Nomade durant toute la durée de mon PVT au Canada, j’ai voulu tester différents types de volontariat, du Manitoba jusqu’au Yukon. Pour moi, le volontariat n’était ni un moyen économique de voyager, ni une petite expérience de deux semaines à la ferme histoire de tester, ni des vacances prolongées. C’était avant tout une nouvelle manière de vivre le voyage au long cours, axée sur le don, la (re)découverte de soi et le partage. Je ne suis passée par aucun organisme pour m’aider, j’ai contacté tous les endroits par moi-même, grâce à l’aide des locaux, des anciens pvtistes et de la communauté des voyageurs.

Cette conception du PVT, avec un T bénévole, m’a permis de rencontrer de nombreux Canadiens et d’expérimenter des métiers et modes de vie différents. J’ai pris plaisir à m’enrichir humainement à défaut de m’enrichir monétairement. Ce « long break d’apprentissage » m’a fait gagner en liberté et m’a aidé à faire tomber bon nombre de barrières. Après un an de volontariat sur la route, on arrête de baisser la tête, de stresser pour rien, de penser qu’on y arrivera pas car on est nul en anglais… Non, on y va et, jour après jour, on croit un peu plus en soi. Les Canadiens nous aident beaucoup en ce sens, car ils sont encourageants, ils s’en foutent pas mal de votre CV et ils ne vous jugent pas au premier coup d’œil. Vous apprendrez beaucoup à leur contact. Je vous encourage à bousculer vos habitudes et à suivre à votre tour la voie du bénévolat/volontariat, car c’est une vie saine et simple, qui peut vous apporter bien plus que vous ne pouvez l’imaginer.

Petit tour d’horizon du champ des possibles

1 – Le plus connu, le WWOOFing, le volontariat à la ferme

C’est la forme la plus classique en matière de volontariat. Le WWOOFing est structuré, grâce au site www.wwoof.ca (50 dollars l’année pour avoir accès aux coordonnées des hôtes) vous pourrez trouver de nombreuses fermes biologiques. Les tailles, activités et modes de fonctionnement varient énormément d’une ferme à une autre. Aucun WWOOFing ne se ressemble et c’est tant mieux. J’ai testé 3 WWOOFing. Les deux premières étaient des petites fermes familiales, très accueillantes, avec un travail souple et peu fatigant. Le business n’était pas au cœur de l’activité. C’était plutôt « aide-moi à prendre soin de mon potager ».
Par contre, la dernière était une « vraie » ferme commerciale, les conditions de travail étaient plus rudes, j’étais souvent totalement rincée à la fin de la journée. Mais cela m’a permis de prendre conscience des difficultés du « vrai » travail à la ferme. Sachez qu’en général, plus vous choisirez une grosse structure, plus vous devrez être courageux ou passionné…

Et si vous testiez à votre tour ?

Logement et conditions de travail

Tout dépend du lieu de WWOOFing. J’ai eu droit à trois types de logement : une chambre dans la maison, une maison annexe spéciale pour les WWOOFers et une mezzanine dans un garage à vélo ! Les conditions de travail varient également d’un hôte à l’autre. Légalement, le WWOOFing, c’est 20 heures d’aide par semaine. En réalité, dans les grandes fermes, vous pouvez monter jusqu’à 35 heures, voire plus. C’est à vous de savoir dire stop et c’est à vous de mettre des limites. Certaines fermes abusent clairement de la gentillesse des bénévoles…

Moments forts

  • La rencontre de Kerri (ma première hôte)
  • Les tours de moto avec Ross et la dégustation de la première pastèque de la greenhouse
  • Les histoires de Peter à table, les leçons sur la culture biologique, la fabrication de la crème glacée maison, du chocolat Raw et la récolte interminable des carottes

2- Les B&B et Resorts

Vous pouvez proposer votre aide dans des bed and breakfast, des resorts, des campings ou des auberges de jeunesse. C’est accessible et le travail peut s’avérer moins pénible qu’à la ferme. La plupart du temps, il faut nettoyer les lodges ou les chambres, changer les draps, aider en cuisine (préparation du petit-déjeuner par exemple) ou accueillir les clients. Pour certaines personnes, ça a un côté rébarbatif au bout d’un moment. J’avoue préférer être dehors avec mes carottes qu’à l’intérieur avec mes taies d’oreiller ! Mais cela dit j’ai adoré mes deux volontariats. On a la chance d’évoluer dans un environnement social et on peut rencontrer de nombreux touristes et voyageurs.

