de Corée du Sud, quelles sont les différences que tu as constaté dans ta vie quotidienne ?
Séoul est vraiment une ville à part. À chaque fois que j’y vais, j’ai l’impression de ne plus être en Corée. J’ai pas mal voyagé à travers le pays, mais aucune autre ville ne m’a fait cet effet. Je pense que c’est dû au fait qu’en tant qu’étranger, c’est une ville plus accessible puisqu’il y a une grosse communauté étrangère et que tous les services y sont concentrés. Ça rend la vie plus simple, on peut facilement trouver des personnes avec qui sortir ou des infos sur internet. D’un autre côté, je trouve quand même que la vie y est plus stressante, il y a une sorte de compétition entre étrangers et il est plus difficile de s’y faire une place.
Busan est à mon avis la ville où il est le plus agréable de vivre sur le long terme, il y a suffisamment d’étrangers pour ne pas se sentir isolé sans pour autant se retrouver en concurrence les uns avec les autres. La Corée est un pays très compétitif mais je ne le ressens pas du tout à Busan. En tant qu’étudiante, le coût de la vie est beaucoup moins élevé, et bien qu’il y ait moins d’activités qu’à Séoul, je fais bien plus de choses puisque je ne suis pas bloquée par mon budget.
Quant à Daegu, bien que mon expérience ne me permette pas de répondre de façon objective, je pense que c’est une ville qui peut être intéressante quand on a une vie de famille mais que pour des études ou un PVT, elle manque de dynamisme.
Busan est à mon avis la ville où il est le plus agréable de vivre sur le long terme, il y a suffisamment d’étrangers pour ne pas se sentir isolé sans pour autant se retrouver en concurrence les uns avec les autres. La Corée est un pays très compétitif mais je ne le ressens pas du tout à Busan. En tant qu’étudiante, le coût de la vie est beaucoup moins élevé, et bien qu’il y ait moins d’activités qu’à Séoul, je fais bien plus de choses puisque je ne suis pas bloquée par mon budget.
Quant à Daegu, bien que mon expérience ne me permette pas de répondre de façon objective, je pense que c’est une ville qui peut être intéressante quand on a une vie de famille mais que pour des études ou un PVT, elle manque de dynamisme.
À lire : PVT en Corée du Sud : Séoul VS Busan
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Est-ce que pour les démarches administratives liées à l’immigration, à l’assurance-maladie ou à la banque, par exemple, c’est plus compliqué quand on n’est pas à Séoul ?
Curieusement, j’ai eu bien moins de problèmes avec l’administratif à Busan, les agents ont toujours été très agréables et serviables, alors qu’à Séoul, j’ai trouvé qu’ils avaient souvent peu de patience avec les étrangers. En revanche, même si beaucoup de démarches peuvent se faire par téléphone ou par internet, il y a toujours certaines choses qui nécessitent de se déplacer à Séoul, notamment pour tout ce qui touche à l’ambassade ou au consulat.
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De manière plus générale, est-ce que tu dirais que c’est plus facile ou au contraire plus compliqué pour un étranger de vivre dans une autre ville que la capitale Séoul ?
Ça dépend sur quels points. Pour la qualité de vie au quotidien, je dirais que c’est mieux de vivre hors de Séoul. Pour l’accès à l’emploi et l’évolution de carrière, évidemment, ça sera toujours mieux d’être à Séoul, sauf pour des domaines très spécifiques – ou si on n’est pas carriériste. En revanche, parler coréen devient vite nécessaire, notamment si on veut fonder une famille ou rester sur le très long terme puisqu’il n’y a pratiquement aucun service en français – voire anglais. J’ai fait du babysitting pour des familles multiculturelles ou étrangères à Busan. Souvent le parent étranger était pénalisé pour gérer la scolarité et les activités des enfants, certains se sentaient aussi isolés et limités dans leurs interactions sociales.
Pour venir dans un cadre étudiant ou en PVT, par contre, je ne pense pas que ça soit plus difficile, en tout cas; mes copines en PVT à Busan sont super contentes !
Je ne ressens pas non plus une grosse différence entre l’époque où je ne parlais pas coréen et aujourd’hui en ce qui concerne la vie étudiante, mais je me suis mariée récemment, donc je commence à entrer dans une vie plus « adulte » et à faire face à des problématiques comme faire appel à un notaire ou louer un vrai appartement en jeonse. Dans ce cas, c’est vrai que ça peut être plus compliqué en dehors de Séoul et ce même en parlant coréen, puisque souvent ils ne savent pas comment faire avec les étrangers. Par exemple, pour enregistrer le mariage, l’agente a dû faire venir des collègues pour l’aider à chercher des infos puisqu’elle ne savait pas comment j’étais censée remplir le formulaire.
Pour venir dans un cadre étudiant ou en PVT, par contre, je ne pense pas que ça soit plus difficile, en tout cas; mes copines en PVT à Busan sont super contentes !
