Pour découvrir comment Mathieu a transformé ses galères en leçons de vie et comment le PVT peut changer la tienne, plonge dans son histoire complète !
Le PVT attire chaque année des milliers de jeunes qui rêvent de découvrir le monde autrement : travailler, voyager, vivre ailleurs… Mais sur les réseaux sociaux et à nos événements, on croise parfois des pvtistes déçus : « Je n’ai pas trouvé de job », « Je suis rentré plus tôt », « Mon PVT, c’est un échec ». Mais est-ce qu’il s’agit vraiment d’un échec ? Spoiler alert non 😉
Le PVT, une aventure avant tout humaine
Le PVT, c’est bien plus qu’un visa : c’est une expérience de vie. Partir à l’étranger, c’est sortir de sa zone de confort, découvrir une autre culture, s’adapter à un nouveau mode de vie… et apprendre sur soi-même.
Chaque étape — la recherche de logement, les galères d’emploi, la solitude parfois — fait partie du voyage. Ces moments vous permettent d’avoir une force d’adaptation que peu d’expériences permettent d’acquérir.
Et si vous regardez bien, il y aura toujours quelque chose à retirer de votre expérience, des rencontres, un road trip qui vous a énormément plu, des paysages à couper le souffle… 🙂
Des attentes réalistes, la clé d’un PVT réussi
Les périodes de doute, de solitude ou de difficultés financières ne sont pas des signes d’échec. Elles font partie intégrante de l’expérience, au même titre que les moments forts. Le vrai secret, c’est d’accepter que le PVT n’est pas toujours parfait, mais toujours formateur. On en ressort plus fort et on apprend souvent bien plus de ses échecs que de ses réussites.
De mon expérience personnelle, je suis parti au Canada, à Toronto, avec à peine 2 000 euros en poche et un niveau d’anglais proche du néant — aussi bien en compréhension qu’en expression. Je ne vais pas vous mentir en vous disant que c’était simple… bien au contraire. J’ai galéré pendant au moins huit mois et je me suis beaucoup remis en question tout au long de cette période.
Essayez d’éviter de tout comparer avec la France (ou votre pays d’origine). Pendant mes années à Toronto, j’ai souvent rencontré des pvtistes qui avaient du mal à s’adapter parce qu’ils comparaient tout, tout le temps. Or, pour vraiment comprendre un nouveau pays, il faut s’y plonger, s’ouvrir et s’intégrer.
Si mon expérience vous intéresse, n’hésitez pas à lire mon interview : Mathieu, d’un PVT à la citoyenneté canadienne (16 ans à Toronto).
Bien s’entourer pour rebondir
Les plus solitaires et débrouillards peuvent vivre l’expérience d’un PVT entièrement par eux-mêmes. Mais pour beaucoup, lire des témoignages ou échanger avec des gens qui ont fait un PVT, avant le départ ou une fois sur place, peut être un vrai plus, pour se sentir compris, soutenu. Et ça permet aussi de s’inspirer des expériences des autres pour mieux préparer la vôtre.
N’hésitez pas à échanger avec d’autres pvtistes, lire des interviews ou des récits de ceux qui vous ont précédé, ou encore participer aux discussions sur le forum et dans nos groupes Facebook.
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Se détacher de l’image parfaite des réseaux sociaux
Sur Instagram et Tiktok, tout semble toujours facile : des plages paradisiaques, des jobs de rêve, des salaires très élevés et du bonheur tous les jours. Mais la réalité est souvent différente. Les réseaux montrent les meilleurs moments, rarement les galères ou la solitude.
Comparaison = frustration. Votre aventure est unique. Partir en PVT sans avoir trop d’images exactes de ce que vous voulez vivre, c’est laisser la place à l’imprévu, aux opportunités, aux rencontres, qui vont façonner votre PVT et ça vous évitera d’être trop déçu.
Transformer les galères en apprentissage
Tous les pvtistes le disent, à la fin de leur PVT, ils ont acquis pas mal de savoir-être, de soft skills !
- Adaptabilité : vous vous êtes ajusté à un nouvel environnement, à une autre langue, à un mode de vie différent.
- Résilience : vous avez continué à avancer malgré les obstacles.
- Gestion du budget : vous avez appris à vivre avec moins, à économiser, à faire des choix. Avec Julie, je me souviens qu’il ne nous restait pas grand-chose sur notre compte en banque quelques mois après notre arrivée à Toronto. Pendant plusieurs semaines, on s’est vraiment restreints, surtout sur nos repas.
- Confiance en soi : vous avez réalisé que vous pouviez rebondir, seul, à l’autre bout du monde. Je me souviens encore de mon premier entretien en anglais, face à cinq personnes. J’étais tétanisé et je ne comprenais presque rien à leurs questions… C’était l’un des moments les plus difficiles de mon PVT, car ma confiance en moi en a pris un sacré coup. Ne pas me décourager après cette expérience a été compliqué, mais je n’ai pas lâché.
Ces moments m’ont appris des choses importantes. J’avais 21 ans et j’ai vraiment réalisé à cette période qu’on n’avait pas besoin de grand-chose pour être heureux, ça peut paraître cliché mais c’est vrai 🙂
Toutes les expériences vécues durant mon PVT ont fait de moi la personne que je suis aujourd’hui. Ce PVT a complètement changé ma vie : je suis finalement resté 16 ans à Toronto et la culture canadienne m’accompagne encore chaque jour depuis mon retour en France.
Avoir ces deux cultures en moi est une richesse. C’est une chance de pouvoir voir le monde à travers deux prismes différents — celui de mes origines et celui de mon expérience de vie à l’étranger.
C’est quoi réussir son PVT ?
Réussir son PVT, ce n’est pas forcément avoir gagné beaucoup d’argent, avoir fait le tour du pays ou trouvé un poste incroyable. C’est avoir vécu quelque chose de marquant. C’est avoir osé partir, avoir appris, s’être adapté, et être revenu différent.
Le PVT, ce n’est pas un concours. C’est un voyage intérieur, une expérience qui enrichit, peu importe sa durée ou son issue. On vous recommande de vous lancer dans cette expérience sans chercher à vous comparer, surtout qu’on sait que sur les réseaux, les gens ne disent pas tout, eux aussi ont des jours qui se passent mal, ou des jours où le moral n’est pas bon, c’est la vie 😉
Et pour ceux qui rentrent plus tôt que prévu, essayez autant que possible de ne pas être trop déçus. On sait que c’est plus simple à dire qu’à faire mais gardez en tête qu’il vaudra toujours mieux partir et rentrer plus tôt que ne pas partir et se demander toute sa vie ce qu’aurait été cette expérience et ce qu’on a manqué.
Si vous avez un peu la pression du retour prématuré, surtout face à vos proches qui vous font douter, n’hésitez pas à dire aux gens que vous partez 3 mois. Si vous rentrez au bout de 3 mois, personne ne sera surpris et si vous restez plus, vous pourrez leur dire « C’est trop bien, je reste encore quelques mois » 🙂
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