Et si vous testiez à votre tour ?

Falcon Trails Resort – Manitoba
Traveling Light Bed and Breakfast – Une yourte au Yukon

Logement et conditions de travail

Au Falcon Trails Resort, j’avais une chambre dans la maison des gérants. Au Traveling Light, j’ai alterné entre la chambre de la maison et la yourte. Les conditions de travail ont été bonnes et souples.

Moments forts

  • Les tours en vélo sur la Transcanada trail dans le Manitoba, mon premier plongeon dans le Falcon lake, la récolte de bleuets sauvages derrière la maison, le premier ours que j’ai vu avec le chien (Soumack) qui s’est mis à courir après dans le bois…
  • La rencontre de la famille Mouchet, mon premier réveil dans la yourte, la vue incroyable, l’apprentissage des céréales maison et du pain « sourdough » (typique yukonnais), Bella & Louis, la fête des lanternes, la leçon de ski…

3- Le HelpX dans des familles, petits travaux, house and pet-sitting…

Le site HelpX est très utilisé par les voyageurs au Canada car il est plus « ouvert » que WWOOF.ca (on n’y trouve pas uniquement des fermes bio) et l’inscription est moins chère. On trouve de tout, dans tous les sens, mais c’est un bon moyen pour dégoter une activité sympa à un endroit précis où l’on souhaite se rendre. Ce fut mon cas pour Quadra Island, en Colombie-Britannique. Je voulais absolument aller là-bas mais je ne trouvais aucun WWOOFing. Par contre, il y avait beaucoup d’annonces sur HelpX.net. Une amie voyageuse m’a recommandé l’adresse de Tara et j’ai bien fait de la contacter et d’y aller. J’ai été très bien accueillie, j’ai pu redécorer un vieux camper, peindre un grand abri pour les biquettes, m’occuper des animaux, du potager, garder un œil sur le bébé… C’est un peu du touche à tout, le HelpX, mais la diversité, ça a du bon au quotidien ! Surtout si vous êtes dans un endroit magnifique comme c’était mon cas sur cette île !
Dans un autre style, si vous souhaitez aider des familles, de nombreuses personnes recherchent des gens pour du House ou Pet-Sitting. Il y a plusieurs sites Internet et c’est un moyen très économique (mais peu intéressant) de squatter quelque part gratuitement.

Et si vous testiez à votre tour ?

  • Chez Tara Taylor – Quadra Island (rechercher l’hôte sur HelpX.net)

Logement et conditions de travail

J’étais logée dans la maison, j’avais une très belle chambre. Je repeignais le camper pour que les futurs helpeurs logent dedans. Conditions de travail très souples. Une vingtaine d’heures par semaine.

Moments forts

Quand j’ai vu une petite dame porter à bout de bras un gros mouton pour le mettre dans notre truck. Mais d’où vient la force incroyable des Canadiennes ?!

4- Nounou / aide à domicile

Oui, c’est possible aussi d’être nounou ! Bien sûr, j’avoue que c’est plus intéressant de trouver un travail rémunéré pour cela. Notamment via les séjours « au pair » qui sont encadrés.
De mon côté, j’ai vécu l’hiver dans une famille au Yukon. Je devais m’occuper des repas, des conduites, de la garde des enfants après l’école et du bien-être de Zumba, le chien ! Ce n’était pas toujours de tout repos mais j’en garde un souvenir excellent car la famille était adorable et respectueuse. On a eu beaucoup de fun ! C’était aussi un moyen de passer l’hiver « au chaud », la période des WWOOFing étant en pause.

Les enfants ont beaucoup à nous apprendre alors je trouve que c’est une bonne expérience. J’ai cru comprendre qu’il y avait beaucoup de familles qui recherchaient de l’aide au Canada… Si vous aimez les enfants, à vous de voir ce qui vous intéresse en matière de durée, rémunération, encadrement, mais en tout cas, c’est un bon plan pour l’hiver… Réfléchissez bien avant de vous engager sur le long terme avec une famille. Tout n’est pas toujours rose dans ce type d’aide ! A l’inverse, quand on tombe sur une bonne famille, ça reste marqué à vie.