Je ne ressens pas non plus une grosse différence entre l’époque où je ne parlais pas coréen et aujourd’hui en ce qui concerne la vie étudiante, mais je me suis mariée récemment, donc je commence à entrer dans une vie plus « adulte » et à faire face à des problématiques comme faire appel à un notaire ou louer un vrai appartement en jeonse. Dans ce cas, c’est vrai que ça peut être plus compliqué en dehors de Séoul et ce même en parlant coréen, puisque souvent ils ne savent pas comment faire avec les étrangers. Par exemple, pour enregistrer le mariage, l’agente a dû faire venir des collègues pour l’aider à chercher des infos puisqu’elle ne savait pas comment j’étais censée remplir le formulaire.
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Est-ce que tu as réussi à rencontrer des gens quand même ?
Oui, le seul problème c’est que les étrangers anglophones ou francophones long-terme de mon âge sont rares en dehors de Séoul. Notamment quand j’étais à Daegu, il n’y avait que des Vietnamiens et des Chinois. Ils ne parlaient pas anglais et à l’époque mon coréen était limité donc nos relations restaient superficielles. De plus, au bout d’un moment, il y a une certaine fatigue à voir partir ses amis petit à petit. Évidemment, j’ai des amis coréens mais ils n’ont pas vécu à l’étranger, donc ils ne peuvent pas comprendre ma situation et il y a certains sujets qu’on ne peut pas aborder puisqu’ils n’y sont pas familiers. Parfois, on a besoin du soutien d’autres étrangers, ça peut être plus difficile à trouver en dehors de Séoul, mais d’un autre côté on est plus soudés.
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Tu as préféré la vie à Séoul, à Daegu ou à Busan et pourquoi ?
Je pense que la réponse est sans surprise : Busan ! La vie est douce, le climat est agréable, les gens sont gentils, il y a un petit charme rustique que j’adore. Hormis le marché de l’emploi, la ville offre vraiment un beau cadre de vie.
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Il me semble que tu projettes de rester vivre encore quelques années en Corée du Sud, est-ce que ton choix sera Busan ou est-ce que tu as envie de vivre ailleurs également ?
J’aurais adoré rester à Busan, ou tenter Geoje-do ou Jeju-do, malheureusement à cause du travail de mon mari on va devoir déménager à Séoul prochainement. Pour moi, il est hors de question de retourner vivre au centre de Séoul, je me renseigne sur les quartiers excentrés et les villes autour pour voir s’il n’y a pas moyen de trouver un compromis. J’avais bien aimé Ilsan, ça sera peut-être ma prochaine destination !
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Pour finir est-ce que tu peux nous citer un de tes lieux préférés dans chacune des villes où tu as vécu ?
Busan : Cheongsapo + songjeong beach (petit aperçu dans cette vidéo). Un petit village de pêcheurs avec une balade côtière qui mène à une plage de surf. C’est une bonne alternative à Haeundae pour avoir un côté plus typique. Et évidemment les coffee streets de Jeonpo, PNU et Oncheonjang !
Séoul : Quand j’habitais à Séoul, avec une amie on allait souvent au parc de Dangsan qui longe la rivière Han pour nous balader, il y a une espèce de petit bois où on allait se cacher pour pique-niquer au bord de l’eau c’était très agréable, un havre de paix au milieu de la ville. Cet hiver, je suis retournée à Séoul pour voir des amis, j’ai découvert HBC (Haebangchon) et Seongsu que j’ai beaucoup apprécié ! Il y a beaucoup de restaurants et de cafés qui valent le coup, ainsi qu’un aspect plus culturel avec les boutiques de musique et les pop-up.
Daegu : j’ai pu retourner au campus de Daegu University récemment, c’est un endroit très agréable maintenant qu’il est vivant et que les commerces ont rouvert. C’est une vraie petite ville ! Je n’irais pas jusqu’à dire que ça vaut le détour, mais pour ceux qui voudraient avoir un dépaysement total c’est à voir. Le quartier de Dongseongro est agréable aussi, beaucoup de restaurants et de cafés, et il y a une sorte de scène centrale avec des animations.
Séoul : Quand j’habitais à Séoul, avec une amie on allait souvent au parc de Dangsan qui longe la rivière Han pour nous balader, il y a une espèce de petit bois où on allait se cacher pour pique-niquer au bord de l’eau c’était très agréable, un havre de paix au milieu de la ville. Cet hiver, je suis retournée à Séoul pour voir des amis, j’ai découvert HBC (Haebangchon) et Seongsu que j’ai beaucoup apprécié ! Il y a beaucoup de restaurants et de cafés qui valent le coup, ainsi qu’un aspect plus culturel avec les boutiques de musique et les pop-up.
Daegu : j’ai pu retourner au campus de Daegu University récemment, c’est un endroit très agréable maintenant qu’il est vivant et que les commerces ont rouvert. C’est une vraie petite ville ! Je n’irais pas jusqu’à dire que ça vaut le détour, mais pour ceux qui voudraient avoir un dépaysement total c’est à voir. Le quartier de Dongseongro est agréable aussi, beaucoup de restaurants et de cafés, et il y a une sorte de scène centrale avec des animations.
D’autres témoignages sur la vie en Corée du Sud :
Enola
Je m'appelle Enola, je suis Française, j'ai fait un premier PVT en Corée du Sud et en ce moment je suis en PVT au Japon. Je vous partage ici sur pvtistes, mon expérience. :)
Hi, I’m Enola from France. I completed a working holiday in South Korea, and now I'm doing a whv in Japan. Stay tuned as I share my experiences here on pvtistes.
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