Découvrez ce qu’il faut savoir pour réussir votre expérience au pair en Corée.
Être au pair en Corée du Sud : quel visa ?
Il n’existe pas de statut particulier ni de visa spécifique pour les jeunes au pair en Corée du Sud. Aucun organisme ni aucune famille ne pourra donc vous sponsoriser un visa.
Voici les solutions qui s’offrent à vous :
- Le PVT : le permis Vacances-Travail vous permet, entre autres, de travailler comme jeune au pair. Vous ne pouvez cependant pas travailler plus de 25 heures par semaine.
- Le visa étudiant (D2/D4) : après six mois d’études et une dérogation de l’immigration, vous êtes autorisé à travailler jusqu’à 20 heures par semaine en parallèle de vos études.
Trouver une famille en Corée du Sud
Les sites de petites annonces
Trouver une famille au pair en Corée du Sud peut être difficile : les annonces de familles coréennes sont rares et la concurrence entre candidats est élevée. Il est donc essentiel d’avoir un profil soigné et détaillé.
Sur les plateformes internationales, les termes utilisés varient : on parle parfois de « nanny », « live-in nanny » ou de « live-out » au pair (candidates disposant déjà d’un logement).
Vous y trouverez aussi de nombreuses offres de tutorat ou de baby-sitting, car même si accueillir une au pair n’est pas très répandu en Corée, faire appel à une personne étrangère pour jouer ou enseigner une langue aux enfants quelques heures par semaine est assez courant.
Vous pouvez également envisager de travailler pour une famille occidentale (américaine, française…).
Avant de vous lancer, définissez clairement vos objectifs et évitez d’accepter la première proposition par manque de choix.
Principaux sites spécialisés
Attention : ces plateformes ne réalisent aucune vérification ni suivi des annonces. Faites preuve d’une grande vigilance lorsque vous échangez avec des familles !
Vous pouvez également consulter ou publier une petite annonce dans les catégories « Community » ou « Childcare » sur Craigslist Seoul.
Les agences de placement au pair
Elles sont plus sécurisées que les sites d’annonces, mais il y a des coûts de placement à prévoir. Il existe très peu d’agences qui placent des jeunes au pair en Corée du Sud, mais en voici une qui propose ce genre de programme : SCOTIA Personnel (agence canadienne).
Conseils pour créer son profil d’au pair en Corée
Mettez des photos de vous avec des enfants
Même si ce sont des membres de votre famille (neveu, nièce, petit cousin…), ces photos montrent que vous êtes à l’aise avec les enfants. Elles aident aussi les familles à se projeter et renforcent leur confiance.
Rédigez une partie de votre annonce en coréen
Selon votre niveau, n’hésitez pas à écrire une petite introduction en coréen (par exemple : « Bonjour, je m’appelle Marine, j’ai 22 ans et je suis française »), voire une annonce complète si vous êtes vraiment à l’aise. L’objectif est de montrer que vous êtes prêt(e) à faire des efforts pour vous intégrer : c’est un point qui touche beaucoup les familles coréennes !
Mettez en avant vos compétences linguistiques et/ou dans l’enseignement
Les familles recherchent souvent des jeunes au pair anglophones ou ayant un très bon niveau d’anglais. N’hésitez donc pas à détailler votre niveau, vos études, vos certifications éventuelles et vos séjours à l’étranger. Faites de même pour les autres langues que vous maîtrisez. Si vous avez déjà enseigné (tutorat, soutien en français/anglais, aide aux devoirs…), mentionnez-le : les familles coréennes accordent beaucoup d’importance à l’apprentissage des langues étrangères, et un profil capable d’en enseigner plusieurs sera particulièrement apprécié.
Au pair en Corée du Sud : les choses à faire et à ne pas faire
Demandez toujours un entretien en visio
Si vous passez par un site de petites annonces, vous pouvez parfois tomber sur une arnaque, surtout lorsque les conditions ou le salaire semblent « trop beaux pour être vrais ». Un entretien en visio avec la famille et, si possible, avec les enfants permet de rendre l’échange plus concret et bien plus rassurant qu’un simple échange de mails. C’est aussi la meilleure façon de vérifier que vos interlocuteurs existent réellement. Il ne s’agit pas d’être paranoïaque, mais gardez en tête que l’on peut raconter n’importe quoi derrière un écran… donc prudence !
Faire un contrat entre vous et votre famille d’accueil
Si vous passez par un organisme, un contrat vous sera automatiquement fourni. Dans le cas contraire, n’hésitez pas à en rédiger un avec votre famille d’accueil afin d’éviter les mauvaises surprises et de disposer d’un document de référence en cas de problème. C’est aussi un bon moyen de vous rassurer et de vous assurer que les deux parties ont bien compris les conditions de l’accord, d’autant que certaines incompréhensions peuvent surgir à cause de la barrière de la langue lors des entretiens en visio.
Ne JAMAIS donner d’argent à la famille qui va vous accueillir
C’est une règle ABSOLUE ! Vous n’avez, en aucun cas, besoin d’envoyer de l’argent à votre famille d’accueil. Si on vous demande le moindre centimes, c’est qu’il s’agit d’une arnaque ! Seules les agences vous demanderont de payer des frais de dossiers et de placement. Mais là encore, attention. Idéalement, passez par une agence agréée par la IAPA.
Souscrire à une assurance durant toute la durée de votre séjour
Elle est de toute façon obligatoire dans le cadre d’une demande de PVT. Si vous partez hors-PVT, ne négligez pas cet aspect pour autant ! Non seulement vous devez être couvert dans le cas d’un problème médical, mais aussi et surtout pour votre responsabilité civile (dommages ou casse dans le logement de la famille d’accueil, accident avec les enfants…).
Prévoyez un plan B !
Si vous recherchez votre famille par vous-même (ce qui sera souvent le cas pour la Corée du Sud), gardez en tête que vous n’avez aucune garantie.
Si votre expérience ne se déroule pas comme prévu ou si le contact avec la famille n’est finalement pas bon, personne ne vous proposera une famille de remplacement, contrairement aux agences, qui peuvent en trouver une autre en cas d’incompatibilité.
Réfléchissez donc bien à toutes les éventualités :
Que faire si la situation se dégrade ? Ai-je les moyens de payer un hôtel ? De loger chez un ami ? De reprendre un billet d’avion pour rentrer en France ?
(1) Commentaire
Super dossier, merci Nunaya 😉
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