Et si vous testiez à votre tour ?

Chez Elise & Ludo – Whitehorse, Yukon (me contacter par MP pour les coordonnées !)

Logement et conditions de travail

Toujours une chambre dans la famille. Heures variables, je dirais une trentaine d’heures par semaine, parfois plus, parfois moins, tout dépend ce que vous êtes prêt à donner et à faire. Il faut s’arranger avec la famille, mais la garde d’enfant demande de l’énergie et beaucoup d’amour.

Moments forts

Mon anniversaire puis l’anniversaire de Maëlle, le jour où j’ai perdu le chien, les histoires que j’ai pu lire le soir aux enfants, le visionnage et les chansons de Frozen, les ateliers peinture, le ski avec Maëlle, le bonhomme de neige avec Louve, le gin tonic de Ludo, les discussions et la cuisine avec Elise… Il y a beaucoup de moments forts lorsqu’on est nounou en fait. C’est vraiment à vivre !

5- Les ranchs

Alors ça, j’adore ! Je mets un gros +1 pour le travail dans les ranchs ! Bien sûr et comme toujours, il faut tomber sur un bon ranch qui ne vous exploite pas et qui traite bien les animaux. La famille où j’ai été nounou m’a conseillé d’aller voir Gail, dans un ranch à une vingtaine de minutes de Whitehorse, pour discuter et voir les possibilités de volontariat. Je ne connaissais rien aux chevaux mais ça a tout de suite collé car elle a vu que j’aimais beaucoup les animaux et que je n’étais pas fainéante. Je le redis : l’attitude au Canada joue beaucoup.

Osez les ranchs avec le sourire même si vous n’avez jamais fait ça de votre vie ! Il faut nourrir tous les animaux, faire les ravitaillements en eau, charger la paille, nettoyer de ci de là et donner de l’amour aux poules et aux chevaux ! Cela pendant 4 à 5 heures par jour, ce qui vous donne beaucoup de temps libre (la preuve, je vous écris cet article en direct de mon ranch). Par contre c’est 7 jours sur 7 car les animaux, il faut bien les nourrir tous les jours, mais le week-en, vos hôtes peuvent s’en charger. C’est à vous de demander un temps off (ça ne posera pas de problème).

Et si vous testiez à votre tour ?

Heart Bar Ranch – Yukon

Logement et conditions de travail

Au ranch, il y a plusieurs possibilités car il y a trois cabanes autour de la maison principale. Deux avec Internet, une sans Internet. Il y a aussi une caravane / camper. Vous avez donc votre propre espace. Moi j’ai testé la première petite cabane avec Internet, puis j’ai repeins le plancher donc je suis partie dans la grande cabane sans Internet, sans eau courante ni électricité. Je l’adore car c’est complètement unique et off-the-grid !

Moments forts

Ma première leçon d’équitation avec Gail, les 30 chevaux à nourrir quotidiennement, la rencontre de Tom, un volontaire de 68 ans, nomade depuis 6 ans ! L’arrivée du printemps, la première averse que j’ai fêtée dehors (je n’avais pas vu de pluie depuis 6 mois), le nouveau barbecue et ma première baguette maison (sourdough) !

6- Handler (entreprise de traîneaux à chiens)

Etre handler n’est pas un volontariat de tout repos. Bras droit du musher, vous l’aidez à accomplir toutes les tâches du quotidien (nettoyer le chenil et nourrir la meute deux fois par jour, couper des blocs de viande, scier du poisson, atteler les équipes, accueillir les clients, participer aux entrainements…). C’est un travail qui peut être fatigant et/ou vite rébarbatif si vous n’êtes pas passionné par le traineau à chiens. Faire un tour en tant que touriste c’est une chose, bosser dans un chenil, c’est autre chose. Il faut avoir une sacrée volonté, être doggy pour la vie ou être marginal pour apprécier comme il se doit la vie de musher.

Et si vous testiez à votre tour (en connaissance de cause…) ?

Alayuk Adventures – Yukon

Logement et conditions de travail

Une chambre dans la maison. 7 jours sur 7 de travail, je ne préfère pas compter les heures, et il faut demander pour des congés, ce qui est toujours un peu compliqué. Vous êtes isolés, loin de la ville, et vous suivez le rythme du musher. Vous bougez quand il bouge. Oubliez votre autonomie.

