Olivia et Aloïse : 2 sœurs en PVT en Corée du Sud
Olivia et Aloïse sont deux sœurs, parties en PVT en Corée du Sud.
Aloïse : Bonjour, je m’appelle Aloïse, j’ai 21 ans, née également à Paris. Diplômée d’une licence en sciences sanitaires et sociales, j’ai décidé de prendre une année sabbatique avant le master. Pour financer ce projet, j’ai accumulé plusieurs petits boulots en tant qu’animatrice (BAFA).
Aloïse : Passionnée par la culture coréenne depuis le lycée, cela faisait longtemps que je souhaitais me rendre en Corée du Sud. N’étant pas très amie avec l’anglais, les pays anglophones ne m’attiraient pas trop, donc mon choix s’est vite reporté sur la Corée du Sud.
Olivia : La nourriture ! Je me souviens encore du premier bibimbap (plat typique de la Corée) que j’ai goûté (plat pris au hasard dans un restaurant japonais/coréen !). Ensuite, comme ma sœur et moi vivons sous le même toit, la vague Hallyu m’a atteinte aussi.
Olivia : Même si j’adorais la culture coréenne, j’ai refusé d’apprendre le coréen parce que j’étudiais à la même époque le japonais à la fac et je craignais de mélanger les deux langues. Ce n’est que trois-quatre mois avant notre départ que je me suis sérieusement mise à apprendre le hangeul (l’alphabet coréen). Maintenant, je prends également des cours de coréen donc je suis capable de commander au restaurant, parler au chauffeur de taxi, etc.
Aloïse : Simple mais il faut rappeler le coup de chaud que nous avons eu ! Nous avons déposé notre demande huit jours avant notre départ. Sauf qu’en mai, il restait un dernier pont et sur le papier, nous étions censées recevoir le visa le 1er juin sauf que les billets d’avion mentionnaient un départ au 31 mai. L’attente du visa a donc été un peu stressante et heureusement on a récupéré nos passeports deux jours avant notre départ. Le coup de panique mémorable !
Aloïse : À la base, je devais rejoindre ma sœur au restaurant. Mais suite à son expérience partagée avec celles de ses collègues, j’ai décidé de ne pas tenter l’aventure. À Busan, en tant qu’étranger, et encore plus en tant qu’étranger non natif de pays anglophones, il est difficile de trouver un emploi si on n’a pas un bon niveau en coréen. C’est pour cela que nous avons décidé de nous concentrer sur l’apprentissage du coréen afin d’atteindre un niveau suffisamment acceptable pour postuler.
Aloïse : Les fruits de mer, la nature et le dialecte de Busan. On y mange bien, le climat est moins vigoureux qu’à Séoul (on verra si cela se vérifie cet hiver). Et aussi, parce que la majorité des pvtistes qui partent en Corée se rendent à Séoul, donc on voulait tenter l’aventure à Busan.
Egalement, le fait que certains magasins et cafés restent ouverts 24 h/24. Et les noraebang (karaoke coréens), je suis amoureuse des noraebang !
Aloïse : Le métro coréen. Il est vraiment propre, calme, jamais de retards ou de problèmes techniques quelconques. Comparé aux transports de la région parisienne, c’est un plaisir de prendre les transports en commun en Corée. J’apprécie les nombreux cafés qui sont originaux pour la plupart (raccoon cafés, dogs cafés, etc.) et le fait qu’il existe des endroits sympas pour se retrouver en amis n’importe où, à n’importe quelle heure (cafés, DVDbang…) et le fait de pouvoir manger pour pas très cher.
Olivia : Les raclements de gorge, suivis de gros crachats. Appétissant, n’est-ce pas ? Et la façon de conduire des Coréens, certains sont bons conducteurs, d’autres de vrais dangers publics : ils passent au feu orange, roulent (très) vite… S’agissant des scooters/motos, ils passent sur les trottoirs et coupent devant vous sans prévenir. Bref, en Corée, en tant que piéton, il faut être extrêmement vigilant !
Olivia : D’être parties avec un plus gros budget que si j’étais partie toute seule. Et surtout, le fait de pouvoir partager les bons et les mauvais moments, les joies sont ressenties deux fois plus intensément et les peines sont allégées et consolées plus rapidement.
Aloïse : J’avais l’habitude d’avoir ma chambre à moi, et le fait de partager un studio, c’est un peu étouffant parfois (même si j’adore ma sœur). 😉
Olivia : Concernant le PVT en général, comme ma sœur l’a dit, se renseigner au maximum, avoir un budget raisonnable et surtout, se lancer ! Je réfléchissais déjà au PVT à mes 18 ans et maintenant que je suis en train d’en faire un, je réalise que c’est ce dont j’ai toujours rêvé de faire et qu’importe la façon dont il va se dérouler, je ne regretterai pas cette expérience. Donc, mon conseil est de se donner les moyens pour réaliser ce projet et de se lancer sans hésitation ! Sincèrement, foncez !
Après, s’agissant du PVT en Corée du Sud, apprenez un minimum le coréen ! Cela vous ouvrira d’autres portes, vous permettra de vous faire des ami(e)s plus facilement et de profiter d’une belle immersion dans la culture coréenne.
Aloïse : Pareil ! Je compte profiter à fond de ce PVT, découvrir du mieux que je peux et pour la suite, seul l’avenir nous le dira !
Merci à vous deux d’avoir pris le temps de répondre à nos questions !
Après un an passé à découvrir l'Australie en PVT, puis un an à Toronto et 6 mois dans l'ouest canadien (toujours en PVT), je suis ensuite partie en vadrouille un peu partout autour du globe.
I spent one year exploring Australia on a working holiday, followed by another year in Toronto and 6 months in Western Canada. After that, I travelled around the globe.
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(2) Commentaires
Merci beaucoup pour ce témoignage ! Je souhaite faire un PVT en Corée du Sud et l’article m’a beaucoup aidé 🙂
J’adore le fait que vous soyez parties entre soeurs <3
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