Moments forts

Ma rencontre avec Juliette (l’autre handleuse). Notre soutien mutuel inébranlable. Prince et Morisson. Les voisines. Le cours de peinture sur soie. Quand j’ai réussi à dire stop à ce volontariat et que je suis partie.

7- Les centres de retraite-nature / éducation à l’environnement

Vous aimez la nature, les îles isolées, les éco-villages ou autres curiosités liées à l’éco-construction et à la vie communautaire ? Rendez-vous vite dans un éco-village, retreat centre ou autre endroit alternatif pour proposer votre aide. Cela permet de vivre en communion avec la nature et d’évoluer dans un environnement qui a du sens, loin de la pollution et de la folie de la ville. The Channel Rock aura été mon coup de cœur de l’été 2013 car l’endroit était tout simplement paisible, irréel, incroyable. Niché au milieu de la forêt sur une île, le centre à tout pour plaire. J’ai travaillé de nombreuses heures dans le potager et j’ai aidé à l’entretien. Je vivais dans une tente et j’évoluais au quotidien avec deux autres volontaires, la jardinière et la cuisinière du centre. Ce fut l’un de mes meilleurs souvenirs au Canada ! Cortes Island n’est pas facilement accessible mais si vous êtes motivés pour sortir des sentiers battus : allez-y !

Et si vous testiez à votre tour ?

The Channel Rock – Cortes Island

Logement et conditions de travail

Dans une grande tente individuelle, surélevée sur une planche de bois, avec un matelas à l’intérieur.
Environ 5 à 6 heures de travail par jour 6 jours sur 7. Essentiellement dans le jardin, peu importe la météo.

Moments forts

Il y en a tellement là-bas… Le premier jour où j’ai découvert le centre niché dans la forêt, les couchers de soleil chaque soir sur le rocher, le kayak nocturne et le phénomène de bioluminescence, la rencontre de Dianne la cuisinière, les étudiants de l’école BGI, Stephen l’un des professeurs, les cours de permaculture, les 2 heures de trajet pour acheter de la bière (!), la récolte des champignons Shitakee, mes premières larmes dues à la solitude, aux émotions intenses et au changement de vie radical (et oui ce n’est pas inné d’être nomade et volontaire à travers le Canada !)

8- Le milieu associatif

Lors de mon installation hivernale à Whitehorse, j’ai proposé mes services à l’association franco-yukonnaise (AFY). Travailler dans le milieu associatif ou se rapprocher d’un centre francophone en territoire anglophone permet de faire des rencontres et de reparler un temps sa langue natale ! Une fois par semaine je me rendais au service « tourisme » de l’AFY pour travailler avec la chargée de développement touristique. Ce bénévolat fut une expérience très enrichissante. Cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses sur le Yukon. J’ai participé également à un festival, je servais des tires d’érable à la cabane à sucre ! Il y a beaucoup de petits bénévolats à faire avec l’AFY, n’hésitez pas à vous rapprocher d’eux si vous êtes de passage au Yukon.

Et si vous testiez à votre tour ?

Association Franco-Yukonnaise (AFY) – Yukon

Logement et conditions de travail

Pas de logement ici, je faisais un jour de bénévolat par semaine pour l’AFY, tous les mardis de 9 h à 15 h.

Moments forts

La rencontre de Sophie (chargée du développement touristique) et le bénévolat pour la cabane à sucre.

D’autres types de volontariats existent. Vous pouvez par exemple expérimenter : la cueillette des fruits ou des champignons, un jardin botanique, une érablière, un centre de yoga… Tout est plus ou moins possible ! Il suffit juste d’oser ! Je vous conseille de demander aux gens par e-mail ou d’utiliser le bouche-à-oreille pour trouver des endroits sympas où on peut être logé et nourri contre quelques heures de travail par jour. C’est très facile au Canada, vous aurez l’embarras du choix !

Pour en savoir plus sur les volontariats ou pour connaître mon histoire sur la route, n’hésitez pas à vous rendre sur mon blog Routes Parallèles. Je vous conseille aussi deux autres blogs de pvtistes volontaires à travers le Canada : Anne et Nicolas de « Anola Le Mag » ainsi que « Les bonheurs de Anne et Alex » (qui ont testé des volontariats complémentaires aux miens, au Canada et aux Etats-Unis).

Laetitia

De retour du Canada après 18 mois de volontariats et nomadisme au Canada. Mes articles et mon livre numérique (gratuit) sur www.routesparalleles.com !

Ajouter à mes favoris
5
1 avis

Connectez-vous pour pouvoir voter.

(34) Commentaires

Tiphanie I |

Hello! Merci beaucoup pour cet article qui m’a permis de trouver exactement ce que je recherchais ! Sais tu s’il est possible de faire du bénévolat sans forcément avoir un PVT (juste avec un visa touriste) ? J’ai très envie de partir, et je vais avoir du mal à attendre d’être tirée au sort, ou non …
Merci 🙂

{{likesData.comment_79531.likesCount}}
Elina I |

Hello Tiphanie! Je me permets de te répondre avec les infos que j’avais trouvé à ce sujet. En fait théoriquement tu peux faire du volontariat sans permis de travail donc juste avec un visa touriste. Mais le problème peut se poser à la douane, le Canada n’aime pas trop que des étrangers avec un visa touristique fasse du woofing parce que c’est presque du travail pour eux. Il y a des cas de personnes qui ont été refusé d’entrée sur le Canada avec un visa touriste parce qu’ils voulaient faire du woofing. Ça dépend sur quel douanier tu tombes je pense… Le mieux c’est peut-être de ne pas le mentionner à la douane mais c’est toujours à tes risques et périls si une autorité quelconque le découvre par la suite 🙂 Perso, j’ai eu la chance de ne pas tenter parce que j’ai eu mon PVT. Bon en tout cas je croise les doigts pour toi!

{{likesData.comment_79532.likesCount}}
Tiphanie I |

Merci beaucoup pour ta réponse ! Je vais attendre pour le moment, en espérant être tirée au sort !

Laetitia I |

Hello tiphanie. Désolé pour la réponse tardive. Elina a tout à fait raison. J’ai quand même pris un risque de mon côté et j’ai fait 6 mois de visa touristique en pratiquant du volontariat (j’ai prolongé après le pvt). Mais il faut éviter d’en parler c’est sur et il ne faut pas que ce soit ton unique motif de voyage. Si tu visites le territoire et pratique l’un ou l’autre wwoofing de temps en temps y a pas de souci à mon avis. Il faut prouver les fonds nécessaires au voyage et voilà. Enjoy !!

{{likesData.comment_79600.likesCount}}
guilhemmercadal I |

Bonjour! Le lien pour channel rock n’est plus disponible? Sais tu si l’éco-village est toujours présent?

Laetitia I |

Hello ! Malheureusement le Channel Rock n’accueille plus de volontaires. Je pense qu’ils ont fermé il y a deux ans. En tout cas pour l’accueil, au niveau de l’éco-village je ne sais pas s’il a été maintenu. Désolé pour ça ! Si aller à Cortes Island t’intéresse vraiment, il existe HollyHock, un éco-village ou centre de retraite aussi qui accueille des bénévoles il me semble, tu peux toujorus leur demander : https://hollyhock.ca/

{{likesData.comment_79404.likesCount}}
Elina I |

Super article ! Pleins d’infos que je cherchais depuis longtemps ! MERCI! ?

Arnaud I |

Très belle article qui m’a captivé, et qui ma fait réfléchir sur la façon de vivre mon PVT 😉

Hélène I |

ça devrait être obligatoire de faire du HelpX pendant son PVT :p
Je déconne bien sûr mais c’est tellement une belle expérience…Fonce !

Arnaud I |

C’est clair!
Mais du coup on va peut-être favoriser les éco-villages ou le milieu associatif, et on va laisser l’handler pour les vrai passionnés 😉

KellyT I |

Wouaw merci pour ce retour d’expériences ! J’avoue que pensant partir en PVT en 2015, je n’envisageais pas du tout le bénévolat genre WWOOFing, HelpX ou autre, mais ton article me donne envie de revoir mes plans 🙂

Laetitia I |

Oui tu devrais tenter l’expérience Kelly (ou quelques unes) ! C’est toujours intéressant, encore plus quand on veut changer d’horizons !

Hélène I |

une expérience à ne pas rater!!!! 🙂

Hélène I |

J’ai passé quelques jours sur Quadra Island, en break entre 2 helpX et j’ai rencontré Linda à Heron House. Je ne sais pas si tu l’as rencontrée en étant là-bas.
En tout cas, c’est un coin magique en BC, et ton parcours laisse rêveur…
C’est cool que cette interview soit remontée à la surface!! 🙂

Laetitia I |

Ah bah oui ça me dit quelque chose tiens Linda ! Moi aussi j’avais adoré l’aspect communautaire et paisible de Quadra Island. On avait d’ailleurs fait une fête avec la majorité des habitants de l’île ! Un gros potluck bien sympa 🙂 Super souvenir ^^ En tout cas, du rêve à la réalité, il n’y a souvent que ce premier grand pas à faire 🙂 après ça va tout seul (encore plus au Canada! =)

ManuElo I |

Je vois que tu as bien tourné au Canada.
Nous avons certains points communs à ton voyage.
Heart Bar ranch. ou nous avons passé 1,5 moi d’hiver (de Janvier à mi-février) et Cortes island ou nous travaillons actuellement, mais j’avoue ne pas connaitre ton point de chute…
Bref Je revis des moments forts dans tes histoires…
Cortes island n’est pas juste perdue, C’est vraiment magique. Une île sous l’esprit communautaire.
Je veux retrouver ça en France.
Merci pour ton récit

Laetitia I |

Excellent ! C’est fou, le monde est petit 🙂 Je serai curieuse de savoir où vous êtes désormais, moi je viens de rentrer en France, le Yukon tout comme Cortes Island ou Haida Gwaii me manque vraiment !! J’espère aussi retrouver un coin de paradis prochainement!

soely I |

Waouh c’est pour ça que j’aime ce site..pour des gens comme toi qui nous font partager leurs expériences et leurs contacts.MERCI !!
Ca donne envie et en même temps ça recadre 🙂

Margaux I |

Merci pour ce super article qui répond à pas mal de mes questions. Bon je voyagerai avec mon homme et mes deux chiens alors ça risque d’être plus compliqué mais je vais allée voir tous les blogs que tu donnes. Merci encore pour ce partage d’expérience !

Laetitia I |

Merci beaucoup à tous pour vos messages ! C’est un plaisir de partager mes expériences, j’espère que vous aurez à votre tour l’occasion de tester le volontariat au Canada ! Sortir des sentiers battus ça a vraiment du bon, on se sent pousser des ailes après on ne peut plus s’arrêter !!! 😉

clemence I |

Hello !
Magnifique récit et expérience, c’est vraiment ca que je recherche! Merci pour le partage qui fait rêver et pour les adresses 🙂
J’avais une question qui me trotte dans la tete depuis un moment: comment as tu voyagé ? comment t’es tu déplacé entre chaque endroit? est ce que tu avais une voiture, par bus/train etc… ?

Laetitia I |

Salut Clémence, alors j’ai eu un van pendant 6 mois donc j’ai été du Québec jusqu’au Yukon comme ça (j’avais acheté un vieux van à des anciens pvtistes). Ensuite la transmission m’a laché et j’ai du abandonner mon van faute d’argent pour le réparer. J’ai passé l’année qui a suivi (car je suis restée 18 mois au Canada) en stop et en bus (greyhound). Où alors du covoiturage, enfin je trouvais toujours un moyen pour aller où je voulais (en ferry aussi quand j’ai été sur les îles de la colombie britannique) ! Voilà c’était multi transports !! ^^

clemence I |

ok cool ! et du coup en van en plein hiver c’est faisable?? avec la neige et froid?

Laetitia I |

oui alors pour dormir en dessous de 0° c’est un peu rock n’ roll mais pour se déplacer nickel. pense juste à avoir des pneus neige (indispensables) , limite si les pneus sont neufs tu peux rouler l’été avec tes pneus neige si tu veux pas investir de trop (moi j’avais fait ça, certes ça use un peu mais c’était correct pour l’hiver)

{{likesData.comment_60466.likesCount}}
clemence I |

genial! merci beaucoup pour tes réponses 🙂

Stéphanie I |

Très bel article et merci pour ton témoignage.

en tout cas ca donne envie….